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                Après la fête de la Nativité de Jésus (Noël), les jours commencent à s’allonger ! L’obscurité se retire peu à peu devant la lumière qui augmente. Ainsi, il n’est pas étonnant de trouver dans l’évangile du dimanche 26 janvier une citation du prophète Isaïe qui parle d’une lumière et même d’une grande lumière pour éclairer les nations. Jésus, par sa venue, est cette lumière qui se lève !

    « …une lumière s’est levée. »

                Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :

                Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations ! Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. 

                À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. »

                Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

                Jésus vient d’apprendre l’arrestation de Jean le Baptiste qui a annoncé sa venue. Pour Jésus, c’est le début de sa vie publique et il reprend la prédication de Jean le Baptiste : « Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. »  

                Cependant, il y a de grandes différences entre Jean le Baptiste et Jésus le Christ. 

                D’abord Jean-Baptiste s’était installé en Judée, c’est-à-dire au cœur du pays juif. Il s’adressait aux membres du peuple d’Israël. Ensuite, Jean-Baptiste s’était installé dans un désert, au bord du Jourdain. Il fallait que les gens viennent à lui. Et il avait constitué une communauté de disciples qui vivaient dans l’attente de la venue du Messie, du Christ.

                Avec Jésus, qui est le Messie, le Christ, c’est différent. D’abord Jésus-Christ s’installe au nord du pays, dans la région frontière avec les nations païennes. La Galilée, le pays de « Zabulon et de Nephtali », est une terre de brassage entre croyants et païens, une terre où les habitants sont jugés trop métissés par les Juifs (« Galilée », à l'origine, signifiait « terre des goyim », des non-juifs). Ensuite, Jésus-Christ circule, bouge, « il parcourt toute la Galilée », précise saint Matthieu. Il ne reste même pas dans les synagogues. Il se mêle aux gens, il les interpelle, il en invite même certains à se mettre à sa suite, à circuler avec lui, à faire avec lui une communauté itinérante. Il se laisse aborder, il se laisse bousculer, il se laisse toucher par tout le monde, à commencer par les malades et les infirmes, comme le souligne saint Matthieu. Jésus-Christ n’a pas peur de la maladie, du péché, de l’impureté. En outre, il ne se contente pas de parler. Il est un guérisseur. Il soigne, il soulage, il sauve.

                D’ailleurs, plus tard, Jésus-Christ sera condamné à mort parce qu’il n’a pas observé les lois de pureté qui séparaient le peuple juif des peuples païens, les justes des pécheurs, les bien-portants des malades, les hommes des femmes et des enfants. Il fait voler en éclat ces notions de pureté rituelles.

                Comme Jean le Baptiste, Jésus le Christ parle de « conversion » mais pas de la même façon !

                La conversion, proclamée par Jean-Baptiste est une 1ère étape : il invite les gens à prendre conscience du mal qui est en eux. Il met l'accent sur le discernement de leurs ténèbres et encourage à s’en débarrasser. C'est pourquoi Jean-Baptiste baptise dans le Jourdain. La conversion prêchée par Jésus-Christ, se sert de la 1ère étape proposée par Jean pour une 2ème étape : Jésus-Christ invite les gens à laisser entrer la lumière de Dieu en eux. Il les invite à se tourner vers Dieu, sachant bien que, s’ils laissent se lever la lumière en eux, leurs ténèbres finiront bien par sortir. Jésus-Christ baptise dans la lumière de l’Amour de Dieu, de l’Esprit Saint.

                Il y a bien une progression permise par le chemin de la foi et de la foi en Jésus-Christ (montré par Jean-Baptiste comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ; le Messie, le Christ ; « Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père… » (extrait du Credo de Nicée-Constantinople)).

                - 1ère étape : Nous regardons d’abord nos penchants mauvais, ou le mal qui nous atteint et nous essayons de nous en défaire.

                - 2ème étape : Nous faisons le choix de la confiance, de la foi en Jésus-Christ qui est la lumière de Dieu pour réussir à retirer avec Lui, ce qui est mauvais dans notre vie.

                Dans un premier temps, Jean-Baptiste a préparé la venue de Jésus-Christ en faisant venir les gens à lui pour leur donner le baptême de conversion. Puis, Jésus-Christ, après avoir accepté de recevoir lui-aussi (lui qui est sans péchés), par Amour pour les pécheurs que nous sommes, le baptême par Jean, nous apporte le baptême dans l’Esprit Saint (dans l’Amour de Dieu).

                Après l’arrestation de Jean-Baptiste, Jésus-Christ appelle quatre hommes : Simon-Pierre, Jacques, André et un autre Jean. Ces 4 hommes ont pourtant un travail, une maison, une famille. Ils ne décident pas de suivre Jésus parce qu’ils n’ont rien d’autres à faire ou à vivre. Ils répondent réellement à un appel. Ils sont attirés par cet Homme Jésus-Christ qui est la présence réelle de la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour tous sans exceptions. Et Jésus leur demande d’être comme Jean-Baptiste « des pêcheurs d’hommes » en témoignant de la joie, du bonheur de la conversion en 2 étapes et du bonheur du baptême dans l’Esprit Saint !!!

                Aujourd’hui, parmi les baptisés que nous sommes, Jésus continue à appeler « des pêcheurs d’hommes », des disciples missionnaires !!! Aujourd’hui, en 2020, Jésus-Christ invite tous les baptisés à participer de façon urgente à une nouvelle évangélisation. Et Jésus-Christ nous montre ce que c’est évangéliser : c’est le désir de la conversion et de l’accueil de sa Lumière pour ensuite illuminés nos contemporains.

    QUESTIONS POUR UN PARTAGE :

    C’est en vivant, au jour le jour, avec Jésus-Christ, que nous apprenons peu à peu qui il est : La lumière qui éclaire nos ténèbres ; la lumière qui dissipe nos doutes, nos inquiétudes, nos angoisses. Et c’est en laissant Jésus-Christ devenir notre ami que nous pouvons transmettre sa lumière et sa présence à d’autres.

    - Quelle place occupe Jésus-Christ dans ma vie de tous les jours ?

    - Est-ce que je lui confie très régulièrement toutes mes joies et mes peines ?

    - Est-ce que je lui parle dans mon cœur ?

    - Est-ce que je l’écoute me parler dans la prière, dans les lectures de la messe… ?

     

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                Homélie :

                « Je ne le connaissais pas. » Tel est l’aveu de Jean-Baptiste au sujet de Jésus. « Je ne connaissais pas Jésus » : nous dit-il. Or, Jean-Baptiste n’est-il pas son cousin ?

                Cela veut dire que Jean-Baptiste découvre peu à peu que Jésus n’est pas que son cousin.

     

                Aujourd’hui encore, les baptisés que nous sommes, découvrons tout au long de notre vie qui est vraiment Jésus. En ce dimanche du temps ordinaire après les fêtes de Noël, de l’Epiphanie et du Baptême du Seigneur, 3 réponses sont apportées à cette question : « Qui est Jésus ? »

    1- Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

    2- Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    3- Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. »

    1- « Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » :

                Quand on pense à un agneau, on pense à la douceur, à la non-violence. Et en plus on nous dit que Jésus serait comparable à un agneau en délivrant le monde du péché ?

                Pour pouvoir enlever le péché, on penserait plutôt à l’image du « loup ». Contemplons ce qui s’est passé en réalité. Jésus est venu prendre sur Lui le péché du monde en portant sa croix et en mourrant sur sa croix. Il n’est pas venu supprimer le mal, il est venu le porter et le prendre sur Lui. Est-ce que le mal a gagné ? Non, c’est Jésus qui sort vainqueur dans cette confrontation avec le mal, avec la mort. Il est ressuscité. Oui, Jésus est bien comparable à un agneau, à l’agneau de Dieu enlevant le péché du monde, car, au cœur de la plus grande épreuve qui conduit à la mort, il est le plus fort, il est un agneau vainqueur.

     Déjà, avant leur libération du pays d’Egypte, le peuple des Hébreux où ils étaient esclaves, avaient mis du sang d’agneau sur les portes de leur maison. C’était pour eux un signe de reconnaissance de leur volonté de sortir du pays à la suite de Moïse. Tous ceux qui avaient mis ce sang d’agneau sur leur porte se sont alors rassemblés et ce sont sauvés à travers la mer rouge en suivant Moïse qui était guidé par Dieu.

    Jésus est, maintenant, Lui-même, l’Agneau de la libération de tous nos esclavages. Il est le nouvel Agneau qui est notre signe de reconnaissance et notre Sauveur. Nous le chantons à chaque messe, au moment de la fraction du Pain de Vie, de ce Pain devenu son Corps comme Il nous a demandé de le faire en sa Mémoire.

    « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde prends pitié de nous. (2x) Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde donne-nous la paix. »

    2- Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    Voilà que Jean-Baptiste a des paroles encore plus difficiles à comprendre au sujet de Jésus : « Après moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. »

                Mais, Jean-Baptiste est né 6 mois avant Jésus. En apprence, Jésus ne peut pas avoir existé avant Jean-Baptiste. Mais, il faut dépasser les apparences. En fait, la naissance selon la chair de Jésus, est la concrétisation de la volonté de Dieu de se faire connaître au milieu de nous. Nous le disons bien, depuis toujours, dans le grand Credo : « …Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu engendré non pas créé, de même nature que le Père… »

    3- Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. » :

                Jésus, par tout ce qu’Il est, nous plonge dans la réalité de Dieu. Et nous sommes plongés dans la présence de Dieu par le baptême.

                Jean-Baptiste ne donnait qu’un baptême dans l’eau. Lui, Jésus, Agneau de Dieu, né de Dieu avant tout les siècles, baptise dans l’Esprit même de Dieu, dans l’Esprit Saint.

                Avec Jésus, par le Baptême, nous entrons dans la Vie de Dieu, une Vie dans l’Esprit Saint, dans l’Amour avec un grand « A ».

    Alors, croyons-nous vraiment, que mieux connaître Jésus c’est mieux connaître Dieu ? Oui, croyons que par Jésus, nous sommes introduits dans la réalité de Dieu : « Père, Fils et Saint Esprit. »

                « Qui a vu Jésus, a vu le Seigneur, notre Dieu. »

                « Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie qui nous conduit à Dieu. »

                Nous pouvons demander à Marie, la mère de Jésus et notre mère, de nous expliquer tout ce que nous pouvons découvrir de Dieu par Jésus Christ.

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    ACCUEIL :    Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent : l’Esprit, comme une colombe, reposa sur Jésus, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j’ai mis tout mon Amour. » C’est Dieu dans sa totalité qui se montre au baptême de Jésus et aussi dans notre propre baptême. Et nous rappelons cette présence totale du Seigneur en nous par le baptême lorsque nous faisons sur nous le signe de la croix… : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit Amen.

    HOMELIE :

                En cette fête du baptême de notre Seigneur, l’Eglise nous invite à prolonger la fête de Noël. La fête de Noël : c’est la venue de Dieu dans l'enfant Jésus. La fête du baptême : c’est Dieu qui nous fait devenir ses enfants à la suite de Jésus.

                Alors nous pouvons faire un formidable constat avec le baptême de Jésus. Il nous permet d’entendre cette magnifique phrase de la part de Dieu le Père : « C’est toi mon enfant bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon Amour. »

                Aujourd’hui, en acceptant le baptême, Jésus (lui qui est sans péché) accepte de participer à notre humanité. Et il l’a accepté dans un seul et unique but : nous révéler l’Amour de Dieu, nous révéler que Dieu nous aime.

                C’est un énorme événement. Avec Noël suivi de l’Epiphanie, puis avec le baptême du Seigneur : tous nous pouvons vraiment croire que Dieu nous aime.

                Cela c’est la foi, l’espérance que nous célébrons au début de chaque semaine et encore plus au début de chaque année civile.

                Mais comment vraiment croire en l’Amour de Dieu devant les épreuves que nous pouvons rencontrer au cours de la vie ?

                A nous d’accepter la confiance et l’espérance malgré tout.

                A nous de plonger avec Jésus et d’oser croire en la lumière qu’il apporte au milieu de nos ténèbres.

                A nous de dire OUI à l’Amour qui nous est proposé par Dieu. Marie qui a dit ce OUI peut nous aider à rencontrer Dieu et à rencontrer son Amour pour nous. C’est un Amour qui ne supprime pas les épreuves mais qui nous rend forts et nous fait jamais perdre espoir.

                Et quand on dit OUI à l’Amour de Dieu, notamment en recevant le baptême, on reçoit un merveilleux cadeau de la part du Seigneur !!!

    Qu’est-ce qu’il y a dans le cadeau du baptême ? Les symboles utilisés nous le disent.

                L’eau : Le baptême c’est recevoir une eau bénite, une eau qui nettoie nos cœurs, une eau remplie de la Vie de Dieu. Une eau qui nous aide à croire que Dieu nous fait confiance jusqu’au bout. Par l’eau du baptême le Seigneur nous purifie et nous donne sa Vie plus forte que tout. Nous sommes plongés (baptême veut dire "plongeon") dans la mort de Jésus pour renaître avec Lui dans sa Vie de ressuscité.

                Le vêtement blanc : A la suite de l'eau, c'est un signe de pureté et de purification. Oui ! Et le blanc est aussi la couleur de la page blanche. A partir du baptême, quand on a dit OUI à l’Amour de Dieu, alors une histoire s'écrit entre le (la) baptisé(e) et Dieu : une histoire d’accompagnement, une histoire d'Alliance dans la Foi, l'Espérance et l'Amour.

                L’huile sainte : C’est justement le symbole de l’entrée de l’Amour du Seigneur en le (la) baptisé(e). L’huile pénètre comme l’Amour de Dieu entre en l’enfant lorsqu’il reçoit le baptême.

    Et avec le baptême nous devenons prêtre, prophète et roi : Nous recevons la JOIE de prier, d'aimer et de partager.

                La lumière : Le cierge du baptême allumé par le parrain et la marraine au grand cierge de Pâques, est le cierge de la mort et surtout de la résurrection de Jésus pour nous. La lumière rassemble tous les symboles du baptême. Le (la) baptisé(e) par son baptême porte en lui, (en (elle) la lumière de Dieu, une lumière qui l'éclaire et qui a pour mission d'éclairer aussi toute personne qui a besoin d'être éclairer.

                Tous ces symboles sont expliqués aux parents et aux enfants au moment de l'Eveil à la foi du catéchisme et de l'aumônerie.

                C’est possible d’être baptisé quand on est jeune ou adulte. Le baptême est reçu après la découverte du contenu de ce grand sacrement : découverte des Symboles, de la Vie de Jésus, de la Bible, de l’Eglise, de la Foi, de l'Espérance et de l'Amour de Dieu en Jésus.

                Etre baptisé, c’est vouloir entendre cette parole de Dieu pour son enfant et aussi pour soi-même (jeune ou adulte): « Tu es mon enfant bien-aimé, en toi, j’ai mis tout mon Amour. »

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              Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.          Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité dans l'évangile de saint Matthieu, annoncent que toutes les nations marcheront vers la lumière du Seigneur qui rayonne à partir de Bethléem. 

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus ». 

             Toute l’humanité est appelée par le Christ, pour être sauvée par lui et en lui. 
            Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.
     

             Il montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi, à la foi en Jésus le Christ.
           Dieu appelle les Mages par une étoile. Cette étoile est une invitation que Dieu adresse aux Mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.
     

             De même, Dieu se manifeste aussi à nous et il nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par l’étoile de la petite voix intérieure.

             Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des Mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver » : nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2020 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.
           Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, la petite voix intérieure, ne suffit pas aux Mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.
     

             Ce secours, les Mages le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque… 

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ. 

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles et dans nos paroisses. La Parole de Dieu, la Bible est aussi notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui.

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs. 

             Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière qui est aussi une étoile pour nous guider. 

           Prenons l’exemple des Mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrive ils sont capables de reconnaître le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes. 

             Ainsi dans la prière, les Mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode et n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!! 

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes.

             - L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme), 

             - l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu), 

             - la myrrhe : car c’est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort. 

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort. 

             Les Mages ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem. 

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux et d'espérance pour la nouvelle année qui commence. 

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus. 

             Sur le chemin de la foi nous sommes guidés par l’Etoile de la petite voix à l’intérieur de nous qui est complétée par l'Etoile de la Bible et aussi par l’Etoile de la prière. 

             Sur le chemin de la foi, il y a donc une triple Etoile qui nous guide (la petite voix à l'intérieur de nous, la Bible et la prière). 

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel événement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2020 : 

    Bonne et Sainte année 2020 !

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  •             Homélie :

                Fêter la Sainte Famille, c’est se réjouir que l’enfant Jésus ait pu grandir auprès de parents unis, au milieu de l’Amour.

                Fêter la Sainte Famille, c’est alors chercher ce que nous pouvons faire pour que, dans nos familles, il y ait plus d’unité, plus d’amour, plus de foi en Dieu, plus d’amour envers les autres.

                En contemplant la Sainte Famille, nous pouvons affirmer que la famille est, par nature, un lieu d’Amour.

                La famille de Marie et de Joseph avec l’enfant Jésus n’est pas un conte de Noël : cette famille a réellement existé. Très vite après la naissance de Jésus, cette famille a connu le chemin de l’exil en Egypte pour éviter que l’enfant soit tué par le roi Hérode.

                Je vous assure la Sainte Famille est capable de comprendre nos familles d’aujourd’hui avec les conditions de vie difficiles que nous pouvons connaître ( difficultés de santé, de budget, d’orientations pour les jeunes, conflits de générations, difficultés de dialogues… ).

                Face aux épreuves, Marie et Joseph font preuve d’un grand sens de la responsabilité.

                Quelle énorme responsabilité, en effet, pour Joseph et Marie que de permettre la croissance de Jésus, cet enfant qui avait été annoncé comme « enfant-sauveur », et dont le nom même « Jésus » signifie « Dieu sauve » !!!

                Voilà un paradoxe étonnant : deux adultes très humbles comme Marie et Joseph sont responsables de l’enfant-sauveur, du Messie.

                Oui, quel paradoxe divin : Dieu, par son incarnation, (par sa naissance en Jésus) s’est remis entièrement entre les mains d’un homme et d’une femme.

                Aujourd’hui, encore, Dieu veut être entre nos mains, entre les mains de ceux qui croient en Lui, en son fils Jésus.

                Quel immense respect de l’Homme de la part du Seigneur. Noël c’est Dieu qui croit en l’Homme.

    Même si nous, parfois, nous doutons de l’humanité, Dieu place toute sa confiance, sa foi en chacun de nous, en chacune de nos familles.

    Oh ! Parents de la terre, voyez comment Dieu vous veut debout et responsables même au cœur des situations les plus difficiles à vivre.

    En réfléchissant, ainsi, à la lumière de la Sainte Famille, nous pouvons mieux comprendre l’appel de Dieu à faire de chacune de nos familles une communauté de Vie et d’Amour.

    Nous pouvons invoquer la protection de la Sainte Famille pour chacune de nos familles.

    Mieux que tout discours, les enfants, les jeunes, et même nous les adultes, avons besoin pour vivre de l’exemple de familles capables de dialogues, de patience, de pardon, d’espérance… .

    En ce dernier dimanche de l’année 20019, disons OUI à la famille, OUI à notre famille comme Marie et Joseph ont dit OUI à la réalisation de la Sainte Famille.

    Disons OUI aux heures de joies, comme aux heures d’épreuves.

    La Sainte Famille n’a pas été de tout repos : menaces de mort de la part du roi Hérode, exil en Egypte, crainte de ce que Jésus allait devenir.

    Marie et Joseph peuvent réellement devenir nos guides et nos protecteurs pour chacune de nos familles.

    Pardessus tout qu’il y ait l’Amour, c’est lui qui au cœur de nos familles nous aide à dépasser les limites de nos faiblesses.

    En ce dernier dimanche de l’année, devant la crèche encore présente, l’Eglise nous invite à nous souhaiter les uns les autres les vœux les plus cordiaux pour chacune de nos familles.

    Prière à la Sainte Famille pour les Familles :

                Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son Amour.
                Joseph, tu es le modèle des papas, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aime et qui console. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'Amour pour les parents.
                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous dans l'harmonie, dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
                Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit Saint, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblables à vous.

                Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'Amour pour Marie, Marie mourant d'Amour pour Jésus, et Jésus mourant d'Amour pour le monde.

                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus.

    Amen

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    Vivre un Noël non pas d’un seul jour mais de toujours !

             En cette fête de Noël, les chrétiens du monde entier célèbrent la naissance au monde du Fils de Dieu !

             Oui, partout dans le monde, c’est Noël. C’est Noël pour tous ceux qui se rassemblent dans une église, comme nous en ce moment. Et c’est aussi Noël, pour tous ceux qui sont seuls chez eux, en maison de retraite, à l’hôpital ou pour les familles en deuil d’un être cher. Tous, en cette fête de Noël, nous avons, malgré tout, au fond du cœur, comme une chaleur, une vibration, une tendresse, une espérance, parce que nous savons et nous croyons que de nouveau et de manière particulière, un Enfant nous est né, un Fils nous est donné : il est le Dieu fort, le Prince de la paix ! Et partout dans le monde, des voix toutes fraîches et aussi des voix éprouvées par les blessures de la vie, s’unissent pour chanter, avec un formidable écho, le chant des anges : « Glo ooo ooo ooo ria in excelsis Deo (bis)».

             Oui, Dieu vient passer sa première nuit, son premier jour sur notre terre dans un petit village à Bethléem !!!

             Il aurait pu venir, en même temps, dans toutes les villes, dans tous les villages du monde entier avec la lumière de sa puissance et la splendeur de sa gloire ?!… Faisons-lui ce reproche, en cette fête de Noël : « Pourquoi n’es-tu pas venu Seigneur, dans toutes les villes, dans tous les villages du monde entier avec la lumière de ta puissance. Et chacun de nous, nous l’entendons, nous répondre en cette fête de Noël : " Mon ami, et aussi mon enfant bien-aimé, la lumière de ma puissance, c’est toi, c’est chacun de vous…, la lumière de ma puissance, dans le monde, c’est ton cœur, c’est votre cœur…, votre cœur c’est ma crèche de toujours et pour toujours… Chacun de vous, vous êtes la mangeoire, vous êtes Bethléem où je veux naître. Et d’ailleurs, Bethléem veut dire « la maison du pain ». Donc, nous dit le Seigneur, notre Dieu, en cette fête de Noël, la crèche dans le petit village de Bethléem n’était qu’un début, c’est le cœur de chacun de vous que je veux habiter. La lumière de ma puissance d’Amour, ma gloire, c’est tous ceux et celles qui se laissent toucher, dans leur cœur, par ma naissance en l’enfant Jésus. Je compte sur vous, dit Dieu, pour éclairer le monde avec ma lumière de Bethléem (ma maison du pain) pour que le monde me connaisse mieux et ait envie de manger mon pain d’Amour, de Foi, d’Espérance, de Paix et de Joie toute simple. "

             Oui, il ne suffit pas de nous attendrir devant la douceur de Noël, devant la crèche, il s’agit de continuer le message d’Amour de Noël : Il faut que Noël ne soit pas d’un seul jour, mais de toujours !

             Oui, Jésus est dans sa mangeoire pleine de paille, un nouveau-né fragile. Et pourtant avec Marie, avec Joseph et les bergers nous contemplons Celui qui vient changer la face de la terre, parce qu’il révèle l’Amour de Dieu son Père et aussi Notre Père. 

    Cet enfant tient dans ses mains l’espérance et la paix dont nous avons besoin dans nos familles et dans le monde. 

    Et il nous demande à nous d’être les messagers de son espérance et de sa paix de Noël !

             C’est vrai, personne n’est plus démuni qu’un enfant, qu'un nouveau-né et pourtant avec cet enfant-là, Jésus, tout devient possible !

             En ce monde parfois si triste, il vient faire éclater sa paix, sa joie… Là où s’épaississent les ténèbres, il veut faire la grande percée de sa Lumière ! Parce que cet enfant est Dieu, il fera désormais de chaque battement de son cœur, de chacune de ses respirations un acte d’Amour pour chacun de nous sans exception. Et désormais, depuis Noël, le monde fait infiniment plus plaisir à Dieu parce que, de notre pauvre terre monte vers Dieu, et pour l’éternité, l’Amour, la Paix et la prière infinie de son propre Fils Jésus.

             Archimède disait : « Donnez-moi un point d’appui et je vous soulèverai le monde ! » 

             Eh bien le voici, ce « point d’appui », ce roc inébranlable sur lequel Dieu prend appui pour soulever le monde : c'est cet enfant Jésus, couché dans une mangeoire, qui a la puissance de soulever le monde et de le déposer dans le cœur même de Dieu, et donc nous aussi avec le monde dans le cœur de Dieu !

             Alors, chrétiens de toutes conditions sociales, de toutes cultures et de tous âges, à nous maintenant : il n’y a pas de limite à l’appel qui nous est adressé chaque Noël. Comme aux ouvriers qu’il envoie à sa vigne : « Venez, nous dit-il, j’embauche, des premières heures du matin jusqu’aux dernières lueurs du soir ! Venez : il n’y a pas d’âge pour être les artisans de ma paix, parce qu’il n’y a pas d’âge pour aimer ! »

             Alors oui, nous allons continuer Noël, nous allons vivre un Noël, non pas d’un seul jour mais de toujours ! Nous allons purifier notre cœur de tout ce qui, en nous, blesse encore l’Amour et la Paix. Nous allons accueillir Jésus dans la pauvre auberge de notre cœur, et lui, un jour, nous recevra dans le palais de son Amour.

             C’est ce Noël de la Paix, de l’Amour, du Partage, de la Tendresse de Dieu que je souhaite à chacun de vous et à chaque personne de votre famille ! C’est par-dessus tout et malgré tout, ce joyeux et paisible Noël que nous implorons les uns pour les autres durant cette Eucharistie, cette Messe de Noël !

    Amen !

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  • Ces trois semaines de l’AVENT, que nous venons de vivre, nous ont mis en ATTENTE, l’attente d’un événement, d’un heureux événement… et aujourd’hui, l’Evangile de ce 4ème dimanche nous invite à faire ATTENTION, une douce attention… parce que l’événement est tout proche…, parce que l’enfant Jésus va naître bientôt… et que nous allons pouvoir l’ADORER... adorer ce don de l’Amour,… l’AMOUR de Dieu LUI-MEME !
    Préparons-nous humblement à l’accueillir…

    Homélie 

             Depuis trois semaines, nous attendons,…
    Et voici que notre attente se précise… L’enfant Jésus est attendu
    Et il me semble que l’Evangile d’aujourd’hui nous invite à transformer notre attente en attention,…

             Oui, une très douce attention,… cette attention même que Joseph a pour Marie… qui porte l’enfant Jésus…
             Pour lui comme pour elle, quelle émotion !...
             Cette émotion vertigineuse devant l’événement tellement bouleversant, qui est annoncé : la naissance de Jésus, cet enfant qui vient de Dieu !...

             A cause de cette émotion,
    il fallait bien que l’ange du Seigneur dise à Joseph : « Joseph, ne crains pas… ! » comme il l'avait dit à Marie : « Ne crains pas, Marie… ! »
             Et ce qu’il a dit à Marie, il le dit à Joseph… La même chose, le même message…
             Les deux récits d’annonciation, l’un chez saint Matthieu pour Joseph, et l’autre chez saint Luc pour Marie, sont à lire, à méditer ensemble

             Comme Marie et Joseph sont appelés à vivre ensemble, et à accomplir ensemble leur mission, c’est ensemble qu’il faut lire, méditer les deux annonciations...

    Dans les deux annonciations, il est dit que Marie « avait été accordée en mariage à Joseph » et ils n’ont pas encore vécu ensemble… « Avant qu’ils aient habité ensemble » écrit saint Matthieu, et en saint Luc, Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »Et puis, c’est la grande révélation, dans les deux annonciations, de l’œuvre de l’Esprit Saint : « L’Esprit Saint viendra sur toi… » dit l’ange à Marie… Et il dit à Joseph : « L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint. »… Et cet enfant s'appellera Jésus : « Tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (qui veut dire « Dieu sauveur ») »… Et dans l’Evangile d’aujourd’hui :« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. »… Joseph est choisi parce qu’il est « fils de David » afin que Jésus soit aussi fils de David : « Dieu lui donnera le trône de David, son père,… et son règne sera sans fin », précise l’ange à Marie… Et il ajoute : « Il sera saint, il sera appelé Fils de Dieu »… tandis qu’il annonce à Joseph : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés »… C’est la révélation que cet enfant, cet Enfant Sauveur, est Dieu avec nous, Dieu lui-même parmi nous !...

             Maintenant, nous pouvons penser à Marie et Joseph se retrouvant et partageant leur annonciation

             L’un et l’autre, ils ont donné leur réponse de foi, ils ont dit OUI au Seigneur : « Qu’il me soit fait selon ta parole » dit Marie, et Joseph « fait ce que l’ange du Seigneur lui a demandé : il prit chez lui son épouse Marie."

             Joseph et Marie peuvent se confirmer mutuellement dans leur vocation, et ils attendent dans la joie, la naissance. Ils attendent Noël avec une douce attention, toujours plus grande,… une douce attention à l’Enfant qui va naître… Marie et Joseph ressentent une grande émotion, pleine d'adoration, en prenant conscience -et nous avec eux- que, par la naissance de jésus, Dieu prend la route de notre humanité…

             Si nous avions peur de Dieu… Hé bien, nous ne pouvons plus avoir peur de Dieu !... car avec Noël, le Seigneur notre Dieu est un petit enfant dans le ventre d’une maman,…

             Pour le 4ème dimanche de l’Avent nous avons une très belle image de la Sainte Famille :

             Joseph et Marie dans l’attente de la naissance Jésus, dans une très douce attention l'un envers l'autre, et dans l’adoration de l’œuvre de Dieu.

             Dieu est là !... prêt à naître dans notre humanité !... Le Ciel s’approche de la Terre !... L’AMOUR de Dieu vient dans notre humanité !...

             3 mots pour ces quelques jours avant Noël : « attente, attention, adoration ! »

             Attendre la naissance de l’enfant Jésus c’est le laisser aimer en nous et prier en nous.
             Et cela demande une attention… à Dieu qui est en chacun de nous,… et qui est en tous les hommes et femmes sans exception…

             Et cela nous met dans une attitude d'adoration : Reconnaître avec adoration la présence de Dieu en nous, et la présence de Dieu en nos prochains…

             Dieu lui-même se donne à nous…et nous visite les uns les autres à travers chacun de nous, à travers chaque personne que nous rencontrons : Aujourd'hui, la crèche où naît Jésus c'est le coeur de chacun.

             Chacun de nous, et chaque personne est cadeau de Dieu par la présence de Dieu en chacun.

             A quelques jours de Noël, que notre cœur, que nos familles, que notre communauté paroissiale, soit de plus en plus, des lieux d’attente, d’attention, et d’adoration… pour porter au monde le Don de Dieu…                         

     PRIONS :

    Marie et Joseph, avec vous, nous voulons accueillir l’Enfant Jésus, douce et humble présence de Dieu dans notre humanité.
    Merci d’avoir dit OUI à sa naissance.

    Marie et Joseph apprenez-nous à reconnaître la présence de Dieu dans nos vies et dans la vie du monde ; apprenez nous à choisir le chemin de la foi, et de l’espérance alors que nous nous préparons à fêter Noël !!!
    Amen !

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    Homélie à partir de l'évangile Matthieu 11, 2-11 :

                Aujourd’hui, en ce troisième dimanche de l’Avent : j’aimerais rappeler l’acte de foi.

                Acte de foi : “Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que tu as révélées et que tu nous as enseignées par ton Eglise, parce que tu ne peux ni te tromper, ni nous tromper”.

                En préparant Noël, nous sommes dans la joie, parce que Dieu dans l’enfant Jésus, ne peux pas se tromper ni nous tromper.

                Dieu ne nous trompe pas dans l’enfant Jésus de la crèche.

                Avant la naissance de Jésus, Dieu nous a préparé à sa venue en nous disant qui il est et en nous disant qu’il allait venir.

                Dieu nous a parlé ainsi, il y a déjà bien longtemps, par l'intermédiaire d'Abraham,

                puis par Moïse,

                puis par David,

                et avant sa venue en Jésus par Jean-Baptiste.

                Dieu nous a toujours dit la même chose depuis qu’il a commencé a parlé avec les hommes. Il nous a toujours dit “ Je suis avec vous tous les jours de votre vie sur terre et même après je serai toujours avec vous.

                Et nous sommes plus d'un milliard de personnes dans le monde à croire en la présence de Dieu dans l'enfant Jésus pour nous accompagner dans toutes les étapes de notre vie.

                Dieu ne nous trompe pas parce qu’il a toujours dit et toujours montré qu’il est avec nous.

                Et pour être encore plus avec nous Dieu ne se trompe pas : il choisi de vivre notre vie en choisissant de naître en Jésus.

                C’est ce que nous dit Jean-Baptiste avant la naissance de Jésus : “ Voici que Dieu vient !”

                Oui, quelle chance nous avons de pouvoir croire en Jésus qui est Dieu fait Homme. Jésus est Dieu qui veut partager notre vie de la naissance jusqu’à la mort et jusqu’à la résurrection après la mort.

                Avec Jésus, nous avons un chemin tout tracé et c’est un chemin qui nous montre la vérité, qui nous donne la vie.

                J’aime bien dire que l’allée centrale d’une église représente notre vie. Cette allée centrale de l’église de Gien comme l’allée centrale de toutes les églises, a été utilisées et est encore utilisée par beaucoup de personnes.

                L’allée centrale d’une église est un point de repère pour beaucoup de personnes. Nous marchons dans cette allée à des moments précis de notre vie : le baptême, la première des communions, la profession de foi, le mariage, pour venir à la confession, pour recevoir le sacrement des malades, pour partir vers Dieu quand le moment est arrivé.

                Dieu nous a donné une Eglise pour nous donner des repères dans la vie. Et l’allée centrale d’une église est un repère important dans la vie quand on croit en Jésus, Dieu fait Homme.

                Oui quelle chance lorsque nous pouvons dire et comprendre l’acte de foi :

                “Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que tu as révélées et que tu nous as enseignées par ton Eglise, parce que tu ne peux ni te tromper, ni nous tromper”.

                Alors, ensemble, tous ceux qui disent cet acte de foi forment une grande famille. 

                Quand on vient à la messe pour recevoir le Corps du Christ, pour communier, on reçoit tout ce qu’il faut pour bien vivre en famille. Merci mon Dieu de nous aider à vivre et de nous aider, malgré tout, à être heureux.

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  • Homélie du 2ème dimanche de l'Avent

             « Préparez le chemin du Seigneur… . » : nous dit l’Evangile. Le temps de l’Avent est un temps de préparation à la fête de Noël : fête de Noël qui est la venue de Jésus, la venue du Christ, de l’Envoyé de Dieu pour nous sauver en nous donnant son Amour.

             Alors, oui, « Préparer le chemin du Seigneur » c’est préparer son cœur à la venue de Jésus.
             En venant dans l’église de Gien, ce dimanche matin, nous avons choisi de nous retrouver loin de l'agitation commerciale qui se manifeste à l'approche de Noël.

             Nous venons vivre à la messe un moment de prière et de recueillement pour mieux se préparer non seulement pour la semaine, mais aussi pour mieux se préparer à Noël dans son cœur, intérieurement.

              Il faut le redire très fort : Noël c'est d'abord Jésus qui vient. Or nous vivons dans un monde qui pense à tout sauf à cela.

             C'est un peu comme si on fêtait la venue de quelqu'un sans penser à lui et sans avoir envie de le rencontrer.

             En ce 2è dimanche de l'Avent, nous entendons des paroles très fortes qui sont une bonne nouvelle pour nous aujourd'hui. Les lectures de ce dimanche nous transmettent le message d'Isaïe, celui de Saint Paul et celui de l'Evangile. Ces trois lectures nous parlent de Celui qui vient, du Seigneur qui vient dans le monde et dans notre vie.
             - Dans la première lecture : Le prophète Isaïe voit venir le libérateur de la Maison de David : Ses propos imagés sont message d'espérance : "Il ne jugera pas selon les apparences. Il tranchera avec droiture en faveur des pauvres de son peuple. Sous son règne, le monde connaîtra la paix. Le loup habitera avec l'agneau." C'est une manière de dire que désormais, les hommes vivront dans un monde réconcilié, un monde vraiment neuf, totalement harmonieux, où les relations entre les personnes seront empreintes de respect, de solidarité et de paix. Dans la foi, nous croyons que ce monde harmonieux est en construction et c’est vraiment le projet de Dieu sur l’humanité.

             - Dans la deuxième lecture : L'apôtre Paul nous annonce que cette bonne nouvelle a été écrite pour nous. Elle nous rejoint aujourd'hui au cœur de notre vie. Il est donc urgent de l'accueillir car elle vient raviver notre espérance.
             - Dans l’Evangile : Jean Baptiste vient confirmer cette promesse. Il vient le libérateur mais il nous faut préparer sa venue. Nous retenons ce mot : "Préparer".

             - Le temps de l'Avent n'est fait que pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie.
             Ce chemin qu'il nous faut préparer c'est d'abord celui de notre cœur. Jean Baptiste invite ses auditeurs et chacun de nous à se convertir.

             Jean Baptiste veut nous faire comprendre que se convertir, c'est se tourner vers Dieu et vers les autres, c'est se laisser guider par la Parole de Dieu. Chacun de nous peut réfléchir à quoi cela l'engage dans sa vie de tous les jours.
             Pendant le temps de l’Avent, se tourner un peu plus, vers Dieu et vers les autres avec l’aide de la Parole de Dieu : cela ressemble à la démarche des adultes qui demandent le baptême : les catéchumènes. En équipe du catéchuménat, nous lisons et méditons la Parole de Dieu, la Bible pour mieux rencontrer Dieu et être plus attentifs aux autres.

             En effet, un adulte qui demande le baptême, commence en général par un premier temps de l’Avent vers un premier Noël, puis il continue jusqu’à un premier Carême (pendant lequel il rencontre, une première fois, l’évêque qui lui donne la Bible), il vit une première fête de Pâques ; puis il continue jusqu’à un deuxième temps de l’Avent vers un deuxième Noël, et il vit un deuxième Carême (pendant lequel, il rencontre, une deuxième fois, l’évêque qui l’appelle pour recevoir le baptême et la communion : c’est l’appel décisif) ; le catéchumène vit, alors, une deuxième fête de Pâques et est en général baptisé pendant la messe de la veillée de Pâques. Ce qui correspond à une préparation d’un an et demie environ.

             Se préparer à Noël, c'est d'abord se convertir. C'est redonner toute sa place à notre relation avec Dieu et avec les autres ; c'est redonner à cette relation plus de force et plus de chaleur ; c'est enlever tous les obstacles qui empêchent Dieu d'entrer dans notre vie.

             Voilà ce chemin qui passe par notre cœur. Il s'agit d'une conversion personnelle de chacun de nous. Mais n'oublions pas que nous faisons aussi partie d'une grande communauté qui s'appelle l'Eglise : la grande famille des baptisés.

             C'est ensemble que nous sommes envoyés pour préparer le chemin du Seigneur. Il s'agit pour nous d'inventer des chemins nouveaux pour annoncer l'évangile dans le monde d'aujourd'hui. Nous sommes appelés à un renouveau de la prière et un renouveau des engagements, les deux en même temps. La prière est un soutien pour l'action ; et l'action rend concret la prière.
             "Convertissez-vous car le Royaume des cieux est tout proche !" nous dit Jean le Baptiste en ce deuxième dimanche de l’Avent. Quand nous parlons du Royaume, ne pensons pas seulement à l'au-delà. Il s'agit du monde. C’est donc nous maintenant qui avons à travailler à répandre partout sur terre ce Royaume de justice  et de paix pour lequel Jésus le Christ s’est livré tout entier.  Nous avons beaucoup à faire pour lutter contre la violence, le racisme, le rejet de l'autre. C'est cela aplanir les routes et combler les ravins… Nous sommes tous envoyés comme messagers dans le monde d'aujourd'hui.

             Ainsi, et les catéchumènes s’en rendent bien compte, nous ne transmettons pas la foi, en transmettant seulement un livre ou des connaissances.

             Nous transmettons la foi avec ce que nous vivons. C'est en priant et en agissant dans la foi que nous nous préparons à célébrer Noël en vérité, avec notre cœur.

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