• Homélie de la messe du 15 août

    Accueil : C’est une grande fête que nous célébrons : la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.Homélie de la messe du 15 août

    C’est en 1950 que Pie XII donna la définition de cette fête en écrivant : « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée avec son corps et son âme à la gloire céleste. »

                1ère lecture : Dans ce texte, saint Jean nous parle « d’une femme, ayant le soleil pour manteau… et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Cette femme ressemble à Marie, mère du Christ.

                2ème lecture : Avec le Christ, nous ne craignons rien, même pas la mort ; car il nous donne sa vie éternelle. C’est saint Paul qui nous le dit dans cette 2è lecture, mais Marie nous dit aussi la même chose : « Ne craignons rien avec le Christ. »

                Homélie :

                Personne n’est aussi connu dans le monde entier que cette humble jeune femme de Nazareth : Marie.

                Pratiquement toutes les villes, les villages d’Europe et beaucoup de villes dans le monde possèdent une chapelle, ou une statue, un tableau représentant Marie.

                Et toute la gloire de Marie vient de Dieu lui-même : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous… . »

                Toute la grandeur, la beauté de Marie vient « de la grâce divine ». Le Seigneur depuis toujours est avec elle.

                On risque parfois de limiter notre connaissance de Marie à son rôle de maman de Jésus. C’est vrai elle a mis au monde l’enfant Jésus et elle l’a accompagné tout au long de sa croissance et de sa vie d’adulte.

                Mais avec la foi en Jésus, fils de Marie et Fils de Dieu, il y a dans la maternité de Marie un sens plus profond.

                Marie participe à la mission de son Fils. Au tout début de la vie publique de Jésus, au premier signe de la divinité de Jésus, Marie est présente.

                Et non seulement elle est là mais en plus elle est à l’origine du premier geste extraordinaire de Jésus. Vous avez certainement reconnu le signe que Jésus a donné de sa divinité au cours des noces de Cana. « Ils n’ont plus de vin fait remarquer Marie. » Jésus, pourtant, n’a pas prévu d’agir puisqu’il dit à sa mère « femme, mon heure n’est pas encore venue. » Mais lui le Fils de Dieu, ne peut rien refuser à sa mère humaine. Et Marie le sait puisqu’il va dire aux serviteurs de la noce « Faîtes tout ce qu’il vous dira. » Et Jésus permettra à la noce de continuer en transformant l’eau en vin.

                Jusqu’au moment où Jésus est crucifié sur la croix, Marie est là au pied de la croix, avec confiance et foi en son Fils.

                Marie est témoin de la montée de son Fils auprès de Dieu le Père : témoin de l’Ascension. Et elle est toujours là au moment de la Pentecôte, jour de la naissance de l’Eglise, jour du don de l’Esprit Saint qui nous permet maintenant de trouver la présence de Dieu en nous-mêmes, en chaque personne.

                Marie, dès le jour où l’ange lui annonce qu’elle va donner naissance à un fils qui s’appellera Jésus (ce qui veut dire Dieu sauve), elle comprend, dans sa foi de jeune femme, que son rôle est d’être la mère du Messie, de l’Envoyé de Dieu.

                Marie va alors suivre son fils jusqu’au bout. Et tout naturellement, Jésus sur la croix nous confie à sa mère « Femme voici ton fils et fils voici ta mère. »

                En ce beau jour de l’assomption essayons d’entrer dans cette belle vérité de la maternité de Marie pour tous les hommes, les femmes et les enfants.

                Par l’Assomption, au ciel, Marie exerce cette maternité universelle.

                Maintenant elle connaît chacun de ses enfants d’adoption que nous sommes tous.

                Dans la proximité bienheureuse avec Dieu, Marie nous connaît de manière individuelle, personnelle.

                Donc ce n’est pas étonnant que dans le cœur de millions d’être humains, Marie suscite une telle dévotion.

                Chacun peut la considérer, dans la foi, comme sa propre mère.

                « Oui, rien n’est impossible à Dieu. » : Comme le disait l’ange de l’Annonciation

                La maternité de Marie est pour elle et pour nous : « une grâce divine ».

                Et Marie ne se limite pas à une simple connaissance de nous-mêmes. Comme une mère, elle nous aime et agit pour nous en priant Dieu pour nous.

                « Sainte Marie, mère de Dieu prie pour nous. »

                Bien sûr Marie ne prend pas la place de son Fils qui est le seul Sauveur, le seul médiateur entre nous et Dieu le Père. Marie n’est pas Dieu : « elle prie son Fils pour nous. »

                Ainsi, Dieu nous donne de mieux le connaître et de mieux l’aimer par Jésus, son Fils et par Marie sa mère et notre mère.

                L’Assomption est vraiment la suite logique de la maternité exceptionnelle de Marie.

                Faisons-nous appel à Marie ? N’oublions jamais que le rôle de Marie est de prier pour nous tous les jours.

                Et nous disons ensemble :

                « Je vous salue Marie… . »

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