Durant le mois de février, avec le pape François et toute l'Eglise, nous te prions Seigneur pour les religieuses et les consacrées, en rendant grâce pour leur vocation et pour leur mission dans l’Eglise et dans le monde. 

         Et les lectures de ce dimanche nous parlent justement de vocation et de mission. 

         Nous le voyons d’abord dans la lettre de saint Paul (2ème lecture) : "Frères, je vous rappelle la bonne nouvelle que je vous ai annoncée : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Ecritures, et il fut mis au tombeau, et il est ressuscité le troisième jour." 

         Cette annonce nous ramène au cœur de l'Évangile. Avec Jésus, le mal n'a plus le dernier mot. Le Christ est passé de la mort à la vie et il nous entraîne tous à sa suite.
         C’est Dieu qui fait le premier pas vers l’Homme. Il en a été ainsi pour Isaïe (1ère lecture) : Dieu lui pose une question : "Qui enverrai-je ? Qui sera mon messager ? Et le prophète lui répond : "Je serai ton messager, envoie-moi." C'est ainsi que la rencontre avec Dieu renvoie toujours vers les autres. Dans le monde, nous sommes appelés à être les témoins de l'Amour de Dieu.
         L'apôtre Pierre a vécu, lui aussi, une rencontre qui a bouleversé sa vie. Cela s’est passé au bord du lac de Tibériade.        

         Jésus monte dans la barque de Simon et s’éloigne du rivage pour enseigner la foule. Pour Simon et ses amis, la barque représente le lieu de travail. Aujourd’hui encore, le Christ monte dans ma barque ; il s’invite sur mon lieu de travail, dans mon logement, dans ma maison, dans mes activités, dans ma vie, dans mon coeur.

         Croire et prier, c’est précisément accueillir le Christ dans ma vie, c’est prendre le temps de l’écouter au cœur de mes activités. Pour cela, un bon moyen consiste à relire sa vie chaque soir.
         N’oublions jamais. Jésus s’intéresse à nous. Il s’intéresse à ce qui nous préoccupe, à nos joies et à nos soucis, à nos émotions, à toute notre vie. 

         Et la rencontre avec le Seigneur ne nous replie pas sur nous-même mais nous renvoie toujours vers les autres, vers nos relations et les personnes que nous croisons, que nous côtoyons.  

         « Désormais, ce sont des hommes que tu prendras ». Dans le monde et là où nous vivons, nous sommes appelés à être les témoins de son Amour. Et, nous le voyons dans l’évangile de ce dimanche : Le Seigneur appelle des pêcheurs, comme Simon Pierre et ses compagnons.
         Eux qui étaient des pécheurs de poissons, ils deviennent des pêcheurs d’hommes avec Jésus le Christ afin de les libérer de leurs chaînes et de tout ce qui tend à les engloutir. En effet, dans la Bible et à l’époque de Jésus, la mer c'est le symbole des puissances du mal ; elle engloutit les navires et on ne peut pas la maîtriser. 

         Être un pêcheur d’hommes, c’est les aider à sortir de l’eau de la mer, des ténèbres, pour les ramener à la lumière, à la vie.
         Aujourd’hui, comme aux apôtres, le Seigneur nous dit : « Avance au large », va rendre visite à tes proches, à ton ami ou à ton voisin qui est peut-être seul ou dans la peine. « Avance en eau profonde ». Cette eau profonde peut être une épreuve, un découragement, une angoisse.     En ce mois de février, mois de prière pour les religieux, religieuses et personnes consacrées, osons la rencontre. C’est ainsi que nous rejoindrons Jésus le Christ qui nous précède toujours à la rencontre des personnes. 

        Chaque jour, je me redis très souvent cette parole du Christ : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire, rien vivre ! » 

         Le Seigneur nous aide à tout vivre dans l’Espérance !!!