• Homélie du dimanche de la divine miséricorde

    Homélie :  Croire - sans avoir vu !  

             Avoir cette lucidité, ce courage. Avoir cette intelligence du coeur.

             Car vous le savez bien, frères et sœurs en bonne santé ou de santé fragile, il y a une réalité au-delà du visible. Quelque chose qu'on ne peut pas voir avec les yeux, et qui est pourtant bien réel.
             Alors, quand nous allons au-delà du miroir, cela s'appelle « croire ». Et le Christ, aujourd'hui, nous dit « heureux êtes-vous ! Félicitations ! », parce que vous avez cette profondeur du regard sur la vie, sur vous-mêmes, sur les autres, sur Dieu.  

    Félicitations, parce que cela n'a rien d'évident.
             Heureux ceux qui croient à la paix même si les apparences ne donnent pas la paix.

             Il y a un désir de paix au fond de tous les coeurs.

             Dans toutes nos relations, paroissiales, familiales, amicales, il s'agit de ne pas s'arrêter à ce que l’on voit, mais d'avoir la lucidité de « croire » que, au-delà des tensions, au-delà des désaccords, la recherche de l’unité et de la paix est toujours possible.
             Heureux ceux qui l'hiver, croient au printemps, ceux qui la nuit, croient à l'aurore : cela s'appelle l'espérance.

             Heureux ceux qui croient sans avoir vu : il en est ainsi, dans notre rencontre avec Dieu lui-même.
             Dieu, personne ne l'a jamais vu. Et si Dieu est vraiment Dieu, comment pourrions-nous le saisir, le comprendre ? Mais félicitations alors justement à ceux qui ne se laissent pas décourager pour autant, à ceux qui cherchent et qui prient malgré les difficultés de la vie, les difficultés de santé. Nous avons, c'est vrai, toujours du mal à entrer en dialogue avec Dieu. Et pourtant, chacun de nous a cette liberté merveilleuse de pouvoir dire « tu » à Dieu ! Nous y sommes appelés et invités par Dieu lui-même !

             Alors, frères et soeurs, si un jour, vous vous entendez appeler par votre nom à l'intérieur de vous-mêmes, n'ayez pas peur – répondez, vous aussi : « tu m'as appelé, me voici ». Heureux ceux qui, sans voir, partent à la recherche de Dieu !

             Heureux ceux qui croient sans avoir vu, à la paix et à ses fruits. Tel a été le Christ lui-même. Tel est son chemin - celui de la Pâque. Jésus Christ ressuscité se manifeste à ses disciples en leur disant : « La paix soit avec vous. »
             Combien il est difficile aussi d'arriver à changer notre regard sur l'autre, pour précisément ne plus s'arrêter à ce que nous voyons, à ce qui nous blesse ou nous agresse, mais pour croire en ce qui, en l’autre ne se voit pas.  

    Ce dimanche matin, pendant la messe, plusieurs d’entre nous ont souhaités recevoir le sacrement des malades (qui s’appelle aussi l’onction des malades puisque le signe utilisé est l’huile).

    L’huile est signe de l’amour du Seigneur, signe de sa douceur et de sa force. L’huile signifie la tendresse de Jésus qui vient toucher et donner la force de son Esprit.

    L’onction des malades est un sacrement pour les personnes qui souffrent. Dans ce sacrement, des personnes demandent l’accompagnement du Seigneur Jésus à un moment où leur santé morale ou physique est éprouvée.

    Le sacrement des malades est certes donnés à certains qui le demandent mais c’est aussi pour le bien de tous.

    A chaque sacrement, et en particulier, le sacrement des malades nous permet d’être témoins de l’Amour, de la Paix que Dieu est capable de nous donner dans nos vies si nous croyons au-delà des apparences, de tout notre cœur.

    Amen. Alleluia !!!

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