• Homélie du 4è dimanche du Temps Ordinaire

    Homélie :

             Cette Parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit » : avec quelle joie Jésus ne devait-il pas prononcer ces paroles solennelles qui inaugurent son ministère !
             La paisible confiance qui émane de Jésus Christ jaillit de la conscience de son identité et de sa mission : Dimanche dernier, nous avons entendu dans l’Evangile cette Parole de Jésus : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction » (Lc 4, 18).

    Avec la première lecture de ce dimanche nous avons pu comprendre que dans cet Esprit, Jésus entend le Père lui murmurer :     «Avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations».
             Mais, comme l’Evangile de ce dimanche nous le redit, Jésus sait que tous n’accepteront pas l’annonce de la Bonne Nouvelle.

    C’est « dans son propre pays » que Jésus fait en premier cette douloureuse expérience ; l’épisode de la synagogue de Nazareth annonce que l’ombre du rejet pèsera sur tout le ministère de Jésus le Christ, l’Envoyé de Dieu le Père. Cette incompréhension le conduira au drame de la Passion.
             A la fin de l’Evangile nous avons entendu ceci : « Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.»

    Cette issue dramatique de son ministère, Jésus l’a pressentie. Il connaît les Ecritures, la Bible : il sait qu’ « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays ». Mais il ne faiblira pas, car il marche « dans la puissance de l’Esprit » (Lc 4, 14), c’est-à-dire avec l’amour de Dieu son Père et notre Père.
             La gloire de Dieu que Jésus va manifester dans la puissance de l’Esprit qui repose sur lui, ne triomphe pas du mal en s’y opposant par la force, mais tout au contraire en y consentant ; en laissant la violence s’épuiser en vain à vouloir triompher de sa douceur ; et en triomphant de la haine meurtrière par le pardon qui redonne la vie : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34).
             En rédigeant l’hymne à la charité (la deuxième lecture de ce dimanche), saint Paul contemplait certainement avec tendresse, émerveillement et adoration Jésus Christ qui se donne par amour pour nous.

    « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout ».

    Voilà l’Amour de Jésus pour nous !!!

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme !!!

             Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec nous !!!

             C’est le même Amour !!!

    Est-ce qu’il y a un amour que je choisi en 1er aujourd’hui : aimer Dieu, aimer mon prochain ???

    Comme à chaque fois, regardons Jésus pour trouver des points de repère.

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme.

    Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec les hommes.

    Aimer Dieu et aimer son prochain ne s’oppose pas, au contraire, se complètent.

    Et Jésus le dit dans d’autres passages de l’Evangile :

    « Qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1Jn4,20)

    « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il n’aime pas son frère, est un menteur. »

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faîtes. »

    Oui, Jésus humanise l’amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans toutes ses actions.

    Oui, Jésus divinise l’amour du prochain.

    Quel est le message de bonheur (et de vérité) que nous pourrions retenir pour notre vie de chaque jour ?

    Si chaque jour je pense aux autres en 1er, alors il ne faut pas que j’oublie Jésus qui ne peut que m’aider à mieux aimer.

    Si chaque jour je pense à Jésus en 1er, alors il ne faut pas que j’oublie les autres, autrement mon amour pour Jésus ne m’apporte rien.

    Aimer Jésus et aimer son prochain c’est le même Amour.

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