• homélie du dimanche 17 novembre

    Homélie du 33ème dimanche du Temps Ordinaire

     

    Introduction à la 1ère lecture : « Voici que vient le jour du Seigneur... .» Le Seigneur nous sauve par la foi, que nous mettons en Lui.

     

    Introduction à la 2ème lecture : Saint Paul nous rappelle, avec sagesse, que la foi en le Seigneur ne veut pas dire ne rien faire, ne pas travailler. La foi et le travail sont complémentaires.

     

                HOMELIE : ( Luc 21, 5-19)

                Oui, il est possible de vivre dans l’espérance encore aujourd’hui.

                L’actualité que nous diffuse les médias est souvent une suite de mauvaises nouvelles. Ce qui se passe aux Philippines, en Syrie, au Cameroun, au Mali, en Israël-Palestine, …etc.

                Et n’oublions pas la violence également en France.

                Dans nos vies, il y a aussi des soucis, des épreuves, plus ou moins lourdes à porter.

                La foi a t’elle quelque chose à nous dire sur ces questions ? Comment réagissait Jésus face aux catastrophes, aux violences, aux angoisses ?

     

                1- Jésus sait la fragilité et la fin de toutes choses.

                Aujourd’hui, dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus n’a pas peur d’aborder la question des guerres, des catstrophes naturelles. Il vient aussi nous prévenir des persécutions que nous pourrons vivre à cause de notre foi.

                Jésus fait preuve de lucidité et il sait la fragilité de la vie humaine. Lui-même, il se prépare à prendre le chemin de sa Passion.

     

                2- Mais, face aux épreuves, aux drames, dans le monde, dans notre vie Jésus nous invite à l’espérance.

                Oui, l’Evangile de ce dimanche, reprend les paroles de Jésus quelques jours avant son chemin de croix et sa mort sur la croix.

                Et pourtant, devant le constat de son proche avenir tragique et devant le constat des difficultés que sa mort va entraîner pour ses disciples, Jésus reste confiant et plein d’espérance.

                Il dit : « Ne vous effrayez pas » ; « Si l’on porte la main sur vous à cause de mon Nom, ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage et à ce moment là je vous inspirerai un langage et une sagesse plus forte que vos adversaires. »

                Quand tout semble s’écrouler autour de Jésus, il ne baisse pas les bras. Non, Jésus annonce que « pas un cheveu de notre tête ne sera perdu. »

                A l’approche de sa Passion, nous ne pouvons pas réduire Jésus à notre pauvre dimension humaine. Non, Jésus ne se laisse pas envahir par les fragilités de notre humanité, il voit loin, il voit grand, il est Dieu fait Homme pour nous sauver.

     

                3- Quand Jésus nous invite à vivre dans l’espérance, il nous invite à vivre dans l’essentiel.

                Nous voulons bien croire en Jésus, en ses paroles pleine d’espérance pour nous. Et sa résurrection après la Passion vient conforter notre foi en l’Espérance qu’il veut nous donner.

                Mais, on peut se poser la question : qu’est-ce que cela change de croire, si le monde, lui, est toujours perturbé, malade de l'égoïsme et de la violence des hommes.

                Est-ce que, au nom de notre foi en Jésus, nous serions alors réduits à être passifs, à attendre patiemment une transformation éventuelle du monde ?

                Ce n’est pas ce que Jésus veut dire quand il nous invite à l’espérance et à la persévérance !

                Il insiste surtout sur l’urgence des situations à prendre en compte au quotidien.

                Il nous invite à l’action.

                « Redressons-nous, levons la tête », n’attendons pas pour mettre en pratique l’espérance qui nous est donnée, par la foi en Jésus plus fort que le mal, plus fort que la mort.

     

                C’est aujourd’hui et chaque jour que nous avons rendez-vous avec la lucidité de Jésus. En fait, posons-nous la question :

    Qu’est-ce qui est essentiel dans ma vie ?

    A quoi, je tiens le plus dans ma relation avec Dieu et dans ma relation avec les autres.

    Qu’est-ce qui me fait vivre et qu’est-ce que les autres attendent vraiment de moi ?

    En effet, à la question : est-ce que j’ai besoin des autres ? Nous risquons de répondre NON.

    Pour la semaine qui vient demandons-nous, plutôt, est-ce que les autres ont besoin de moi ?

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