•             Une ostension extraordinaire du "Saint-Suaire" est prévue à  Turin en 2015 à l’occasion du bicentenaire de la naissance de don Bosco (1815-1888), a indiqué, le 4 décembre, l’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, custode pontifical de la relique.

        Il a reçu en effet le consentement du pape François pour cet événement exceptionnel qui aura lieu pour Pâques et jusqu’au 16 août 2015 (45 jours environ), là où le linceul est conservé, dans la chapelle Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

    Le Saint Suaire de Turin et la scienceLe Suaire et la science 

        Ce linceul de 4, 36 m sur 1, 13 m
     porte inscrite de façon mystérieuse la figure d’un homme qui a vécu, selon les expertises scientifiques, les mêmes supplices que le Christ : flagellation avec des lanières typiques des Romains, casque d’épines, épaules tuméfiées du fait d’un fardeau pesant, poignets et pieds transpercés, côté droit ouvert, écoulements de sang.

         Le tissu fonctionne comme le négatif d’une photo, selon l’étude du photographe italien Secondo Pia en 1898. Différentes catégories d’experts l’ont ensuite examiné, notamment des médecins, des ingénieurs, des historiens, des spécialistes des techniques de tissage, et un criminologue spécialiste des pollens contenus dans les fibres des tissus. Ils ont conclu à un linceul du premier siècle de la région de Jérusalem. Mais la datation au carbone 14 faite sur des échantillons en 1988 a mis en doute leurs conclusions en faisant état d’un tissu des XIIIe-XVe s.

         Les vérifications faites par la suite sur la rigueur de la datation au carbone 14 ont remis en question cette conclusion, notamment du fait de l’endroit du prélèvement des échantillons et de l’omission de certains paramètres ayant pu modifier la teneur en carbone, comme l’effet de l’incendie de 1532.

         Le linceul était alors conservé, dans la chapelle du château des ducs de Savoie, dans une châsse d’argent, replié en 48 épaisseurs. L’incendie eut lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre 1532. La chaleur a fait fondre le métal qui a brûlé le suaire qui porte aussi des traces de l’eau employée pour éteindre l’incendie. En 1534, des Clarisses ont été chargées de coudre des pièces de lin là où le tissu avait été brûlé et elles ont renforcé le linceul par une « toile de Hollande », sur la surface postérieure. Une bande latérale de 8 cm de large présente aussi des parties manquantes. Certains scientifiques se sont demandé dans quel tissu on avait fait les prélèvements pour le carbone 14.

     

         Le caractère extraordinaire de l’image dont les scientifiques n’arrivent pas à dire comment elle s’est formée, a donné naissance à un néologisme à partir du mot linceul en italien, « sindone », la « sindonologie », pour désigner ce nouveau domaine de la science ayant pour objet l’étude de ce linceul de Turin. Une étude qui est loin d’être achevée.

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  •                    Homélie de la messe de l'Epiphanie

         Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.    Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui du prophète Michée cité dans l’Evangile de saint Matthieu, annonce la manifestation du Seigneur : « il vient le chef, le pasteur de mon peuple Israël. »

              Et saint Paul, dans la deuxième lecture, rappelle l’universalité de la venue du Seigneur : les non-juifs sont admis au même héritage que les Juifs, ils sont membres du même corps, bénéficiaires de la même promesse, dans le Christ Jésus.

              Tous les hommes sont appelés par le Christ, pour être sauvés par lui et en lui.
            Dans le récit de l’enfance du Messie, saint Matthieu montre ainsi que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie. Il montre aussi, dans le passage que nous avons lu, comment nous pouvons arriver à la foi : « par une étoile ! »
           Dieu appelle les mages par une étoile. Peu importe l’origine ou la nature de cette étoile mystérieuse, cette étoile est une invitation que Dieu adresse aux mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.

              De même, Dieu se manifeste aussi à nous, nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par notre conscience, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous  : On peut résumer en disant que Dieu se manifeste dans nos vies par une petite voix intérieure, par une petite étoile intérieure.

              Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver », nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2014 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.
           Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, ne suffit pas aux mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.

              Ce secours des Ecritures, les Sages le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque…

              Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ.

              C’est une orientation que notamment notre évêque, monseigneur Jacques Blaquart, nous propose de vivre de plus en plus dans nos paroisses : notre évêque nous invite à partager l’étoile de la Parole de Dieu, de la Bible en formant des Petites Communautés Fraternelles de Foi : des PCFF que l’on peut appeler aussi « Petites Fraternités ».

              A Saint Jean de Braye, nous avons la chance de bénéficier d’une belle initiative grâce à Marie-Dominique Fouqueray (spécialiste de la Bible et Vierge Consacrée). Nous pouvons vivre régulièrement ensemble un Dimanche Pour la Bible. (Cf la feuille paroissiale)

           La Parole de Dieu est importante c’est vrai mais il est aussinécessaire d’accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

              Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière.

           Prenons l’exemple des mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrivent ils sont capables de reconnaître le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes.

                Ainsi dans la prière, les mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode et n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là, ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!!

              Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes symboliques. L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme),

    l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu),

    la myhrre : car en Jésus, Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort.

              Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.

              Les Mages, soutenus par leur prière, ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem.

              L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux pour la nouvelle année qui commence.

              Nous vivons une période où deux sentiments contradictoires peuvent nous habiter : soit un sentiment de nostalgie pour tout ce qu’on a pas pu vivre en 2013; ou alors un sentiment d’espérance pour tout ce qu’on pourra vivre en 2014.

              Volontairement je ne choisi pas la nostalgie, et vous ?

              Si on regarde bien la vie de nos paroisses, on peut découvrir des signes d’espérance, des petites étoiles.

              Des enfants de 3 à 7 ans demandent un éveil à la foi et une préparation au baptême.

         Des jeunes et des adultes également se retrouvent régulièrement pour une redécouverte de la foi dans différentes équipes.

              Et nos équipes sont invitées à devenir des PCFF, des Petites Fraternités.

     

           Epiphanie signifie « manifestation de Dieu ». Ouvrons nos yeux et notre cœur et nous nous apercevrons qu’il y a des signes de la présence de Dieu dans le monde, dans nos paroisses et à côté de nous.

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  •            Homélie de la messe de la Sainte Famille :

                Il est des dimanches où la Parole de Dieu nous semble sinon plus directe, plus accessible.

                Avant même qu’on ait besoin d’entendre l'homélie ou de méditer la Parole reçue, il est probable que chacun d’entre nous ait déjà retenu une phrase qui lui semble plus importante que d’autres.

                Ainsi, certains auront peut-être retenu cette phrase : «femmes, soyez soumises à vos maris», tandis que d’autres ont gardé en mémoire : «et vous les hommes, (…) ne soyez pas désagréables» avec vos femmes. Et saint Paul n’oublie pas les enfants : «Et vous les enfants écoutez vos parents».

                S’il est incontestable que la Parole de Dieu parle à chacun d’une façon originale ; il est tout aussi certain que nous avons tous à la lire entièrement avec application. Commençons donc par la première lecture de ce dimanche, écoutons ce que nous enseigne Ben Sirac le Sage.

                Les conseils qu’il donne ont pour but de fortifier les familles. Ils sont fondés sur la miséricorde : honorer son père pour obtenir le pardon de ses propres fautes, être miséricordieux envers son père pour obtenir le relèvement de son propre péché. Or le pardon des péchés nous vient de Dieu. Pour l’obtenir, il nous faut alors découvrir, avec l'aide de la foi, que nous sommes "enfants de Dieu". Autrement dit, pour se comporter en enfants de Dieu et recevoir de Dieu la grâce de la réconciliation, il faut alors, l’avoir appris au sein de la cellule familiale.

                La justesse de notre relation à Dieu est liée à la justesse de notre relation à nos parents. Et il en va des pères comme des fils. Le Sage dit en effet : « le Seigneur glorifie le père dans ses enfants ». L’orientation fondamentale de toute relation familiale et l’objet de toute éducation est donc en Dieu. Et si Dieu renforce l’autorité de la mère sur ses fils, celle-ci trouve sa joie dans l’obéissance de ses fils au Seigneur.

                Dans la deuxième lecture, saint Paul approfondit cette approche : il convient, particulièrement entre membres d’une même famille, de se supporter les uns les autres. « Se supporter » dans tous les sens du terme ; c'est-à-dire faire preuve « d’humilité, de douceur, de patience » et apporter son soutien actif avec miséricorde, « supportez-vous mutuellement et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire ». Ces considérations sont assez proches de celles formulées par Ben Sirac, mais deux arguments nouveaux amplifient la perspective : Dieu en personne est le modèle des relations familiales (« agissez comme le Seigneur : il vous a pardonnés, faites de même ») et l’exercice du pardon est le fondement nécessaire à une relation d’amour authentique (« par-dessus tout cela qu’il y ait l’amour »).


                Ainsi abordons-nous l’évangile, qui nous place au cœur d’un nouvel épisode de la vie de la Sainte Famille, celui que l’on appelle « la fuite en Égypte ». Il témoigne que la vie de la Sainte Famille n’a pas été de tout repos.

                D’abord Marie et Joseph ont fondé une famille sur le don de Dieu ; là est l’enseignement le plus précieux. Quand on reçoit un don de la part de Dieu, il ne faut pas le mettre en doute mais se donner à lui afin de se donner soi-même à travers lui. Ainsi Marie et Joseph se donnent à Jésus, totalement et gratuitement, c'est-à-dire sans calcul, par pur amour. Et, leurs relations sont fondées sur ce don total de soi au service du projet de Dieu. 

                En Jésus, qui accomplit en toutes choses de sa vie les prophéties de l’Ancien Testament, nous contemplons l’humanité nouvelle que Dieu nous donne afin de nous rétablir à son image. Voici celui qui est sauvé de la mort en Égypte, voici le nouveau Moïse, qui vient à nous par une famille et une sainte famille.

                Ainsi, fêter la Sainte Famille est évidemment une façon de refaire le choix de nous mettre à son école. Pour cela, les préceptes bibliques des lectures de ce jour nous font méditer comment nous avons à vivre la charité dans la miséricorde. En outre, l’effacement et l’obéissance de saint Joseph dans l’évangile, nous disent combien une vie de famille accomplie est une mise à disposition de soi pour la réalisation du projet de Dieu sur ceux qui nous sont confiés.

               Dans la Sainte Famille, Jésus le Christ est celui qui est venu nous rassembler pour que nous formions la famille des enfants de Dieu.

                Notre responsabilité dépasse donc les frontières du strict noyau familial. Les relations qui unissent Jésus, Marie et Joseph, les dispositions de leurs cœurs, doivent être imitées pour toute relation humaine car notre Père des Cieux aime chacun de ses enfants et ne veut en perdre aucun.   

                Qu’en renouvelant notre façon de vivre en famille (famille de naissance avec nos proches et famille de baptême avec les paroissiens) nous donnions au monde le témoignage de l’amour véritable, celui qui invite chaque personne à redécouvrir sa dignité en Jésus-Christ, sa qualité d’enfant bien-aimé de Dieu.

     

     

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  •      Homélie de la messe du Jour de Noël : Se reconnaître enfants de Dieu

    Aujourd’hui, le ciel touche la terre.

                Les grands de ce monde commandent en maîtres (Auguste ordonne un recensement, Quirinius déplace les gens). Dieu, lui, discrètement, rejoint l’humanité. Il ne domine pas, il se fait notre hôte. Il s’invite à nos tables pour devenir pain quotidien.

                Noël nous le rappelle : seuls les humbles peuvent reconnaître Dieu. Hérode se méfie, Auguste est trop lointain.

                Les bergers, devant l’enfant Jésus entouré de Joseph et de Marie sont capables de voir le ciel toucher la terre.

                À quoi donnons-nous priorité ?

                Selon notre réponse, Noël demeurera seulement un jour d’excès de nourriture et de boisson, ou deviendra une journée bénie pendant laquelle nous grandirons dans notre vie spirituelle.

                Noël, nous dit l’évangéliste saint Jean, est le vrai commencement de l’humanité.

                Un monde nouveau prend naissance avec ce « premier-né ». L’enfant de Bethléem, le premier-né de Marie, celui dont Joseph s’émerveille, le bébé que les bergers contemplent, le petit roi juif que vont adorer les Mages, c’est Dieu-parmi-nous, Emmanuel, Dieu-pour-nous, Dieu-pour-nous-sauver, Jésus.

                Et nous, aujourd’hui, quand nous voulons voir Dieu, comprendre un peu comment « Il-est », nous n’avons qu’à regarder Jésus, de la crèche à la croix, de Cana à Emmaüs. Qui regarde cet homme cheminant « en faisant le bien », voit Dieu marchant sur nos routes humaines.

                Noël nous parle au cœur pour une bonne raison. Ce jour-là, Dieu inaugure une nouvelle façon de nous parler. Il a déjà parlé de bien des manières, à bien des époques.

                À partir de Noël, Dieu devient Parole incarnée. Ses actions deviennent paroles :

                - la paix pour ceux qui aiment,

                - la joie pour ceux qui pleurent,

                - la claire vision pour ceux qui croient sans avoir vu,

                - la vie et la résurrection pour ceux qui ont foi en Jésus.

     

                Noël : restons près de Marie qui ne cessait de repenser à tout ce qu’elle voyait, d’écouter tout ce qu’on disait sur l'enfant Jésus, et, demain, tout ce que dira Jésus.

                Elle passait et repassait tout dans son cœur.

                Noël : les jours commencent à s’allonger.

                Noël : la Lumière est venue sur terre, dans nos vies.

     

                Et à ceux qui accueillent la lumière de Noël en recevant le baptême, il leur est donné par le baptême de se reconnaître enfants de Dieu le Père qui se fait connaître en Jésus.

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  •      Homélie de la messe de la nuit de Noël :

                “Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David,” Béthléem ! Ce Sauveur “est le Messie, le Seigneur.

                Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire”. “Un nouveau-né dans une mangeoire”, et puis, c’est tout ! Dieu est né chez les hommes. C’est aussi simple, aussi humble que ça.

                Que cela nous plaise ou non : Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël, pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour.

     

                1- Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu :

                Oui, au coeur de la simplicité, de la pauvreté, dans une grotte, en pleine campagne, Dieu s’est fait homme !

                Et nous, avons-nous le droit de briser la simplicité, la pauvreté de cette naissance divine ?

                Restons simples et écoutons le calme, la respiration de cet enfant qui est Dieu au milieu de nous... .

                Je vous invite à regarder la crêche, à la contempler, à la  méditer comme Marie.

                Alors, c’est seulement en acceptant d’ouvrir nos yeux et notre coeur que nous pourrons entrer dans la logique de Dieu, qui est une logique de simplicité, d’humilité.

                En effet, le Seigneur n’agit pas comme on aurait pu le penser. Il nous surprend et nous étonne.

     

                2- Noël pose question :

                - Pourquoi le Seigneur, créateur du ciel et de la terre et de tous ses habitants, accepte-il d’être un enfant fragile dans les bras de Marie ?

                - Pourquoi le Messie, Dieu fait homme, est-il “sur la paille”, dans tous les sens du mot ?

                - Pourquoi Dieu se dérange-t’il dans la misère d’une grotte qui sert de refuge pour les animaux ?

                - Comment comprendre cette folie du Seigneur qui se fait bébé ?

                - Mais, qui sommes-nous donc pour lui, pour qu’il se soit fait homme simplement et pauvrement ?

     

                3- Noël trouve sa réponse dans l’Amour :

                Un jour, devant la crèche d’une Èglise, j’ai été témoin d’un dialogue entre une mère et son enfant.

                La maman a expliqué à son enfant : “Regarde bien ce bébé ! C’est Jésus ! Il est descendu du Ciel !” Alors, l’enfant a demandé à sa mère : “Pourquoi est-il descendu du Ciel ? Il n’était pas bien au Ciel ?” La maman a répondu : “Si, bien sûr, mais ce bébé est Dieu qui veut partager notre vie sur terre. Tu vois, il a choisi de naître, de vivre et de mourrir comme tous les hommes. Pourquoi tu vas me demander; .... parce qu’il nous aime.”

                Le Seigneur se fait homme par amour. Il se fait homme pour nous donner ce qu’il a de meilleur en lui.

                Par amour, Dieu ne garde rien pour lui-même; il nous donne tout, y compris sa vie.

                Et, plus tard, à quel moment de la vie de Jésus, nous pouvons, à nouveau, comprendre ce dépouillement de Dieu par amour pour nous ?

    C’est le moment où il est cloué sur une croix.

                Il n’a plus rien et il meurt pour nous. Il accepte la pauvreté jusqu’à l’extrème.                     Nous le savons, nous le croyons il est passé à travers la mort et est toujours vivant, il est ressuscité.

                Lui qui veut donner sa vie pour nous, et qui la donne à qui s’approche de lui; ne pouvait pas naître dans un palais, mais bien dans une crèche, sur de la paille simplement et pauvrement.

                L’enfant de la crèche est la présence visible de l’amour de Dieu pour nous.

                Et puisque cet enfant, Jésus-Christ, est mort et ressuscité, c’est, en fait, tous les jours Noël. C’est tous les jours que le Seigneur est au milieu de nous et partage notre vie quotidienne.

                Noël recommence à chaque fois que nous prenons conscience que l’enfant de la crèche est celui qui nous donne la vie et l’amour de Dieu.

     

     

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  • Trois cent soixante-cinq jours anciensPoème pour la Nouvelle Année 2014

    Trois cent soixante-cinq jours nouveaux

    Les uns nous ont donné de biens

    Les autres nous procureront de beaux.

     

    Adieu disons-nous à l’An ancien

    Bonjour faisons-nous à l’An nouveau

    L’hiver couvrira les vieux quotidiens

    Le printemps découvrira d’autres plus beaux.

     

    Ne pleurons plus sur trois fois riens

    Mais sourions au bonheur nouveau

    Formuler les bons vœux aux siens

    Sans oublier de sincères et de beaux

     

    Pour renouer fermement les liens

    Ainsi à travers l’An nouveau

    Des baisers sur les visages sereins

    Les plus purs, plus sincères, plus beaux

     

    Ainsi et encore des demains

    Plus merveilleux et toujours nouveaux

    La vie toute sémillante accueillir

    Des attaches trop pesantes s’affranchir

     

    Le seuil de l’An passer en vainqueur

    Et recevoir le bouquet de bonheur

    Des bras tendus qui vous sont chers

    Un instant oublier les misères

     

    Dans l’immense affection se griser

    Et d’illusions se laisser bercer

    Pour un jour à l’impossible rêve

    Pourquoi ne pas s’accorder la trêve ?

     

    Bonne Année 2014

    (L'auteur est un paroissien de St Jean de Braye dans le Loiret)

     

     

    Laurent Francis

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  • Homélie du 4ème dimanche de l'avent année A 22 décembre

     

          A certaines heures, devant les drames de nos vies et du monde, notre foi est mise à l'épreuve par l'apparent silence de Dieu. C'est pourquoi, à 72 heures de Noël, il nous est bon de rencontrer un homme éprouvé qui a su être ouvert à l'imprévu de Dieu.

          Dans l'évangile de ce jour, Joseph est, en effet, un homme tellement atteint par ce qui arrive à Marie, qu'il s'apprête à la répudier. Or, contre toute attente, voilà qu'il la prend chez lui.      

          D'abord dérouté, Joseph en vient à accueillir non seulement Marie, mais aussi avec elle, l'enfant. Que s'est-il passé ?

          Si Joseph est sorti de son trouble, c'est d'abord parce qu'il a été un homme d'écoute !

          Dans l'épreuve et la nuit, Joseph est de ces hommes qui ne discutent pas indéfiniment, mais consentent à se laisser instruire. Il prête l'oreille comme quelqu'un qui ne sait pas tout, à qui il reste beaucoup à apprendre.

           Si on dit de Joseph qu'il est un homme juste, c'est qu'il est plus profondément un « homme ajusté ». À travers les aléas de sa vie, il a cherché à s'ajuster à la volonté de Dieu. N'avons-nous pas comme lui à nous laisser instruire, à nous ajuster nous-mêmes au projet parfois déconcertant mais toujours bienveillant de notre Dieu, pour l'accueillir et lui donner une confiance renouvelée.

           Dans notre monde où l'on veut tout programmer et tout maîtriser, nous avons à redécouvrir qu'on ne s'empare pas de Dieu. On le reçoit comme un cadeau inespéré dans le creux de nos « mains vides ».

            Avec l'enfant attendu par Marie, Dieu lui-même entre dans notre histoire.

            À Joseph, éprouvé, l'ange du Seigneur a révélé les deux noms de l'Enfant Dieu attendu par Marie.

            « Il s'appellera Jésus, c'est-à-dire « le Seigneur sauve ».

            Et puis, on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit « Dieu avec nous ».

            En quoi ces deux noms de notre Dieu peuvent-ils réconforter Joseph et nous réconforter nous aussi aujourd'hui ?

            Accueillir Jésus, comme « Sauveur », n'est-ce pas d'abord reconnaître qu'il est le Christ, l'Envoyé de Dieu qui vient en cette nuit de Noël, comme tout au long de l'histoire, là où il y a des hommes et des femmes à sauver. Jésus dira lui-même, au cœur de sa vie publique, qu'il n'est pas venu pour les bien-portants et pour les justes, mais pour les malades et les pécheurs. Aussi, voici pour nous une source inouïe d'espérance. En dépit des apparences, des situations qui nous semblent sans issue, il nous faut oser croire qu'avec Jésus, il n'y a plus d'impasses définitives et insurmontables dans nos vies ; on ne peut plus désespérer de soi ni de personne, car devant Dieu, il n'y a plus rien qui soit à jamais perdu. C'est pourquoi, la nuit de Noël, une joie secrète habite le cœur de tout homme, de tout âge et en toute situation de péché ou de grâce.

             On connaît le sermon de saint Léon, pape, au ve siècle : « Il n'est plus permis d'être triste lorsqu'on célèbre l'anniversaire de la Vie. Que le saint exulte, car il approche du triomphe ; que le pécheur se réjouisse car il est invité au pardon ; que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie ! »

              À Joseph, inquiet, l'ange du Seigneur donne à l'Enfant Dieu un autre titre qui va apaiser son cœur : « On lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit “Dieu avec nous”. » Accueillir Jésus comme l'Emmanuel, « Dieu avec nous, c'est reconnaître que, malgré l'impression de silence voire d'abandon, nous ne sommes plus jamais seuls, abandonnés : même aux heures d'épreuve et de nuit, une présence secrète nous accompagne. Dieu lui-même habite notre nuit et fait route pour toujours avec nous.

     

              L'Emmanuel, Dieu avec nous : c'est, en définitive, le premier et le dernier mot de notre Dieu, l'unique bonne nouvelle de tout l'Évangile. La lumière de la nuit de Noël est et sera encore, nous le savons, nous le croyons, comme la lumière de la nuit de Pâques, capable de s'infiltrer dans les ténèbres les plus épaisses pour nous rendre joie et espérance.

              En cette avant-veille de la nuit de Noël, au moment où partout des hommes et des femmes cherchent à tâtons l'espérance et la joie, où tant d'êtres seuls appellent le réconfort d'une présence, puissions-nous croire et aider à croire que, depuis Noël et Pâques, toutes les heures de notre vie, jusqu'à l'heure de notre mort, sont des heures bénies où Dieu nous est indéfectiblement présent. 

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  • 3ème Dimanche de l’Avent de l'année A :15 décembre 2013

                Accueil : Ce dimanche, c’est le dimanche de la joie : le 3ème dimanche de l’Avent. Il y a 4 dimanche de préparation à Noël et donc aussi 4 semaines. L’Avent ne veut pas dire « avant » Noël. Avent, a.v.e.n.t. veut dire avènement, l’attente de la venue de Jésus, le Messie, le Fils de Dieu.

                L’Avent c’est une période d’attente d’une grande fête : Noël fête de la naissance de Jésus il y a plus de 2000 ans mais aussi et surtout Noël fête de la venue de Jésus dans notre vie de tous les jours.

                Quand on attend, ce n’est pas toujours facile à vivre surtout quand on ne sait pas combien de temps l’attente va durer et ce qui va se passer après l’attente. Mais pour le temps de l’Avent nous connaissons la durée d’attente (4 semaines) et nous savons ce qui va se passer après l’attente de l’Avent (Noël). Alors l’Avent est bien une attente qui nous donne de la joie.

                Attendre Noël, c’est avoir envie que Dieu vive dans le cœur de chacun. Attendre Noël c’est avoir envie que Dieu apporte à chacun la paix, la lumière, l’amour, la force grâce à la venue de Jésus : le Fils de Dieu et notre plus grand ami.

     

            Homélie :

                Nous voici arrivés à 10 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent (15 décembre) qui est traditionnellement le dimanche de la joie.

                Avec Marie et avec Joseph, nous attendons dans la joie la venue de l’enfant Sauveur, Jésus.

                Avant la naissance de Jésus, Dieu a parlé, il y a déjà bien longtemps à Abraham,

                puis à Moîse,

                puis à David,

                et avant sa venue en Jésus à Jean-Baptiste.

                Dieu nous a toujours dit la même chose depuis qu’il a commencé a parlé avec les hommes. Il nous a toujours dit “ Je suis avec vous tous les jours de votre vie sur terre et même après je serai toujours avec vous. »

                C’est ce que nous dit Jean-Baptiste avant la naissance de Jésus : “ Voici que Dieu vient !”

                Oui, quelle chance nous avons de pouvoir croire en Jésus qui est Dieu fait homme. Jésus est Dieu qui veut partager notre vie de la naissance jusqu’à la mort et jusqu’à la résurrection après la mort.

                Avec Jésus, nous avons un chemin qui nous montre la vérité, et qui nous donne la vie.

                J’aime bien dire que l’allée centrale d’une église représente le chemin de notre vie avec Dieu.

                L’allée centrale d’une église est un point de repère. Nous marchons dans cette allée à des moments précis de notre vie : le baptême, la première communion, la profession de foi, le mariage, pour venir à la confession, pour recevoir le sacrement des malades, pour la messe, pour la prière ... .

                Dieu nous a donné une église pour nous donner des repères dans la vie. Et l’allée centrale d’une église est un repère important dans la vie quand on croit en Jésus, Dieu fait Homme.

                En ce troisième dimanche de l’Avent, grâce à la foi qui nous prépare à Noël, soyons dans la joie.       

                Une dizaine de jours avant Noël, refaisons cet acte de foi que Dieu ne prend pas un an de plus à chaque fois que nous fêtons Noël. Noël est bien plus qu’un simple anniversaire car Dieu n’a pas d’âge, il est de tout temps.

    En attendant Noël, à l’exemple de sainte Marie et de saint Joseph, dans la foi, nous redécouvrons que si nous attendons, Dieu, lui-aussi est en attente : Dieu est en attente de venir chez nous, dans notre vie de tous les jours.

    Voici une illustration courte pour réfléchir : voici une petite image que j’aime bien dire et redire: 

    C’est formidable que l’homme ait pu marché sur la lune. C'est formidable qu'une troisième nation ait pu réécemment envoyée un robot sur la lune. Mais, ce qui est encore plus bouleversant c’est de penser et de croire que Dieu a marché sur la terre et de penser et de croire que Dieu continue à marcher sur la terre aujourd’hui, avec nous et en chacun de nous.

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  • 2ème dimanche de l'Avent 8 décembre 2013

     

    Homélie :

    " Préparez ! "

            A l’approche de Noël, les lectures de ce 2è dimanche de l’avent nous parlent de « préparation ».

    Nous allons retenir ce mot : "Préparer". - Le temps de l'Avent est fait pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie.

    Ce qu’il nous faut préparer c'est d'abord notre cœur. Jean Baptiste invite chacun de nous à se convertir, à redonner toute sa place à Jésus qui vient.

    Se préparer à Noël, c'est redonner à notre relation avec le Seigneur plus de force et plus de chaleur.

    A l’approche de la fête de Noël, Jésus attend de nous une réponse d’amour, de confiance,  car il vient par amour pour nous.

             Vous comprenez alors que la préparation à Noël ne se situe pas d’abord au niveau extérieur mais au niveau intérieur.

             Je me demande souvent quelle image nous pouvons avoir de Dieu lorsque nous nous préparons à Noël qu’au niveau des apparences, qu’au niveau des décorations.

             Bien sûr, tout ce qui est fait à l’extérieur est beau, plein de lumières.

             Mais, notre cœur, lui, comment le préparons-nous à Noël, à la venue du Seigneur Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur ?

             Comment nous préparer à Noël, avec notre cœur, de l’intérieur ?

             Hé bien, en se rappelant que le Seigneur vient dans un enfant, nouveau-né, couché dans une crèche.

             Voici notre Seigneur, tout petit, couché dans une mangeoire.

             Lorsque Dieu décide de nous rejoindre, il vient vers nous dans un enfant plein d’avenir.

             Il y a alors pour nous une conversion, un changement à réaliser dans notre manière d’être en relation avec Dieu.

             Très souvent, nous cherchons à rejoindre le Seigneur au niveau de nos peurs, de nos angoisses, de nos questions, de nos demandes.

     

             Que se passe-t’il donc comme changement quand on se prépare à Noël dans la foi en l’enfant Jésus qui est le Christ, l’Envoyé de Dieu ?

             Si nous acceptons la présence de Dieu dans un petit enfant (Jésus) sur la paille, alors cela peut tout changer à l’intérieur de nous, dans notre cœur.

             Serions-nous si grand pour Dieu, pour que nous puissions ainsi porter dans nos bras, sa présence, comme Marie et Joseph l’ont fait en portant dans leur bras Jésus.

             Quelle Bonne Nouvelle !!!

             Dieu répond à toutes nos demandes par sa volonté de nous faire confiance. A toutes nos demandes, le Seigneur nous répond : « Je crois en toi et je vais t’aider à découvrir ce que tu as de meilleur en toi, je vais t’aider à découvrir toute la vie, tout l’amour qui est en toi. »

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Notre relation avec Dieu devient une relation de vie, de confiance au-delà des difficultés rencontrées, au-delà de nos faiblesses.

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Nos relations avec les autres ne sont plus des relations de jalousies, de comparaisons, mais des relations de vérité en reconnaissant que chacun peut apporter quelque chose à l’autre avec ce qu’il est.

             En se préparant à Noël, dans la foi en Dieu qui vient partager notre humanité, nous comprenons que le Seigneur souhaite réveiller toutes les capacités, toutes les forces qu’il a mises en nous depuis notre naissance, depuis notre baptême : la prière dans la confiance et non dans l’inquiétude, la force d’aimer l’autre tel qu’il est, la joie de savoir donner et recevoir.

     

             Alors, bon temps de l’Avent, bonne préparation à Noël avec notre cœur, avec le meilleur de nous-mêmes.

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  • 1er dimanche de l'Avent 1er décembre 2013

    Homélie :

    "Veillez !"

     

    Dans quatre dimanche, nous serons à Noël.

    Malgré tout, tous les ans, on veut que ce soit une belle fête, pleine de joie et de lumières.

    Dans les églises, nous préparons la fête de Noël en commençant par la couronne de l’Avent et également par un début de crèche de Noël.

    Nous commençons une nouvelle année liturgique en entrant  dans le temps de l’Avent qui représente une période de 4 semaines, 4 dimanche pour nous préparer à la fête de Noël, la Nativité, l’Incarnation, la venue de Dieu en notre humanité par la naissance de Jésus : Jésus signifie « Dieu sauve », « Dieu sauveur ».

    Les Evangiles de ces quatre dimanche vont nous rappeler des personnes importantes pour la naissance de Jésus.

     D’abord Jean Baptiste, le fils d’Elizabeth (cousine de Marie) : Jean Baptiste annonce la naissance de l’Envoyé de Dieu, la naissance du Messie : Jésus.

             Jean-Baptiste prépare la venue de Jésus et même commence à faire découvrir le baptême.

     Une deuxième personne c’est Marie, la mère de Jésus. Elle a préparé, la venue de Jésus qui est aussi son Fils selon la volonté de Dieu. Marie peut ainsi nous accompagner en nous aidant à dire, comme elle, OUI à la venue de Dieu dans nos vies, OUI à la venue de Jésus vrai Dieu et vrai Homme (Nous le proclamons dans  « le Credo » de l’Eglise).

             Avec Jean-Baptiste et avec Marie, apprenons à VEILLER.

    Chaque nuit, pendant que les autres dorment, il y a des gens qui veillent, qui sont éveillés : la maman près de son bébé, l’infirmière à l’hôpital, le pilote de train ou d’avion, l’ouvrier qui fait « les 3 fois 8 heures de travail »… etc.

    Jésus voit son Eglise comme une maison où l’on veille, « Prenez garde, veillez ».   

             Mais, c’est quoi VEILLER ?

    « Ce que tu veux que les autres fassent pour toi, fais-le aussi pour eux. »

    « Si tu veux que quelqu’un soit ton ami, alors toi aussi soit un ami pour lui. »

    « Si tu veux que quelqu’un t’aide, alors toi-aussi viens à son aide. »

    C’est cela VEILLER.

    A la manière de Jésus, apprenons à aimer et nous serons aimés.

             Soyons comme des personnes qui attendent, qui veillent.

     

    Pourquoi ?

             Nous avons tous fait l’expérience de l’attente ?

    Le temps passe, on attend, et en attendant on a le cœur qui bat. Mais, quand est-ce qu’il va venir ? Bientôt, ou faut-il que j’attende encore ? Est-ce que je serais prêt à l’accueillir ?

    Et je me demande où il est, ce qu’il fait. Est-ce qu’il est encore loin ?

             C’est cette expérience là que l’Eglise souhaite nous faire vivre pendant le temps de l’Avent, pendant ces 4 semaines qui viennent avant Noël ?

    VEILLER.

    Quels sont les efforts que je vais faire d’ici Noël ? 

    Je vous propose un poème qui nous aide à méditer sur l’attitude de l’attente.

     

    Quand tu attends,

    Quand tu attends,

    tu es comme le silence

    qui se fait

    juste avant la chanson.  

     

    Quand tu attends,

    tu es comme la nuit,

    qui se termine

    juste avant la venue du soleil.

     

    Quand tu attends, tu as déjà dans tes yeux

    le sourire de celui qui va venir.

     

    Tu as déjà dans tes oreilles

    le rire de celui qui va venir.

     

    Tu as déjà dans la tête

    les gestes et les paroles de celui qui va venir.

     

    Quand tu attends,

    celui qui est absent

    est déjà présent dans ton cœur.

    Benoît Marchon (poèmes pour prier). 

             4 semaines pour se préparer à Noël : du dimanche 1er décembre au mercredi 25 décembre. Entrer dans cette période de l’Avent, c’est se tenir prêt, être veilleur.

     

             Nous préparer à la venue de Jésus, c’est redécouvrir que Dieu vient sonner à la porte de notre cœur. Serons-nous prêt à l’accueillir ?

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