• Homélie du 14ème dimanche du temps ordinaire

    Homélie du 14ème dimanche du temps ordinaire

    Nous sommes au début du mois de juillet, où une nouvelle saison commence vraiment, la saison de l’été.

    Les textes de ce dimanche nous invitent à nous tourner vers Dieu pour lui demander de nous montrer ses merveilles.

    Dieu dont l’amour est tout puissant se rend présent en Jésus Christ. Dieu le très haut a accepté de partager notre condition humaine, à l’exception du péché, en Jésus.

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles. Avec l’Evangile que nous venons d’entendre, j’aimerais en exposer 4.

     

    1ère merveille : Jésus n’a pas toujours été bien accueilli dans les villes et villages qu’il visitait. Jésus a grandit dans un village : Nazareth. Et les gens n’hésitait pas à mettre en doute la véritable identité de Jésus quand ils entendaient parler de lui : « Qu’est-ce qui peut bien sortir de bon de Nazareth. »

    Mais, Jésus ne se décourageait pas devant  ceux qui ne le comprenaient pas. Au contraire, il a toujours essayé de les comprendre et il s’est toujours efforcé  de les respecter. Quand nous sommes dans une situation difficile, voir même d’échec : à l’exemple du Seigneur Jésus, reconnaissons que les évènements peuvent nous dépasser et cherchons à discerner ce qui est positif en premier. « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Les « tout-petits » ont une simplicité de cœur qui les rend capables d’accueillir la nouveauté de Jésus-Christ.

     

    2è merveille : « Vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, venez à moi et je vous procurerai le repos. » Cela voudrait-il dire que les chrétiens sont protégés, épargnés des épreuves inévitables de la condition humaine ? Nous nous apercevons bien que non. La foi ne supprime pas les souffrances. Mais, nous pouvons tous faire cette expérience : si les fardeaux ne sont pas retirés, avec la foi en Jésus, ils deviennent plus légers, plus supportables.

     

    3è merveille : Jésus nous dit qu’il est doux et humble de cœur. « Doux » : cela voudrait-il dire qu’il est mou, et qu’il nous invite à être amorphe nous aussi. En réfléchissant, être doux ne signifie être mou. Être doux signifie, à l’exemple de Jésus, être capable de dominer ses réflexes de violence, être capable de se maitriser face à un conflit. Être doux c’est au contraire avoir suffisamment de force pour ne pas tomber dans le piège de l’engrenage de la violence.

     

    4è merveille : Jésus nous montre Dieu comme un Père. Et, dans l’Evangile de ce dimanche, le mot « Père » revient à nouveau plusieurs fois pour qualifier la nature de Dieu. Le Seigneur est un Père, un parent pour nous. C’est une merveille à découvrir et à redécouvrir dans la foi en Dieu. Car il y a une conséquence à cette merveille : nous sommes par conséquents ses enfants, enfants de Dieu. C’est ce qui nous est révélé le jour de notre baptême. Pourtant, Dieu est le Très Haut, le Tout-puissant. Jésus, Dieu fait Homme, nous le présente comme Père : source de la vie, qui nous aime et nous rend capable d’aimer à notre tour.

     

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles.

    Profitons de la saison de l'été pour découvrir ou redécouvrir les merveilles de Dieu.

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