• 4ème dimanche de l'Avent 21 ndécembre

    Homélie

     

                Avec Marie et Joseph, laissons-nous émerveiller par Dieu.

                Marie est une jeune fille accordée en mariage à Joseph. Tous les deux, Marie et Joseph s’aiment l’un et l’autre et ils aiment Dieu.

                Leur amour pour l’un et l’autre est aussi grand que leur amour pour Dieu. Leur OUI à l’un et l’autre est aussi grand que leur OUI à Dieu.

                Par conséquent, ils donnent au Seigneur, la possibilité d’agir dans leur vie. Et, c’est une merveilleuse ANNONCE que Dieu fait à Marie, puis, plus tard, à Joseph.

                Dieu, par l’ange, annonce à Marie, la naissance d’un fils qui sera grand car il s’appellera « Jésus » (ce qui veut dire : « Dieu sauve »). Il s’agit du messie : Celui que tout le monde attend et qui a été promis au roi David (1000 ans auparavant).

                Ce fils Jésus est lumière, la présence de Dieu au milieu du monde.

                A cet instant de l’annonce à Marie, à cet instant du OUI de Marie à cette annonce de la naissance de Jésus, l’humanité accueille Dieu.

                Par le OUI de Marie, le Seigneur entre lui-même dans le monde : le Ciel rejoint la terre.

                Par le OUI de Marie, Dieu et l’homme ne feront plus qu’un et ce sera la naissance de Jésus.

                Je viens de partager avec vous cette méditation car avec Marie et Joseph, nous pouvons recevoir 3 enseignements importants.Homélie du 4ème dimanche de l'Avent

     

    1) 1er enseignement : Développons notre faculté d’admiration envers le Seigneur Dieu. 

                Un grand risque nous guette tous : celui du « déjà entendu, déjà vu ». Nous avons, certes, déjà entendu plusieurs fois l’annonce à Marie. Mais, cette Annonce et ce OUI de Marie est encore actuel, valable pour aujourd’hui. C’est encore aujourd’hui le cas, Marie continue à dire OUI à Dieu pour nous car n’est-elle pas aussi notre mère !?

                Ne soyons pas trop facilement habitués à l’Annonciation. Laissons-nous émerveiller. Les enfants, les jeunes et les adultes qui se préparent au baptême : les catéchumènes nous provoquent dans notre foi qui peut s’endormir. Hé oui ! dans la foi chrétienne, il y a l’Annonce à Marie et il y a le OUI de Marie : c’est merveilleux !!!

     

    2) 2è enseignement : Regardons notre existence : tous ces moments que nous avons vécus, n’y a-t’il pas également des moments où on a dit OUI à Dieu et alors le Seigneur a agit dans notre vie.

                Durant cette fête de Noël, qui n’est pas facile à vivre pour tous, revivons intérieurement une certaine proximité avec Dieu, à l’exemple de Marie, puisque Dieu se rend proche de nous, en l’enfant Jésus.

                Oui, si le Seigneur n’empêche pas les épreuves de la vie, il agit sans cesse pour nous et il agira d’autant plus qu’on lui dira OUI.

     

    3) 3è enseignement : Purifions notre regard pour mieux voir non seulement l’action de Dieu dans nos vies, mais aussi dans le monde.

                Regardons les efforts de paix, les réconciliations, les efforts d’entraide, les efforts de dialogue entre les pays.

                Ainsi marchaient Marie et Joseph vers Bethléem, dans l’émerveillement de Dieu et de sa venue en Jésus.

                Comme dans la vie de Marie et Joseph, Dieu par Jésus agit dans nos vies et dans le monde.

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  • De retour du Brésil, voici l'homélie de ce dimanche 14 décembreDe retour du Brésil, voici l'homélie de ce dimanche 14 décembreHomélie du 3è dimanche de l’Avent année B

     

                Nous voici arrivés à 10 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent : on commence donc la troisième semaine de l’Avent.

                La première semaine nous avons été invités à veiller, à être des veilleurs, à prier.

                La deuxième semaine nous avons été invités à changer, à devenir meilleur, à ouvrir notre cœur.

                Et la troisième semaine qui commence maintenant nous sommes invités à être heureux de croire, à découvrir qu’il y a beaucoup de joie quand on croit, quand on a la foi en celui qui vient dans nos vies. Croire en Jésus Christ c’est être dans la joie.

     

                Dans le lectures de ce dimanche, 4 personnes importantes nous parlent de la joie : Isaïe, Paul, Marie et Jean Baptiste.

                Tous, à leur manière, nous parlent de la joie qui traverse leur vie.

     

                Isaïe exprime sa joie en ces mots : « le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé…».

     

                Paul, lui, encourage les chrétiens : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toutes circonstances…

    N'éteignez pas l'Esprit ».

     

                Marie dit que le Seigneur se penche sur elle qui est une humble servante et qu’il a fait pour elle des merveilles.

     

                Pour Jean-Baptiste, le texte de l’évangile de ce jour ne dit pas le mot « joie ». Mais pourtant, la joie de Jean-Baptiste se devine.

     

                Elle est bien là. C’est la joie de l’attente.

                Qui d’entre nous n’a pas éprouvé ce sentiment de joie en attendant quelqu’un, par exemple sur un quai de gare.

                Quand le train s’arrête au bord du quai, et quand les voyageurs descendent du train, nous cherchons, parmi les visages des voyageurs, le visage de celui ou de celle qu’on attend… . Et on est dans la joie quand on aperçoit son visage, soudain, au milieu de la foule... .

                Jean le Baptiste est dans la joie en annonçant la venue de Jésus qui vient.

                Mais quelle est donc cette joie du 3è dimanche de l’Avent, cette joie qui nous prépare à Noël.

                Elle est une joie intérieure.

                Elle est la joie de l’espérance et la joie de l’attente.

                On est dans la joie de l’espérance : quand on se relève, quand on a envie d’avancer malgré tout, quand on est prêt à être courageux, à ne pas baisser les bras, quand on est prêt à donner le meilleur de soi-même, quand est prêt à voir en premier ce qui est positif.

                On est dans la joie de l’attente quand on a est prêt à accueillir, quand on a creusé en nous une faim ou une soif  d’une parole qu’on attend (par exemple nous pouvons avoir faim ou soif d’un « bonjour », d’un « merci », d’un « pardon », ou d’une « demande »… . La joie de l’attente rejoint la joie de l’espérance quand on croit que quelque chose est possible, ou que quelque chose va arriver malgré tout.

                C’est ce que Marie a compris dans son cantique que nous avons entendu : «Le Seigneur comble de bien les affamés ! »

                A la suite d’Isaïe, de Paul de Marie, et de Jean Baptiste, soyons nous aussi des témoins en montrant qu’il y a de la joie quand on croit, quand on a la foi en Jésus le Christ, Celui qui vient dans nos vies. De retour du Brésil, voici l'homélie de ce dimanche 14 décembre

                Voici, une image qui peut tout résumer : l’image d’un instrument de musique, l’image d’une flûte.

                Grâce à la messe, grâce à la Parole du Seigneur, devenons comme une flûte, qui laisse passer l’air à l’intérieur, laissons-nous traverser par le souffle de l’Esprit Saint, le Souffle de l’espérance, de l’amour, de la foi.

                En devenant comme une flûte, nous ferons résonner en nous et autour de nous la musique de Dieu, la musique de Noël, la musique de l’attente de la naissance de Jésus dans nos vies, la musique de la joie de Dieu offerte à tous.

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  •  MESSE DE LA DEDICACE DE LA BASILIQUE DU LATRAN

     

    La basilique du Latran : c’est la première cathédrale construite pour le pape. C’est l’empereur Constantin qui a permis sa construction en 320, il y a donc environ 1700 ans. La cathédrale Saint Pierre de Rome, 2è cathédrale du pape, a été construite en 326. 

    Dédicace : mot compliqué qui veut dire consécration, rendre sacré un lieu, demander à Dieu d’être présent dans ce lieu.

     

                Lecture 1 : Voici un passage du livre d’Ezéchiel ( prophète de l’Ancien Testament ). Il s’agit d’une vision au sujet du Temple (lieu de la présence de Dieu ). De ce Temple sort de l’eau qui est source de vie. « Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers poussent. »

     

                Lecture 2 : Voici un passage d’une lettre de saint Paul (disciple de Jésus, dans le Nouveau Testament ). Après la vision de la première lecture, Saint Paul nous dit que « ce Temple c’est nous . » « Vous êtes la maison que Dieu construit. »

     

                Evangile : ( Jésus chasse les marchands du Temple et dit que le Temple c’est son Corps. »

     

                Homélie :

     

                Tous les chrétiens devraient méditer en profondeur cet évangile d’aujourd’hui, où nous voyons Jésus se mettre dans une sainte côlère. En effet des hommes utilisent le Temple comme une galerie marchande. Mais, le Temple n’est pas autre chose qu’une maison de prière.

                Cette réaction de Jésus nous interroge sur notre comportement dans une église. Qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je vis dans une église ?

                Ce que nous faisons en ce moment ? Nous célébrons la messe du dimanche. D’ailleurs la plupart d’entre nous, nous entrons dans une église pour la messe ou pour une célébration.

                Qu’est-ce que je vis à la messe ? Est-ce que je vis ma messe, la mienne, ou est-ce je vis une messe avec toute une communauté ? Il y a une différence importante : est-ce que je vais à la messe pour moi seulement ou est-ce que j’y vais avec les autres ?

                Si je viens à la messe en égoïstes en ne pensant qu’à moi, alors je me rapproche du comportement des marchands du temple qui ne cherchaient que leur propre intérêt, que leur profit. Dans le Temple de Jérusalem, au temps de Jésus, il y avait des gens qui utilisaient le Temple de manière intéressée, et non pour la prière avec d’autres.

                Il nous arrive parfois de vouloir vivre une célébration rien que pour soi-même, sans vouloir être dérangé par une démarche collective, communautaire : les messes familiales ne sont pas alors les bienvenues. et puis quand il y a la première Commuion ou la Profession de Foi cela peut nous géner dans notre recherche personnelle de Dieu.

    Attention à nos réactions parfois trop égoïstes : voilà le message que Jésus nous donne aujourd’hui en la fête de la dédicace de la première église construite à Rome.

                Oui, par la consécration d’une église, Dieu est présent dans cette église. Mais surtout le Seigneur est présent en chaque personne que nous rencontrons : Que cette personne est une grande ou une petite foi, Dieu est présent.

                Jésus affirme que le lieu de la présence de Dieu c’est son Corps. Dieu s’est fait Homme et à partir de Jésus, Dieu fait Homme, notre humanité est habitée par la présence de Dieu.

                Alors, s’il est un moment privilégié où on peut retrouver cette grande vérité de la présence de Dieu en chacun de nous c’est bien à la messe.

                La messe a toute sa raison d’être à partir du moment où je ne la vis pas pour moi tout seul mais à partir du moment où je la vis en Eglise avec les autres.

                Saint Paul nous redit : «  Lorsque vous êtes plusieurs à être rassemblés au nom de Jésus, vous êtes le Corps du Christ. » Saint Paul nous interroge : « Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit qui habite en vous ? »

                Est-ce que nous faisons du bâtiment église une maison de prière où nous nous sentons soutenus par la prière des uns et des autres ? 

                Communier au Corps du Christ comme nous allons le faire tout-à-l’heure, c’est redécouvrir que j’ai alors un point commun avec ceux qui communient en même temps que moi : tous nous nous laissons habiter par la même présence de Dieu.

    Oui, tout homme est une histoire sacrée et est capable de me faire partager la présence de Dieu qui est en lui.

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  • Homélie de la messe de prière pour les défunts 

    Introduction aux lectures :

                L 1 : “Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable.”

              L 2 : “ Dans les souffrances du temps présent, gardons l’espérance ”.

     

                Évangile de Luc 12, 35-38.40

                Le 2 novembre, toute l’Eglise se mobilise pour une grande et difficile prière. Une prière pour tous les défunts. Et en priant pour les défunts l’Eglise prie aussi pour tous ceux qui souffrent du départ d’un des leurs.

                En ce lendemain de la Toussaint, nos cimetières ressemblent à des jardins de fleurs. Les fleurs sur les tombes de nos défunts, sont pour nous un signe d’espérance et un acte de foi : « Je crois qu’au-delà de la mort terrestre, la vie fleurit pour toujours. »

                « Restons en tenue de service et gardons nos lampes allumées. » : Nous a dit l’Evangile.

                Néanmoins, il n’est pas toujours évident de croire que la vie a toujours le dernier mot. Or, il y a quelque de chose de sain à croire que la mort fait partie de la vie et qu’elle est un passage vers la Vie avec Dieu.

                Il existe une similitude entre la mort et la naissance.

                L’enfant, dans le ventre de sa mère, ne sait pas qu’une autre vie l’attend.

                Le premier passage de la naissance ouvre sur la première respiration, le premier cri de la vie.

                Dans la foi, d’une façon presque similaire, la mort est une naissance, un passage ouvert sur l’autre Vie qui nous est promise par Jésus-Christ : la Vie en Dieu.

                Mais, nous sommes bouleversés devant la mort. Comme Jésus a été bouleversé devant sa propre mort : “Maintenant, je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !”

                La vie humaine est une route, un chemin que nous parcourons.

    La Vie qui nous attend nous la portons en germe en nous.

                Il dépend de nous que la Vie qui nous attend s’épanouisse  peu à peu chaque jour grâce à la foi.

                Marcher vers la Vie éternelle, c’est chercher à mieux connaître Dieu et à mieux l’aimer par Jésus-Christ. Marcher vers la Vie éternelle c’est progresser en humanité à l’exemple de Jésus, en étant généreux et en cherchant la paix.

                Nous pouvons réellement confier à Jésus nos peurs, nos souffrances devant la mort.

                Et si nous nous révoltons devant la souffrance, devant la fin de la vie sur terre, c’est certainement parce que nous ne sommes pas faits pour cela, nous sommes faits pour la vie, et pour la Vie éternelle quand le moment est arrivé.

                Cela veut dire concrètement que nos défunts sont entrés dans la Vie éternelle et que de là où ils sont, ils continuent à nous aimer : donc nous aussi nous pouvons continuer à les aimer.

                Nos défunts peuvent continuer à prier pour nous. Mais, nous aussi, nous pouvons prier pour eux.

                Dieu, lui-même, est passé par la mort et la résurrection, pour nous montrer qu’il ne permet pas que l’amour s’arrête avec la mort. Dieu ne permet pas que l’amour que nous avons pour quelqu’un s’arrête avec la mort.

                Alors, le 2 novembre, il est important d’aller sur les tombes de ceux que nous avons aimés. il est important de prier pour eux, de leur dire qu’on les aime toujours comme avant.

                C’est sûr la foi en Dieu est une aide précieuse pour vivre le mieux possible notre vie sur terre, et préparer le mieux possible notre vie dans le ciel en croyant que nous retrouverons tous ceux qui nous ont précédés.

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  • Homélie :

    La Toussaint c’est la fête de tous les saints. La Tous saint c’est la fête des vivants pour toujours : C’est-à-dire nous-mêmes et ceux qui sont entrés dans la Vie éternelle auprès de Dieu.

    La fête de la Toussaint est célébré en deux fois : aujourd’hui (1er novembre) pour nous, les vivants sur terre et demain (2 novembre) pour les vivants dans le ciel, nos défunts.

                    La fête de la Toussaint propose la réponse de la foi à la grande question que nous nous posons tous un jour : " La mort est-elle une fin ou un passage, un passage dans la maison du Ciel ? "

                    Dans la foi, la fin n’est pas une fin sans lendemain. La fin dans la foi est, à la fois, un aboutissement et un nouveau début, un nouveau commencement..

                    A la Toussaint, nous allons fleurir les tombes de nos défunts. Hé bien, la fin d’une plante, c’est quoi, c’est la fleur. Et la fleur est déjà présente dès le début de la croissance de la plante. Toute la vie de la plante est orientée vers la fleur. La fleur donne tout son sens à la vie de la plante. Et la fleur est un nouveau commencement.

                    A la Toussaint, nous célébrons le chemin de la vie qui nous conduit à Dieu, dans sa Vie éternelle.

                    Et le chemin de la vie, est, comme Dieu l’a voulu, un chemin pour le bonheur : c’est un chemin pour grandir en sainteté, pour être plus proches de l’amour de Dieu et de l’amour des autres.

                    Chaque année, à la fête de la Toussaint nous entendons l’Evangile des Béatitudes : Heureux…, heureux…, … .

                    Les Béatitudes ont été transmises de génération en génération jusqu’à aujourd’hui. C’est un texte très ancien et très beau quand on sait le comprendre !!!

                    Explication : Jésus ne se réjouit pas de ceux qui sont pauvres. Jésus nous dit : Heureux ceux qui savent avoir un cœur de pauvres. Heureux ceux qui savent avoir besoin des autres, donc heureux ceux qui reconnaissent leurs pauvretés que les autres peuvent combler.

                    Jésus ne se réjouit pas non plus de ceux qui pleurent. Jésus nous dit : Heureux ceux qui savent pleurer avec ceux qui pleurent.

    Les Béatitudes sont un chemin de sainteté proposé à nous tous qui cherchons à être heureux.

                    Oui, nous sommes fait à l’image de Dieu. Nous sommes fait pour grandir en sainteté, en amour, donc fait pour chercher et trouver le bonheur vrai.

                    Voici des attitudes, des "béatitudes" qui mènent à la sainteté : la pauvreté du cœur, la douceur, les larmes, la miséricorde, la quête de la justice, la paix.

                    Ce chemin nous ne le faisons pas tout seul heureusement. Des hommes et des femmes ont pris ce chemin avant nous : c’est la foule innombrables des saints connus et inconnus, dont les noms sont dans le cœur de Dieu.

                    Lorsque nous sommes en communauté comme en ce moment, chacun de nous peut représenter une Béatitude. Quelle est ma Béatitude ? Quelle est la Béatitude que je vis aujourd’hui ?

                    La sainteté n’est pas quelque chose de compliquée ou d’inaccessible.

    Bienheureux celui qui laisse grandir en lui la force du besoin de l’autre, la force du pardon, la force du courage, la force de la justice, la force de la paix.

                    Tout-de-suite nous allons proclamer la foi de l’Eglise. Sur notre chemin de sainteté avec des hauts et des bas nous ne sommes pas seuls il y a la communion des saints. Et ensemble nous sommes déjà une communion de saints en devenir.

     

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  • 30è dimanche du temps ordinaire

    Introduction aux lectures :

    Première Lecture : Voici une manière de vivre pleine d’attention aux autres que le Seigneur nous propose. En effet, Dieu est compatissant.

     

    Deuxième Lecture : Imitons la manière de vivre du Christ. Soyons vraiment des chrétiens, fiers de l’être, et cela sera raconté. Oui, Jésus, le Christ nous délivre de la colère qui vient.

     

    Homélie :

    Aimer Dieu et aimer son prochain : voici les deux grands commandements qui résument toute la Bible.

    A partir de là, un grand débat est ouvert : Dieu ou l’homme ?

    Cela dépend de la sensibilité de chacun et également de l’éducation que nous avons reçue.

    Les uns insisteront sur une attitude religieuse, les autres sur une attitude humaniste.

    Posons-nous la question : quelle est ma priorité aujourd’hui ?

    - Et si je suis attiré par Dieu en premier, est-ce que ma foi m’encourage à agir pour les autres ?

    - Et si je suis attiré par l’action auprès des autres en premier, est-ce que ma générosité me conduit à Dieu ?

    Comme à chaque fois, regardons Jésus pour trouver des points de repère.

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme.

    Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec les hommes.

    Pourquoi je dis cela ?

    A cause notamment de sa manière de présenter le commandement de l’amour de Dieu. Réécoutons ce que Jésus dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. »

    Le mot « tout » est répété 3 fois.

    L’amour de Dieu le Père concerne tout l’être humain : le cœur, l’âme et l’esprit. Jésus inclut, intègre, dans son amour pour Dieu le Père, toutes les dimensions de notre humanité.

    Une attitude d’amour envers Dieu n’est pas opposée à une attitude humaine ouverte au monde, aux autres.

    Le cœur, l’âme et l’esprit sont bien 3 mots qui disent notre humanité.

    Quand on veut croire et aimer Dieu, en particulier par Jésus, alors on aime et on croit avec tout notre être : cœur, âme et esprit ; et pas seulement avec notre tête, notre intellect.

    C’est important que Jésus rapproche ces deux commandements en commençant par l’amour de Dieu pour faire grandir l’amour du prochain (l’attention aux autres).

    Ces deux commandements loin de s’opposer, au contraire, se complètent.

    Et Jésus le dit dans d’autres passages de l’Evangile : « Qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. »

    « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il n’aime pas son frère, est un menteur. "

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faîtes. »

    Nos relations humaines sont sérieuses car elles concernent Dieu par Jésus.

    Oui, Jésus humanise l’amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans toutes ses actions.

    Aimer Dieu et aimer son prochain : voici les deux grands commandements qui résument toute la Bible.

                L’amour du prochain, nous pouvons le mesurer, en mesurant  notre capacité d’attention à l’autre.

                Mais, pour l’amour de Dieu, quel est « l’instrument de mesure » pour le vérifier ?

                L’Evangile de ce dimanche nous le dit c’est également notre capacité d’attention à l’autre, à notre prochain.

    Alors, aimer Dieu et aimer son prochain, c’est le même amour.

    Puis que « aimer Dieu et aimer so n prochain est le même amour », il y a deux conséquences très concrètes.

                La première conséquence : Quand nous essayons d’aimer notre prochain, nous sommes dans l’amour de Dieu.

                Quand nous essayons d’aimer Dieu, nous rejoignons nos prochains, nos frères et sœurs en humanité.

                La deuxième conséquence : Puisqu’aimer Dieu et aimer son prochain est le même amour, cet amour peut exister en dehors de tout sentiment.

    Quand Jésus parle d’amour, il s’agit de la Trinité d’amour (le Père, le Fils (lui-même) et l’Esprit Saint). Il s’agit du cœur de Dieu.

                Quand Jésus parle d’amour, il parle de Dieu dans toute sa révélation.

                « Il n’y pas de plus grand amour que de donner sa vie. ».

                On peut illustrer l’amour dont parle Jésus avec l’image d’une cascade :

                « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans cet amour en vous aimant les uns les autres. »

                De Dieu le Père, l’Amour descend dans le Christ, et par le Christ qui nous aime, l’Amour divin devient, avec la foi, l’amour fraternel qui nous unit les uns aux autres.

    Quelles est le message que nous pourrions retenir pour notre vie quotidienne et pour cette semaine qui va nous conduire jusqu’à la grande fête de la Toussaint ?

    - Si, dans notre vie quotidienne, l’attention aux autres est plus facile pour nous, alors n’oublions pas l’amour de Dieu.

    - Si, dans notre vie quotidienne, l’amour de Dieu est plus facile pour nous, alors n’oublions pas l’attention aux autres.

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  • Homélie du 29ème DIMANCHE ORDINAIRE

    Comment utilisons-nous nos richesses ?

                Nos richesses matérielles mais aussi et surtout nos richesses à l’intérieur de notre cœur, nos richesses d’ouverture à Dieu, d’ouverture aux autres.

                - Soit on utilise nos richesses à la manière de César : de façon égoïste, rien que pour soi.

                - Soit on utilise nos richesses à la manière de Dieu : dans le sens de la confiance, de la foi, de l’espérance, de l’amour (en essayant d’aimer comme Dieu nous aime).

     « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Voilà la réponse de Jésus à la question qui lui est posée :

    “Est-il permis, oui ou  non, de payer l’impôt à l’empereur ?”

                S’il répond oui, il ne s’oppose pas au pouvoir de l’empereur romain, certes, mais surtout, en répondant « oui », il renforce la position de l’empereur romain qui veut être comme un dieu qui domine et qui fait peur.

                Alors Jésus devrait répondre « non, il ne faut pas payer l’impôt à l’empereur César. » Mais s’il répond non, il risque la peine de mort, car il s’oppose à l’autorité des romains.

                Avec beaucoup de sagesse et de lucidité, Jésus répond que César n’est pas du côté de Dieu :

    « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

                Voilà, rendons à “Dieu ce qui est à Dieu”. C’est-à-dire, ne faisons pas le choix de dominer, comme César, mais faisons le choix d’aimer : faisons le choix de la simplicité, de l’écoute, du partage.

                En fait, quand on réfléchit un peu, quand on cherche la vérité, on peut s’apercevoir que ce n’est pas l’homme qui fait le premier pas vers Dieu. C’est Dieu qui fait le premier pas vers l’homme.

                Et Dieu fait le premier pas vers l’homme en Jésus – Christ.

                La voilà, la véritable histoire de notre relation avec le Seigneur.

                En tant qu’homme, nous avons toujours tendance à vouloir, grimper vers le ciel, vers le divin, comme César.

                Mais c’est le Seigneur qui fait le premier pas en venant vers nous pour que nous puissions, ensuite, aller vers lui.

                Oh, ce n’est pas une vérité inventée. C’est le Seigneur qui nous le dit depuis Abraham, il y a 4000 ans (2000 ans avant Jésus-Christ); et c’est surtout Dieu lui-même qui nous le dit en Jésus-Christ depuis 2000 ans.

    Ce chemin que Dieu a créé pour nous rejoindre, il a fait par le “Oui” de la Vierge Marie.

    Marie est un exemple pour nous en acceptant le Seigneur tel qu’Il est. Dieu n’est pas du tout comme César : Dieu se fait Homme en Jésus. Le Seigneur vit avec nous et même en nous.

     

                Acceptons que le Seigneur soit lui-même.

     

                Dieu, notre Dieu à tous, n’est pas “un César qui domine”, il est un enfant, un fils de charpentier, un homme cloué sur une croix, une vie donnée pour toujours dans le pain et le vin à la messe.

                En venant à la messe, nous apprenons à utiliser nos richesses et nos richesses à l’intérieur de notre cœur, nos richesses d’ouverture à Dieu, d’ouverture aux autres en essayant d’aimer comme Dieu nous aime en Jésus-Christ.

                Nous avons toujours tendance à vouloir, grimper vers le ciel, vers le divin, comme César.

                Mais c’est le Seigneur qui fait le premier pas en venant vers nous pour que nous puissions, ensuite, aller vers lui.

                Si nous voulons ressembler à Dieu, nous devons ressembler à Jésus Christ, puisqu'il est l'image de l’Amour, de la Bonté et de la Présence de Dieu dans nos vies.

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  •  28è dimanche du temps ordinaire

    Lecture 1 : Pour tous les peuples, par toute la terre, le Seigneur promet un festin qui donne le salut. 

    Lecture 2 : Par le Christ Jésus, je peux tout supporter. Dieu me donne la force.

     

    Homélie :

     

                L’Evangile est un grand livre d’images. Jésus aime utiliser des images pour se faire comprendre. Et il y a une image qui revient souvent : c’est celle du repas.

                Le repas est un moment où nous mangeons, nous reprenons des forces, mais aussi un moment où nous parlons, nous rencontrons d’autres personnes, nous partageons.

                Et parmi tous les repas que nous pouvons vivre, il y en a un qui est particulier : c’est le repas de noce, le repas de mariage.

                Pourquoi Jésus utilise souvent l’image du repas du mariage ? Pour plusieurs raisons : il nous fait ainsi comprendre le désir de Dieu. Le Seigneur n’a pas d’autre projet que de nous proposer de vivre en alliance avec Lui.

                Qui dit alliance, dit rencontre, partage, communion, confiance, espérance, amour.

                Au moment du baptême, ne l’oublions pas, c’est un vêtement de noce que nous portons : un habit blanc, un habit de lumière, signe de la vie de Dieu qui nous est donnée et à laquelle nous disons OUI en recevant le baptême.

                Du côté du Seigneur il y a en permanence un OUI pour tous, pour chacun, un OUI pour nous rencontrer, pour être en alliance avec nous et pour nous donner sa vie éternelle.

                De notre côté, il n’y a pas forcément un OUI, et il n’y a pas forcément un NON.

                Le plus souvent il n’y a pas de réponse de notre part.

                Le jour de notre baptême et aussi à chaque fois que nous répondons à l’invitation de la messe, il y a un OUI de notre part qui rejoint le OUI de Dieu : et l’alliance, la communion est alors possible.

                L’Evangile (qui nous raconte la vie de Jésus), nous montre souvent Jésus au moment des repas.

                Rappelons-nous :

                - Jésus prend un repas chez deux sœurs, Marthe et Marie, et il fait remarquer à Marthe qu’elle s’agite beaucoup en ne restant pas à table et que Marie a choisit la meilleure attitude en restant à table et en discutant avec Lui.

                - Jésus s’invite chez Zachée, qui a une réputation de voleur. En recevant Jésus à sa table, Zachée est changé, et il décide de rendre ce qu’il a pris en trop et même de rendre 4 fois plus à ceux qu’il a volés.

                - Jésus nourrit une grande foule qui est venue l’écouter à partir de 5 pains et 2 poissons. Et il y a des restes.

                - Jésus a demandé à ses apôtres, avant sa mort et sa résurrection, de vivre un repas en sa mémoire : la messe, l’Eucharistie. Jésus a dit à ses apôtres qu’il sera présent à chaque messe.

                Reprenons maintenant, la parabole (l’histoire de Jésus dans l’Evangile) de ce dimanche que nous venons d’entendre.

                Les invitations sont faîtes mais ceux qui sont invités au repas ne viennent pas. Ils ont des excuses pour ne pas venir : ils doivent aller travailler dans leur champ ou encore travailler dans leur commerce.

                Il peut aussi nous arriver de trouver de bonnes excuses pour ne pas se sentir invités à la messe. Et pourtant, « heureux les invités au repas du Seigneur ». (Pourquoi sont-ils heureux les invités au repas du Seigneur ?)

                En venant à la messe, à l’Eucharistie, nous sommes invités à découvrir qu’il n’y a pas d’opposition ou de concurrence entre nos occupations et le repas de la messe.

                A la messe, il se passe quelque chose de formidable : chacun de nous présente au Seigneur (à Jésus) ce que nous avons fait pendant la semaine et nous lui demandons sa force, sa confiance, son amour pour la nouvelle semaine qui commence. C’est vraiment un repas où nous refaisons nos forces avec la Parole de Dieu et avec son pain de vie (le Corps du Christ).

                Alors, revenons encore à la parabole. Les premiers invités ne viennent pas. Et le roi va inviter tous ceux qui n’avaient pas reçu d’invitation : dans l’Evangile on nous dit « les mauvais comme les bons ».

                L’invitation au repas est pour tous sans exception. C’est ce qui se passe pour l’Eucharistie (la messe) : tout le monde peut participer à une messe.

                Et pourtant, dans la parabole, il y a quelqu’un qui n’a pas la tenue adaptée, qui n’a pas le vêtement de noce et il est renvoyé.

                On ne vient pas à l’Eucharistie comme on va à un spectacle. Non seulement on se prépare mais surtout on vient pour participer, pour retrouver l’alliance avec Dieu. Qui dit alliance, dit action des deux côtés : action de la part de Dieu et action de notre part.

                Il y a un échange, un partage formidable qui peut se passer à chaque messe entre chacun de nous et le Seigneur.

                Nous apportons notre volonté de croire, de faire confiance, de vivre dans la foi et Dieu par Jésus nous donne sa force, son espérance et son amour.

                Est-ce que vous avez déjà regardés les derniers mots de la Bible ? Les voici : « Viens Seigneur, Jésus. »

                Oui, heureux les invités au repas du Seigneur. Ils reçoivent la force, l’espérance et l’amour de Dieu dans leur vie, dans leur cœur.

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  •      Homélie :

                Lecture 1 : Voici une lecture qui va nous aider à comprendre l’Evangile : Le peuple de Dieu est comparable à une vigne.

                Lecture 2 : Même lorsque la vigne ne donne pas de fruits ; même lorsque le peuple du Seigneur, que nous sommes, semble s’éloigner de ce qui est bon pour chacun, « ne nous inquiétons pas, la paix de Dieu est avec nous ».

     

                Homélie :

     

                Cette parabole est bien émouvante. Jésus y résume, en quelques images, toute l’histoire du salut, vue sous le regard du Seigneur.

                Dieu veut pour l’humanité un monde beau, bon, généreux, juste, constructif dans le sens du bonheur de chacun. Et Il est prêt à en payer le prix jusqu’au bout : le prix de la liberté des hommes.

    Cette liberté de croire en Lui ou de ne pas croire en Lui : de croire en Jésus-Christ, Dieu fait Homme ou de ne pas croire en Jésus.

                Dieu qui est Père, nous laisse libre de recevoir le Christ, libre de découvrir que Dieu est l’un de nous en Jésus-Christ.

                Un jour, Jésus pleura sur les habitants de Jérusalem qui s’éloignaient de Dieu.

                Mais, devant la liberté humaine, le Seigneur n’abandonne jamais au nom de son Amour pour l’humanité.

                Et comme Il n’est pas dans sa nature d’utiliser la force : Il choisit la méthode de la patience.

                Non, dans l’histoire, tous les évènements de guerres, de violences n’ont pas dégoûter Dieu de l’humanité. Comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture de saint Paul : « Ne soyez inquiets de rien, présentez à Dieu vos prières de demandes. » Il ne se lassera jamais de nous écouter.

                Ainsi, en ce dimanche, l’Evangile nous a rappelé ces générations de prophètes que Dieu a choisis tout au long de l’histoire pour dire qu’Il est le Dieu de tous et que les hommes peuvent compter sur Lui. (Prophète, dans la Bible, signifie « parler au nom de Dieu. »)

                Les prophètes n’ont pas toujours été accueillis. Le Seigneur ne se lasse pas. Et Il décide, il y a plus de 2000 ans, de venir Lui-même nous rencontrer. Dieu va parler Lui-même à l’humanité, par Jésus. Et le résultat, face à la liberté qu’il nous donne, sera également un échec apparent : Jésus, présence de Dieu au milieu de nous, clouée sur une croix.

                Ce n’est qu’un échec en apparence, car sur la croix Dieu se montre réellement tel qu’Il est dans son identité :

    « Il est don de Lui-même entièrement. Il est tout donné à nous, car Il est tout Amour pour nous. »

                Cette croix, Il a acceptée à cause de nous. Et, Il a été mis au tombeau. En ressuscitant le 3è jour, Il nous entraîne avec Lui dans un grand mouvement de Vie qui ne finira pas. Notre vie sur terre sera suivie de la Vie auprès de Dieu.

                Nous pouvons vraiment nous émerveiller de la patience de Dieu qui ne nous abandonne pas et qui respecte notre liberté.

                En fait, notre liberté n’est pas de se laisser guider par nos instincts du moment. Notre vraie liberté est dans la Foi, l’Espérance quelque soient les difficultés ou les joies de notre vie.

                Le Seigneur patiente : attend que nous soyons prêts à entendre son message d’Amour, de partage … . Il ne veut pas s’imposer, il se propose à nous.

                La patience du Seigneur repose sur nous.

                Laissons l’Esprit de Dieu travailler en nous ?

                N’oublions pas qu’en effet, la patience est un fruit de l’Esprit Saint avec la charité, la joie,

    la paix, la bonté,

    la confiance, la douceur,

    la maitrise de soi.

     

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  • Homélie :

                La rentrée scolaire est faîte. La rentrée paroissiale est entrain de se faire.

    Et devant nous s’ouvre une nouvelle année.

    Nous avons souhaités commencer l’année 2014-2015 par une messe de rentrée pour les différentes activités paroissiales.

    Alors, quel message Jésus nous donne pour cette messe de rentrée ?

    Que ton OUI soit OUI. Que ton OUI ne soit pas NON.

    Jésus nous donne en ce dimanche une recette : la recette du vrai OUI.

    Il nous est tous arrivé, un jour, de dire OUI à quelqu’un pour lui faire plaisir, mais en fait de penser le contraire 

    « Je te dis OUI pour être tranquille et pour te faire plaisir. Mais, en fait ce sera NON, je ne ferai pas ce que je viens de te promettre. »

                « Oui, oui ne t’inquiète pas, ce sera fait. » Et puis, en fait, rien n’est fait.

                A chaque rentrée, nous essayons de prendre de bonnes résolutions pour bien commencer la nouvelle année.

    Mais, comment faire pour que ma Résolution, mon OUI soient une vraie Résolution, un vrai OUI ?

    Dans l’Evangile, nous avons entendu cette belle histoire : « Un homme avait 2 fils. Il dit au premier : « Mon enfant va travailler à ma vigne. » Le fils répond qu’il ne veut pas mais, après réflexion, il y va quand même. Le père dit aussi à son deuxième fils : « Va travailler à ma vigne. » Le deuxième fils répond qu’il veut bien mais il n’y va pas.

    Lequel des deux fils rend service à son père ? : le premier.

    Le deuxième fils donne l’impression qu’il va pouvoir aider son père, mais il ne le fait pas.

    Alors, je vous repose la question : « Comment faire pour que ma Résolution soit une vraie Résolution ? Comment mon OUI peut-il devenir un vrai OUI ?

    C’est une vraie Résolution, un vrai OUI, quand ma Résolution, mon OUI est un       SERVICE,        une           AIDE !!!

                Voilà, c’est trouvé, on l’a, maintenant la recette du vrai OUI.

                Mon OUI est vrai OUI quand mon OUI         est un SERVICE,         une           AIDE que j’apporte à quelqu’un.

                Le premier a dit NON à son père en premier. Mais il a réfléchi et il s’est aperçu qu’il pouvait rendre service à son père. Alors, il est quand même parti travaillé à la vigne de son père.

    La foi, c’est croire que Dieu existe ; et qu’il n’est pas une puissance de domination mais une puissance de service.

    Jésus sur la croix, est la seule et véritable image de Dieu. Dieu est le plus grand, dans le service, dans le don de soi-même par amour.

    Il n’y a pas un seul être au monde qui soit autant serviteur que le Seigneur. Parce qu’il est l’Amour, il est le Service.

    A l'éveil à la foi, au catéchisme notamment nous allons découvrir ou redécouvrir tout au long de l’année, que Jésus, notre Dieu, notre Seigneur prend le risque de ne pas être compris en acceptant d’être un bébé, puis un enfant, en acceptant de laver les pieds de ses apôtres, en acceptant d’être cloué sur une croix, en acceptant de donner sa vie dans du pain (une toute petite hostie).

    Et, aujourd’hui encore, Dieu se rend présent dans les plus petites choses : les plus petits gestes de partage, les plus petits services rendus.

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faîtes. »

    Telle est la grandeur de Dieu : dans le service. Le Seigneur est grand dans tout les services qu’il nous apporte.

    Alors, se rassembler au nom de la foi, comme chaque samedi soir, ou chaque dimanche matin pour la messe, c’est retrouver le grand sens du service, dont Dieu lui-même est l’exemple en Jésus.

    Dieu nous donne le plus grand des services en nous invitant à son repas, à la messe.

    Nous ne pouvons pas vivre seuls au monde. Ce n’est pas en étant tout seul que je m’épanouirais et que je serais heureux.

    A chaque messe, Jésus me dit : « Tu n’es pas tout seul ». Il me dit : « OUI, je suis là, avec toi. » Mais est-ce que c’est un vrai OUI que me dit Jésus ?

    C’est un vrai OUI, car Jésus me rend service en me donnant de beaux messages d’amour et d’espérance dans les lectures de la messe, et notamment dans son Evangile.

    C’est un vrai OUI « je suis là, avec toi. » ; car Jésus me rend service en étant présent dans le pain, l’hostie que je peux manger. A chaque communion, Jésus me rend service en venant chez moi, dans mon corps et dans mon cœur, pour mieux vivre avec les autres et mieux aimer.

    En ce début d’année nouvelle, alors que les activités reprennent, reprenons la recette du vrai OUI en nous demandant à quel endroit je peux être heureux et rendre heureux avec des SERVICES que je peux apporter ?

     

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