• Homélie du 25è dimanche du Temps Ordinaire Fête de St Hubert

     

    MESSE DU 25è Dimanche du Temps Ordinaire année B avec la fête de Saint Hubert

    Accueil : Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour deux grandes raisons : tout d’abord parce que c’est la veille du dimanche le jour consacré à la prière, à l’écoute de la Parole de Dieu et à l’Eucharistie, ensuite parce que c’est la fête de Saint Hubert.

    A l’occasion de cette fête, sont présents les sonneurs de Trompes de Chasse de Gien.

    Les deux raisons de notre célébration ont un point commun : que ce soit la messe de la veille du dimanche ou la fête de Saint Hubert, toutes les deux nous offrent la joie de se rencontrer, de se rassembler et de vivre un moment ensemble. Qui dit « ensemble » dit efforts de chacun pour que tout se passe bien : c’est le message de la Parole de Dieu de ce dimanche 23 septembre.

    Introductions aux lectures : 

                Lecture 1 : « Combien de temps, … vais-je t’appeler au secours. » Notre foi en Dieu a des hauts et des bas. Mais l’essentiel est de conserver la foi dans la fidélité à Dieu.

                Lecture 2 : Réveillons en nous le don de Dieu : « la foi en Jésus-Christ, … grâce à l’Esprit Saint qui habite en nous. »

                Homélie :

                Saint Hubert était un évêque en Belgique. Un siècle après sa mort, ses reliques ont été transférées dans un monastère au cœur de la forêt des Ardennes. Et c’est au cœur de la forêt, dans ce pays de chasseurs que Saint Hubert est adopté par les chasseurs comme leur saint patron.

    Il y a deux raisons qui explique la dévotion des chasseurs envers Saint Hubert. Une raison du temps de son vivant et une autre après sa mort.

    - De son vivant, Saint Hubert est devenu chrétien après avoir vu un cerf  qui portait une croix sur sa tête entre ses bois.

    - Après sa mort, la prière devant les reliques de Saint Hubert a permis des guérisons contre la maladie de la rage.

                En cette messe de Saint Hubert, que nous soyons croyants ou non croyants, nous avons tous entendu la même Parole de Dieu qui nous parle de la foi et de la foi en Dieu qui se fait connaître par Jésus, et par Jésus sur la croix nous dirait Saint Hubert.

                De quelle foi, il s’agit ? Pour quelqu’un qui n’a pas la foi, Dieu peut être imaginé comme le chef suprême qui ne se préoccupe que de son pouvoir sur l’humanité.

    Ou encore, pour quelqu'un qui n’a pas la foi, Dieu peut ne pas exister.

    Or, la foi, c’est croire que Dieu existe ; et qu'il n’est pas une puissance de domination mais une puissance de service.

    Jésus sur la croix, est la seule et véritable image de Dieu. Dieu est le plus grand, dans le service, dans le don de soi-même par Amour.

    Il n’y a pas un seul être au monde qui soit autant serviteur que le Seigneur notre Dieu. Parce qu'il est l’Amour, il est le Service.

    C’est ce que les apôtres découvrent auprès de Jésus. Dieu prend le risque de ne pas être compris en Jésus-enfant, en Jésus lavant les pieds de ses apôtres, en Jésus crucifié.

    Et, aujourd’hui encore, Dieu se rend présent dans les plus petites choses : les plus petits gestes de partage, les plus petits services rendus, il veut se rendre présent dans un peu de pain, dans un peu de vin que nous recevons à la messe ; et ainsi il veut se rendre présent par chacun de nous.

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faîtes. »

    Si telle est la grandeur de Dieu, dans le service ; cela a des conséquences sur la vision de nous-mêmes, et de l’être humain en général.

    Que voyons-nous autour de nous ? C’est toujours la position de force qui est recherchée en premier. Il y a des dominés et des dominants.

    Et si le dominé devient le dominant, cela ne change rien : il y a toujours un plus fort et un plus faible. L’essentiel est alors de rester le plus fort le plus longtemps possible.

    Dieu, en Jésus, propose une autre façon de vivre ensemble. Que le dominant accepte de se mettre au service du dominé. Il reste dominant, mais par le sens du service, il n’écrase plus.

    Il s’agit d’une conversion à l’intérieur de soi-même : un changement de notre cœur … chercher à mieux connaître les autres dans le dialogue.

    Alors, se rassembler au nom de la foi, c’est retrouver le grand sens du service, dont Dieu lui-même est l’exemple en Jésus Christ?

                Notre devoir sur cette terre, est de se rendre compte que nous ne pouvons pas vivre seul au monde.

    Saint Hubert peut nous aider à entendre les lectures de ce dimanche. En effet, Saint Hubert, dans la forêt, a dépassé les apparences pour découvrir quelque chose d‘essentiel. Il a dépassé l’apparence du cerf qu'il avait en face de lui, pour découvrir en lui, le pourquoi de son existence : parce que le Seigneur a voulu qu'il existe.

    Il a découvert cette croix entre les bois du cerf : ce qui signifie que ce qui nous entoure a été voulu par Quelqu’un que nous appelons Dieu, ou encore le Seigneur, ou encore le Christ.

    Si l’on croit que rien n’a été fait par hasard, alors au delà des apparences, il y a un cœur.

    Croire, avoir la foi, c’est ne pas s’arrêter à ce que l’on voit avec nos yeux, mais c’est regarder avec le cœur, et en regardant avec le cœur on sera toujours surpris de découvrir que le monde, la nature et nous-mêmes (les êtres humains) nous sommes faits pour vivre ensemble et non pas l’un à côté de l’autre ou pire l'un contre l'autre. Nous sommes faits pour vivre les uns avec les autres : c'est le plus grand service que nous pouvons nous apporter : les uns avec les autres en tenant compte des différences de chacun.

    Merci Seigneur Jésus Christ de nous donner Saint Hubert comme exemple de vie en harmonie avec la nature et avec les charismes, les dons de chacun de nous.

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