• Homélie de la messe du 2 novembre

    Homélie de la messe de prière pour les défunts 

    Introduction aux lectures :

                L 1 : “Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable.”

              L 2 : “ Dans les souffrances du temps présent, gardons l’espérance ”.

     

                Évangile de Luc 12, 35-38.40

                Le 2 novembre, toute l’Eglise se mobilise pour une grande et difficile prière. Une prière pour tous les défunts. Et en priant pour les défunts l’Eglise prie aussi pour tous ceux qui souffrent du départ d’un des leurs.

                En ce lendemain de la Toussaint, nos cimetières ressemblent à des jardins de fleurs. Les fleurs sur les tombes de nos défunts, sont pour nous un signe d’espérance et un acte de foi : « Je crois qu’au-delà de la mort terrestre, la vie fleurit pour toujours. »

                « Restons en tenue de service et gardons nos lampes allumées. » : Nous a dit l’Evangile.

                Néanmoins, il n’est pas toujours évident de croire que la vie a toujours le dernier mot. Or, il y a quelque de chose de sain à croire que la mort fait partie de la vie et qu’elle est un passage vers la Vie avec Dieu.

                Il existe une similitude entre la mort et la naissance.

                L’enfant, dans le ventre de sa mère, ne sait pas qu’une autre vie l’attend.

                Le premier passage de la naissance ouvre sur la première respiration, le premier cri de la vie.

                Dans la foi, d’une façon presque similaire, la mort est une naissance, un passage ouvert sur l’autre Vie qui nous est promise par Jésus-Christ : la Vie en Dieu.

                Mais, nous sommes bouleversés devant la mort. Comme Jésus a été bouleversé devant sa propre mort : “Maintenant, je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !”

                La vie humaine est une route, un chemin que nous parcourons.

    La Vie qui nous attend nous la portons en germe en nous.

                Il dépend de nous que la Vie qui nous attend s’épanouisse  peu à peu chaque jour grâce à la foi.

                Marcher vers la Vie éternelle, c’est chercher à mieux connaître Dieu et à mieux l’aimer par Jésus-Christ. Marcher vers la Vie éternelle c’est progresser en humanité à l’exemple de Jésus, en étant généreux et en cherchant la paix.

                Nous pouvons réellement confier à Jésus nos peurs, nos souffrances devant la mort.

                Et si nous nous révoltons devant la souffrance, devant la fin de la vie sur terre, c’est certainement parce que nous ne sommes pas faits pour cela, nous sommes faits pour la vie, et pour la Vie éternelle quand le moment est arrivé.

                Cela veut dire concrètement que nos défunts sont entrés dans la Vie éternelle et que de là où ils sont, ils continuent à nous aimer : donc nous aussi nous pouvons continuer à les aimer.

                Nos défunts peuvent continuer à prier pour nous. Mais, nous aussi, nous pouvons prier pour eux.

                Dieu, lui-même, est passé par la mort et la résurrection, pour nous montrer qu’il ne permet pas que l’amour s’arrête avec la mort. Dieu ne permet pas que l’amour que nous avons pour quelqu’un s’arrête avec la mort.

                Alors, le 2 novembre, il est important d’aller sur les tombes de ceux que nous avons aimés. il est important de prier pour eux, de leur dire qu’on les aime toujours comme avant.

                C’est sûr la foi en Dieu est une aide précieuse pour vivre le mieux possible notre vie sur terre, et préparer le mieux possible notre vie dans le ciel en croyant que nous retrouverons tous ceux qui nous ont précédés.

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