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Homélie du 4ème dimanche de Pâques
Dimanche de prière pour les vocations
Aujourd’hui, c’est le 4ème dimanche après Pâques : Le dimanche des vocations. Quand on pense « Vocations », on pense aux jeunes. Mais, les adultes ont aussi besoin d’être soutenus dans leur état de vie, état de vie choisi ou imposé par la vie.
Lecture 1 : Paul et Barnabé exercent leur vocation avec plus ou moins de difficultés dans différentes assemblées, différentes communautés.
Lecture 2 : Même si nous sommes une foule immense sur terre, chacun de nous a une vocation. “Et Dieu, le Pasteur essuiera toute larme de nos yeux”, nous fera connaître notre vocation.
Évangile de Jn 10, 27-30 :
Les vocations nous les connaissons bien.
Elles peuvent être :
- être un père ou une mère de famille.
- être un religieux ou une religieuse.
- être un prêtre.
- être un diacre.
- être un baptisé heureux de rendre service dans sa paroisse.
Une vocation, c’est :
- Aimer, aimer donner un sens à sa vie quelque soit notre âge.
Avoir une vocation, c’est apporter un service. Par exemple, une vocation peut me permettre de
- rendre service dans une association humanitaire;
- rendre service dans la société;
- rendre service dans une paroisse.
- ou encore apporter le service de la prière chez soi.
La vocation est le désir de rendre service, que le Seigneur a déposé en nous; et ce désir est différent pour chacun : donc il y a des vocations, plusieurs chemins possibles plusieurs vocations possibles.
Jésus-Christ, si nous le voulons, peut nous aider à découvrir la vocation qui est en nous ; ou à nous confirmer dans ce que nous voulons ou pouvons vivre.
Alors, si vous le voulez bien, je vous propose de reprendre trois grands aspects de la vocation à la lumière du Christ qui nous parle, chaque dimanche, par l’Évangile.
C’est, aujourd’hui, l’Évangile du Bon Pasteur qui nous éclaire sur les trois aspects de toute vocation :
1- être reconnu.
2- Aimer.
3- Servir.
1- être reconnu :
Avec le Christ, c’est possible ! Pourquoi ?
Parce que Jésus en m’aimant me montre que je suis quelqu’un pour Lui, et quelqu’un d’unique au monde.
Je suis une personne importante pour le Seigneur Jésus.
“Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom”.
Le Christ appelle chacun de nous par notre nom. Mais, quand est-ce qu’il le fait me direz-vous ? Hé bien, le jour de notre baptême, il nous appelle par notre nom. Puis, il continue à le faire chaque jour chaque jour de notre vie.
A partir du moment où je suis déjà important pour le Seigneur avec mes défauts et mes qualités, alors je peux devenir aussi quelqu’un pour les autres et les autres deviennent, aussi, importants pour moi.
C’est parce que je suis aimé, c’est parce que chacun est aimé que je peux, que nous pouvons avoir une vocation, une passion dans la vie.
La vocation, c’est par conséquent, à la fois, être reconnu et aussi savoir aimer et accepter d'être aimé.
2- Aimer :
En fait, la vocation que j’ai en moi, c’est une affaire d’amour !
Ma vocation est la façon concrète dont je veux aimer le mieux possible.
La vocation de toute personne est d’aimer et d’être aimé. Pour cela, il n’y a pas de chemin plus facile ou plus difficile qu’un autre.
Le mariage n’est pas plus facile que le célibat et inversement (le célibat n’est pas plus facile que le mariage). Ce n’est pas une question de facilité.
L’un et l’autre ont leurs contraintes et leurs moments de joies.
Toute vocation est véritablement un appel à aimer en donnant un sens à sa vie.
Ce n’est pas une question de facilité, mais bien la question du sens profond que je veux donner à ma vie.
Rappelez-vous, “les brebis suivent le Bon Pasteur car elles connaissent sa voix”.
Le sens que je veux donner à ma vie, il est déjà présent en moi : c’est l’Esprit de Dieu qui m’habite. C’est en écoutant l’Esprit d’amour qui est en moi, que je vais pouvoir donner un sens précis à ma vie.
Concrètement, c’est me poser la question “Pourquoi pas moi?”, lorsque je suis devant un choix de vie.
Marié, pourquoi pas moi ?; Religieuse, pourquoi pas moi ?, Prêtre pourquoi pas moi ?; Prendre cette responsabilité sociale, ou paroissiale, pourquoi pas moi ? Prier pour le monde, pour les autres, pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi ? : c’est un signe de vocation, c’est déjà aimer un choix de vie, c’est aimer servir dans un choix de vie.
3- Servir :
Oui, chacun de nous a vraiment besoin de trouver un sens à sa vie : qui nous fait être quelqu’un, qui nous permet d’aimer et d’être aimé ; un sens à sa vie qui nous permet de servir.
Si je réponds “oui” à cet appel de Dieu en moi, alors, c’est sûr, tout en moi devient service; puisque Dieu me connaît bien plus que moi-même. Dieu, par Jésus, m’aide à donner le meilleur de moi-même.
Mais, je reste libre, que ce soit avant, pendant la décision ou même après.
Je dirai même plus, répondre à un appel du Seigneur est source de liberté; car de toute façon, c’est toujours mon bonheur et celui des autres que Dieu recherche en m'inspirant une vocation.
Quelque soit notre âge, posons-nous la question de notre chemin de vie :
Si, sur ce chemin de vie, je découvre que je suis important pour Dieu et pour les autres;
si je peux aimer et être aimé;
si je peux rendre service :
alors mon chemin de vie est une vocation, un appel de Dieu qui m’est adressé personnellement.
Heureux ceux et celles qui entendent l’appel du Seigneur qui leur est adressé personnellement et y répondent avec un joyeux courage.
Leur vocation les fera sans cesse grandir dans la joie, l’espérance, dans l’amour de Dieu et l’amour des autres.
Tags : Dieu, Jésus, homélie, dimanche, vocation, vie, aimer, service, sens, prière
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