• Homélie du 14è dimanche du Temps Ordinaire

    Homélie du 14è dimanche du Temps Ordinaire

    Introductions aux lectures

    Lecture 1 : Le prophète Ezéchiel est invité à accomplir sa mission de porte-parole de Dieu, quels que soient les obstacles qu’il rencontrera.

    Lecture 2 : Saint Paul : « J’accepte de grand cœur pour le Christ, les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions... »

    Idée pour l’homélie : C’est difficile de transmettre la foi !

    L’Evangile de ce dimanche nous parle de la difficulté de transmettre la foi.

    C’est arrivé à quelqu’un de très bien, c’est arrivé à Jésus lui-même !

    Jésus est passé par là ! Il a connu la difficulté de transmettre la foi dans sa propre ville : Nazareth.

    Ce qui lui a fait dire cette phrase bien connue : « Nul n’est prophète en son pays. »

    Et pourtant, les gens ont bien remarqué sa vie exemplaire, sa bonté.

    Ils se rendent compte de sa foi et de sa prière quotidienne.

    Ils écoutent son enseignement de la foi dans la synagogue.

    Et puis, ils connaissent sa réputation d’homme attentif aux plus faibles et aux plus pauvres.

    Et pourtant, les habitants de Nazareth n’arrivent pas à dépasser un point précis sur la personnalité de Jésus. Ils n’arrivent pas à croire en Jésus, en son identité divine. Ils n’ont pas foi en Jésus.

    Ils n’arrivent pas à croire qu’il puisse être le Messie, le Christ, le Fils de Dieu.

    Alors, devant ce manque de foi, Jésus ne peut pas agir pour eux, puisqu’ils ne l’accueillent pas tel qu’il est, en vérité.

    On peut les comprendre les gens de Nazareth, ils buttent sur la simplicité, sur l’humanité de Jésus.

    Jésus, ils l’ont vu grandir (non pas dans la plus belle maison de Nazareth) mais dans la maison d’un charpentier avec des parents tout simples.

    Comment voulez-vous qu’ils pensent, et qu’ils croient que Jésus est « présence de Dieu au milieu des hommes ? »

                Et, d’ailleurs, on disait à l’époque : « De Nazareth, que peut-il bien sortir de bon ? »

                Et pour nous aussi, aujourd’hui, il n’est pas si facile que cela de témoigner de la foi auprès de nos proches, dans nos familles.

    Ce n’est pas si facile de venir à la messe, quand nos proches ne viennent pas.

    C’est encore moins facile, quand les membres de notre famille ne comprennent pas un engagement que l’on a pris dans l’Eglise.

                Mais, nous pouvons venir à la messe en les portant dans notre cœur et ainsi leur faire bénéficier un peu de l’Eucharistie.

                Nous pouvons également les aider à comprendre notre pratique de la foi, en leur montrant que cela nous rend heureux, en leur montrant que nous en avons besoin pour vivre.

                Ne nous décourageons pas devant la difficulté de transmettre la foi dans nos familles.

    Jésus n’est, certes, pas compris à Nazareth ! Mais, il ne se décourage pas et ne baisse pas les bras pour autant. Il continue à annoncer et à montrer la Bonne Nouvelle de la présence bienveillante de Dieu au milieu de nous.

    Pour nous, aujourd’hui : quand on parle de la foi il y a de l’indifférence, des moqueries qui ne sont certes pas agréables à accueillir ; mais, qui peuvent nous aider à revenir à l’essentiel :

    L’essentiel, c’est de vivre heureux, en paix, avec la foi en Jésus-Christ, par la messe, par la prière, par les services rendus, par les engagements que je prends dans l’Eglise.

    De l’Evangile de ce dimanche, retenons 3 points importants par rapport aux difficultés de la transmission de la foi :

    1er point : Le témoignage. L’essentiel n’est pas de chercher à convaincre à tout prix. L’essentiel est de témoigner de la foi, dans la durée, dans tout ce qui fait notre vie. L’essentiel est de se maintenir dans notre choix de croire car croire c’est important pour notre équilibre de vie.

    2è point : L’amour de la foi. Les difficultés de transmission de la foi, me donnent l’envie de chercher mes raisons de croire, me donnent la volonté de dire pourquoi je crois, me donnent un peu plus l’amour de la foi.

    Voici une citation que j’aime bien (C’est une citation d’André Frossard journaliste chrétien) : 

    « La raison déraisonne sans la foi. »

    3è point : L’espérance. D’une difficulté, d’un mal sort toujours un bien : c’est dans la foi en Jésus-Christ que nous pouvons dire cela.

    En relisant une vie on peut s’apercevoir que les moments de difficultés (notamment entre époux, ou entre parents et enfants, ou entre frères et sœurs, ou encore dans une communauté paroisiale… etc.) peuvent être des moments de remises en question et de mises au point et par conséquent des moments qui permettent d’évoluer ensemble avec les différences de chacun.

    Soyons attentifs au témoignage de foi que nous donnons par tous les aspects de notre vie. Aimons la foi car il est raisonnable de croire. Et gardons l’espérance.

    Devant le témoignage au quotidien, devant l’amour de la foi et devant une espérance à toute épreuve, il n’y a pas de difficultés qui tiennent, il y a un exemple de pratique de la foi qui se donne à voir et qui ne peut qu’être remarqué.

    Le témoignage de la foi au quotidien, l’amour de la foi et l’espérance sont 3 moyens qui peuvent donner envie de croire.

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