• Homélie du 31è dimanche du Temps Ordinaire

     Homélie du 31è dimanche du Temps Ordinaire

               

     

     

     

     

     

     

     

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Mc 12, 28b-34 :

                Voici quelqu’un qui cherche à connaître le premier de tous les commandements.

                Dieu nous donne, en effet, des commandements. Et le premier de tous les commandements est le point de départ de tous les autres.

                Le premier commandement nous demande d’aimer Dieu qui nous aime.

                Et c’est ainsi le point de départ de tous les commandements, car aimer Dieu a pour conséquences, la pratique des 9 autres commandements.

                Rappelons-nous les dix commandements du Seigneur :

                1- Tu n’auras pas d’autres dieux que moi (c’est-à-dire : tu m’aimeras, moi, le Seigneur qui a parlé à Abraham, à Moïse, puis plus tard à Marie pour naître au milieu de nous en Jésus-Christ).

                2- Tu ne feras aucune idôle.

                3- Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur, ton Dieu pour le mal.

                4- Après six jours de travail, tu respecteras le septième jour, comme un jour de repos.

                5- Honore ton père et ta mère.

                6- Tu ne commettras pas de meurtre.

                7- Tu ne commettras pas d’infidélité.

                8- Tu ne commettras pas de vol.

                9- Tu ne mentiras pas.

                10- Tu ne seras pas jaloux.

                Tous ces commandements se résument dans le mot “AIMER” : Aimer Dieu et aimer Dieu nous aide ensuite à aimer les autres comme soi-même.

                Oui, l’important c’est d’aimer.

                Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens au chapitre 13, nous dit ceci que nous connaissons bien : “S’il me manque l’amour, il me manque tout”.

                Sainte Thérèse au début de sa vie dans le couvent de Lisieux cherchait sa vocation. Et elle a trouvé sa vocation dans le fait d’aimer : “Au sein de l’Eglise, je veux être l’amour. C’est l’amour qui compte. J’ai découvert avec joie que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, que l’amour était de toutes les époques et de tous les lieux parce que l’amour est éternel”.

                Alors, Jésus nous dit bien ce résumé de tous les commandements : “Tu aimeras Dieu et tu aimeras ton prochain comme toi-même”.

                Mais, que veut dire le mot “Aimer”. Aimer ce n’est pas vouloir Dieu ou vouloir les autres rien que pour soi. Aimer ce n’est pas posséder.

                Aimer, c’est faire attention à Dieu, c’est faire attention aux autres. Aimer c’est de la bienveillance, c’est vouloir vivre avec Dieu, vouloir vivre avec son prochain.

                Aimer, pour Jésus : c’est vivre un équilibre entre l’amour de Dieu, l’amour de l’autre et l’amour de soi-même. (“ Tu aimeras Dieu et tu aimeras ton prochain comme toi-même. “ )

                Si j’aime Dieu, j’aime mon prochain : autrement je suis un menteur en disant que j’aime Dieu.

                Mais l’inverse n’est pas forcément vrai pour tout le monde : si j’aime mon prochain, Dieu je ne l’aime pas forcément.

    Mais en aimant déjà mon prochain, je suis sur le chemin de l’amour de Dieu : il n’y a plus qu’un pas à faire : le pas de la Foi.

                Il est possible aussi de ne pas aimer les autres, de ne pas aimer Dieu et de préférer s’aimer uniquement soi-même.      

    Alors là, il manque quelque chose d’important : la découverte de tout ce que je dois aux autres et au Seigneur.

                Si je n’aime ni les autres, ni le Seigneur, je n’ai pas encore découvert combien pour vivre j’ai besoin de mon prochain et de Dieu.

                Notre vie est pleinement remplie dans la mesure où nous vivons les trois dimensions de l’amour en même temps : l’amour de Dieu, l’amour des autres, l’amour de soi; c’est-à-dire le respect de Dieu, le respect des autres et le respect de soi-même. Et en vivant les trois dimensions de l’amour, je met en pratique les 10 commandements.

    Aimer.

    Aller au plus profond de soi-même.

    Chercher au cœur de son être la source même du bonheur.

    Essayer de vivre l’harmonie toujours difficile

    de ce que je suis et de ce que j’aimerais être.

    Vivre ce que je suis de meilleur

    malgré mes limites, mes pauvretés, mes lâchetés,

    mais aussi avec mes richesses.

    Aimer.

    Comme prendre des risques.

    Les risques de l’autre quelque soit l’autre.

    Aimer.

    Comme prendre le risque de Dieu.

    Aller sur les terres de Dieu.

    Prendre le risque de la rencontre.

    Et s’en aller si loin avec Dieu

    que l’on finit par lui ressembler un peu

    avec cette bienveillance du cœur et du regard

    qui fait que l’autre n’en finit pas de grandir,

    de s’épanouir et de dire le meilleur de lui-même.

    Aimer.

    Comme aller jusqu’au limites de soi

    Dans les terres de Dieu où rien n’est jamais perdu

    parce qu’avec l’amour de Dieu, l’amour des autres et l’amour de soi

    tout est possible.

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