• Homélie 17è D Ordinaire

    homélie 17è dimanche ordinaire

            Tout d’abord, un constat : pendant l’été, il nous arrive de manger en plein air, de pique-niquer.

                Pour qu’un pique-nique se passe bien, on prévoit le lieu et tout ce qu’il faut pour manger.

                Mais dans l’Évangile de ce dimanche, le pique-nique n’est pas organisé.

                Jésus part, avec ses disciples pour se reposer un peu, et voilà qu’une foule immense s’invite sans prévenir :

    cinq mille hommes, nous dit le texte, sans compter les femmes et les enfants...

                « Il faut leur donner à manger », dit simplement Jésus.

                « Mais quoi ? » disent les disciples, « on n’a rien prévu ». Comment faire pour improviser un pique-nique géant ? : « On a tout juste 5 pains et 2 poissons apportés par un jeune garçon. »

                Jésus demande à tout le monde de s'asseoir, puis il prie et rend grâce : On distribue ensuite le pain et le poisson, et chacun mange autant qu’il veut ... et il y a même des restes : 12 paniers pleins de morceaux de pain. Les gens, vous imaginez, sont émerveillés et c’est alors qu’ils le reconnaissent... « C’est vraiment lui, le prophète annoncé ! »

                Aujourd’hui, on peut, peut-être se dire qu’ils ont bien de la chance, toutes ces personnes, de rencontrer Jésus.

                Nous, aujourd’hui, dans notre vie, on a parfois l’impression que le Seigneur est si loin de nos souffrances, de nos soucis, de nos questions. Et on aimerait bien le sentir tout proche de nous !

                C'est ce que le pape François nous dit dans son message pour aujourd'hui : Le dimanche de la Journée Mondiale de prière pour les grands parents et les personnes âgées. Le pape a intitulé son message : "Ne m'abandonne pas dans la vieillesse".

                Justement, nous dit l’Évangile d’aujourd’hui (l’Evangile de la multiplication des pains et des poissons) : Dieu, par Jésus, est proche de chacun de nous, dans notre vie, aujourd’hui ! Dieu, par Jésus, vient combler notre faim !

                Mais alors comment le reconnaître ? Comment reconnaître la proximité du Seigneur dans nos vies quel que soit notre âge ?

                Hé bien, il y a les cadeaux du Seigneur qui s’appellent les sacrements : ce sont les signes de la présence de Dieu dans notre vie.
    L’eucharistie (la messe) par exemple, c’est l’invitation à reconnaître la Présence réelle du Seigneur en écoutant sa Parole et en communiant au Corps du Christ (pain qui reçoit la vie de Jésus Christ : la vie et l’Amour de Dieu fait Homme : l’hostie). Dieu, en Jésus Christ vient combler notre faim (notre faim de pain, notre faim de vie, d’amour, de paix, de foi, d'espérance).

     Le baptême, c’est l’entrée dans la famille de Dieu. Par le baptême, le Seigneur nous appelle ses enfants bien-aimés et nous répondons OUI (AMEN) je suis heureux d’être aussi ton enfant bien-aimé.
    Le mariage, c’est l’Amour de Dieu qui se manifeste dans l’amour entre deux personnes !
    La réconciliation, la confession, le pardon, la miséricorde, c’est Dieu qui nous rejoint là où ça se dispute en nous et entre nous, et il nous invite au pardon en nous donnant son pardon.
    Le sacrement des malades, c’est Dieu présent là où ça fait mal en nous, là où ça souffre en nous... et il nous donne sa tendresse et sa vie.

    La confirmation : Dieu nous confirme comme ses enfants bien-aimés et il nous envoie pour être ses témoins heureux de croire là où nous vivons.

    L’ordination : par l’ordination de quelques-uns, le Seigneur nous rappelle que par le baptême et la confirmation, nous sommes, aujourd’hui, les mains et le cœur de Jésus dans le monde.

                Oui, les sacrements, c’est Dieu dans nos vies de tous les jours, réellement présent !

                Les sacrements  nous aident également à reconnaître la présence du Seigneur dans la vie de tout homme et de toute femme, quelle que soit sa route, quelle que soit sa foi... « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait ! »
                Et puis reconnaître Dieu, c’est être reconnu par Lui, aimé par Lui. « On est tous appelés à une seule espérance », dit Paul aux habitants d’Éphèse. Et « la grande espérance chrétienne », écrit le pape, « c’est d’être aimé de Dieu et quoi qu’il m’arrive, c’est se savoir attendu par cet amour. »

                C’est cet Amour (multiplié par Jésus Christ) que nous recevons dans chaque Eucharistie, dans chaque messe et dans chaque sacrement.

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  • Commentaires

    1
    rmb
    Samedi 27 Juillet à 09:44

    MERCI ! et bonne reprise.

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