• Homélie de rentrée 2016 pour école et collège

    Homélie à partir de l’évangile du martyr de saint Jean Baptiste :  Marc 6, 17-29

     

    Notre thème d’année est : « Grandir et faire grandir ».

     

    Hé bien, l’Evangile du martyr de Saint Jean Baptiste nous invite, je pense, à découvrir que la belle mission de l’enseignant « faire grandir » commence par « grandir soi-même ».

    Pourquoi je dis cela : « faire grandir » commence par « grandir soi-même » ?

    A cause des personnes présentes dans l’Evangile du martyr de Saint Jean Baptiste.

     

    Saint Jean Baptiste : Spontanément, nous pleurons sur Saint Jean Baptiste qui est en prison et qui est tué pour avoir dit des paroles de bon sens, des paroles qui font grandir car ce sont des paroles de vérité : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Cette femme c’est Hérodiade qui est l’épouse de Philippe (frère d’Hérode).

     

    Hérode : Spontanément, on ne pleure pas sur Hérode qui cède pourtant devant une horrible parole de la fille d’Hérodiade (parole qui ne fait pas grandir) : « Donne-moi la tête de Jean-Baptiste. »

     

    Hérodiade : Spontanément, on ne pleure pas sur Hérodiade qui n’a pourtant que des paroles de colère et de haine (paroles qui ne font pas grandir).

    Alors, dans un deuxième temps, séchons nos larmes sur Saint Jean Baptiste et pleurons plutôt sur Hérode et sur Hérodiade.

    Saint Jean Baptiste n’a pas cessé de grandir dès le ventre de sa mère Elizabeth, dans la foi et dans la vérité en désignant Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », « Dieu fait Homme par amour pour nous. »

    Saint Jean Baptiste a en lui cette joie de l’annonce de l’Evangile, de la Bonne Nouvelle de la présence de Dieu venu partager notre humanité en Jésus, par amour.

     

    Saint Jean Baptiste annonce ce que Jésus lui-même est venu nous révéler. Chacun de nous, sans exception, est aimé de Dieu.

    A l’exemple de saint Jean-Baptiste, osons cette parole de Jésus, le Christ, qui fait grandir : « Toi aussi, tu es aimé de Dieu. »

             Mais, pour que cette parole soit entendue, écoutée, méditée, mangée par ceux qui la reçoivent : pour que cette parole puisse faire grandir, il est indispensable que cette parole ait pu d’abord grandir dans la tête, dans le cœur, dans le comportement de la personne qui dit : « Toi aussi, tu es aimé de Dieu ».

             Jésus le Christ, Dieu fait Homme par amour pour nous sans exceptions, vient nous montrer qu’il y a toujours quelque chose de plus grand et de plus noble à découvrir en chacun de nous : on n’a jamais fini d’apprendre à se connaître et on n’a jamais fini d’apprendre à connaître ceux qui nous rencontrons.

             « Faire grandir » commence par « grandir soi-même ».

             « Toi aussi, tu es aimé de Dieu » comme « moi aussi, je suis aimé de Dieu ».

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