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Par foipromesse le 13 Mai 2019 à 09:36
Aujourd’hui, nous prions pour les vocations, pour toutes les vocations. Il existe en effet de nombreuses vocations. La vocation c’est d’abord un appel à vivre avec la foi en Jésus Christ en étant en Eglise pour le monde.
C’est pourquoi, le mot "Eglise" signifie "assemblée". Nous sommes, par définition, une assemblée, c’est-à-dire, non pas des personnes les unes à côté des autres, mais une église, une famille, un corps : et un corps est formé de membres qui ont besoin des uns et des autres pour vivre.
Chaque membre est appelé à exercer une mission pour le bien du corps entier.
Dès lors, la question, en cette journée mondiale de prière pour les vocations, n’est pas de savoir si Dieu appelle - cela est une évidence pour le croyant : Le Seigneur appelle chaque baptisé à exercer une mission !
La question est de savoir à quoi il nous appelle !
Pour savoir à quoi Dieu nous appelle, je vous propose de passer en revue les sacrements qui font notre identité chrétienne : Les sept sacrements.
Il y a d’abord les trois grands sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, l’eucharistie et la confirmation.
Le baptême, qui est le premier des sacrements nous appelle à plonger dans la Pâque de Jésus, dans sa mort sa résurrection. Pas d’autre chemin que celui de Jésus pour aller vers le Père ! Le Baptême nous donne la vocation commune de la prière et du partage : Vocation exprimée dans la prière du Notre Père.
L’eucharistie c’est le sacrement des pèlerins, le pain pour la route, un sacrement qui nous appelle à tenir bon et à recevoir du Ressuscité sa puissance de vie. C’est le sacrement du corps livré de Jésus qui se donne en nourriture pour nous et à travers nous pour les autres. L’Eucharistie nous donne la vocation de la célébration : Quand on est au moins deux rassemblés au nom de la foi, le Seigneur est présent.
La confirmation nous appelle à vivre de l’Esprit, sans peur pour témoigner de l’Evangile, et avec au cœur le grand désir de servir, de prendre notre place dans l’Eglise et dans le monde. La confirmation nous donne la vocation de la transmission de la foi pour le bien de tous.
Le Baptême, l’Eucharistie et la Confirmation sont trois cadeaux du Seigneur, trois sacrements, trois signes et trois moyens que le Seigneur nous donne pour nous dire : « Je compte sur toi, avec tout les dons que j’ai mis en toi, pour le bien de tous, dans la prière, le partage et les célébrations. »
Avec les 4 autres sacrements en plus du baptême, de l’Eucharistie et de la Confirmation, nous savons qu’il existe d’autres vocations complémentaires à la vocation de tout baptisé.
Le mariage : même s’il s’agit d’une institution naturelle que l’on retrouve dans toutes les civilisations, il est pour nous, amis de Jésus une vocation particulière, qui appelle les époux à témoigner de l’amour fidèle et fécond de Dieu.
L’ordre, ce sacrement conféré par le rite de l’ordination avec l’imposition des mains, ce sacrement que reçoivent les évêques, les prêtres et les diacres, consécration au service du Christ et de son Eglise. Il est donné et reçu pour que l’Eglise reste bien l’assemblée de Jésus fondée sur la foi des apôtres témoins de la mort et de la Résurrection de Jésus. Ainsi les évêques, successeurs des apôtres, ont pour vocation spécifique d’être, à l’image de Jésus le bon Berger. Les évêques ont en main la crosse, le bâton du pasteur qui guide et qui montre le chemin.
Les prêtres, leurs collaborateurs, président la communauté chrétienne, rappelant à tous que c’est le Christ qui est la Tête de l’Eglise, que c’est Lui qui invite enseigne et nourrit son peuple.
Les diacres sont appelés à être témoins de Jésus Serviteur dans l’Eglise toujours servante par nature.
La Réconciliation, la Confession ou encore le sacrement du Pardon, appelle ceux qui le reçoivent à témoigner de Dieu qui nous aime quoi qu’il arrive, même quand nous ne sommes pas aimables !...
Ce sacrement du pardon appelle ceux qui le reçoivent à être les humbles et joyeux témoins de Dieu qui n’a qu’un seul but nous aimer et nous remettre debout !
L’onction des malades, est un sacrement qu’il nous faut sans doute redécouvrir, un sacrement qui nous appelle à être témoins de la force de Dieu qui se déploie dans la faiblesse, dans la reconnaissance de nos difficultés de santé.
À ces sept sacrements, ajoutons non pas un 8ème sacrement, mais du moins un signe fort et vital : il s’agit de la vocation religieuse. Des hommes, des femmes, acceptent de faire un choix radical en consacrant toute leur personne à Dieu, à travers les trois vœux de la pauvreté, de la chasteté et de l’obéissance. Il est bon qu’il y ait des religieux et des religieuses appelés à témoigner de l’amour gratuit de Dieu.
En cette journée de prière pour les vocations, demandons au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! Qu’il nous rappelle notre vocation commune de baptisés, confirmés qui communions ensemble au Corps du Christ !
Et que chacun, chacune d'entre nous réponde avec JOIE, chaque jour, aux appels du Seigneur, en Eglise pour le monde.
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Par foipromesse le 6 Mai 2019 à 22:20
Homélie
Que d’émotions ! Que d’émotions en ce temps pascal !
Imaginez l’émotion des apôtres, ce matin-là, sur la barque lorsque le Disciple Bien aimé a crié: "C’est le Seigneur" !
La vie chrétienne ne manque pas d’émotion. Et C’est une bonne chose! L’émotion quand elle est une véritable "mise en mouvement", (c’est le vrai sens du mot). Elle fait bouger les cœurs, elle fait bouger le peuple de Dieu, elle fait bouger le monde!
– C’est l’émotion des patriarches et des prophètes lorsque Dieu intervient dans leur vie…
– C’est l’émotion de la Vierge-Marie lorsque l’ange lui annonce qu’elle sera la mère du Seigneur…
– A Pâques, c’est l’émotion de Marie-Madeleine tout en pleurs le matin de Pâques et celle des disciples d’Emmaüs le soir de Pâques : le cœur était tout brûlant…
– Et depuis, dans l’église, que d’émotions ! A chaque fois, que l’éternité nous rend visite pendant la célébration des sacrements ! C’est l’émotion des saints, l’émotion des amoureux, l’émotion des consacrés, l’émotion de tous ceux que le Seigneur appelle !!!
– Dans l’évangile de ce jour, ce sont les émotions successives de Simon-Pierre. Suivons-le : ce rude pêcheur de Galilée qui avait les pieds bien sur terre (enfin… "Sur la barque", et même, une fois, sur l’eau) avait le sens des réalités.
C’est lui qui dit : « je vais à la pêche » et les autres apôtres le suivent ! Mais voilà, la pêche est stérile toute la nuit et elle devient surabondante au matin quand intervient le Seigneur : une nouvelle pêche miraculeuse ! " C’est le Seigneur"!
1ère émotion: l’émerveillement. Pierre s’habille, il sait qu’il ne retournera pas en arrière, il ne reviendra pas a la pêche. (En tout cas pas celle-là!). Il se jette a l’eau… Une fois qu’il aura rejoint le Seigneur, il ne voudra plus le quitter.
2ème émotion, le bouleversement : lorsque Jésus rompt le pain, Simon-Pierre qui avait fui le sacrifice de la croix est bien là cette fois-ci pour recevoir le corps livré pour le salut du monde.
3ème émotion: (la plus personnelle, la plus intime, peut-être la plus profonde…) la consolation. Lorsque le pauvre disciple tout penaud entend le Seigneur lui demander par 3 fois: "Pierre est-ce que tu m’aimes?"
Enfin 4ème émotion: l’exaltation devant la mission unique et universelle que lui donne le Seigneur : tu ne sais pas ou cela te mèneras mais "sois le pasteur de mes brebis"…"suis moi!"
Réjouissons-nous car ces mêmes émotions sont encore présentes dans nos vies et dans notre église à chaque fois que Dieu la visite. Dans le monde entier dans nos églises combien de millions d’hommes et de femmes font encore aujourd’hui l’expérience émouvante de cette rencontre avec Dieu ?
Tant d’émotions!
Nous savons que notre monde, beaucoup d’hommes et de femmes sont démotivés, « sans émotion »… Mais nous, parce que Dieu nous touche par sa présence, par le don de la Vierge-Marie, de l’Eucharistie, des sacrements… Nous, nous savons que l’Eglise du Christ peut encore émouvoir les hommes et leur dire "c’est le Seigneur, il est vivant !, alléluia!"
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Par foipromesse le 28 Avril 2019 à 19:38
En 1931, sœur Faustine a eu une apparition de Jésus ressuscité. Jésus lui apparaît comme il est apparu à l'apôtre Thomas. Il lève sa main droite transpercée et fait un geste de bénédiction. Avec la main gauche, il désigne son cœur d’où sortent des rayons de lumière rouge et blancs. « Regarde mon cœur. » Jésus a demandé à sœur Faustine de faire peindre un tableau de cette apparition avec l’inscription : « Jésus, j’ai confiance en toi. » Et il lui a dit : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde. » Cette fête a été instituée dans toute l’Église par Jean Paul II, en l’an 2000.
Ce dimanche matin nous insistons sur les mains de Jésus : sa main droite pour bénir et sa main gauche pour montrer son cœur. C’est ce qui se passe à chaque sacrement que l’on célèbre : la bénédiction et l’ouverture du cœur. Et il y a un sacrement où les deux mains ont beaucoup d’importance : C’est le sacrement du mariage qui est préparé par une vingtaine de couples présents à la messe aujourd’hui.
Homélie :
Comment fonctionne la foi, la confiance ? Les couples qui se préparent au mariage le savent bien. Vivre dans la foi, dans la confiance, c’est vivre dans la joie d’aimer et aussi dans la joie de se laisser aimer !
La foi est comparable à l’amour.
Et l’Evangile que nous venons d’entendre sur saint Thomas peut nous éclairer.
Tant que Thomas vivait avec Jésus et qu'il pouvait lui parler tous les jours, Thomas faisait confiance à Jésus. Il le voyait de ses yeux et l’entendait avec ses oreilles. Sa foi en Jésus se basait sur le sensible, le visible. Mais après la mort de Jésus, c’est tout autre chose : sa foi, sa confiance change. Sans cet appui physique, humain, sensible, il se met à douter et à poser des conditions : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas. »
Quand Thomas voit Jésus ressuscité après Pâques, Jésus revenu à la vie, c’est alors l’éblouissement. Thomas entend Jésus qui lui dit : « Avance ton doigt, et vois mes mains ( qui ont été transpercées); avance ta main et mets-la dans mon côté (qui a été aussi transpercé); cesse d'être incrédule, sois croyant ». « C’est bien moi. J’étais mort et je suis revenu à la vie, je suis ressuscité ».
Thomas lui fait alors cette belle et magnifique profession de foi qui est aussi comparable à une déclaration d’amour : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Et Jésus dit à Thomas : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu! » Heureux ceux qui savent voir, regarder avec yeux de leur cœur. Heureux ceux qui croient avec kes yeux de leur cœur !!!
Réfléchissons un peu : Quelle est l’origine de la foi, de la confiance ? La foi c’est une très grande valeur que nous recevons, qui nous est transmise. Et ceux qui nous transmettent la foi, la confiance en premier : Ce sont nos parents, nos grands parents, notre famille (notre famille de naissance mais aussi notre famille de baptême (l’Eglise)).
Cette transmission de la foi est une longue chaîne de témoignages venue des apôtres témoins de la résurrection de Jésus jusqu’à nous. Et c’est maintenant à nous de transmettre la foi.
Mais comment transmettre la foi ? Hé bien, il suffit d’aimer !!! Et aimer nous fait passer du « VOIR » au « CROIRE » !
Et voici la réponse que Jésus a fait à saint Thomas : « Parce que tu me vois, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Cela veut dire que « Croire est plus important que voir. »
« Voir », si on réfléchit un peu, nous enlèverait tout désir de recherche de la Vérité. Si on voyait Dieu avec nos yeux, alors le Seigneur s’imposerait à nous et on n’aurait pas besoin de faire l’effort de « Croire », on ne connaîtrait pas la « Foi ».
Avec le « Voir », en fait, Dieu nous intéresserait beaucoup moins, car on ne pourrait pas se poser plein de questions sur notre vie et sur notre manière de vivre. Dieu existerait comme un objet dont on pourrait tout connaître.
Mais, si le Seigneur choisit de ne pas s’imposer à nous, c’est pour nous faire comprendre que nous-mêmes nous sommes bien plus que de simples objets. Nous avons une âme, un coeur que nous ne voyons pas avec les yeux de notre tête.
Pour connaître le Seigneur, je dois m’impliquer avec tout ce que je suis : un corps et une âme. Lorsque je dis « Je vois une personne », je peux décrire cette personne à distance, sans lui parler tout en restant indifférent à elle..
Mais lorsque je dis « je crois en une personne », c’est tout différent. Si « je crois en une personne », cela veut dire que je lui ai déjà parlé, que je me suis approché de cette personne. Cela veut dire que j’ai vécu quelque chose avec cette personne. Et ce que j’ai vécu avec cette personne me fait croire en elle. En apprenant à connaître quelqu’un j’ai alors la possibilité d’avoir confiance en cette personne.
« Voir seulement avec les yeux de notre tête », c’est rester à distance, c’est rester en retrait.
« Croire », c’est s’approcher, c’est rencontrer. C’est regarder avec les yeux de notre cœur.
Voilà un grand signe de la confiance que Jésus nous donne. Il ne s’impose pas à nous aujourd’hui, pour nous permettre de croire en Lui, d’avoir la Foi ; c’est-à-dire pour nous permettre de chercher librement au delà des apparences. Dieu ne regarde pas l’apparence mais le cœur. Ou encore, ce qui est essentiel dans la vie ne peut pas se voir avec les yeux mais avec le cœur. Il suffit d’aimer pour croire. Aimer c’est un chemin de foi, de confiance.
Croire, ou encore la foi, correspond à un besoin très profond que nous avons tous en nous-mêmes.
Un grand scientifique disait un jour que « l’être humain a besoin de la Foi, comme il a besoin de pain, d’eau et d’air car chacun de nous avons besoin d’être aimé et d’être capable d’aimer. »
Le Seigneur nous a créé ainsi : nous avons en nous une intuition fondamentale qui est ce sentiment d’une nécessaire présence qui explique notre existence, notre origine, notre devenir et qui nous aime.
« Un jour quelqu’un demandait à Pasteur : Cher maître, comment pouvez-vous croire ?
Voici sa réponse : C’est en réfléchissant, en aimant la vie que j’ai trouvé la Foi. »
Oui, Dieu peut être connu par notre découverte et notre amour de la vie. Voir et croire se complètent quand on est aimé et quand on aime.
Et nous pouvons alors remercier vraiment les apôtres et en particulier saint Thomas d’avoir douté de la résurrection de Jésus. C’est en doutant que Thomas a creusé en lui le désir de rencontrer Jésus. Et en le rencontrant, Jésus ne s’est pas moqué de lui, il a posé sur Thomas un regard d’amour.
« Heureux ceux qui croient » : veut dire alors heureux ceux qui acceptent de chercher la vérité de l’amour qui fait vivre. Croire ce n’est donc pas être naïf, mais c’est dépasser les simples apparences, c’est aller plus loin que le simple voir, c’est regarder avec les yeux de son cœur.
Un jour, on vous a peut-être dit : « Toi, tu as de la chance de croire. C’est un soutien pour toi dans la vie ».
Croire en Jésus n’est pas une question de chance. C’est une question de recherche.
Alors, si un jour quelqu’un est jaloux de votre Foi qui vous fait vivre. Dites lui bien que lui-aussi il est capable de trouver la Foi en la cherchant dans l’histoire de Jésus (dans les Evangiles), et aussi en se laissant aimer par Dieu qui vient nous rencontrer et nous aimer en Jésus.
Oui, c’est merveilleux la Foi ; car la Foi répond à un grand besoin chez nous. Mais, encore faut-il découvrir que ce besoin de la Foi est comblé par l’extraordinaire Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus, de la présence d’amour de Dieu dans le cœur de chacun, dans notre cœur.
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Par foipromesse le 24 Avril 2019 à 22:49
Enseignement : « Sainte Marie, Mère de Dieu, … ».
Un dimanche midi, je suis invité dans une famille. Et à table, un enfant qui est à la catéchèse me pose cette question : « Est-ce que c’est vrai que Marie est la Mère de Dieu ? Parce que, si on réfléchit, ce n’est pas possible !? »
Alors, je demande à l’enfant sa date de naissance :
- je suis né le 19 octobre 2008.
- et dis-moi, le 18 octobre 2008, tu étais où ?
- dans le ventre de ma maman.
- et dis-moi, tu étais dans le ventre de ta maman depuis combien de temps ?
- euh…, depuis (et ses parents lui souffle la réponse), depuis 9 mois.
- alors, on y va, on compte à l’envers : 19/10, 19/09, 19/08, 19/07, 19/06, 19/05, 19/04, 19/03, 19/02, 19/01. En théorie, tu étais dans le ventre de ta maman depuis le 19 janvier 2008.
- alors, voilà la dernière question : Tu étais où le 18 janvier 2008 ?
- Euh… je ne sais pas.
- Et maintenant, faisons le même calcul pour Jésus. La date de naissance de Jésus est fixée le 25 décembre. D’accord ? Où était Jésus le 24 décembre ? Dans le ventre de Marie !? Depuis combien de temps ? Depuis 9 mois en théorie !? Alors, calculons : 25/12, 25/11, 25/10, 25/09, 25/08, 25/07, 25/06, 25/05, 25/04 et 25/03 (qui est la date de l’Annonciation à Marie par l’ange Gabriel : « L’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle va avoir un fils qui s’appellera « Jésus » (« Jésus » veut dire « Dieu qui sauve ») ». Et le 24 mars, il était où Jésus ?
- Euh… je ne sais pas.
- Pour toi, le 18 janvier 2008, tu n’étais pas encore le fils de ton papa et le fils de ta maman. Tu étais en désir dans le cœur de tes parents. Tes parents voulaient un enfant. Tu existais dans le désir de tes parents.
- Et pour Jésus ? Jésus, lui, était déjà le Fils de Dieu le Père. Les évêques du monde entier se sont mis d’accord pour écrire dans un Concile à Éphèse en 431 que si Jésus est vraiment Dieu alors, Marie est vraiment « mère de Dieu ».
Pour découvrir que Marie est bien la mère de Dieu, il faut se poser cette double question : « Qui est né de sainte Marie ? » C’est Jésus. Et qui est Jésus ?
Qui est Jésus ? Jésus est à la fois fils de Marie et Fils de Dieu. Jésus pardonne les péchés. Jésus guérit les malades. Jésus multiplie les pains et les poissons. Jésus est mort sur la croix et le 3è jour est ressuscité. Puis Jésus est monté auprès de Dieu son Père et Notre Père du ciel. Et Jésus a envoyé l’Esprit Saint, son Amour, sa Force dans notre cœur le jour de la Pentecôte. Et nous avons en nous chaque jour la présence de l’Amour de Dieu grâce à Jésus.
Quand on dit seulement que Marie est la mère de Jésus, on sous-entend que Marie n’est que la mère de ce qui est humain en Jésus : Jésus homme qui a grandi, qui a appris le métier de Joseph, qui a marché, qui a parlé. Et alors, on sous-entend que Marie n’a pas donné naissance à Jésus qui pardonne, qui guérit, qui ressuscite. Mais Jésus est aussi Fils de Dieu.
Et on ne peut quand même pas couper « Jésus » en deux. Jésus est homme et Dieu aussi. Et sainte Marie est la mère de Jésus homme et Dieu à la fois.
Voilà un éclairage donné par le pape Jean Paul II dans son encyclique sur Marie : la maternité de Marie n’est pas une réalité biologique. La maternité de Marie est une relation qui va de la personne à la personne. Marie n’est pas une mère simplement parce qu’elle a fournie la chair et le sang. Marie est d’abord une mère parce qu’elle est aimée de Dieu entièrement (avec tout ce qu’Il est Père, Fils, Esprit Saint) et aussi parce qu’elle est toute donnée à Dieu entièrement (avec tout ce qu’elle est).
« Marie est mère de Dieu parce qu’elle est vierge » : dit le pape Jean Paul II. Marie s’est donnée à Dieu toute entière et Dieu s’est donné à Marie tout entier. Et Dieu est devenu son fils. La virginité de Marie est à la fois l’expression de la foi de Marie en Dieu et le don total de Dieu en Marie.
C’est la foi de Marie qui a permis la conception de Jésus le Fils de Dieu et par sa foi toute pure, vierge, Marie est devenue la mère de Dieu.
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Par foipromesse le 21 Avril 2019 à 00:32
En cette veillée de Pâques, (ce jour de Pâques), nous sommes invités à revenir au cœur de la foi, à son fondement qui est la résurrection du Seigneur. La foi chrétienne tient par la vérité du témoignage selon lequel Jésus le Christ est ressuscité des morts. Saint Paul le dit avec une grande force. « Mais si le Christ n’est pas ressuscité, vide alors est notre foi. » (1 Cor 15, 14)
L’évangile nous présente des femmes, dont Marie-Madeleine, qui se rendent au tombeau de Jésus le premier jour de la semaine : Ce qui fait référence au premier jour de la création. En célébrant la résurrection de Jésus, nous sommes le premier jour de la nouvelle création.Elles découvrent que le tombeau est ouvert. Et il y a 2 hommes en habit de lumière qui leur disent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs,
qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite. »Alors elles se rappelèrent les paroles que Jésus leur avait dites.
Revenues du tombeau, en courant, elles rapportèrent tout cela aux apôtres et à tous les autres.Elles vont chercher notamment Pierre. Entrant dans le tombeau vide, Pierre voit que tout est à sa place, le linceul et le linge qui avait recouvert la tête. Mais Jésus n’y est plus. Pierre ne s’attendait pas à un tel évènement. Il n’avait pas compris que d’après les Ecritures, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Il y a de quoi être bouleversé. Le soir même de Pâques, et dans les jours qui vont suivre, Jésus va apparaître aux disciples à plusieurs reprises. Ils sont complètement dépassés par l’évènement.
C’est vraiment lui, Jésus ?! Ils vont faire une expérience incontestable et pourtant inconcevable. Leur vie va en être radicalement bouleversée. Ils vont devenir les témoins de la Résurrection jusqu’à donner leur vie. Et si nous sommes là en cette nuit de Pâques (ce matin de Pâques), c’est à cause de leur témoignage. La résurrection de Jésus Christ est un évènement qui bouleverse aussi l’histoire de l’humanité.De cet évènement découle la joie véritable.
C’est cette joie dont notre monde a tant besoin. Notre monde est souvent marqué par la tristesse et l’inquiétude.Et cependant, l’aspiration à la joie est imprimée dans le cœur de chacun d’entre nous.
Au-delà des satisfactions immédiates et passagères, notre cœur cherche la joie profonde qui puisse donner goût à l’existence.
En cette veillée de Pâques, (en ce matin de Pâques), nous sommes invités à accueillir la joie. Nous aspirons tous à être aimé et à aimer. Dieu nous a créés par amour et veut nous faire participer à sa propre joie, divine et éternelle.C’est en Jésus, mort et ressuscité, que se manifeste le plus clairement l’amour infini de Dieu pour chacun d’entre nous.
C’est dans la rencontre avec lui, victorieux du mal et de la mort, que nous sommes libérés de l’angoisse et de la tristesse. En cette veillée de Pâques, (en ce matin de Pâques), c’est la joie de la Résurrection, de la Vie plus forte que tout, qui nous est donnée.
Le Christ est vivant. Il est celui qui a vaincu le mal, le péché et la mort. Il est désormais présent avec nous comme le ressuscité jusqu’à la fin du monde. Le mal n’a pas le dernier mot sur notre vie. L’amour de Dieu est vainqueur.
Nous sommes aussi conviés à être témoin de la joie, à être missionnaire de la joie. Tant de gens ont besoin de savoir que la joie est possible. La joie doit donc être partagée. Nous sommes invités à aller dire notre joie d’avoir trouvé ce trésor qui est Jésus lui-même et Jésus ressuscité. Nous ne pouvons pas garder pour nous la joie de la foi. Et, pour que la Foi en Jésus ressuscité puisse grandir en nous, nous devons la transmettre.
Nous vivons dans un monde difficile, traversé par des interrogations profondes. Certains sont tentés par la désespérance, le doute ou la révolte. La fête de Pâques est une invitation à la confiance. Confions nos vies, notre avenir personnel et celui de notre monde à celui qui a vaincu la mort et le péché. Le Christ ressuscité répète sans cesse : « n’ayez pas peur. » Jésus a promis qu’il serait toujours là, avec nous.
Il est même capable de se servir des épreuves parfois déconcertantes, bouleversantes pour nous conduire à une plus grande foi, à une plus grande joie. C’est ce qui s’est passé dans la passion, la mort et la résurrection du Christ.
En cette veillée de Pâques, (en ce matin de Pâques), regardons Jésus le Christ ressuscité. Il a vaincu le mal et la mort. Il nous donne sans cesse la joie de la confiance ; la joie de l’espérance.Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !!! ALLELUÏA !!!
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Par foipromesse le 19 Avril 2019 à 17:59
Beau texte du Père Guillaume de MENTHIÈRE curé de Notre Dame de l'Assomption, prédicateur des conférences de carême 2019 à Notre Dame de Paris rédigé dans la nuit de l’incendie.
Nuit de feu et d’espérance
Cette nuit n’était pas faite pour dormir.
A la vue de Notre-Dame en flammes, l’émotion était trop forte, la tristesse trop intense, la prière trop nécessaire.
Vous avouerais-je pourtant qu’à la consternation a très vite fait place en moi une sorte de reconnaissance subjuguée ?
Des propos que j’avais toujours désiré entendre ont semblé jaillir comme par miracle de ce funeste évènement.
Que de magnifiques paroles unanimes les médias n’ont-ils pas relayées de manière persistante et ininterrompue ! Des paroles de gens de tous âges, de toutes conditions, de toutes origines et de toutes croyances…
Une mystérieuse communion semblait régner.
Et si c’était encore une fois l’intervention surnaturelle de la Mère de Dieu qui redonnait l’élan de l’espérance ?
Bien sûr restent l’infinie douleur et l’abattement devant la tâche colossale de la reconstruction.
Pourtant en cette Semaine Sainte qui débouche sur la victoire de Pâques, les chrétiens aiment à se redire que de tout mal, Dieu peut faire sortir un bien.
De quel relèvement ce désastre est-il la promesse et l’amorce ? Ces pierres dont le Seigneur nous disaient hier encore qu’elles crieraient, ne les entendons-nous pas, encore fumantes, appeler à l’espérance et à la foi ?
Père Guillaume de Menthière +
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Par foipromesse le 13 Avril 2019 à 18:55
Lecture 1 : Avec cette lecture, le prophète Isaïe nous prépare à attendre la passion de Celui qui vient au nom du Seigneur, de Jésus. « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient. Le Seigneur vient à mon secours.
Psaume 21 : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Lecture 2 : Le Christ Jésus qui était dans la condition de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.
La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Luc.
Passion lue par le prêtre et 2, 3 ou 4 autres personnes.
Homélie :
Plus que les autres évangélistes, saint Luc souligne, tout au long de la Passion, la miséricorde du Seigneur Jésus. A son arrestation dans le jardin, « Jésus touche l’oreille coupée » du serviteur du grand prêtre et il le guérit. » Après le reniement de Pierre, Jésus ne dit rien et pose son regard sur Pierre. Pendant que les soldats clouent Jésus sur la croix, Jésus prie en disant : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Devant la foi du bon larron, Jésus dit : « En vérité, je te le dis, dès aujourd’hui, tu seras avec moi. »
Tout a commencé par l’arrestation de Jésus : Jésus est devenu trop gênant pour les romains qui occupent la Palestine, il attire de grandes foules.
Et pour les chefs religieux Jésus gêne aussi puisqu’il a chassé les vendeurs du Temple en disant que le temple est un lieu de prière et non de commerce. Jésus dit aussi qu’il pardonne les péchés et il guérit pour montrer que les péchés sont bien pardonnés. Jésus dit qu’il est le Messie, le Christ, l’Envoyé de Dieu, le Fils de Dieu dont sa venue est espérée depuis 1000 ans, depuis le règne du bon roi David.
Jésus, lui qui n’a rien fait de mal, mérite la mort. Alors Jésus est condamné à mourir sur une croix. Après son jugement devant le tribunal juif et devant le tribunal romain, il reçoit la croix sur son épaule pour la porter jusqu’au GOLGOTHA (la petite colline des condamnés). Jésus reçoit la croix sur son épaule. L’épaule, les épaules, sont le lieu symbolique des responsabilités, le lieu du poids du travail, le lieu du poids des activités. On dit bien « : « J’en ai plein le dos ou encore j’en ai lourd sur mes épaules. »
La croix sur les épaules de Jésus : Et c’est notre salut qui s’accomplit !!! Oui, notre péché pèse lourd. Le péché du monde pèse lourd. Ce sont nos croix, ce sont nos péchés que Jésus porte et continue à porter aujourd’hui. Pas étonnant qu’il tombe sous le poids de la croix.
Les chrétiens que nous sommes croient en Jésus, Fils de Dieu, et à travers Jésus, les chrétiens que nous sommes croient en Dieu qui tombe ; qui tombe avec nous quand nous-mêmes nous tombons devant les difficultés de la vie. Nous croyons en Dieu qui n’en peut plus avec nous.
Et Jésus se relève et nous, nous nous relevons avec Lui.
Fait-il semblant d’avoir mal et de souffrir, certains l’ont pensé dans l’histoire ? Marie est là à côté de son Fils et pour sa mère, sa maman il n’y a pas de doute, Jésus est bien entrain de souffrir et il n’en peut plus. D’ailleurs un paysan Simon de Cyrène est appelé par les gardes romains pour aider Jésus à porter sa croix. (Aujourd’hui, il y a encore des Simon de Cyrène qui portent la croix avec Jésus : tous ceux qui accompagnent les personnes malades, tous ceux qui consacrent leur vie à la prière… etc.)
Malgré l’aide des sa mère et l’aide de Simon de Cyrène, Jésus tombe encore au pied du Golgotha en haut duquel il va être crucifié. Au sommet du Golgotha, Jésus est dépouillé de ses vêtements. Il n’a plus rien et il est cloué sur la croix.
Cloué sur la croix, Jésus nous sauve et fait bouger le monde en donnant sa vie sur la croix.
Voilà où l’a conduit l’Amour, l’Amour pour chacun de nous !
Jamais le monde, les Hommes, les Femmes, les Enfants n’ont été autant aimé !!! Jésus est mort cloué sur la croix par Amour pour chacun de nous !!!
D’ailleurs comment dit-on « Jésus » en langage des signes ? En montrant les paumes de nos mains l’une après l’autre avec l’autre main. Jésus est celui qui a les mains transpercées par des clous, par Amour pour nous !!!
Lui Jésus qui vient nous montrer le chemin, la vérité et la vie, est ensuite placé dans un tombeau. Et devant le tombeau de Jésus, c’est le silence.
Depuis la mort de Jésus sur la croix, tous nos silences ne sont plus vides : tous nos silences sont remplis du silence de la croix, le silence de la Vie qui est donnée par Amour, le silence de l’Espérance en la Résurrection.
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Par foipromesse le 6 Avril 2019 à 22:13
Homélie :
Nous nous approchons tout doucement de la fin du Carême et aujourd’hui, c’est traditionnellement le dimanche de la collecte du CCFD : Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement.
Le Carême et le CCFD ont un point commun : faire le point sur notre vie de chaque jour à la lumière des paroles de Jésus-Christ, à la lumière de l’Evangile.
Quel est le bonheur que je recherche chaque jour ? : Un bonheur tourné vers moi ? Un bonheur tourné vers Dieu ? Un bonheur tourné vers les autres ?
Quel est le bonheur que je recherche ?
En tout cas, le Seigneur nous propose un chemin de bonheur dans toute la Bible et en particulier dans l’Evangile.
Dieu nous connaît bien : il connaît bien notre fragilité et quand il nous parle de bonheur, il nous montre le chemin et pas n’importe quel chemin !!!
Le chemin de l’amour : l’amour de Dieu par Jésus, l’amour du prochain, l’amour de nous-mêmes.
L’amour est le moteur de la vie humaine : « Ecoute, le Seigneur notre Dieu est l’Unique. tu aimeras le seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » L’amour de Dieu et l’amour du prochain est le résumé de toute la Bible, de tout l’Ancien Testament et de tout l’Evangile.
Le point commun entre le Carême et le CCFD c’est faire le point sur notre manière d’aimer. Est-ce que ma manière d’aimer est bien le contraire de la haine, de l’indifférence, de l’injustice, de l’hypocrisie, le contraire de l’égoïsme, du mensonge, le contraire du mépris des autres ?
Comment faire le point sur ma manière d’aimer ? Aimer entraine une exigence incontournable, une exigence que je ne peux pas éviter si je veux aimer en vérité.
L’exigence de la réconciliation. L’exigence du pardon.
Se réconcilier avec Dieu par Jésus, se réconcilier avec les autres, se réconcilier avec soi-même.
Comme nous avons du mal à admettre notre besoin de nous réconcilier, comme nous avons du mal de reconnaître que nous avons besoin de recevoir le pardon et aussi comme nous avons besoin de donner le pardon.
Je reprends l’Evangile de la femme infidèle que nos venons d’entendre.
Vous avez peut-être remarqué la lucidité de Jésus devant cette femme : « Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre. » Et tout le monde s’en alla alors en commençant par les plus âgés. En mesurant leurs imperfections, leurs manques, ils ne pouvaient pas condamner cette femme.
Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Jésus, lui, pourrait la condamner ; mais il lui dit cette parole libératrice, cette parole de guérison : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Aujourd’hui, il nous est possible de connaître la même réconciliation avec Dieu, avec nous-mêmes et avec les autres, en vivant le très beau sacrement de la confession.
Nous avons trop souvent le réflexe de penser que nous n’avons pas besoin de nous réconcilier, et encore plus de nous réconcilier avec Dieu. Et pourtant, la célébration pénitentielle, ou la rencontre personnelle avec un prêtre est un grand moment qui nous permettra d’entendre nous aussi cette merveilleuse réponse du Seigneur : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Le sacrement de la confession, appelé aussi le sacrement de la réconciliation nous tourne vers l’avenir, vers la confiance, vers l’espérance.
Il est certain que nous sommes faibles et que, après une confession, nous aurons la tentation de retomber dans nos travers habituels. Mais, rien ne vaut l’expérience de la réconciliation, du pardon, pour commencer à s’améliorer, à progresser sur le chemin de l’amour en vérité, donc sur le chemin du bonheur.
A l’approche de la semaine sainte, et des célébrations de Pâques, prenons cette résolution : Faire le point sur notre vie de chaque jour.
Quel est le bonheur que je recherche ? Jésus-Christ me montre le chemin de l’amour : l’amour de Dieu, du prochain et de moi-même.
Ce chemin de l’amour est un vrai chemin de bonheur, à une condition : à condition que je prenne conscience de mon besoin de réconciliation : avec Dieu, avec les autres et avec moi-même.
Tout au long d’un Carême, il y a beaucoup de grands moments que je peux vivre : comme les messes du dimanche de Carême, comme les soirées de partage de carême ; et il y a le grand moment du sacrement de la confession, de la réconciliation
Le Seigneur Jésus dit à tous ceux qui veulent bien l’entendre : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va et désormais ne pèche plus. »
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Par foipromesse le 30 Mars 2019 à 16:22
Accueil : Nous sommes à la moitié du Carême et c'est traditionnellement le dimanche en rose (le dimanche de la joie). Ne relâchons pas nos efforts : notamment nos efforts de prière, d’écoute de la Parole de Dieu et de partage.
Homélie : Un jour, un enfant de 9 ans m’a dit : “ J’aime bien Dieu, grand comme il est.
En effet, si nous pouvons dire comme un enfant “ J’aime bien Dieu”; c’est parce que Dieu est grand en nous aimant le premier.
Mais, faisons attention quand nous parlons de l’Amour du Seigneur, car nous pouvons blesser des personnes qui connaissent des épreuves. L’Amour de Dieu est un Amour qui doit être expliqué.
Et si nous savions le don de Dieu. Si nous savions combien le Seigneur nous montre son Amour : Il n’a pas hésité à venir vivre notre vie humaine en Jésus ( Dieu fait homme ). Il n’a pas hésité à partagé notre vie humaine jusqu’à l’épreuve de la croix.
Cet Amour de Dieu est visible et plus qu’évident lorsqu’il accepte de porter la croix, d’être cloué sur la croix et de mourir ainsi crucifié. Un jour, une personne adulte m’a avoué qu’elle a trouvé la foi en regardant Jésus sur la croix. Elle me disait : “Lorsque j’ai vu Jésus, Dieu fait homme, cloué sur la croix, j’ai commencé à croire en Dieu, à croire en son Amour pour nous”.
En ce temps de Carême, essayons de retrouver ce que veut dire en vérité : “ Dieu nous aime et nous le montre sur la croix “.
L’histoire de ce père qui laisse partir son fils avec sa part d’héritage et qui l’accueille ensuite quand il a tout dépensé nous dit tout sur l’Amour de Dieu.
Dieu est infiniment patient, avec chacun de nous, comme un vrai Père : Il attend le retour de chacun de ses enfants. Il est sûr qu’ils reviendront un jour vers Lui. Et quand l’un de nous revient, le Seigneur ne le rejette pas mais lui ouvre ses bras et son coeur. C’est exactement ce que Jésus fait sur la croix : Il ouvre ses bras et son coeur à tous ceux qui s'approchent de Lui.
En ce temps de Carême, retrouvons avec joie la véritable signification de la croix de Jésus.
Même ceux qui critiquent les chrétiens peuvent reconnaître que Jésus Christ sur la croix est la preuve que Dieu est solidaire de nos souffrances, Il se met de notre côté.
Le Seigneur est toujours du côté de ceux qui peinent et qui souffrent. Sa toute puissance d’Amour se manifeste justement dans sa libre acceptation de la souffrance. Il aurait pu ne pas le faire.
D’ailleurs un soldat romain Lui a proposé : “Descend de ta croix si tu es vraiment Dieu. “
Non, Il a choisi de rester sur la croix jusqu’à la fin. Si l’agonie de Dieu sur la croix n’avait pas eu lieu, alors on n’aurait pas pu insister autant sur l’Amour du Seigneur.
Et non seulement il est resté sur la croix mais en plus Il est revenu le troisième jour en tant que Ressuscité, en tant que vivant pour toujours.
Il a tout supporté jusqu’au bout pour nous montré qu’Il est le plus fort face au mal et qu’avec Lui nous pouvons nous aussi être forts face aux épreuves. Oui, réjouissons-nous, soyons dans la joie.
C’est dans les épreuves que l’on reconnaît les vrais amis. C’est sur la croix que nous reconnaissons le vrai Amour de Dieu qui vient nous aider à porter nos croix.
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Par foipromesse le 21 Mars 2019 à 10:05
Accueil : En ce temps de Carême, soyons encore plus attentifs à ce que Dieu nous dit dans sa Parole.
Lecture 1 : Dieu vient parler à Moîse, comme il l’avait déjà fait avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu peut en effet parler à toutes les générations car sonnom est “ Je suis “.
Lecture 2 : “ A la sortie d’Egypte, dans le désert, nos ancêtres n’ont fait que déplaire à Dieu, ... Nous sommes avertis aujourd’hui; celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.”
Homélie :
Se convertir à l'espérance
Mais enfin, qu’ont-ils fait ? Eux, ces pauvres passants prisonniers sous les décombres de la tour de Siloé, et hier encore ces innocents écrasés sous les écoles, les hôpitaux, les églises en Haïti ? Qu’ont-ils fait pour mériter cela ? Qu’ont-ils fait au Bon Dieu, qu’ont-ils fait à leurs frères ?
Cette question traverse les époques, elle traverse la Bible aussi. Il ne faut pas s’y dérober, il faut toujours y revenir, car c’est elle qui tient tant et tant d’hommes et de femmes à distance, loin de notre foi.
Vous n’y comprendrez rien, dit Jésus, si vous ne vous convertissez pas.
Quand on ne sait plus où se tourner, et qu’on est au pied du mur, alors, sans doute n’a-t-on pas d’autre choix pour vivre que de se convertir ; se convertir à l’espérance. Une espérance à portée de main, une espérance à portée d’homme. Espérer, ce n’est pas rêver d’être ailleurs qu’en son corps de chair, ce n’est pas se rêver tout puissant dans un monde ou la technique et la science empêcheraient pour toujours les tuiles et les tours de nous tomber dessus. Mais espérer, c’est accepter de faire avec cette immense fragilité de la vie parce que c’est là que Dieu se donne.
Moïse fit un détour pour voir de plus près le buisson qui ne se consumait pas, mais Dieu en Jésus a fait un plus grand détour encore, le détour par l’humanité pour voir de plus près ce feu qui, lui, brûle et consume l’homme. Le Seigneur a fait le détour par notre chair douloureuse, notre cœur souffrant et il a daigné brûler de ce feu-là, pour le connaître tout à fait, et le transformer entièrement.
Moïse fait le détour par le buisson, et la terre sur laquelle il se tenait, d’une terre étrangère, devint un lieu saint. Et depuis que Jésus a foulé de ses pieds un coin de notre terre, c’est le monde entier, ici-bas, qui est devenu un lieu saint. Ici-bas…
Dans les hôpitaux où l’on souffre, dans les prisons où l’on étouffe et où l’on désespère, en toutes nos existences, marquées d’une façon ou d’une autre par l’épreuve de vivre, c’est chacun de nous qui est appelé à devenir terre sainte et demeure de Dieu.
Qu’ont-ils fait Seigneur ? Pourquoi les avoir abandonnés ? Le pire serait de croire que Dieu nous attend, impassible et distant, de l’autre côté de l’épreuve, alors qu’en vérité, il s’y débat avec nous et la traverse pour nous. Avec tous ceux qui n’en peuvent plus, sur la croix, il crie : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? », et son appel ne reste pas sans réponse.
Notre foi, notre espérance c’est qu’au bout de ce cri, dès ce cri, il y a la lumière. Dans ces blessures déchirantes de la croix, il y a déjà les blessures glorieuses qui annoncent la vie aux apôtres incrédules. Cela n’enlève ni la douleur, ni le scandale. Et cela ne fait certainement pas de la souffrance un bien qu’il faudrait cultiver. La mort, la douleur, il faut les combattre, mais pas sans le Christ, pas sans Dieu qui a déjà remporté la victoire. Il a épousé notre chair pour l’apaiser et la relever de l’intérieur.
Dieu est un père qui nous a donné la connaissance du Bien et du Mal. et en tant que Père, il nous confie le monde. Il nous fait confiance pour achever avec Lui la construction du monde.
Il faut avoir en tête que le monde où nous vivons n’est pas fini.
Nous avons la magnifique responsabilité de continuer à le construire avec l’aide du Seigneur.
C’est la conversion qui nous est demandé pendant le Carême. Dieu nous l’a bien dit en s’adressant à Moïse : mon nom est “ Je suis “. Celui qui est depuis toujours et qui sera présent tous les jours à côté de nous.
Dieu est infiniment patient, comme un vrai Père : “ Il refuse de couper le figuier qui ne donne pas de fruits. Il bêche et met du fumier à ces racines. Il attend ensuite l’année suivante pour regarder s’il va donner des fruits. il est patient.
Le Seigneur nous a créé intelligents et libres pour que nous soyons vraiment avec Lui des participants de la construction du monde.
C’est pour cela que nous pouvons dire que le monde est aussi le Royaume de Dieu en construction pour le bien de tous.
Et cette construction passe par le scandale du mal, en particulier le scandale de la croix.
Dieu, Lui le tout puissant, a voulu se justifier en acceptant la mort sur la croix.
Le Seigneur qui est Sagesse et Amour a voulu se justifier par rapport à la question du mal. Il n’est pas indifférent à ce que nous vivons; il n’est pas indifférent à nos souffrances.
Il est, et il sera toujours “ l’Emmanuel “, “ Dieu avec nous“.
Le Seigneur en Jésus, Dieu fait homme, partage notre sort et communie à notre vie.
En ce temps de Carême, retrouvons la véritable signification de la croix de Jésus.
Même ceux qui critiquent les chrétiens peuvent reconnaître que Jésus Christ sur la croix est la preuve que Dieu est solidaire de nos souffrances, Il se met de notre côté.
“ Il s’est abaissé lui-même jusqu’à mourrir sur une croix. “
Le Seigneur est toujours dans le camp de ceux qui souffrent. sa toute puissance se manifeste justement dans sa libre acceptation de la souffrance . Il aurait pu ne pas le faire. D’ailleurs un soldat romain Lui a proposé : “Descend de ta croix si tu es vraiment Dieu. “
Non, Il a choisi de rester sur la croix jusqu’à la fin. Si l’agonie de Dieu sur la croix n’avait pas eu lieu, alors on n’aurait pas pu insiter autant sur l’Amour du Seigneur.
Et non seulement il est resté sur la croix mais en plus Il est revenu le troisième jour en tant que Ressuscité, en tant que vivant pour toujours.
Il a tout supporté jusqu’au bout pour nous montré qu’Il est le plus fort face au mal et qu’avec Lui nous pouvons nous aussi être forts face aux épreuves.
C’est dans les épreuves que l’on reconnaît les vrais amis.
C’est sur la croix que nous reconnaissons le vrai Amour de Dieu qui vient nous aider à porter nos croix.
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