•             Jésus, vrai Dieu et vrai Homme a tout donné sur la croix : il a donné sa vie pour chacun de nous. Cela aurait pu s’arrêter là. Et c’était déjà beaucoup : Dieu le Père en Jésus a choisi de tout nous donner, de nous donner sa vie par amour pour nous. La Passion est déjà un don extraordinaire de la part du Seigneur.

                « Là où le péché s’est manifesté, l’amour de Dieu a surabondé. »

                mais cela ne s’arrête pas là. Le troisième jour après la mort de Jésus, un grand mouvement commence.

                Des femmes viennent au tombeau de Jésus : le tombeau est vide !!!

                Pierre et Jean courent à leur tour au tombeau : le tombeau est vide !!!

                Deux disciples marchent sur le chemin d’Emmaüs et quelqu’un leur parle en chemin : Il leur parle de la Bible, des prophètes. Puis, ce drôle personnage qui connaît bien la Bible, partage le pain chez eux le soir dans leur maison : les pélerins d’Emmaüs le reconnaissent. C’est Jésus. Mais alors c’était donc vrai ce que disaient les femmes, Pierre et Jean les apôtres : Jésus est ressuscité.

                Thomas l’incrédule ne croira pas tant qu’il n’aura pas toucher les plaies de Jésus : et Jésus vient au milieu de ses apôtres se tourne vers Thomas et lui permet de toucher son côté et ses plaies.

                Thomas nous a permis d’entendre cette phrase de Jésus qui est pour nous aujourd’hui : « Heureux ceux croient sans avoir vu. »

                Les apôtres vivent ainsi avec Jésus ressuscité pendant quelques temps et Jésus retourne auprès du Père : Pourquoi ? Pour être présent non plus à quelques-uns mais au monde entier. Comment ? en envoyant l’Esprit Saint qui est la présence du Seigneur tout au long de notre vie.

                C’est cet Esprit Saint qui depuis plus de 2000 ans continue le grand mouvement commencé le jour de Pâques. Comment ce mouvement peut-il se faire ? comment la grande nouvelle de la Résurrection de Jésus se transmet-elle ? Par l’Eglise qui se rassemble tous les dimanche, par le Baptême et la catéchèse.

                Un grand dynamisme de Résurrection est ainsi présent dans l’histoire et dans le monde. Les difficultés peuvent être alors transformer. Les chemins de croix peuvent devenir des chemins d’espérance : la mort elle-même devient par la Résurrection de Jésus un passage vers Dieu le Père,un passage dans la Vie éternelle auprès de Dieu.

                Nous devenons témoins que la paix reste toujours possible au milieu des conflits les plus divers.

                C’est au nom de cette espérance que nous nous rassemblons en ce jour de Pâques dans toutes les églises.

                Vivons Pâques comme un passage.

                Passages des difficultés, passage de crevasses, d’impasses, de barrières, de frontières vers la lumière.

                Pâques : passage vers la main tendue, vers des recommencements où la paix, la justice redeviennent possibles.

                Pâques : passage vers Dieu qui est toujours là avec nous car il est ressuscité.

     

     

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  • Introductions aux lectures :

    Lecture 1 : Avec cette lecture, le prophète Isaïe nous prépare à entendre la passion de Celui qui vient au nom du Seigneur, de Jésus. « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient… Le Seigneur vient à mon secours. »

    Psaume 21

    Lecture 2 : « Le Christ Jésus ayant la condition de Dieu, a pris la condition de serviteur. »

     

    La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Matthieu

    Homélie :

                Jésus est le serviteur présenté dans la première lecture d’Isaïe. Lui, la Parole de Dieu incarnée, a accepté de ne pas résister, a accepté de ne pas se dérober aux injures qui lui étaient adressées.

                Jésus, en allant jusqu’à la croix, témoigne de l’Amour de Dieu.

                1- La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

                2- Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, sous la forme d’un Repas, l’Eucharistie.

     

                1- La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

                Oui, c’est sur la croix que Jésus nous montre le plus qui est Dieu en vérité.

                La croix nous révèle le vrai Dieu, « Dieu crucifié » : la croix est scandale et folie dit souvent saint Paul.

                Dans le Credo, nous disons : « a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié. » C’est déjà une grande Nouvelle : l’Amour fou de Dieu jusqu’à la Croix.

                La Passion de Jésus peut, si nous le voulons, dans la foi, éclairer nos passions de chaque jour. C’est peut-être parce que nous ne méditons pas assez la Croix de Jésus, que nous sommes fragiles devant l’épreuve.

     

                2- Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, sous la forme d’un Repas, l’Eucharistie.

                Jésus a souhaité que sa Passion ne tombe pas dans l’oubli. Il a souhaité que nous fassions mémoire de sa Passion pour nous.

                La veille de sa mort, au cours d’un repas, il a pris du pain et du vin et il a dit : « Ceci est mon Corps ; ceci est Sang. »

                Et ce qu’il a dit, il a fait le lendemain en étant cloué sur une croix.

                On ne le dira jamais assez, je pense, ce qui caractérisent les chrétiens, c’est la foi en Dieu crucifié, la foi en Dieu qui se donne entièrement, sans rien garder pour Lui.

    Dieu s’est fait Homme en Jésus pour nous montrer son Amour sans limite.

                Alors quand on célèbre l’Eucharistie, la messe comme il nous a demandé de le faire : c’est son Amour fou jusqu’à la croix que nous célébrons.

    La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

    Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, de son Amour fou pour nous, en vivant un Repas : l’Eucharistie, la Messe.

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  • Introductions aux lectures : L 1 : « Vous saurez que je suis le Seigneur. Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez. »

                                                 L 2 : « Si l’Esprit de Dieu habite en vous, alors par Jésus, vous aurez la Vie. »

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Jn 11, 1-45 :

     

             De dimanche en dimanche, les Evangiles du Carême nous préparent à Pâques.

             L’Evangile de la réanimation de Lazare est une bonne introduction à la Passion et à la Résurrection de Jésus.

             Etre baptisé, et croire en Jésus, c’est passer de la mort à la Vie.

             Cette affirmation peut vous paraître excessive. C’est pourtant ce que nous venons d’entendre. Jésus affirme : « Qui croit en moi, même s’il meurt vivra. Qui croit en moi ne mourra jamais. » Il n’y a que Jésus qui peut parler ainsi !!!

             Et la vie, dont il parle, dépasse la vie biologique. Jésus veut parler de la vie qu’il donne : la vie divine, la vie éternelle.

             En effet, Jésus, lui-même, va mourir, mais c’est pour renaître à la vie avec Dieu le Père, pour toujours.

             Continuons avec l’exemple du baptême :

             Quand des parents présentent leur enfant au baptême, ils savent très bien que la vie humaine est une vie fragile, mortelle. Par leur foi, en demandant le baptême, ils viennent demander à Dieu, la vie du Seigneur Jésus, plus forte que la mort.

    Le jour du baptême, le prêtre ou le diacre dit au nouveau baptisé : tu es maintenant enfant de Dieu et tu reçois la force de prier, la force d’aimer, la force d’être responsable.

             Le jour du baptême, c’est le don de la vie et de la vie pour toujours en alliance avec Dieu, par Jésus et dans l’Esprit Saint.

    Alors, chaque année, pendant le carême, l’Eglise nous propose de retrouver le sens du baptême.

             Que faisons-nous de la vie de Dieu, que nous avons reçue le jour de notre baptême ?

             Sommes-nous des vivants, plein d’espérance sur le chemin de la Foi ?

             Au moment du Carême, les évêques de France nous propose de répondre concrètement à cette question en nous présentant la campagne de Carême du CCFD Terre Solidaire (Comité Catholique Contre La Faim et pour le Développement).

             Oui, il y a bien un lien entre le baptême que nous avons reçu, et le CCFD Terre Solidaire !

             Et l’Evangile de ce dimanche, nous éclaire.

             En effet, en arrivant devant le tombeau de Lazare « qui est une grotte fermée par une pierre », Jésus n’agit pas directement. Il dit : « Enlevez la pierre ». Jésus renvoie les personnes présentes à leur propre capacité, à leur propre responsabilité.

             Il agit de la même façon envers Lazare. Il ne va pas le chercher mais lui demande de sortir lui-même du tombeau : « Lazare, viens dehors ! » Et il demande également à ceux qui sont présents de défaire ses bandelettes : « Déliez-le, et laissez-le aller. »

             Voilà le lien entre le baptême et le CCFD Terre Solidaire. En recevant le baptême, Jésus nous donne la vie plus forte que tout et, une fois baptisés, il compte sur nous pour faire jaillir cette vie autour de nous.

             Le CCFD Terre Solidaire est un mouvement d’Eglise qui veut croire, avec l’aide du Seigneur, que l’espoir est toujours possible et que nous pouvons changer les choses.

             Voici le message du CCFD Terre Solidaire pour le Carême 2017 :

    « Citoyens responsables
     transformons la clameur du monde en espérance »

             Alors, en s’appuyant sur le baptême que nous avons reçu, le Seigneur Jésus compte sur nous.

             Enlevons la pierre de notre égoïsme. Défaisons les bandelettes de la misère.

             Nous pouvons le faire pour et avec tous les « Lazares » du monde.

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  •  Introductions aux lectures :

                L 1 : « Le Seigneur ne regarde pas l’apparence mais regarde le cœur. »

                L 2 : « Dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière. … Réveille-toi, ô toi qui dors, … et le Christ t’illuminera. »

     Homélie à partir de l'Évangile de Jn 9, 1-41

                En ce 4è dimanche de Carême, nous continuons notre chemin de Carême qui nous conduit à Pâques. Qui dit 4è Dimanche, dit mi-Carême. Hé oui, nous sommes à la moitié !!!

                Le Carême, un chemin d’efforts, de privations, de jeûnes pour réveiller notre prière, notre partage. Le Carême un chemin pour sortir de nos aveuglements, et voir avec la lumière de la FOI.

                Nos yeux sont faits pour capter la lumière du soleil, ou encore la lumière des spots. Mais, les yeux ne perçoivent qu’une petite partie de la réalité.

                L’amitié, par exemple, ne se voit pas forcément avec les yeux, mais avec le cœur.

                Pour la présence de Dieu, c’est pareil, c’est une réalité qui ne se voit pas avec les yeux mais avec la Foi.

                Pour voir l’amitié, on utilise les yeux du Cœur. Pour voir la présence de Dieu, on utilise les yeux de la Foi.

                L’aveugle-né de l’Evangile dit : « Il m’a ouvert les yeux. »

                Puis, il dit à Jésus : « Je crois Seigneur. »

                Et Jésus ajoute : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question. » Tout n’est pas visible avec les yeux.

                « Voir », si on réfléchit un peu, nous enlèverait tout désir de recherche de la Vérité. Si on voyait Dieu avec nos yeux, alors le Seigneur s’imposerait à nous et on n’aurait pas besoin de faire l’effort de « Croire », on ne connaîtrait pas la « Foi ».

    Avec le « Voir », en fait, Dieu nous intéresserait beaucoup moins, car on ne pourrait pas se poser plein de questions sur notre vie et sur notre manière de vivre. Dieu existerait comme un objet dont on pourrait tout connaître.

                Mais, si le Seigneur choisit de ne pas s’imposer à nous, c’est pour nous faire comprendre que nous-mêmes nous sommes bien plus que de simples objets. Nous avons une âme que nous ne voyons pas.

                Pour prendre une autre image, Dieu n’est pas une étoile ou une planète que je regarderais avec une lunette astronomique. Je ne peux pas parler de Dieu à la manière des scientifiques.

                Pour connaître le Seigneur, je dois m’impliquer avec tout ce que je suis : un corps et une âme. Lorsque je dis « Je vois une personne », je peux décrire cette personne à distance, sans lui parler tout en restant indifférent à elle.

                Mais lorsque je dis « je crois en une personne », c’est tout différent. Si « je crois en une personne », cela veut dire que je lui ai déjà parlé, que je me suis approcher de cette personne. Cela veut dire que j’ai vécu quelque chose avec cette personne.

                « Voir », c’est rester à distance, c’est rester en retrait.

                « Croire », c’est s’approcher, c’est rencontrer.

                Voilà un grand signe de la confiance que Jésus nous donne. Il ne s’impose pas à nous aujourd’hui, pour nous permettre de croire en Lui, d’avoir la Foi ; c’est-à-dire pour nous permettre de chercher librement au delà des apparences. Dieu ne regarde pas l’apparence mais le cœur. Ou encore, ce qui est essentiel dans la vie ne peut pas se voir avec les yeux mais avec le cœur.

                Cependant, faisons attention à ne pas opposer trop facilement le voir et le croire. Croire en Jésus ce n’est pas être un aveugle, ou encore être un naïf ; ce n’est pas tomber dans une innocence stupide.

                Croire, ou encore la foi, correspond à un besoin très profond que nous avons tous en nous-mêmes.

                Un grand scientifique disait un jour que « l’homme a besoin de la Foi, comme il a besoin de pain, d’eau et d’air. »

                Le Seigneur nous a créés ainsi : nous avons en nous une intuition fondamentale qui est ce sentiment d’une nécessaire présence qui explique notre existence, notre origine et notre devenir.

                « Un jour quelqu’un demandait à Pasteur : Cher maître, comment pouvez-vous croire ?

    Voici sa réponse : C’est en réfléchissant et en étudiant beaucoup que j’ai trouvé la Foi. »

                Oui, Dieu peut être connu par notre découverte du monde. Voir et croire ne s’opposent donc pas en nous, mais se complètent.

    L’aveugle-né de l’Evangile dit : « Il m’a ouvert les yeux. »

                Puis, il dit à Jésus : « Je crois Seigneur. »

                Un jour, on vous a peut-être dit : « Toi, tu as de la chance de croire. C’est un soutien pour toi dans la vie ».

                Croire en Jésus n’est pas une question de chance. C’est une question de recherche.

                Alors, si un jour quelqu’un est jaloux de votre Foi qui vous fait vivre. Dites lui bien que lui-aussi il est capable de trouver la Foi en ouvrant les yeux de son cœur à l’extraordinaire Bonne Nouvelle de la présence aimante de Dieu.

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  • Introductions aux lectures :

                  L 1 : Le peuple libéré de l’esclavage en Egypte sous la conduite de Moïse, souffre de la soif dans le désert. Le Seigneur fit sortir d’un rocher, de l’eau.

                L 2 : « L’Esprit Saint répand en nos cœurs l’amour de Dieu. Et la preuve de cet amour, c’est que le Christ est mort pour nous. »

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Jn 4, 5-42:

                L’Evangile de ce 3ème dimanche de Carême, est une catéchèse, c’est à dire un chemin de Foi.

                Beaucoup de personnes ont dit après l’événement de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine :

    « Nous croyons maintenant, et nous savons que Jésus est le sauveur. »

                Pour en arriver à cette affirmation de la Foi : il s’est passé quelque chose.

    Au départ, ils ne croient pas et après ils croient.

                Que s’est-il donc passé ?

                Au début, rien d’extraordinaire pourtant, une femme de la région de Samarie (qu’on appelle aussi une Samaritaine) a besoin d’eau et vient en chercher à  un puit.

                Arrive Jésus, qui, au début, n’est pour la femme qu’un homme simple.

                Or, Jésus est un homme étranger pour la femme et il lui demande à boire. Premier étonnement.

                « Comment ! Toi que je ne connais pas, et qui n’est pas de Samarie, tu me demandes à boire, à moi une Samaritaine ? »

                Puis,  la Samaritaine devine peu à peu qui est, celui qui lui a demandé à boire.

                Jésus lui dit : « Si tu connaissais celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau. »

                Deuxième étonnement. Jésus n’a rien pour puiser l’eau du puit, et il peut pourtant combler la soif.

                Quelle est cette eau ?

                Et Jésus lui révèle qui il est : « Je suis le Messie qu’on appelle Christ. »

                Alors, l’eau proposée par Jésus, c’est l’eau qui vient de Dieu !!!

                C’est une eau vive, c’est-à-dire une eau qui vient faire la vérité en nous.

                Et c’est là que commence la catéchèse : un chemin de foi dans la Vérité.

                Vérité par rapport à Dieu : « Si tu savais le don de Dieu ». En effet, si nous pouvons connaître Dieu, c’est parce que Lui se fait connaître, vient à notre rencontre.

    C’est Lui qui depuis toujours fait le premier pas vers nous. Dieu se révèle et se donne lui-même pour étancher notre soif de vérité par rapport à ce qui nous dépasse. Nous pouvons tous faire l’expérience de Dieu, par la rencontre de Jésus.

                Dans la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. En demandant à boire, Jésus veut dire deux choses ( Evidemment qu’il a soif physiquement. Mais surtout qu’il a soif de dire qui il est vraiment. Il demande à la Samaritaine et à chacun de nous notre attention. )

                Jésus nous demande notre attention dans : la prière, les célébrations, les engagements auprès des autres ( par exemple : engagements dans les paroisses, engagements caritatifs… ).

                Vérité par rapport à nous, à notre vie : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, … ».

    Jésus n’a rien pour puiser l’eau du puit, et il peut pourtant combler la soif. Quelle est cette eau ?

    L’eau de la vérité par rapport à notre vie. Est-ce que je suis sur un chemin de bonheur et de sérénité pour moi et pour tous ceux qui vivent à côté de moi ?

    Ce n’était pas le cas de la Samaritaine qui avaient eu déjà 5 maris. C’est la première fois que quelqu’un lui révélait qu’elle n’était pas forcément sur un chemin de bonheur et de sérénité.

    Elle va le dire plus tard aux gens de son village : « Venez voir quelqu’un qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; (quelqu’un qui m’a parlé en vérité.) »

    Vérité par rapport à Dieu, vérité par rapport à notre vie :

                Voilà ce qui nous est proposé en ce 3è dimanche du Carême à nous qui avons reçu l’eau vive du baptême.

                Pendant ce Carême 2017, acceptons de nous laisser questionner par Jésus :

                Qu’est-ce que j’ai fait du baptême que j’ai reçu ?

                Quelle est ma relation avec Dieu ?

                Qui est Jésus pour moi ?       

     

                Est-ce que je suis sur un chemin de bonheur et de sérénité pour moi et pour tous ceux qui vivent à côté de moi ?

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  •                     « Saint Joseph, Toi qui as vécu la longue route d’un demain incertain »
      - Saint Joseph, Toi qui as vécu la longue route d’un demain incertain dans ta marche vers l’Égypte inconnu, redis-nous, aujourd’hui les paroles de ton fils Jésus face à l’avenir : « Pourquoi avez-vous peur ainsi ? Comment n’avez-vous pas de foi ? » (Mc 4, 40).

      - Saint Joseph, Toi qui t’es engagé concrètement à marcher, décidé, vers le pays inconnu « en prenant avec toi l’Enfant et sa mère » (Lc 2-12), redis-nous, aujourd’hui les paroles de ton fils Jésus face à l’avenir : « Ne vous inquiétez pas du lendemain. A chaque jour suffit sa peine » (Mt 6, 34).

      - Saint Joseph, Toi qui es revenu de l’exil d’Égypte pour venir vivre, à nouveau, dans la ville de Nazareth et te faire proche des demandes de tes clients, redis-nous, aujourd’hui les paroles de ton fils Jésus face à l’avenir : « Avance en eau profonde » (Lc 5,4) pour « passer sur l’autre rive » (Mc 4, 35).

      - Saint Joseph, Toi qui es monté vers Jérusalem pour y vivre avec les tiens la Pâque juive, quelle ne fut pas ton inquiétude en découvrant que Jésus n’était pas dans la caravane, redis-nous, aujourd’hui les paroles de ton fils Jésus face à l’avenir : « Éloigne de moi cette coupe ; pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mc 14, 36).

      - Saint Joseph, Toi qui as connu l’angoisse et, par la suite, la joie, en retrouvant Jésus enseignant, au Temple, au milieu des docteurs stupéfaits, redis-nous, aujourd’hui les paroles de ton fils Jésus face à l’avenir : « Ne craignez point. Allez annoncer à mes frères et sœurs qu’ils doivent partir pour la Galilée. Et là, ils me verront » (Mt 28, 10). Amen 

    Sœur Lise Berger de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe 

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  • Homélie :

             Le récit de la Transfiguration de Jésus nous est présenté au deuxième dimanche du Carême.  «Il fut transfiguré devant eux». C’est pour réconforter à l’avance ses trois disciples Pierre, Jacques et Jean. Les trois mêmes qui assisteront à sa grande défiguration au jardin de Gethsémani : Jésus a permis que leurs yeux s’ouvrent un moment sur sa divinité cachée sous son humanité. Déjà, ils expérimentaient avant l’heure la résurrection.

             Aux côtés du Transfiguré, se tiennent Moïse et Elie. La présence de ces deux grandes figures bibliques autour de Jésus sont comme un avant-goût du ciel. Tellement que Pierre aurait voulu retenir le temps. Il aurait aimé élever trois tentes.

             Mais ce n’est plus  nécessaire ! La demeure parfaite de Dieu avec nous, c’est Dieu fait homme en Jésus. Et puis, « la nuée lumineuse qui les couvre de son ombre », celle qui guidaient les Hébreux au désert, n’est autre que le signe de l’Esprit Saint, qui couvre, enveloppe et protège. La voix du Père retentit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! »

             Oui, il s’agit bien d’accueillir Dieu, mais aucune tente n’est à dresser. Le Fils est lui-même la Tente de la rencontre. Il est notre demeure sur le chemin à travers le désert, comme il est notre nourriture et notre boisson, donnée dans les sacrements, comme il est la Parole qui nous guide et nous libère, par la méditation des Ecritures et leur mise en pratique dans nos vies. La transfiguration révèle le Dieu Un, à la fois Père, Fils, Esprit Saint.

             Comment vivre aujourd’hui en « transfigurés » ?

    - En laissant le Seigneur agir en nous par la prière. Le début du texte nous rappelle que Jésus part à l’écart sur la montagne pour prier avec trois compagnons. De même Abraham, Moïse et Elie ont été des hommes de Dieu, des hommes de prière.

    - Avec la prière, le Seigneur peut nous débarrasser de ce qui nous alourdit, de ce qui encombre notre cœur et notre esprit, de ce qui trouble notre foi et notre espérance, de ce qui décourage notre générosité.  Nous avons Moïse. Nous avons Elie, nous avons le témoignage des Apôtres, nous avons la présence du Ressuscité dans l’eucharistie… Que le Seigneur nous donne de les écouter et de vivre les yeux fixés sur Jésus le Christ.

                    Dimanche dernier, (1er dimanche de Carême) nous avions vu Jésus sous son aspect le plus humain. Il était tenté, dans le désert, de faire des choix contraires à sa vie de Fils de Dieu :

             Transformer les pierres en pain.

             Dominer les peuples de la terre.

             Mettre à l’épreuve Dieu le Père.

             Mais ces tentations ne ressemblent pas à Jésus et ne ressemblent pas à Dieu fait Homme en Jésus le Christ (l’Envoyé de Dieu). Jésus n’est pas tenté par la domination (domination de la nature, domination des Hommes, domination de Dieu le Père). Il n’est pas venu pour être servi mais pour être le Serviteur.

                S’il existe un évènement qui ressemble à Jésus le Christ, c’est la Transfiguration : sur un visage d’Homme, Dieu montre son visage.

             Pas plus tard qu’hier soir, il y avait une réunion de préparation au mariage pour des futurs mariés de l’année 2017.

             La majorité d’entre eux se présentent en disant qu’ils sont chrétiens par le baptême mais non-pratiquants.

             Si on leur demande de préciser leur pensée, ils répondent :

    « Mais je crois en Dieu ! » Mais leur foi n’a pas encore fait le pas de la foi en Jésus le Christ.

             Dans la profession de foi, dans le Credo, nous affirmons croire en Dieu (bien sûr !). « Nous croyons en Dieu le Père tout puissant créateur du Ciel et de la Terre… ».

             Et ensuite nous affirmons croire en Dieu par Jésus, qui est Dieu fait Homme. « Et nous croyons en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. »

             En ce jour de la Transfiguration, Jésus prit avec lui ses amis intimes, Pierre, Jacques et Jean, et, sur une haute montagne, il a laissé transparaître dans son corps et sur son visage d’Homme la lumière de sa divinité.

             Et pendant la Transfiguration les signes étaient très clairs : la montagne, la lumière, Moïse, Elie, puis la nuée, et la voix de Dieu le Père qui vient du ciel : « Celui-ci (Jésus) est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

             Pour nous, en ce moment, la montagne c’est la messe (l’Eucharistie), la lumière c’est la foi qui nous rassemble, la nuée c’est tout ce que nous voyons avec les yeux de notre cœur, et alors dans l’intimité de notre cœur Dieu nous dit : « Celui-ci (Jésus) est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

             Et nous allons recevoir Jésus le Christ en nous au moment de la Communion. Ce sera pour chacun de nous le moment de la Transfiguration aujourd’hui en ce 2ème dimanche de Carême.

                Bonne Communion et bon Carême !!!

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  •             Accueil : En ce temps de Carême, soyons encore plus attentifs à ce que Dieu nous dit dans sa Parole. Pendant le Carême, laisserons-nous le Seigneur nous transformer, nous apprendre à aimer comme Lui nous aime.

                Homélie :

                Qu’est-ce que le carême ? C’est un temps qui nous est donné par l’Eglise pour retrouver une relation plus juste avec Dieu avec les autres et aussi avec la nature. C’est un temps qui devrait être plein d’espérance.

    Avec le Seigneur, tout au long du Carême qui commence, c’est-à-dire pendant 40 jours, je vous propose de réveiller votre vie. Je vous propose de rallumer vos cendres en se dirigeant vers Pâques, de la mort et de la Résurrection de Jésus, Dieu fait homme par amour pour nous, par amour pour la vie.

                Si nous le voulons ,Jésus peut être un guide dans la vie.

                Ce guide est à côté de nous, est avec nous tous les jours de notre vie :

                Il partage notre vie jusqu’au bout, jusqu’à la passion sur la croix.

                Et l’Evangile des tentations de ce 1er dimanche de Carême nous montre bien que Jésus est un guide pour nous.

                Tout d’abord, Jésus est poussé dans le désert par l’Esprit, par son Amour pour nous.

                C’est par amour, qu’il accepte de vivre les limites de notre condition humaine : Lui qui est Dieu, accepte de vivre pendant quarante jours et quarante nuits dans le désert en connaissant la faim, la solitude, le silence.

                (On pourrait se dire, il fait cela pour nous impressionner. en fait, il peut le faire, puisqu’il est Fils de Dieu, Il peut faire semblant d’avoir faim, faire semblant d’être seul.)

                (Non,) Jésus ne fait pas semblant dans le désert. Il a vraiment faim. La preuve, Il est tenté de transformer les pierres en pain. Quelqu’un qui a vraiment faim, est tenté de faire l’impossible pour manger : c’est l’instinct de survie. Jésus va avoir faim jusqu’à se laisser tenter. Devant la tentation, comment va t’il réagir ? Remarquons la réponse de Jésus. Il ne parle pas de Lui, Il parle de nous : “ Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre. “

                Jésus, dans le désert, se met par Amour à la place de l’homme, à notre place. Ce n’est pas pour Lui-même, qu’il est dans le désert mais bien pour nous.

                Posons-nous la question pendant ce Carême : quelle est ma relation avec la nature. Est-ce que je n’ai pas tendance à me laisser tenter au gaspillage ? Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

             Le Carême nous propose un remède : le jeûne. Il s’agit de se désencombrer de tout ce qui, finalement, nous empêche de vivre simplement. Et il s’agit de ne pas vivre que pour la consommation matérielle.

                Faisons chacun un petit temps de silence, pour demander au Seigneur : quel est le jeûne, l’effort qui me permettra de mieux respecter la nature ?

                Et ce n’est pas tout. Il va connaître deux autres tentations qui sont bien humaines elles aussi.

                - La tentation du pouvoir. La tentation de dominer les autres rien que pour soi-même, pour ne plus manquer de rien.

                Remarquons la réponse de Jésus. Il ne parle pas que de Lui, Il parle de nous en utilisant le mot “ Tu “ : “ Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. “

                Quelle est ma relation avec les autres ? Quel est mon comportement en famille, au travail, avec les voisins … ?

                Qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

          Ici, le remède c’est l’aumône, au sens large du terme : donner de soi-même, de son temps, de son nécessaire. Aimer, en effet, c’est faire de la place à l’autre, ne pas occuper tout le terrain. Jésus, lui, le soir du Jeudi saint, se fera tout simplement serviteur, lavant les pieds de ses disciples.

    Faisons chacun un petit temps de silence, pour demander au Seigneur : quel est mon aumône, mon partage pendant le Carême ?

                - La troisième tentation est bien humaine, elle aussi.

    Après la tentation de domination des autres, c’est la tentation de dominer Dieu lui-même. En effet, ce serait bien si nous pouvions faire de Dieu tout ce que l’on voudrait. Ah, si seulement Dieu pouvait faire ceci ou cela rien que pour moi.

                Remarquons la réponse de Jésus. Encore une fois, Il ne parle pas que de Lui, Il parle de nous en utilisant le mot “ Tu “ : “ Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. “

                Quelle est ma relation avec Dieu ? Est-ce que je prends du temps pour prier régulièrement ? Est-ce que Jésus est vraiment un guide dans ma vie ?   

          Alors, le remède : c’est la prière pour retrouver une plus juste relation avec Dieu.

          La prière est essentielle dans un Carême. Elle est l’écoute d’une autre voix que la nôtre.

          Elle est le lieu où nous tissons des liens avec celui qui est notre véritable force pour traverser les épreuves.

    Faisons chacun un petit temps de silence, pour demander au Seigneur : quelles résolutions je peux prendre pour prier plus régulièrement ?

                Trois tentations : vouloir dominer la nature, dominer les autres, dominer Dieu.

                Trois remèdes nous sont proposés :

    Le jeûne, le partage et la prière.

     

                Que le Seigneur nous aide à utiliser ces 3 remèdes.

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  • Les cendres c’est ce qui reste quand tout a été brûlé. Alors,

    -                      nous pouvons regarder les cendres en pensant à notre condition humaine.

    -                      et nous pouvons aussi regarder les cendres en pensant au feu qui les a produites. 

    En ce mercredi des Cendres, 1er jour de Carême, l’Eglise nous invite à réchauffer nos cendres au feu de l’Amour de Dieu.

    Et le Carême est alors le temps de la recherche du feu qui couve sous la cendre : l’Amour de Dieu toujours présent malgré tout.
                Une des préfaces de Carême du mercredi des Cendres nous dit ceci pour bien commencer le Carême :
    « Chaque année, tu accordes aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié ; de sorte qu’en se donnant davantage à la prière, en témoignant plus d’amour pour le prochain, fidèles aux sacrements qui les ont fait renaître, ils soient comblés de la grâce que tu réserves à tes enfants bien-aimés. » (première préface pour le Carême)

     

    1) En ce mercredi des Cendres, commençons donc par le but, par l’objectif du Carême qui nous emmène jusqu’à la grande fête de Pâques : l’objectif du Carême est double

    - se laisser toucher par le feu de l’Amour de Dieu,

    - et retrouver la force de notre baptême

    Nous retrouvons l’Amour de Dieu et la force de notre baptême dans le sacrement de la Confession en recevant le Pardon de Dieu et dans le sacrement de la messe, en recevant la Parole de Dieu et le Corps du Christ.

                Ainsi le pape François dit : «Jésus-Christ s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté : c’est l’Amour de Dieu qui s’exprime en Jésus. L’Amour de Dieu présent en Jésus est grâce, générosité, et désir d’être proche.»

                Le but du Carême : Se laisser toucher par l’Amour de Dieu et retrouver la force de notre baptême avec les sacrements.

                Pour atteindre le but du Carême, trois attitudes, que nous connaissons bien, nous sont proposées.

     

    Le jeûne, la prière et le partage :

    2) Le jeûne :
                Reprendre conscience de nos dépendances : la nourriture, l’argent, internet…etc. Essayons de nous libérer d’une habitude qui nous enferme sur nous-mêmes et qui peut blesser notre prochain. On peut jeûner aussi de toutes ces paroles mauvaises que nous disons ou que nous pouvons penser ! A chacun de nous de chercher le jeûne dont nous avons besoin. 

    Confions au Seigneur une chose qui nous enchaîne actuellement. Pendant quelques instants, demandons-lui de nous libérer, de nous guérir pendant le Carême. Je le fais avec vous.

     

    3) La prière :  

         Le premier moyen de la proximité avec Dieu et aussi avec les autres, c’est la prière. Avec la prière, accueillons la présence de Dieu tous les jours de ce temps de Carême jusqu’à Pâques.

    Ecoutons le pape François : « Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui

    nous tend la main à travers Jésus le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec.  »
                Oui la prière élargit notre cœur, purifie nos attentes et nos désirs, nous rend plus attentifs. La prière est une respiration indispensable chaque jour.

    Alors, soyons généreux, en ce Carême qui commence : 10 minutes, le matin ou le soir ou bien davantage. Dix minutes, au moins, pour inviter Dieu dans notre cœur, dans notre vie, dans notre Carême. Pendant quelques instants, demandons au Seigneur de nous aider à la prière quotidienne pendant le Carême. Je le fais avec vous.

     

    4) Le partage : Le Carême est un moment favorable pour se rapprocher des autres, pour manifester de l’attention aux autres, pour donner sa présence et du temps. 

    Le pape François nous encourage : « Il est beau d’expérimenter la joie de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner de l’espérance à tant de personnes éprouvées. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs avec tout son Amour. »

    Pendant quelques instants, demandons au Seigneur de nous désigner lui-même une personne dont nous allons prendre soin, au moins pendant le Carême.

    Cette personne n’en saura rien, mais Dieu le sait et nous aussi. Je le fais avec vous.

     

    Nous allons maintenant vivre l’imposition des Cendres, pour réchauffer avec l’Amour de Dieu et la force de notre baptême ce qui est devenu froid dans notre vie : pendant le Carême réchauffer le sens du jeûne, la prière, le partage.

    Pour cela, ne comptons pas que sur nos seules forces mais comptons sur les sacrements et en particulier sur la confession et la messe.

     

    Pendant quelques instants demandons au Seigneur qu’il nous aide, pendant le Carême jusqu’à Pâques, à retrouver la joie d’un cœur purifié !

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