•  Idée pour l’homélie : L’autorité de Jésus, c’est de faire ce qu’il dit, de faire ce qu’il promet. Jésus tient parole encore aujourd’hui.

     Homélie du 4è dimanche du Temps Ordinaire

     

                Parfois, nous faisons des rêves. Ils nous arrivent tous de rêver.

    Nous rêvons d’un monde meilleur, d’une communauté paroissiale toujours plus chaleureuse, d’une famille plus unie, de meilleurs amis, de vacances,  ou bien d’une vie plus facile plus heureuse… .

                Les rêves que nous pouvons faire sont pour nous une manière de toujours garder espoir.

                “ L’espoir fait vivre “ : voilà une expression que nous employons de temps en temps.

                Mais de quel espoir s’agit-il ?

                Et avec Jésus-Christ, de quel espoir parlons-nous ?

                Nous ne parlons surement pas d’un espoir non réalisable. Nous croyons dans notre espoir.

                Pourquoi je vous dis tout cela ? C’est au sujet de l’Évangile que nous venons d’entendre.

                Jésus est entrain de faire un enseignement dans une synagogue. Les personnes qui l’écoutent sont étonnés par son enseignement : Jésus enseigne avec autorité.

                Quelle est cette autorité dans l’enseignement de Jésus ?

                La réponse nous est donnée.

    Dans la synagogue, il y a un homme qui est tourmenté. Cet homme crie sa révolte contre Jésus.

                Jésus arrête son enseignement et interpelle vivement cet homme qui retrouve alors son calme.

                L’autorité de Jésus est une autorité non pas uniquement par la parole toute seule mais par la parole qui agit.

     

                En effet, ce passage de l’Évangile montre bien la réaction du Seigneur Jésus. Il est entrain de parler et ce qu’il dit, il le fait.

                Jésus est venu dire : « Aimez-vous les uns les autres. » Hé, bien, Jésus le dit et le fait en s’intéressant à cet homme tourmenté.

                Voilà où nous puisons notre espérance chrétienne :  Il ne nous dit pas seulement « il faut aimer », il nous montre comment aimer.

                Le Seigneur nous parle avec autorité car il tient ses promesses, il tient parole.

     

     1- Jésus nous a dit : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des jours. »

                Jésus tient parole. Il se faire connaître déjà depuis plus de 2000 ans.

     

     2- Jésus nous a dit : « Je viens en premier pour les malades, les pécheurs. »

                Jésus tient parole. Il prend nos souffrances avec lui sur la croix.

     3- Jésus nous a dit : « Si tu veux prier Dieu, dit Notre Père. » Il ne nous a pas demandé de dire « Mon Père », mais « Notre Père ». Donc Jésus nous fait comprendre qu’on est pas tout seul à prier et à croire en Dieu.

                Jésus tient parole. Aujourd’hui, je ne suis pas tout seul pour dire la prière du « Notre Père ». Et puis, même si je le dis tout seul chez moi, d’autres dans le monde entier le disent en même temps que moi.

    4- Jésus nous a dit : « Quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux. »

                Jésus tient parole. On peut tous faire l’expérience de la présence de Jésus quand on est plusieurs pour prier. La présence de Jésus c’est le calme, la paix que je peux ressentir dans la prière.

    5- Jésus nous a dit : « La paix soit avec vous. »

                Jésus tient parole. A la messe, on est souvent invité à se donner la paix de Jésus Christ.

     

    Alors faisons un grand rêve plein d’espoir :

    - Que Jésus nous aide à tenir parole comme lui.

    - Que Jésus nous aide à comprendre et à croire l’autorité de ses paroles. Croyons que les paroles de Jésus sont et seront toujours efficaces.

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  • Jésus Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu.

    Introductions aux lectures :

    L 1 : « Les gens de Ninive crurent en Dieu ; »

    L 2 : « Le temps est limité. » N’attendons pas pour croire en Dieu.

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Mc 1,14-20 :

                Jésus, le Christ, l’Envoyé de Dieu, appelle chacun personnellement à croire en l’Evangile, c’est-à-dire en la Bonne Nouvelle de Dieu.

                Quelle est donc cette Bonne Nouvelle dans notre monde et dans notre vie où il n’y a pas toujours que des bonnes nouvelles.

                Jésus proclame la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu.

              J’avais 15 ans quand j’ai ressenti l’appel de Jésus à le suivre sur le chemin de la Bonne Nouvelle : le chemin de l’Amour de Dieu.

                Mais je ne savais pas encore comment il me demandait de le suivre. Et il a fallu 10 ans de plus (vers l’âge de 25 ans) pour que je comprenne que le Christ m’appelait à le suivre en tant que prêtre. J’ai ensuite appris à mieux le connaître pendant 6 ans au séminaire.

                Comment a commencé cet appel du Christ ?

                Cet appel de Jésus a commencé en moi, par une nouvelle façon de lire l’Évangile.

                Comme beaucoup je cherchais dans les 4 Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean; une manière de vivre, une morale pour la vie.

                Et je l’ai trouvée : il y a bien une manière de vivre qui est proposée dans les 4 Évangiles. Il y a bien des valeurs fortes telles que la solidarité, le partage, l’amitié, la paix, l’Amour, la Foi, l’Espérance.. . etc.

                Mais voilà peu à peu, en lisant et en méditant l’Evangile, j’ai fait l’expérience de regarder tout simplement ce qui est raconté : regarder Jésus-Christ. Si vous le regardez, vous pouvez vous apercevoir qu’il est plus qu’une manière de vivre, il est vraiment celui qui nous montre l’Amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans tous ses actes : de sa naissance jusqu’à la croix et la Résurrection.

                Ainsi, a commencé, pour moi, non plus, la recherche d’un chemin de valeurs à suivre, mais un chemin avec une personne (Jésus Christ). Ainsi, j’ai fait la découverte de la présence réelle de Dieu dans la vie, par Jésus Christ. Jésus Christ : présence de Dieu hier, aujourd’hui et demain, pour toujours.

                Oui, ce que Jésus à dit à Simon, à André, à Jacques, à Jean; c’est à chacun de nous, aujourd’hui, qu’il le dit : “Venez derrière moi, suivez moi.”

    C’est vrai que vous pourriez me dire, mais       comment croire en cette présence de Dieu et comment croire en cette présence d’Amour de Dieu ?

    C’est l’Eglise que nous sommes depuis 2000 ans, à la suite de Jésus Christ, qui nous donne la force de croire.

                La force de croire que Jésus n’a pas changé : il est, il a toujours été et il sera toujours, le même Jésus que nous pouvons connaître de trois façons complémentaires.

    Trois manières de rencontrer le Seigneur qui sont présentes à chaque messe : nous écoutons les lectures de la Parole de Dieu, nous sommes plusieurs à avoir envie d’être heureux grâce à Dieu, nous communions au Corps du Christ.

    Insistons aujourd’hui sur la lecture de l’Evangile :

                Ce que nous lisons à la messe, ce ne sont pas que des textes du passé. Bien sur, ils ont été écrit il y a bien longtemps. Mais, Si nous continuons à lire l’Évangile par exemple, ce n’est pas seulement par curiosité historique. Non. C’est parce que cette vie de Jésus racontée par morceaux à chaque Eucharistie, est une vie qui continue aujourd’hui.

                Jésus est mort et surtout est ressuscité, est vivant au milieu de nous.

                Tout dépend de notre attitude vis à vis de Dieu.

                Est-ce que Dieu, pour moi est un ensemble de valeurs à vivre? (et c’est déjà beaucoup, très important, je ne rejette pas ces valeurs, au contraire, j’essaye de les appliquer le mieux possible comme vous je pense).

                Ou bien, est-ce que Dieu est, pour moi, une présence ?

                Ce passage entre la découverte de valeurs et la rencontre de Dieu dans la personne de Jésus change la vie.

    Par exemple, si nous prions Jésus comme si nous nous adressons à quelqu’un, alors, on s’y prend autrement. Dans la prière, on osera alors lui faire des confidences, on ira un peu plus loin que la simple demande.

                Je vous propose de conclure avec Saint Anselme qui a écrit : « Quand je cherche à comprendre qui est Dieu, tout seul, avec ma simple réflexion (comprendre pour essayer de croire en Lui), je risque de ne pas trouver Dieu. Parcontre, si je cherche d’abord à croire, en passant par la personne de Jésus-Christ, alors il m’est plus facile de comprendre, en vérité, qui est Dieu. »

                Jésus, le Christ nous appelle à le suivre, à croire en Lui, pour découvrir la Bonne Nouvelle de la présence de Dieu et de son Amour.

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  • Homélie :

    1ère messe familiale de l’année 2018 : Des enfants de la catéchèse reçoivent la Bible du caté.

    La Bible nous parle de Dieu qui vient à notre rencontre ! 

    Il y a les rencontres de Dieu avec des personnes qui sont devenues des prophètes en parlant de leur rencontre avec Dieu : Abraham, Moïse, Isaïe, Jérémie, et aujourd’hui la première lecture nous a parlé d’Elie, de Samuel : toutes ces rencontres de Dieu avec les prophètes se sont passées avant la naissance de Jésus.  

    Et dans la Bible, il y a la rencontre la plus importante (la rencontre de Dieu avec le monde entier, avec tout le monde qu’on a célébrée très récemment) : Noël et l’Épiphanie.

                - Noël : La naissance de Jésus (Dieu se fait un petit enfant qui devient un homme Jésus).

                - Epiphanie : En Jésus, Dieu se manifeste à tous les habitants de la terre (les Mages ont une couleur de peau différente et représentent ainsi le monde entier qui vient à la rencontre de Jésus).

    Dans la Bible du caté « Parle Seigneur », il y a un dictionnaire et vous trouverez des explications pour « Noël », pour « l’Épiphanie ».

    Justement, la Bible du caté s’appelle « Parle Seigneur » en faisant référence à la première lecture de la messe de ce dimanche : la rencontre de Dieu avec le jeune Samuel par l’intermédiaire du prophète Élie.

                La première lecture est la rencontre de Dieu avec Samuel, qui dort. Le jeune Samuel, réveillé par l'appel du Seigneur, va deux fois trouver Élie, le vieux prêtre qui est couché dans la chambre voisine, et Élie le renvoie en lui disant : « Je ne t'ai pas appelé. »

                C'est ensuite seulement que le prêtre conseille à Samuel de répondre, s'il entend encore l'appel : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». Et Dieu parle alors à Samuel.

                La Bible du caté s’appelle « Parle Seigneur ». En ouvrant votre Bible, n’hésitez à faire cette prière comme le jeune Samuel « Parle-moi Seigneur, à moi qui suis en train de lire la Bible » et Dieu vous apprendra des choses sur Lui, sur vous, sur le monde, sur les questions que vous vous posez.

                Et il y a dans la deuxième partie de Bible, l’Evangile (la Bonne Nouvelle de la vie de Jésus) : Jésus c’est Dieu qui vient nous rencontrer en personne. Jean Baptiste le dit bien dans l’Evangile de ce dimanche.

                La mission de Jean Baptiste c’est de montrer la présence de Jésus à ses disciples. (Disciple : une personne qui suit, qui écoute une autre personne. Vous trouverez ce mot dans le dictionnaire de la Bible du caté).

                Deux disciples de Jean Baptiste décident alors de suivre Jésus (de devenir des disciples de Jésus).

                Et que se passe-t-il ? :

                Les deux disciples commencent à marcher derrière Jésus mais ils ne se parlent pas encore. Remarquons bien ce qui se passe. Jésus se retourne, voit qu’on le suit et c’est Jésus lui-même qui commence la rencontre avec les deux disciples par une question : « Que cherchez-vous ? »

                Cette question « Que cherchez-vous ? » permet aux disciples d’être reconnus comme des chercheurs et ouvre le dialogue.

                En étant nous aussi des disciples de Jésus, en nous intéressant nous aussi à Jésus, Jésus nous demande aussi à chacun de nous : « Que cherchez-vous ? Que cherches-tu ? »

                Et toutes les réponses qu’on pourrait dire à Jésus sont résumées dans la réponse que nous avons entendue dans l’Evangile de la part des deux disciples (une réponse qui est aussi une question) : « Jésus, où demeures-tu ? Où habites-tu ? Où es ton lieu de vie ? »

    Et quelle est la réponse de Jésus ? Il répond par une invitation à découvrir son lieu de vie, où il demeure, où il habite.

    « Venez et vous verrez. »

    A chaque Eucharistie, à chaque messe, nous pouvons connaître intérieurement ce même dialogue avec le Seigneur Jésus.

    En ce moment

    - Il demande à chacun de nous : « Que cherches-tu ? »

    - Nous lui répondons : « Où demeures-tu ? Où habites-tu ? »

    - Le Seigneur Jésus répond alors à chacun de nous : « Viens et tu verras où j’habite. »

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur Jésus habite dans les lectures de la Bible (en particulier dans l’Evangile). Avec notamment la Bible du caté les enfants trouverons Jésus.

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur habite le cœur de chaque personne que nous rencontrons.

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur est présent dans le pain (Le Corps du Christ) que nous recevons en Communion.

                Jésus est présent dans la Bible, dans mon voisin, ma voisine, dans le Corps du Christ et aussi en moi.

                « Viens et tu verras où j’habite » nous dit Jésus.

                Je vous appelle maintenant les enfants qui vivez une première année de catéchèse et je vais vous donner la Bible du caté avec son dictionnaire pour que vous puissiez trouver Jésus et l’entendre vous parler dans votre cœur.

    « Parle Seigneur, je t’écoute. »

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  • Homélie :

           Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.          Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité par saint Matthieu, annoncent qu’une étoile surgirait de Jacob et qu’un sceptre s’élèverait d’Israël, c’était l’annonce du Roi-Messie, «d’un Messie qui régnerait sur toutes  les nations».

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au même héritage, ils sont membres du même corps, bénéficiaires de la même promesse, dans le Christ Jésus ».

             Toute l’humanité est appelée par le Christ, pour être sauvée par lui et en lui.

            Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.

             Il montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi, à la foi en Jésus le Christ.

           Dieu appelle les mages par une étoile. Peu importe l’origine ou la nature de cette étoile mystérieuse, quoi qu’elle soit, elle est une invitation que Dieu adresse aux mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.

             De même, Dieu se manifeste aussi à nous, nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par l’étoile de la petite voix intérieure.

             Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver », nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2018 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.

           Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, la petite voix intérieure, ne suffit pas aux mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.

             Ce secours, ils le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque…

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ.

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles et dans nos paroisses. La Parole de Dieu, la Bible est aussi notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui.

             Pour toutes nos paroisses Saint Marc, Saint Jean Bosco et Saint Jean de Braye, nous avons la chance de bénéficier d’une belle initiative grâce à Marie-Dominique Fouqueray (bibliste et religieuse) : C’est la Rencontre de la Bible.

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

             Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière qui est aussi une étoile pour nous guider.

           Prenons l’exemple des mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrive ils sont capables de reconnaître le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes.

             Ainsi dans la prière, les mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode mais n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!!

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes symboliques. L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme),

    l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu),

    la myrrhe : car c’est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort.

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.

             Les Mages ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem.

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux et d'espérance pour la nouvelle année qui commence.

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus.

             Sur le chemin de la foi nous sommes guidés par l’Etoile de la petite voix à l’intérieur de nous qui est complétée par l'Etoile de la Bible et aussi par l’Etoile de la prière.

             Sur le chemin de la foi, il y a donc une triple Etoile qui nous guide (la petite voix à l'intérieur de nous, la Bible et la prière).

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel évènement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2018 :

    Bonne et Sainte année 2018.

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  • Homélie de la messe de la Sainte Famille

                Pourquoi donc Syméon a-t-il fait attention à ce bébé de quelques semaines porté dans les bras de sa mère Marie ? Syméon est un homme de prière ; il médite sans cesse la Bible. Dieu lui a fait connaître qu'il verrait de ses yeux le salut promis depuis des siècles pour son peuple et pour tous les hommes. Syméon est poussé par l'Esprit. Il va au-devant de Marie, Joseph et de l'enfant Jésus.

                En découvrant l'Enfant dans cette foule où rien ne le distingue, il sait que le moment est venu. Il voit de ses yeux ce qui échappe au regard de l'homme. Il voit que Dieu tient parole car il nous aime ; Dieu vient nous sauver. Le signe du petit Enfant suffit à Syméon.

                Comme pour Syméon, pour nous, aujourd'hui Jésus est le signe qui nous suffit.

                Le signe qui met en nous la joie et l'espérance.

                Car la foi nous donne des yeux pour voir non pas un petit enfant comme tous les autres petits enfants dans les bras de leur Mère, mais Jésus le Christ, Jésus le Christ petit enfant dans les bras de Marie.

                Jésus le Messie, le Christ qui vient de naître et qui est :  le Verbe incarné, la Parole de Dieu incarnée, la présence de Dieu au milieu du monde : l’espérance de la Paix, de l’Amour.

                Oui, Jésus, petit enfant présenté par Marie et Joseph, est pour nous le signe qui suffit. Parce que dans le signe de l’enfant Jésus qui nous est ainsi donné par Dieu le Père, nous voyons d'avance, avec les yeux de la foi, ce que la présence de Jésus va accomplir. Nous voyons d'avance que sa présence d’Amour est plus forte que le mal, plus forte que la mort ; sa présence d’Amour est la vie et la source de l’espérance.

                Jésus est pour nous le signe qui suffit.

                Oui, Syméon est rempli de joie et crie sa joie vers Dieu. Mais écoutez ce qu'il dit à Marie, la Mère de l'Enfant : «Cet Enfant ... sera un signe de division ; et toi-même ton coeur sera transpercé par un glaive. Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d'un grand nombre ».

                Trente-trois ans plus tard, Marie se souviendra des paroles de Syméon en regardant Jésus, sur la croix.

                En regardant Jésus sur la croix, nous découvrons quel est le prix de l'Amour de Dieu et nous comprenons jusqu'où va le don de Dieu. Car «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé» (Jn 3, 16-17).

                En regardant le signe de la croix de Jésus, l'Amour nous est révélé. Nous découvrons que le chemin de Jésus (deviné par Syméon) est beau et dur aussi.     Jésus le Christ, en se présentant enfant dans les bras de Marie et de Joseph, vient nous donner la liberté d'aimer et d’aimer en vérité.

                Jésus vient partager toutes les étapes de la vie pour nous libérer de l'égoïsme, de la haine, de la vengeance, de la violence, du mépris de l'autre...     Tout cela, Jésus, dès sa naissance, le porte sur ses épaules, dans sa chair, pour que notre chair soit vivifiée par son Esprit.

                Oui Syméon dit à l'avance le secret de l'Amour et de la Vie de Dieu présent en l’enfant Jésus.

                Ecoutons maintenant ce que dit aussi Anne. Elle est veuve, elle a quatre-vingt-quatre ans. Elle est inspirée par Dieu, comme Syméon. Elle prie jour et nuit dans le Temple. Et quand elle voit l'Enfant Jésus, quand elle entend tout ce que Syméon dit, elle s'approche à son tour et elle loue, remercie Dieu de toutes ses forces, de toute la jeunesse de sa foi. A tous ceux qui veulent l'entendre elle dit son témoignage de joie : Enfin Dieu vient délivrer son peuple ; le Messie, le consolateur est là.

                A notre tour, si avec Syméon nous avons reconnu en l’enfant Jésus le signe de l'Amour et de la Vie que Dieu nous donne, si avec Marie et Joseph, nous avons appris à découvrir la présence aimante de Jésus dans nos vies ; alors, aujourd'hui, avec Anne, femme veuve de 84 ans, exultons de joie.

                Car en cette fin d’année 2017 et en ce monde où les ténèbres semblent dominer, nous portons l'Espérance de la foi et nous sommes responsables de l'Espérance, non seulement pour nous-mêmes, pour nos familles et ceux que nous connaissons, mais aussi pour le monde entier ; comme déjà l'Enfant Jésus dans les bras de Marie et de Joseph, est l'Espérance pour le monde.

     

    La Prière à la Sainte Famille pour les Familles :

                Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son Amour.
                Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.
                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous dans l'harmonie, dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
                Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblables à vous.

                Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'amour pour Marie, Marie mourant d'amour pour Jésus, Jésus mourant d'amour pour le monde.

                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. 

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  •             Accueil : Reconnaissons les merveilles que Dieu fait pour chacun de  nous. Avec comme première merveille, comme premier cadeau : LA PAIX, LA PAIX intérieure qui permet de faire grandir LA PAIX entre les personnes.

     Homélie de Noël

     

                Lecture 1 : “Oui, un enfant nous est né. Cet enfant est Dieu-Fort, Prince-de-la-Paix.”

                Lecture 2 : Avec la Grâce de Dieu, nous rejetons le péché et nous formons un peuple ardent à faire le bien.”

     

                Homélie : ( Noël c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour ! )

                “Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David,” Béthléem ! Ce Sauveur “est le Messie, le Seigneur.

                Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire”. “Un nouveau-né dans une mangeoire”, et puis, c’est tout ! Dieu est né chez les hommes. C’est aussi simple, aussi humble que ça.

                Que cela nous plaise ou non : Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël, pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour.

      1- Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu :

                Oui, au coeur de la simplicité, de la pauvreté, dans une grotte, en pleine campagne, Dieu s’est fait homme !

                Et nous, avons-nous le droit de briser la simplicité, la pauvreté de cette naissance divine ?

                Restons simples et écoutons le calme, la respiration de cet enfant qui est Dieu au milieu de nous... .

                Je vous invite à regarder la crêche, à la contempler, à la  méditer comme Marie, avec votre coeur.

                La logique de Dieu est une logique de simplicité, d’humilité.

                Le message de Noël ne peut se comprendre qu’avec le coeur.

      2- Noël pose question :

            - Pourquoi le Seigneur, qui existe depuis toujours, accepte-il d’être un enfant fragile dans les bras de Marie ?

            - Pourquoi le Messie, Dieu fait homme, est-il “sur la paille”, dans tout les sens du mot ?

            - Pourquoi Dieu se dérange-t’il dans la misère d’une grotte qui sert de refuge pour les animaux ?

            - Comment comprendre cette folie du Seigneur qui se fait bébé ?

            - Mais, qui sommes-nous donc pour lui, pour qu’il se soit fait homme simplement et pauvrement ?

      3- Noël trouve sa réponse dans l’Amour :

                Depuis toujours les hommes se demandent ce qui fait bouger le monde.

                Qu’est-ce qui fait que le monde change, que le monde bouge ?

                Les êtres humains ont la chance d’avoir un cerveau qui leur permet de réfléchir sur la vie et sur le monde.

                A cette question ( Qu’est-ce qui fait bouger le monde ?), certains répondent : C’est la pensée qui fait avancer le monde, c’est la pensée qui est le moteur de l’histoire. Voilà une réponse de philosophe.

                Pas du tout, peut répondre le révolté, le révolutionnaire. Ce qui fait avancer le monde, c’est le rapport de force, la violence.

                Alors, qu’est-ce qui fait avancer le monde ? La pensée ? la violence ?

                La fête de Noël, nous donne “un nouveau-né” comme réponse. Un enfant : avec cet enfant, une Bonne Nouvelle est annoncée : ce qui fait avancer le monde, c’est l’Amour.

                En cet enfant Jésus, le coeur de Dieu est proche de tous ceux qui regardent la crèche.

                Devant cet enfant Jésus, la violence ne sert à rien et la pensée s’unit à l’Amour.

                Alors, oui, le monde avance quand l’Amour devient possible, quand la Paix devient possible : Quand c’est Noël !

                Dans la simplicité de la Crèche, Noêl, c’est l’Amour de Dieu qui nous est donné.

                On peut dire que c’est Noël à chaque fois qu’il y a un peu plus de paix, un peu plus de justice pour tous : alors le monde avance.

                Noël, c’est à chaque fois que nous prenons conscience que l’enfant de la crêche est celui qui peut faire avancer le monde car il nous donne sa vie, son amour, sa paix pour toujours.

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  • Avec Marie et Joseph, laissons-nous émerveiller par Dieu.

     

                Marie est une jeune fille accordée en mariage à Joseph. Marie et Joseph ont de l'amour l'un pour l'autre et ils aiment Dieu.

                Leur amour pour l’un et l’autre est aussi grand que leur amour pour Dieu. Leur OUI à l’un et l’autre est aussi grand que leur OUI à Dieu.

                Par conséquent, ils donnent au Seigneur, la possibilité d’agir dans leur vie. Et, c’est une merveilleuse ANNONCE que Dieu fait d'abord à Marie, puis aussi à Joseph.

                Dieu, par l’ange, annonce à Marie, la naissance d’un fils qui sera grand car il s’appellera « Jésus » (ce qui veut dire : « Dieu sauve »). Il s’agit du messie : Celui que tout le monde attend et qui a été promis au roi David (1000 ans auparavant).

                Ce fils Jésus est lumière, la présence de Dieu au milieu du monde.

                A cet instant de l’annonce à Marie, à cet instant du OUI de Marie à cette annonce de la naissance de Jésus, l’humanité accueille Dieu.

                Par le OUI de Marie, le Seigneur entre lui-même dans le monde : le Ciel rejoint la terre.

                Par le OUI de Marie, Dieu et l'humanité ne feront plus qu’un et ce sera la naissance de Jésus.

                Je viens de partager avec vous cette méditation car avec Marie et Joseph, nous pouvons recevoir 3 enseignements importants.

    1) 1er enseignement : Développons notre faculté d’admiration envers le Seigneur Dieu.

                Un grand risque nous guette tous : celui du « déjà entendu, déjà vu ». Nous avons, certes, déjà entendu plusieurs fois l’Annonce à Marie. Mais, cette Annonce et ce OUI de Marie est encore actuel, valable pour aujourd’hui. C’est encore aujourd’hui le cas, Marie continue à dire OUI à Dieu pour nous car n’est-elle pas aussi notre mère !?

                Ne soyons pas trop facilement habitués à l’Annonciation. Laissons-nous émerveiller. Les enfants, les jeunes et les adultes qui se préparent au baptême : les catéchumènes nous provoquent dans notre foi qui peut s’endormir. Hé oui ! dans la foi chrétienne, il y a l’Annonce à Marie et il y a le OUI de Marie : c’est merveilleux !!!

    2) 2è enseignement : Regardons notre existence : tous ces moments que nous avons vécus, n’y a-t’il pas également des moments où on a dit OUI à Dieu et alors le Seigneur a agit dans notre vie.

                La fête de Noël qui approche n’est certes pas facile à vivre pour tous, mais à l'approche de Noël revivons intérieurement une certaine proximité avec Dieu, à l’exemple de Marie, puisque Dieu se rend proche de nous, en l’enfant Jésus.

                Oui, si le Seigneur n’empêche pas les épreuves de la vie, il agit sans cesse pour nous et il agira d’autant plus si nous lui disons OUI.

    3) 3è enseignement : Purifions notre regard pour mieux voir non seulement l’action de Dieu dans nos vies, mais aussi dans le monde.

                Regardons les efforts de paix, les réconciliations, les efforts d’entraide, les efforts de dialogue entre les pays.

                Ainsi marchaient Marie et Joseph vers Bethléem, dans l’émerveillement de Dieu et de sa venue en Jésus.

             Comme dans la vie de Marie et Joseph, Dieu par Jésus agit dans nos vies et dans le monde.

               OUI viens Seigneur Jésus nous sauver. OUI viens Seigneur Jésus nous donner l'Espérance dont nous avons besoin.

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  •             Nous voici arrivés à 9 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent : on commence donc la troisième semaine de l’Avent.

                La première semaine : nous avons été invités à veiller, à être des veilleurs, à prier.

                La deuxième semaine : nous avons été invités à changer, à devenir meilleur, à préparer notre cœur.

                Et la troisième semaine qui commence maintenant : nous sommes invités à être heureux de croire, à découvrir qu’il y a beaucoup de joie quand on croit, quand on a la foi en Celui qui vient dans nos vies. Croire en Jésus Christ c’est être dans la joie.

                Dans les lectures de ce dimanche, 4 personnes importantes nous parlent de la joie : Isaïe, Paul, Marie et Jean Baptiste.

                Tous, à leur manière, nous parlent de la joie qui traverse leur vie.

                Isaïe exprime sa joie en ces mots : « le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé…».

                Paul, lui, encourage les chrétiens : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance… N'éteignez pas l'Esprit ».

                Marie dit que le Seigneur se penche sur elle qui est une humble servante et qu’il a fait pour elle des merveilles.

                Pour Jean-Baptiste, le texte de l’évangile de ce jour ne dit pas le mot « joie ». Mais pourtant, la joie de Jean-Baptiste se devine.

                Elle est bien là. C’est la joie de l’attente.

                Qui d’entre nous n’a pas éprouvé ce sentiment de joie en attendant quelqu’un, par exemple sur un quai de gare.

                Quand le train s’arrête au bord du quai, et quand les voyageurs descendent du train, nous cherchons, parmi les visages des voyageurs, le visage de celui ou de celle qu’on attend… . Et on est dans la joie quand on aperçoit son visage, soudain, au milieu de la foule... .

                Jean le Baptiste est dans la joie en annonçant la venue de Jésus qui vient.

                Mais quelle est donc cette joie du 3è dimanche de l’Avent, cette joie qui nous prépare à Noël ?

                Elle est une joie intérieure.

                Elle est la joie de l’espérance et la joie de l’attente.

                On est dans la joie de l’espérance : quand on se relève, quand on a envie d’avancer malgré tout, quand on est prêt à être courageux, à ne pas baisser les bras, quand on est prêt à donner le meilleur de soi-même, quand est prêt à voir en premier ce qui est positif.

                On est dans la joie de l’attente quand on est prêt à accueillir, quand on a creusé en nous une faim ou une soif  d’une parole qu’on attend (par exemple nous pouvons avoir faim ou soif d’un « bonjour », d’un « merci », d’un « pardon », ou d’une « demande »… . La joie de l’attente rejoint la joie de l’espérance quand on croit que quelque chose est possible, ou que quelque chose va arriver malgré tout.

                C’est ce que Marie a compris dans son cantique que nous avons entendu : «Le Seigneur comble de bien les affamés ! »

                A la suite d’Isaïe, de Paul de Marie, et de Jean Baptiste, soyons nous aussi des témoins en montrant qu’il y a de la joie quand on croit, quand on a la foi en Jésus le Christ, Celui qui vient dans nos vies.

                Voici, une image qui peut tout résumer : l’image d’un instrument de musique, l’image d’une flûte.

                Grâce à la messe, grâce à la Parole du Seigneur, devenons comme une flûte, qui laisse passer l’air à l’intérieur, laissons-nous traverser par le souffle de l’Esprit Saint, le Souffle de l’espérance, de l’amour, de la foi.

                En devenant comme une flûte, nous ferons résonner en nous et autour de nous la musique de Dieu, la musique de Noël, la musique de l’attente de la naissance de Jésus dans nos vies, la musique de la joie de Dieu offerte à tous.

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  • Introduction aux lectures :

    Lecture d’Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur. » Préparons notre pour la venue du Seigneur. »

    Lecture de la 2ème lettre de Saint Pierre : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse. … Faîtes donc tout pour que le Christ vous trouve … dans la paix.

     

    Homélie à partir de l'Evangile Marc 1,1-8

    A l’approche de Noël, les lectures de ce 2è dimanche de l’avent nous parlent de « préparation ».

    Nous allons retenir ce mot : "Préparer". - Le temps de l'Avent n'est fait que pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie. (Enlever les pierres, les ronces qui empêchent la graine de son Amour de grandir en nous.)

    Ce qu’il nous faut préparer c'est d'abord notre cœur. Dans l’Evangile de ce 2è dimanche de l’Avent, Jean Baptiste invite chacun de nous à se convertir, à redonner toute sa place à Jésus qui vient.

    Se préparer à Noël, c'est redonner à notre relation avec le Seigneur plus de force et plus de chaleur.

    Dans la préparation à la fête de Noël, Jésus attend de nous une réponse d’amour, de confiance, à la mesure de son amour pour nous

             Vous comprenez alors que la préparation à Noël ne se situe pas d’abord au niveau extérieur mais au niveau intérieur.

             Je me demande souvent quelle image nous pouvons avoir de Dieu lorsque nous nous préparons à Noël qu’au niveau des apparences, qu’au niveau des décorations.

             Bien sûr, tout ce qui est fait à l’extérieur est beau, plein de lumières et peut apporter un peu de chaleur quand il fait froid dehors.

             Mais, notre cœur, lui, comment le préparons-nous à Noël, à la venue du Seigneur Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur ?

             Comment nous préparer à Noël, avec notre cœur, de l’intérieur ?

             Hé bien, en se rappelant que le Seigneur vient dans un enfant, nouveau-né, couché dans une crèche.

             Voici notre Seigneur, tout petit, couché dans une mangeoire.

             Lorsque Dieu décide de nous rejoindre, il vient vers nous dans un enfant plein d’avenir.

             Il y a alors pour nous une conversion, un changement à réaliser dans notre manière d’être en relation avec Dieu.

             Si nous acceptons la présence de Dieu dans un petit enfant (Jésus) sur la paille, alors cela peut tout changer à l’intérieur de nous, dans notre cœur.

             Serions-nous si grand pour Dieu, pour que nous puissions ainsi porter dans nos bras, sa présence, comme Marie et Joseph l’ont fait en portant dans leur bras Jésus.

             Quelle Bonne Nouvelle !!!

             Dieu répond à toutes nos demandes par sa volonté de nous faire confiance. A toutes nos demandes, le Seigneur nous répond : « Je crois en toi et je vais t’aider à découvrir ce que tu as de meilleur en toi, je vais t’aider à découvrir toute la vie, tout l’amour qui est en toi. »

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Notre relation avec Dieu devient une relation de vie, de confiance au-delà des difficultés rencontrées, au-delà de nos faiblesses.

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Nos relations avec les autres ne sont plus des relations de jalousies, de comparaisons, mais des relations de vérité en reconnaissant que chacun peut apporter quelque chose à l’autre avec ce qu’il est.

             En attendant la venue de notre sauveur, l’enfant Jésus, nous comprenons que Dieu souhaite réveiller toutes les capacités, toutes les forces qu’il a mis en nous depuis notre naissance, depuis notre baptême : la capacité, la force de prier dans la confiance et non dans l’inquiétude, la capacité, la force d’aimer l’autre tel qu’il est, la capacité, la force de se donner l’un à l’autre le meilleur de soi-même.

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  • Nous célébrons le 1er dimanche de l’Avent.

                L’Avent : A V E N T (Préparation à l’Avénement de Jésus) est un temps d’attente : 4 semaines et 4 dimanche, nous préparons notre cœur à la venue de Jésus dans notre vie et dans le monde.

    Nous pensons, en effet, trop souvent que c’est nous qui allons vers Dieu en premier. En fait, ce n’est pas vrai : c’est Dieu qui vient vers nous en premier et il le fait par l’enfant Jésus.

                Il faut bien le reconnaître, en Jésus, c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous.

                Pour vous, qui est Jésus ?

                - Jésus n’est qu’un personnage historique.

               - Ou bien, Jésus est vraiment le Fils de Dieu venu nous rencontrer.

                Si, pour vous, Jésus est bien la présence de Dieu au milieu de nous, alors cela change tout.

                Oui, veillons, soyons attentifs à ce premier pas de Dieu vers nous au moment de la naissance de Jésus, au moment de Noël. On a 4 semaines, 4 dimanche pour se préparer à revivre cette venue de Dieu en l’enfant Jésus.

                Alors avant Noël, ouvrons nos yeux, ouvrons nos oreilles, ouvrons notre cœur, soyons dans l’attente pour ne pas manquer ce grand rendez-vous de Noël.

                Au fait, vous savez ce qui se passe en nous quand on est vraiment dans une attitude d’attente.

                Attendre un ami, c’est compter les heures qui passent. Plus le temps passe et plus on est dans la joie de le rencontrer. En l’attendant on l’imagine entrain de venir. Attendre, c’est avoir son cœur qui bat de plus en plus fort au fur et à mesure que le rendez-vous s’approche. Et puis, attendre un ami, c’est regarder par la fenêtre pour essayer de le voir au loin s’approcher.

                Toute l’Eglise va vivre ce temps de l’attente maintenant dans la joie jusqu’à Noël.

                Pourquoi ? Parce que celui que l’on attend est vraiment un ami.

                La naissance de Jésus vient combler nos manques : manque de courage, manque de confiance, manque d’amour, manque d’espérance… .

                En avons-nous conscience ?

                Jésus que nous attendons est « l’Emmanuel », Dieu avec nous. Alors est-ce que nous l’attendons vraiment pour l’inviter chez nous ? Est-ce que nous l’attendons pour l’inviter dans notre cœur ?

            A chaque Eucharistie nous revivons cette attente de Jésus dans notre cœur ! C’est la Communion.

                Oui, nous avons raison d’attendre Dieu en Jésus car nous avons besoin de Lui.

    Jésus veut être pour nous, nourriture : Il est Parole et Pain.

                Il est une présence qui transforme.

         Invité dans nos vies, Jésus ne vient pas pour ne rien faire. Il agit toujours. Il vient nous apprendre à regarder la vie, les autres avec plus d’espérance, avec plus de paix dans le cœur. La paix et l'espérance on n’en a bien besoin.

    Il viendra réchauffer notre cœur en nous disant : « Je suis là pour t’apprendre que Dieu t’aime et pour te dire que toi aussi tu es capable d’aimer. ».

                Oui, pendant le temps de l’Avent, ces 4 semaines, ces 4 dimanche avant Noël, nous attendons Jésus qui vient combler nos manques de confiance, d’amour, de paix. et d’espérance.

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