• Homélie :

             Une lecture rapide de l'évangile d'aujourd'hui nous induirait en erreur. Jésus aurait-il condamné l'argent ? Aurait-il invité à la paresse ? Aurait-il conseillé de ne pas prévoir et gérer les dépenses de son budget ? Non, bien évidemment. 

             « Aucun homme ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'Argent...» Voilà la clé qui ouvre le sens de cet évangile.

             Jésus ne condamne pas le fait d’avoir de l'argent mais bien de         " servir l'argent " : Lui qui, à Nazareth, avait travaillé comme charpentier, lui qui a reproché au mauvais serviteur de ne pas avoir fait fructifier son argent à la banque dans la parabole des talents, ne condamne pas l’usage de l’argent mais condamne le risque de ne penser qu’à l’argent.

              « Le Seigneur est mon appui : il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime ». L’Evangile, la Parole de Jésus veut nous libérer de nos esclavages.
             Jésus choisit aujourd’hui, pour exemple d’esclavage : notre relation à l’argent.

             L’argent est nécessaire comme moyen d’échange de biens et de services, mais il est dangereux quand il devient un but, un objectif de chaque jour, on peut alors le comparer à une idole.

             Dans cette quête unique de l’argent pour l’argent, Jésus nous dit que nous pouvons nous enfermés dans nos peurs : peur de l’avenir, peur de l’autre, peur des imprévus, peur des revers de fortune ; aussi nous sommes alors dans la recherche de sécurité, d’assurances en tous genres, en pensant que l’argent nous protège de tous les aléas de la vie.

             Souvenons-nous de cet autre passage d’Evangile qui nous parle d’un propriétaire dont les terres avaient beaucoup rapporté et qui se disait : « Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Hé bien maintenant, repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?” ». Et Jésus de conclure : « Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu » (Lc 12, 16-21).

             Heureux celui qui peut dire avec le Psalmiste : « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, mon salut vient de lui : lui seul est mon salut, la citadelle qui me rend inébranlable » (Ps 61) ; il ne sera pas déçu, car il a mis dans le Très-Haut son espérance. Cela ne signifie pas qu’il sera à l’abri des épreuves, mais celles-ci vérifieront la qualité de sa foi, de sa confiance en Dieu.

             Saint Jacques dans sa lettre nous dit aussi : « Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que l'épreuve vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien » (Jc 1, 2-4).
             Le Seigneur ne nous demande pas de nous retirer du monde pour bannir tout usage de « l’argent trompeur » (Lc 16, 9). Ce que Jésus récuse, c’est de servir l’argent et de lui être asservi, au lieu de nous servir de l’argent pour faire le bien.    Notre relation à l’argent - comme toutes nos relations d’ailleurs - doit être ajustée à la Révélation du vrai visage de Dieu : « Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin ». Notre-Seigneur veut nous conduire de l’état d’esclave de l’argent trompeur, à celui de fils dans la maison de son Père.

             C’est donc une double idolâtrie que Jésus dénonce, l’une entraînant probablement l’autre : l’idolâtrie d’un Dieu lointain, exigeant, indifférent aux besoins de l’homme ; et l’idolâtrie de l’Argent.

             Telle est l’attitude de ceux qui ignorent le vrai visage de Dieu.

             Ceux qui se savent enfants du Père, travaillent certes pour subvenir aux besoins des siens, et participent au bien commun de la société ; mais ils le font dans la liberté filiale, c’est-à-dire dans la certitude que Dieu est avec eux dans leur effort comme dans leur repos, dans leurs succès comme dans leurs échecs.

             De maître, l’argent, devient alors serviteur pour le croyant. Son souci n’est plus de sauvegarder sa vie à n’importe quel prix, car il croit qu’il reçoit la vie à chaque instant de Dieu le Père comme un don d’amour.

             Ainsi le croyant travaille en ne pensant pas qu’à lui-même mais en pensant à chacun.
             « Tu es vraiment saint, Dieu de l’univers, et toute la création - les oiseaux du ciel et les lys de la terre - proclament ta louange car c’est toi qui donnes la vie, c’est toi qui sanctifies toutes choses, par ton Fils, Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec la puissance de l’Esprit Saint” (Prière Eucharistique n° 3).

             Donne-moi Seigneur, assez de confiance pour te confier chaque jour de ma vie, et ne chercher jour après jour que la joie de vivre dans la foi et la confiance.

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  •  Homélie du 7e dimanche du temps ordinaire

     « Vous donc, soyez parfait, comme votre Père céleste est parfait »  

       

             Notre Évangile d’aujourd’hui est très exigeant, étant donné qu’il nous invite à aimer notre prochain comme Dieu l’aime.

             Jésus nous rappelle qu’il n’y a pas d’autre moyen que l’amour authentique pour transformer une personne. Il nous invite donc à aimer nos ennemis, en nous rappelant que l’Amour est plus puissant que la haine et que l’Amour est donc capable de transformer le loup en agneau, alors que la haine et la vengeance ont comme seul pouvoir de détruire et d’abîmer une personne.

             On le sait, on a souvent tendance à penser que la violence permet de se soulager.

             C’est pour cette raison que, lorsqu’on est agressé, on agresse, lorsqu’on est insulté, on insulte, lorsqu’on nous déteste, on déteste, etc. Eh bien !

             Le Seigneur Jésus, nous dit de faire exactement le contraire.

             En effet, comment Jésus a-t-il transformé Zachée, qui était un voleur, ou le bon Larron, qui était probablement un criminel?

             Comment Jésus a t’il réussit à bouleverser leurs cœurs en difficulté et agressifs ?

             Eh bien, il les a sauvés, guéris en les aimant le premier. Jésus fait le choix de l’amour divin pour détruire le mal qui se trouve dans notre cœur, dans le cœur de l’être humain.

             En d’autres termes, Dieu n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous aimer, mais il nous aime chacun individuellement pour que nous puissions aimer comme Lui nous aime sans faire de différences entre nous.

             Alors, lorsque Jésus nous demande de faire de même, c'est-à-dire d’aimer à notre tour nos ennemis, on pourrait se poser la question suivante :

             Jésus ne nous demande-t-il pas quelque chose d’impossible ?

             Oui, comment faire ? C’est vrai que nous nous sentons pauvres, démunis devant l’Amour de Dieu.

             Aujourd’hui, Jésus nous invite à nous tourner vers Dieu le Père : « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. » Son Amour est pour tous, pour les méchants et pour les bons. Saint Paul qui persécutait les premiers chrétiens a été transformé par l’Amour de Dieu rendu visible en Jésus Christ.

     

             Aimer comme Jésus nous aime :

    - c’est pardonner comme il a pardonné à ceux qui l’ont fait mourir ;

    - c’est s’arrêter pour écouter le cri de celui qui souffre comme il l’a fait pour le mendiant que tout le monde voulait faire taire ;

    - c’est regarder sans juger comme il l’a fait pour les pêcheurs qu’il a rencontrés ;

    - c’est prendre le temps de la prière pour se ressourcer à la source de l’Amour.

     

             Pour cela, regardons la vie des saints comme par exemple sainte Thérèse de Lisieux, saint Vincent de Paul, pour se rendre compte qu’ils faisaient grandir en eux l’amour de Dieu pour eux et pour ceux qu’ils rencontraient, en étant d’abord de grands priants.

             Mère Térésa dit à ce sujet : « Si vous voulez vraiment grandir en amour, revenez à la prière, et revenez à la messe. »

             La prière est le moyen qui nous est offert par Dieu, pour puiser en son cœur, des forces nouvelles. 

             Pour terminer, on peut encore dire que l’Évangile d’aujourd’hui nous enseigne que plus on aime Dieu et plus on sera capable d’aimer, et d’aimer jusqu’à nos ennemis : « Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens, c'est-à-dire ceux qui vivent sans Dieu, n’en font-ils pas autant ? Vous donc, chrétiens, soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » 

     

             Il nous arrive de chanter : « Qu’il est formidable d’aimer… . » Mais par expérience nous savons que nous pourrions plutôt chanter : « Qu’il est difficile d’aimer… ; » surtout aimer à la manière de l’Evangile et de Jésus Christ.

             Cette messe que nous sommes en train de célébrer vient nous redire tout l’Amour de Dieu en Jésus Christ pour nous.

             Que cette Eucharistie nous aide à demeurer dans cet amour et à en vivre chaque jour. Oui, Seigneur notre Dieu, « fais de nous des artisans de paix et des bâtisseurs d’Amour. »

     

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  • 6ème dimanche ordinaire – année A

    Le texte d’Evangile de ce dimanche est bien difficile à entendre. Car nous ne sommes pas tout à fait à l’aise, avec cet enseignement très dur de Jésus, avec ces comparaisons et ces propos qui nous dérangent… car est-ce bien raisonnable de s’amputer d’un bras ou d’un œil ?... Et d’aller ensuite aux Urgences pour se faire soigner ?

    Lors de ce dimanche, l’Eglise nous demande de porter et de soutenir dans notre prière tous ceux qui sont concernés par la Santé… Malades, médecins & infirmiers, aides-soignants, aumôniers d’hôpitaux, et tous ceux qui prennent de leur temps pour visiter les personnes malades ou âgées… Tous comptent beaucoup sur notre prière…

    Et ce dimanche, nous pensons plus particulièrement à tous ceux qui vivent une grave épreuve de santé : on pourrait tous citer de nombreux noms de personnes de notre famille, de nos amis, de personnes que nous connaissons bien.

             Il faut beaucoup de volonté pour combattre une maladie et traverser une grave épreuve de santé.

             Il faut rendre hommage au personnel soignant (aide-soignants, infirmières, médecins) à l’écoute, attentifs pour adapter les traitements et les examens médicaux.

             Alors, en allant très régulièrement à l’hôpital depuis le début de la nouvel année, je me fais souvent cette réflexion : quel contraste, quand on sort de l’hôpital, quand on se retrouve dans la rue, avec toute l’agitation de notre monde…

             Hé ! bien, est-ce qu’il peut exister d’un côté le monde des bien-portants, et d’un autre côté, le monde des malades. Non, les malades ont besoin de nous, comme nous, bien-portants, nous avons besoin d’eux, de leur volonté, de leur patience, de leur attente en espérant … .

             Nous le savons, nous nous faisons du mal quand nous mettons dans nos relations nos mauvais penchants et de mauvaises actions.

             Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus dénonce ces penchants mauvais : la colère, l’insulte, la division, les fausses promesses… .

             Vraiment l’Evangile d’aujourd’hui ouvre une porte qui laisse entrevoir beaucoup de misère et de mal.

             Mais Jésus ajoute aussitôt : Nous ne pouvons pas laisser courir tout ce mal. Et à cause de cela, nous ne pouvons pas limiter notre engagement à la seule observation des commandements et de la loi… il nous faut aller jusqu’à dire et à vivre en vérité l’attention à nos prochains. Un vrai Oui à l’écoute, à la présence, à l’effort d’être là à côté et un vrai Non à l’indifférence et à l’absence.

             On comprend alors les autres textes de ce jour :

    - Ben Sirac dans la 1ère lecture nous dit : « Choisis  la Vie ».

    - Paul dans la 2ème lecture nous rappelle que la vraie sagesse n’est pas celle du monde, mais celle de Jésus Christ cloué sur la croix ; Jésus le Christ sur la croix prend place à côté de ceux qui souffrent et lutte avec eux contre le mal… .

             Nous le savons les personnes meurtries, blessées, malades, sont nombreuses et personne n’est à l’abri d’une épreuve de santé… .
             Alors, oui, choisissons la Vie malgré tout dans la foi et dans l’espérance : choisissons la Vie pour nous-mêmes et pour tous ceux qui peinent à faire le choix de la Vie malgré tout :

    • Ceux que la société rend malade : les sans-voix, les sans-toit, les sans-travail, les sans-famille, les sans-amour… .
    • Ceux qui souffrent sur leur lit d’hôpital ou isolés chez eux.
    • Ceux qui ont choisis le beau métier de soignants et qui cherchent à soigner jusqu’au bout.

             C’est une véritable conversion à laquelle nous sommes invités en ce dimanche de la santé qui est le dimanche de prière pour les malades et donc pour la recherche de la santé.

             Jésus Christ nous invite à choisir la Vie avec Lui en choisissant la grande Loi de l’Amour avec un grand «A».

             Chacun, chacune d’entre nous, nous sommes invités, avec ceux qui souffrent, et avec le Christ, à vivre l’accomplissement de l’Amour. Il ne s’agit pas de suppléer à la médecine mais d’apporter le réconfort de notre présence aimante à tous ceux qui ont mal. 

             Quand 2 personnes au moins se rencontrent dans la Foi, l'Espérance et l'Amour, Jésus nous le dit et Il le fait : "Je suis là présent avec ces personnes."

    "Tu es là au coeur de nos vies et c'est Toi qui nous fait vivre."

    "Tu es là au coeur de nos vies, bien Vivant, ô Jésus-Christ." 

    "Dans le secret de nos tendresses, Tu es là !"

    "Dans les matins de nos promesses, Tu es là !"

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  • Introductions aux lectures :

             Lecture 1 : Partage, donne de bon cœur et ta lumière sera comme la lumière de midi.

             Lecture 2 : « Je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus-Christ. »

    Evangile : Mt 5, 13-16

             Nous avons tous des goûts et des tempéraments différents. L’un est joyeux, l’autre est organisateur, un autre est inventif… .

             Un groupe humain ne fonctionne bien que lorsque chacun a un rôle précis.

             Jésus, dans l’Evangile, d’aujourd’hui, nous invite à prendre notre place comme chrétiens dans le monde.

             Il va même jusqu’à dire, puisque vous êtes mes disciples, « vous êtes le sel de la terre », « vous êtes la lumière du monde. »

             Quels compliments ? Est-ce que nous en sommes dignes ?

             Le sel n’est pas fait pour rester dans la salière ! La lumière n’est pas faîte pour rester dans l’ampoule !

             Pour jouer son rôle le sel doit être mêlé aux aliments. Les grains de sel fondent dans l’aliment pour révéler son goût. Un pain tout entier est ainsi salé.

             Ainsi pour que les chrétiens jouent le rôle que Jésus leur demande, il est important qu’ils soient présents dans le monde et non pas à côté.

             Mais nous sentons-nous vraiment responsable de porter l’Evangile en plein cœur du monde ?

             « Si le sel se dénature, il n’est plus bon à rien… . » Jésus demande à ses disciples d’être anthentiques, de ne pas s’affadir. Un chrétien qui a perdu son goût, se dénature.

             Pour avoir un rôle dans le monde, nous devons apporter une différence.

             Ne nous nous mettons pas à adopter toutes les modes du moment : notamment les modes d’une consommation matérialiste. Allons-nous aussi rester inactifs devant les injustices ?

             Allons-nous glisser dans la non-pratique religieuse, ou dans l’indifférence, puisque beaucoup le font autour de nous ?

             Apportons, au contraire, avec joie, la différence de la Foi, au cœur du monde.

             « Que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faîtes de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux Cieux. »

             Nous le savons, nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous n’avons pas plus de qualités que les autres. Et ce n’est pas parce que nous essayons de vivre de l’Evangile que nous sommes supérieurs aux autres.

             D’autres qui ne croient pas peuvent également faire beaucoup de bien.

             Mais, alors, quels sont notre sel et notre lumière de chrétiens ?

             Nous avons reçus un trésor qui ne vient pas de nous, que d'autres nous ont transmis, et que nous avons la joie de partager : ce trésor, c'est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu vient habiter dans notre cœur et dans notre cœur elle est sel et lumière.

             C’est la mission de tout baptisé : apporter le sel et la lumière de la foi en Jésus Christ. Ainsi tout baptisé, là où il est, devrait donner du goût à la vie et de la lumière au monde.

             Dimanche dernier la Parole de Dieu nous apportait déjà du sel et de la lumière : « Heureux les doux, heureux les affamés de justice, heureux les artisans de paix.…»

             Et aujourd’hui, l'Evangile du sel et de la lumière peut nous aider à découvrir : « Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde inquiet, nous osons semer l'espérance. Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde qui souffre de la violence, nous savons faire entendre des mots de paix. Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde de critiques, nous choisissons la bienveillance et la compréhension.

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  • Homélie à partir de l’Evangile des Béatitudes :

             Sommes-nous heureux ? Oui, non, pas facile de répondre !

             S’il me manque beaucoup de choses, je ne suis pas heureux. S’il me manque rien, je suis heureux.

             Pas facile de répondre à la question : « Sommes-nous heureux ? »

             Jésus nous dit dans l’Evangile des Béatitudes : « S’il me manque beaucoup de choses, alors oui je suis heureux ! »

             POURQUOI ?               3 réponses :

     

    1ère réponse : Parce que nos manques, nos pauvretés nous enrichissent.

             C’est la richesse de nos pauvretés, de nos besoins : besoin d’aimer, d’être aimé, besoin des autres, besoin de croire, besoin de Dieu… .

             Jésus nous dit que ce sont nos pauvretés acceptées qui nous rendent capables d’être heureux et de rendre heureux.

    Le mot principal dans les béatitudes est le mot « Heureux ». Ce mot peut aussi être traduit par « allez en avant, en marche » ou encore « félicitations ». Félicitations de reconnaître nos besoins (besoin de paix, de consolation, de justice, de douceur, de miséricorde, de dieu, des autres… .

     

    2ème réponse :

    En regardant de plus près la description de ce bonheur, nous découvrons que celui que Jésus Christ appelle « heureux » est bien souvent celui que nous appelons malheureux :

    celui qui pleure, le pauvre, le doux, le persécuté pour la justice...

    Jésus, le Fils de Dieu nous regarde à partir de nos besoins, de nos pauvretés !

    Il nous saisit par nos besoins pour nous dire :
    « Dans ta faiblesse, je veux mettre ma force. »
    « Dans tes larmes, je veux mettre un germe de bonheur éternel. »
    « Dans ta pauvreté, je veux mettre ma richesse. »
    « Dans ton péché, je veux mettre mon pardon. »
    « Et c'est même à partir de là que je te donne ta vocation d'artisan de paix, de consolateur d'affligés, de prophète de réconciliation par ta douceur. »

    Jésus nous dit :
    « Dans ta croix, j'y mets la mienne. Dans ton humanité, je dépose ma divinité.

     

    3ème réponse :

    En sommes-nous convaincus ?

    Regardons ceux que nous appelons les saints :

    Par exemple sainte Thérèse de Lisieux : Elle n'a pas beaucoup de diplômes mais elle a été déclarée docteur de l'Église ? Son message est le message des Béatitudes.

    « Ce qu'il y a de petit dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi. » 

    Si le Christ a mis en nous des besoins, c'est pour que nous découvrions notre véritable vocation à être heureux et à rendre heureux avec ce que nous sommes.

    La vie change quand on prend conscience que Jésus le Christ nous regarde autrement que nous nous regardons nous-mêmes.

     

    1ère réponse : Les Béatitudes nous révèle la richesse de nos besoins, de nos pauvretés.

             2ème réponse :

    Dans nos besoins, nos pauvretés Jésus le Christ met sa force.

             3ème réponse :

    Laissons le christ nous montrer le chemin du vrai bonheur, pour nous et pour les autres.

     

    Et nous allons entendre au cours de la messe, un résumé des Béatitudes en une seule parole : « Heureux sommes-nous d’être les invités au repas du Seigneur ».

    Cette ultime et permanente Béatitude réalise pour nous ce qu'elle annonce.

    En communiant, nous devenons ce que nous recevons : le corps bienheureux du Christ.

    Oui, bienheureux les pauvres, ceux qui acceptent d’avoir faim des paroles et de la vie du Christ : ils deviennent le Corps bienheureux du Christ.

             Heureux, allons-y, en marche, félicitations de vivre en reconnaissant nos pauvretés, et nos besoins. Avec la foi en Jésus Christ nous avançons sur le chemin de la Vérité et de l’Espérance.

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  • Introductions aux lectures :

                Lecture 1 : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. »

                Lecture 2 : « Dans l’Eglise du Christ, soyons tous unis. »

    Homélie à partir de l'Evangile :

                Au mois de janvier, les jours commencent à s’allonger. La lumière devient peu à peu plus importante par rapport à l’obscurité.

                Il n’est pas étonnant alors, que les textes de ce dimanche insiste sur la lumière.

    Dans la première lecture d’Isaïe et dans l’Evangile, nous avons entendu : « Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. »

                Dimanche dernier, dans l’Evangile, Jean-Baptiste nous a dit Qui est Jésus (Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ; Jésus est le Fils de Dieu ; Jésus apporte le baptême dans l’Esprit Saint).

                Aujourd’hui, l’Evangile de ce dimanche nous propose d’aller plus loin dans notre connaissance de Jésus en comparant Jean-Baptiste et Jésus-Christ.

                Jean apporte un baptême de conversion. Il invite les personnes à se débarrasser du mal qui est en eux. Jean Baptiste encourage à quitter toutes nos obscurités.

                Jésus va plus loin. Jésus invite les gens à laisser d’abord entrer en eux la lumière de Dieu (qui s’appelle l’Esprit Saint).

    Et c’est grâce à cette lumière, que le mal et l’obscurité pourront être chassés.

    Il y a bien une différence qui est la différence de la foi :

    -         soit nous regardons d’abord nos penchants mauvais, ou le mal

    qui nous atteint et nous essayons de nous en défaire ;

            -         soit nous faisons le choix de la confiance, de la lumière pour retirer ce

    qui noir dans notre vie.

                Jean Baptiste parle au nom de Dieu, c’est un prophète.

         Jésus parle en son nom propre : il est le Fils de Dieu, il parle comme Dieu.

                Jean a pour mission de préparer la venue du messie, du sauveur, du Christ : Jésus.

              Jean attend que les gens viennent à lui pour le baptême de conversion et pour leur parler de Dieu.

             Jésus, Lui, quitte son village de Nazareth. Il n’attend pas que l’on vienne à lui, il passe de villages en villages à la rencontre des personnes.

           Et il va passer notamment par Capharnaüm, une grande ville aux mœurs douteuses qui a bien besoin de conversion.

    C’est là, à Capharnaüm, que Jésus, contrairement à Jean, ne va pas attendre que les personnes viennent à Lui, mais va appeler quatre hommes : Simon-Pierre, Jacques, André et un autre Jean : ce seront ses 4 premiers disciples, ses 4 premiers compagnons.

    Ces 4 hommes ont pourtant un travail, une maison, une famille. Ils ne décident pas de suivre Jésus parce qu’ils n’ont rien d’autres à faire. Ils répondent réellement à un appel. Ils sont attirés par cet Homme Jésus qui n’est pas comme les autres et qui cherche à faire connaître la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu pour tous sans exceptions.

    Aujourd’hui, Jésus, le Fils de Dieu passe et repasse dans nos vies. Il vient à notre rencontre sans se lasser.

    Alors, allons-nous répondre à son appel ?

    Quelle place occupe Jésus-Christ dans notre vie de tous les jours ?

    Est-ce que je lui confie très régulièrement toutes mes joies et mes peines ?

    Est-ce que je lui parle dans mon cœur ?

    Est-ce que je l’écoute me parler dans les lectures de la messe ou dans les lectures de chaque jour grâce à notamment mon Prions en Eglise, mon Magnificat ou mon missel ?

    Est- ce que je me tourne vers Jésus-Christ à chaque fois qui m’arrive quelque chose de bon, de moins bon ou de pas bon du tout ?

    C’est en vivant, au jour le jour, en sa compagnie que nous apprendrons peu à peu qui il est, et que nous le laisserons devenir une lumière qui éclaire nos ténèbres ; une lumière qui dissipe nos doutes, nos inquiétudes, nos angoisses.

    Et c’est en laissant Jésus-Christ devenir notre ami que nous pourrons recevoir et transmettre sa lumière et sa présence à d’autres.

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  •  Introductions aux lectures :

     

                          Lecture 1 : « Oui, j’ai du prix aux yeux du Seigneur. »

                Lecture 2 : « Que la grâce et la paix soient avec vous. »

     

    Evangile : Jean 1, 29-34

     

                Homélie :

     

                « Je ne le connaissais pas. » Tel est l’aveu de Jean-Baptiste au sujet de Jésus. « Je ne connaissais pas Jésus » : nous dit-il. Or, Jean-Baptiste n’est-il pas son cousin ?

                Cela veut dire que Jean-Baptiste découvre peu à peu que Jésus n’est pas que son cousin.

     

                Aujourd’hui encore, les baptisés que nous sommes, découvrons tout au long de notre vie qui est vraiment Jésus. En ce dimanche du temps ordinaire après les fêtes de Noël, de l’Epiphanie et du Baptême du Seigneur, 3 réponses sont apportées à cette question : « Qui est Jésus ? »

     

     

     

    1 - Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

    2 - Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    3 - Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. »

     

                1 - « Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » :

                Quand on pense à un agneau, on pense à la douceur, à la non-violence. Et en plus on nous dit que Jésus est comparable à un agneau en délivrant le monde du péché ?

                Pour pouvoir enlever le péché, on penserait plutôt à l’image du « loup ». Contemplons ce qui s’est passé en réalité. Jésus est venu prendre sur Lui le péché du monde en portant sa croix et en mourrant sur sa croix. Il n’est pas venu supprimer le mal, il est venu le porter et le prendre sur Lui. Est-ce que le mal a gagné ? Non, c’est Jésus qui sort vainqueur dans cette confrontation avec le mal, avec la mort. Il est ressuscité. Oui, Jésus est bien comparable à un agneau, à l’agneau de Dieu enlevant le péché du monde, car, au cœur de la plus grande épreuve qui conduit à la mort, il est le plus fort, il est un agneau vainqueur.

     Déjà, avant leur libération du pays d’Egypte, le peuple des Hébreux où ils étaient esclaves, avaient mis du sang d’agneau sur les portes de leur maison. C’était pour eux un signe de reconnaissance de leur volonté de sortir du pays à la suite de Moïse. Tous ceux qui avaient mis ce sang d’agneau sur leur porte ce sont alors rassemblés et ce sont sauvés à travers la mer rouge en suivant Moïse qui était guidé par Dieu.

    Jésus est, maintenant, Lui-même, l’Agneau de la libération de tous nos esclavages. Il est le nouvel Agneau qui est notre signe de reconnaissance et notre sauveur. Nous le chantons à chaque messe, au moment de la fraction du Pain de Vie, de ce Pain devenu son Corps comme Il nous a demandé de le faire en sa Mémoire.

    « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

     

    2 - Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    Voilà que Jean-Baptiste a des paroles encore plus difficile à comprendre au sujet de Jésus : « Après moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. »

                Mais, Jean-Baptiste est né 6 mois avant Jésus. En apparence, Jésus ne peut pas avoir existé avant Jean-Baptiste. Mais, il faut dépasser les apparences. En fait, la naissance selon la chair de Jésus, est la concrétisation de la volonté de Dieu de se faire connaître au milieu de nous. Nous le disons bien, depuis toujours, dans le grand Credo : « Jésus est Dieu, né de Dieu, engendré non pas créé, né du Père avant tous les siècles. »

     

    3 - Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. » :

                Jésus, par tout ce qu’Il est, nous plonge dans la réalité de Dieu. Et nous sommes plongés dans la présence de Dieu par le baptême.

                Jean-Baptiste ne donnait qu’un baptême dans l’eau. Lui, Jésus, Agneau de Dieu, né de Dieu avant tout les siècles, baptise dans l’Esprit même de Dieu, dans l’Esprit Saint.

                Avec Jésus, par le Baptême, nous entrons dans la Vie de Dieu, une Vie dans l’Esprit Saint, dans l’Amour avec un grand « A ».

     

                Alors, croyons-nous vraiment, que mieux connaître Jésus c’est mieux connaître Dieu ? Croyons-nous que par Jésus, nous sommes introduit dans la réalité de Dieu : Père, Fils et Saint Esprit ?

    Dans l'Evangile nous trouvons deux grandes réponses :

                « Qui a vu Jésus, a vu le Seigneur, notre Dieu. »

                « Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie qui nous conduit à Dieu. »

     

                Et nous pouvons demander à Marie, la mère de Jésus et notre mère, de nous expliquer tout ce que nous pouvons découvrir de Dieu par Jésus Christ.            

               Jésus Agneau de Dieu

               Jésus engendré de Dieu le Père

               Jésus qui baptise dans l'Esprit saint

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  •  ACCUEIL :     Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent : l’Esprit, comme une colombe, reposa sur Jésus, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j’ai mis tout mon Amour. »

                        C’est Dieu dans sa totalité qui se montre au baptême de Jésus et aussi dans notre propre baptême. Et nous rappelons cette présence totale du Seigneur en nous lorsque nous faisons sur nous le signe de la croix… : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit Amen. 

    HOMELIE : Au moment où Jean le Baptiste, donne le baptême de conversion dans l’eau du Jourdain, des personnes très différentes se présentent pour recevoir le baptême : il y a des cultivateurs, des marchands, des artisans, des soldats, des collecteurs d’impôts, des mères de famille, des personnes âgées, des jeunes, des ouvriers, … etc. Et Jésus est au milieu de cette foule pour attendre, lui-aussi, de se faire baptiser par Jean dans le Jourdain. 

                 Jésus fait comme tout le monde, il est le fils adoptif d’un charpentier. Mais Jésus est aussi et surtout le Fils de Dieu. 

                Alors, que veut nous dire Jésus en acceptant le baptême de conversion de Jean le Baptiste. Jésus est au milieu de la foule qui veut recevoir par le baptême de Jean la purification de ses péchés.    Jésus fait ainsi comme tout le monde mais il n’est pas comme tout le monde car Jésus, Lui, est sans péchés. 

                Jésus veut nous montrer l’importance du baptême et nous ouvre un chemin de vie avec Dieu. 

                Revenons à l’origine du mot baptême. Le mot baptême vient d’un verbe de la langue grecque « BAPTÔ ». Au temps de Jésus, le verbe « baptô » est un verbe utilisé dans plusieurs métiers : ce verbe regroupe 5 significations. Je vous propose de les découvrir et en découvrant les 5 significations du mot baptême de nous demander comment nous les vivons en tant que baptisés. 

     

                Le premier sens du mot baptême veut dire « laver » (c’est un sens utilisé dans le métier de la blanchisserie), comme on lave le linge, comme on lave son corps. Un psaume nous rappelle cette prière de la Bible : « Lave-moi de mon péché, Seigneur, et je serai blanc plus que la neige. » En ce début d’année 2016, en cette période de crise et d’inquiétudes, laissons-nous laver par la voix de Jésus dans la Parole de Dieu qui nettoie nos cœurs salis par le péché. Nous ne savons pas toujours aimer, parfois nous avons de la haine, nous sommes injustes, prétentieux. Jésus veut laver nos vies par le baptême par son pardon. Savons-nous retrouver la blancheur de notre baptême en vivant régulièrement le sacrement du pardon, la confession. 

                « Laver » c’est le premier sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est accueillir le pardon. 

     

                Le deuxième sens du mot baptême veut dire « neuf, nouveau » (c’est un sens utilisé dans le métier de la teinturerie) comme un vêtement neuf, comme un nouveau vêtement. 

                Le prophète Isaïe dit : « Vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront. » 

                En ces temps difficiles que nous vivons, laissons-nous rajeunir, laissons le Seigneur transformés les vieux vêtements dont nous sommes habillés. Laissons-nous transfigurer par la Parole de Dieu jusque dans les fibres les plus profondes de notre être. Osons-nous porter sur nous, en tant que baptisés, la lumière de Dieu, notre Père ? Dans nos vies différentes, sommes-nous capables d’être des baptisés toujours neufs, toujours nouveaux, capables d’apporter de la lumière ? 

                « Neuf, nouveau » c’est le deuxième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est accueillir la lumière. 

     

                Le troisième sens du mot baptême veut dire « plonger, couler » (c’est un sens utilisé dans les métiers de la mer, de la marine). Dans l’eau du baptême, se laisser ensevelir avec Jésus le Christ : mourir au péché pour remonter, déjà ressuscité, comme Jésus plonge dans l’eau du Jourdain pour remonter ensuite, comme Jésus plonge avec la croix pour remonter ensuite de la mort. 

                Dans notre quotidien, vivons-nous notre foi de baptisés comme une remontée de chaque instant vers la vie ? Acceptons-nous chaque jour, de prendre avec confiance les deux mains de Dieu le Père qui sont la main de Jésus Christ et la main de l’Esprit Saint ? 

                « Plonger, couler » c’est le troisième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est passer de la mort à la vie. 

     

                Le quatrième sens du mot baptême veut dire « tremper, solidifier » (c’est un sens utilisé dans le métier du forgeron). Le fer rougi au feu est trempé dans l’eau pour le rendre plus solide. 

                Jésus Christ baptise dans le feu de l’Esprit saint pour rendre nos âmes plus fortes. 

                Alors, en tant que baptisés, sommes-nous en métal mou ? 

                Est-ce que nous nous trempons régulièrement dans la prière, dans la Parole de Dieu, dans les sacrements, pour permettre à Dieu de nous purifier et de nous fortifier ? 

                « Tremper, solidifier » c’est le quatrième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est être des hommes et des femmes solides. 

     

                Le cinquième sens du mot baptême veut dire « être transpercé par un glaive » (c’est un sens utilisé dans le métier du soldat). 

                La Parole de Dieu plonge en nous comme un glaive. Saint Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Hébreux : « Vivante est la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants. » 

                Quelle place donnons-nous à la Parole de Dieu, à la Bible dans nos vies ? Est-ce que la Parole de Dieu nous aide à faire le tri entre ce qui est injuste et ce qui est juste, le tri entre ce qui est mensonge et ce qui est vérité, le tri entre ce qui est indifférence et écoute, le tri entre ce qui est paresse et courage …etc. 

                « Etre transpercé par un glaive » c’est le cinquième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est choisir et aider à choisir tout ce qui est source de vie. 

     

                Ainsi, Jésus en acceptant de recevoir lui-même le baptême veut nous montrer l’importance du baptême. Le baptême nous ouvre le beau, le magnifique chemin de la vie avec Dieu. 

                A tous moments de la vie, tous les sacrements qui suivent le sacrement du baptême nous aident à retrouver les cinq sens du baptême : être lavés de nos péchés, être lumineux (toujours neufs), être déjà ressuscités (vivants pour toujours), être solides, être capable de choisir tout ce qui fait vivre. Voilà le magnifique chemin avec Dieu. 

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  •  

           Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.     Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité par saint Matthieu, annoncent qu’une étoile surgirait de Jacob et qu’un sceptre s’élèverait d’Israël, c’était l’annonce du Roi-Messie, «d’un Messie qui régnerait sur toutes  les nations».

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au même héritage, ils sont membres du même corps, bénéficiaires de la même promesse, dans le Christ Jésus ».

             Toute l’humanité est appelée par le Christ, pour être sauvée par lui et en lui.
            Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.

             Il montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi, à la foi en Jésus, le Christ, le Messie, Dieu fait Homme par Amour pour l'humanité.
            Dieu appelle les mages par une étoile. Peu importe l’origine ou la nature de cette étoile mystérieuse, quoi qu’elle soit, elle est une invitation que Dieu adresse aux mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.

             De même, Dieu se manifeste aussi à nous, nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par l’étoile de la petite voix intérieure.

             Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver », nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2017 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.
           Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, ne suffit pas aux mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.

             Ce secours, ils le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque…

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ.

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles et dans nos paroisses. La Parole de Dieu, la Bible est aussi notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui.

             Pour toutes nos paroisses Saint Marc, Saint Jean Bosco et Saint Jean de Braye, nous avons la chance de bénéficier d’une belle initiative grâce à Marie-Dominique Fouqueray (bibliste et religieuse) : C’est le Dimanche de la Bible.

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

             Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière qui est aussi une étoile pour nous guider.

           Prenons l’exemple des mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrivent ils sont capables de reconnaitre le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes.

             Ainsi dans la prière, les mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode mais n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!!

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes symboliques. L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme),

    l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu),

    la myrrhe : car c’est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort.

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.

             Les Mages ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem.

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux pour la nouvelle année qui commence.

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus.

             Le chemin commence avec l’Etoile qui peut-être une petite voix à l’intérieur de nous.

             L’Etoile de la foi est aussi la Bible.

             Et l’Etoile de la foi est la prière.

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel évènement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2017 :

     

    Bonne et Sainte année 2017.

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  • Huit jours après Noël, nous prions avec Marie, mère de Dieu, nous prions pour la nouvelle année 2017 et nous prions pour la paix.

     

             Marie, mère de Dieu fait Homme en Jésus, dans une crêche à Bethléem, il y a 2000 ans. Un bien petit événement en apparence, mais en apparence seulement. Car nous savons ce que sera cet enfant Jésus et ce qu’il est encore aujourd’hui.

             « Marie elle-même retenait tous ces instants qu’elle vivait  et les méditait dans son cœur. »

             Des événements nous allons en vivre beaucoup pendant cette nouvelle année 2017 des événements personnels mais aussi des événements au niveau du monde.

             Quel regard allons-nous porter sur notre vie et sur la vie du monde. Nous pouvons avoir une attitude fataliste voir même pessimiste ou alors une attitude de méditation voir même confiante.

             A l’exemple de Marie qui dans la crêche ne pouvait pas deviner dans le détail ce qu’elle allait vivre avec Jésus, nous sommes invités en ce début d’année à méditer et à avoir confiance.

             Voici un grand message pour ce jour de l’an qui est cette année un dimanche : c’est dans la mesure où notre cœur sera proche de celui de Marie et de Joseph, que nous pourrons découvrir des lumières d’espérance dans notre monde.

             En ce premier jour de l’an, j’ai envie de prendre avec vous l’exemple des moines, ou des religieuses dans leur monastère.

             Ils sont dans leur monastère, comme une petite famille, appelés à suivre l’exemple de la Vierge Marie pour méditer comme elle, la présence active de Dieu en Jésus, dans le monde.

             Les moines, les religieuses sont pour nous tous, un signe nécessaire de ce que sont les valeurs de la paix, de l’humilité et de la simplicité du cœur.

             Ils apportent un beau témoignage de foi et d’espérance dont notre monde a tant besoin.

             Chez nous là où nous vivons, là où nous travaillons, la paix n’est pas forcément facile à construire. Mais est-ce que nous la désirons ?

             Le 1er janvier, c’est le monent de se demander quels sont les moyens que je me donne pour construire une vraie paix : non pas une paix de dominants à dominés mais une paix dans le dialogue.

             Avec l’aide de Marie et de Joseph devant Jésus (la sainte famille), puisons abondamment dans la crêche la paix dont nous avons besoin.

    En regardant la crêche maintenant ou à la fin de la messe, nous pourrions chacun de nous, méditer et prendre une résolution de début d’année pour une paix qu’on arrive pas à vivre.

     

    PRIERE

    Une nouvelle année commence,

    une année de l’histoire du monde

    et une année de petits et de grands événements

    qui nous concernent chacun personnellement.

                                                  Un an, c’est peu ; mais Dieu nous le donne

    pour que nous en fassions quelque chose qui Lui soit agréable.

    Faisons de cette année

    quelque chose qui plaise à Dieu,

    alors elle aura de la valeur.

    Le Christ Jésus revient encore et toujours

    avec l’étincelle de l’Amour de Dieu.

    Il la dépose dans notre cœur.

    Avec ce feu nous devons éclairer

    et réchauffer l’année que Dieu nous confie.

     

    Que Jésus Christ nous aide, chaque jour de l’année, à porter ce feu de l’Amour et de la Paix de Dieu                                                                      chaque jour.

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