•             C’est bientôt, la fin de l’année scolaire. Les grandes vacances vont commencer. C’est le temps des déplacements, le temps des rencontres avec ceux qu’on ne voit pas souvent pendant l’année. C’est le temps où beaucoup vont changer leurs habitudes pour découvrir d’autres lieux.

                Et c’est dans ce contexte, que nous recevons les paroles de Jésus, dans l’Evangile de ce dimanche.

                Reconnaissons que les paroles de ce dimanche sont en apparence des formules choc, à première vue à contre-courant de ce que nous aimerions vivre pendant les grandes vacances.

                En effet, en ce dimanche nous entendons dans l’Evangile : « Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

                Mais, au-delà de notre première impression, essayons de découvrir le véritable message qui nous est donné par notre Seigneur Jésus-Christ.

                Il est bien évident que Jésus ne contredit pas l’un des 10 commandements très important : « Honore ton père et ta mère. »

    C’est le commandement de la famille.

    Pour le Christ la famille est sacrée, l’amour en famille est sacré.

    Alors, que veut-il dire en nous parlant ainsi ? : « Qui aime son père ou sa mère…, son fils ou sa fille…, plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

    Ces paroles de Jésus ne sont compréhensibles que parce qu’il est le Fils de Dieu, le Verbe fait chair, la Parole de Dieu personnifiée source de joie, de paix et d’Amour. Puisons à la source de l'Amour, l'Amour de Dieu en Jésus pour mieux aimer notre famille, ceux que nous portons dans notre coeur et aussi pour essayer d'aimer ceux que nous avons du mal à aimer.

    C’est en aimant Dieu, par Jésus, qu’on donne une base solide à tous nos amours.

    En effet, Dieu, en Jésus, se montre tel qu’il est en vérité. Dieu n’est pas tout-puissant à la manière des hommes. La toute-puissance de Dieu est une toute puissance d’Amour. Dieu est Tout Amour.

                Oui, seul Jésus qui se livre volontairement sur la croix, peut donner une idée exacte de la véritable nature de Dieu.

                Dieu se montre comme le Tout Amour en Jésus : il se révèle comme celui qui se veut humble devant les hommes, c’est-à-dire, désarmé, vulnérable.

                La croix de Jésus-Christ est la preuve éclatante de l’immensité de la générosité de Dieu en notre faveur. 

                Jamais Dieu ne s‘est présenté aussi clairement, je pourrais dire aussi Dieu, que dans le formidable dépouillement de la croix.

                Saint Paul dira d’ailleurs cette phrase : “Alors que les Juifs demandent des signes et que les grecs sont en quête de sagesse, nous proclamons, nous, un Dieu crucifié. »

                Alors, si Dieu est ainsi, qui sommes-nous, nous qui croyons en Dieu qui se révèle Tout-Amour en Jésus ?

                Hé bien, nous, nous sommes ceux qui acceptons de croire en Dieu qui se veut tout donné. Et Dieu qui se donne entièrement, gratuitement, sans arrière pensée, nous permet de l’aimer à notre tour, gratuitement, sans arrière pensée.

                Croire en Dieu est une manière de se comporter, une manière de vivre.

                Croire en Dieu, c’est comme Jésus, accepter de prendre sa croix. C’est-à-dire accepter de se donner sans rien attendre en retour.

    C’est faire cette découverte qui change la vie :

    Donner c’est recevoir. Plus nous donnons, et plus nous recevons. 

                Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie.

                C’est dans la mesure où nous donnons que nous découvrons qui nous sommes en vérité : En effet, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu qui se donne sans compter.

                Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. Il n'y a pas de plus grand bonheur, de plus grande joie que de donner sa vie, le plus possible, à l'exemple de Jésus.

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  • Accueil :

    Nous allons célébrer la messe anticipée du 12è dimanche du Temps Ordinaire avec dans le cœur deux actions de grâce. 

                Une première action de grâce pour le saint patron de notre paroisse : Saint Jean Baptiste.

                Et une deuxième action de grâce pour tous les serviteurs de notre paroisse dont nous faisons partie.

    Nous allons donc célébrer dans la joie, par l’intercession de saint Jean Baptiste qui a reçu la belle mission de rendre témoignage à la Lumière de Jésus Christ (chaque année la fête de la saint Jean a lieu au moment où les journées sont les plus longues).

    Et nous allons célébrer dans la joie, tout ce que nous vivons dans notre paroisse grâce à la présence bienveillante de chacun.

    A la suite de Saint Jean Baptiste, notre saint patron, chacun de nous fait vivre la paroisse de Saint Jean de Braye par des petits services. Soyons reconnaissant de la communauté paroissiale que nous formons en tant que « serviteurs » de notre belle église Saint Jean Baptiste au bord de la Loire et aussi en tant que « serviteurs » de notre belle chapelle Saint François qui va bientôt fêter ses 50 ans.

    Soyons dans l’action de grâce et demandons au Seigneur sa bénédiction.

    Au cours de cette messe, au moment des intentions de prière universelle, si vous le voulez bien, nous lirons de façon solennelle, la charte des « serviteurs » donnée par notre évêque à toutes les paroisses du diocèse d’Orléans.

    HOMELIE :

    « Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : Vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. » (Extrait de l’Evangile de ce dimanche)

    Cette image, qui nous est donnée dans l’Evangile d’aujourd’hui, nous signifie que Dieu nous aime, que rien n’échappe à l’Amour du Seigneur. 

    Dieu choisi de nous faire confiance pour annoncer la bonne nouvelle de son Amour pour tous sans exception.

    C’est cela l’Église : Des millions d’hommes et de femmes dans le monde entier, qui révèlent à d’autres l’Amour fou de Dieu.

    Une grand-mère me disait, il y a quelques jours :

    « Pour moi, c’est important de prier, je prie tous les jours. Mes enfants ne comprennent pas cela. Ils me disent: « Qu’est-ce que ça te donne de prier tous les jours et d’aller à l’église. Ça ne sert à rien. »

    Et la grand-mère m’a alors confié : « Quand on me dit : prier ça sert à rien, ça me fait tellement de peine. » 

                Et puis, cette grand-mère m’a dit ensuite quelque chose qui me fait réfléchir et qui rejoint notre messe des serviteurs et de la Saint Jean Baptiste : « Au moins, moi, j’essaye d’être une pierre pour les autres : une croyante qui aime prier. »

                Une pierre pour les autres ? En effet, on est tous différents et chacun apporte sa pierre pour la construction du monde. L’important est de découvrir quelle pierre nous sommes et de la mettre avec les autres. On est différent et on n’est pas tous la même pierre.

                Dans une église, il y a :

    -       Les pierres du mur : pierres qui entourent l’espace du rassemblement pour les célébrations.

    -       Les pierres de la voûte : pierres qui protègent et qui rappellent le ciel.

    -       Les pierres des piliers : pierres qui solidifient l’ensemble (les murs et la voûte) et les pierres des piliers font le lien entre la terre et le ciel, entre le ciel et la terre.)

                La grand-mère qui m’a dit : « Au moins, moi, j’essaye d’être une pierre pour les autres. » est comme une pierre d’un pilier. Par sa prière, elle essaye d’être un lien entre la terre et le ciel : c’est sa manière de vivre une belle mission de serviteur.

    Et Jésus Christ, dans l’Eglise, est la pierre angulaire. Il est la pierre du milieu d’un arc de pierre. Les arcs de pierre vont de piliers en piliers et permettent à la voûte de tenir. Mais, sans la pierre angulaire, sans cette pierre du milieu de chaque arc, tout s’écroule.

    Dans l’Evangile de ce dimanche pour la semaine qui vient, Jésus nous dit : « Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. »

    Jésus-Christ est la pierre angulaire, car il a montré l’Amour de Dieu pour tous jusqu’à accepter de mourir sur une croix. Les gens de son époque n’ont pas voulu le croire quand il disait qu’il est le Messie, le Fils de Dieu, et quand il faisait beaucoup de bien. Alors, ils l’ont crucifié.

    Et le troisième jour il est ressuscité et maintenant il nous donne son Esprit Saint, son Esprit d’Amour, de force, de foi, d’espérance au fond de chacun de nous.

    Cette présence de Dieu au fond de chacun de nous nous aide, si nous le voulons, à découvrir qui nous sommes, quelle pierre nous sommes pour les autres.

    Quand j’ai découvert la pierre que je suis. Il ne me reste plus qu’à être cette pierre pour les autres. « Être la pierre que je suis pour les autres » : voilà une définition du serviteur à la suite de Jésus « le serviteur des serviteurs ».

                Chaque année, on apprend à mieux se connaître.

    Et quand on arrive à la fin d’une année pastorale, on sait plus de choses sur nous-mêmes qu’en début d’année.

    Tout au long de l’année on a essayé d’apporter sa pierre, un peu plus chaque jour.

                Alors, en cette fin d’année pastorale, avant les deux mois d’été (juillet et aoüt), posons-nous, sans cesse, cette question qui est une question de bonheur pour moi-même et pour les autres :

    Quelle est la pierre que je suis capable d’être pour les autres et aussi avec les autres ?

    Dans une communauté paroissiale, le serviteur n'est pas propriétaire du service qu'il apporte.

    Par conséquent, quand il s'agit de parler des serviteurs, les expressions "Être pour" et "Être avec" se complètent. « Être avec » signifie bien que chacun apporte sa pierre sans écraser l’autre. « Être avec » signifie le dialogue, la joie de la communauté, la nécessité de prendre le temps, la nécessité de la durée.

                Chaque pierre d’une maison, comme chaque pierre d’une église a été apporté avec beaucoup de patience, dans le temps, et voilà pourquoi la maison, l’église est encore debout aujourd’hui.

                Quelle est la pierre que je suis capable d’être pour les autres et avec les autres dans le temps, dans la durée ?

    Quelle est ma pierre de serviteur ?

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  • Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ

    Nous sommes le Corps du Christ

    1ère lecture : Moïse disait au peuple d'Israël : «... Le Seigneur ton Dieu t'a fait connaître la pauvreté, il t'a fait sentir la faim et il t'a donné à manger la manne... » Deutéronome 8

    2ème lecture : La coupe d'action de grâce que nous bénissons n'est-elle pas communion au sang du Christ? Le pain que nous rompons n'est-il pas communion au corps du Christ? 1 Corinthiens 10 

    SÉQUENCE
    Ce magnifique Lauda Sion est un très bel hymne à l'Eucharistie. L'auteur, saint Thomas d'Aquin, laisse aller sa plume sous l'émerveillement de la contemplation du Christ eucharistique.
    ÉVANGILE : Jean 6, 51-58
    Ce passage de l'évangile de Jean est très dense du point de vue de la foi. Il affirme que Jésus est le pain vivant et que, si quelqu'un le mange, il a la vie éternelle, rien de moins.

    HOMELIE : 

                La Fête-Dieu, comme on l’appelait autrefois, nous rappelle que la messe nous rassemble en famille, le Corps du Christ, et devenir le Corps du Christ nous apporte deux choses : de la joie et l’envie de nous engager. 

    1- La messe nous rassemble en famille, le Corps du Christ :

    Prenons un exemple :

    Le fait de manger ensemble crée des liens. Le repas unit les personnes.

    L’exemple le plus parlant de cette vérité, c’est le repas familial.

    Quand les membres d’une même famille mangent ensemble, partagent le pain, l’unité se construit naturellement et fortement.

          Dans la deuxième lecture, saint Paul affirme que le fait de communier au Corps du Christ produit cet effet rassembleur : « nous sommes un seul corps, et nous avons tous part à un seul pain. »

          Avec la messe et la communion au Corps du Christ, en recevant le Corps du Christ, nous formons la famille du Christ. Avec la messe, nous sommes le Corps du Christ, et en communiant au Corps du Christ nous sommes la famille de Jésus-Christ !!!

        2- Etre le Corps du Christ, la famille de Jésus-Christ, nous apporte de la joie :

    Pour ma part, je suis toujours émerveillé par cette parole du Seigneur que nous retrouvons dans l’évangile d’aujourd’hui : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. »

    Cette parole du Seigneur n’a-t-elle pas de quoi nous apporter de la joie ? Remarquons bien que Jésus ne promet pas la vie éternelle quand nous serons partis auprès de Lui. Il la promet tout de suite, ici et maintenant.

    Le Seigneur ne dit pas : «... aura la vie éternelle », mais « a la vie éternelle ». Cet indicatif présent est tout simplement formidable.

    Il signifie que les personnes qui participent à l’Eucharistie, à la messe, vivent déjà de la vie éternelle. N’est-ce pas extraordinaire ? N’est-ce pas suffisant pour combler notre coeur de joie ?

          Retenons pour toute notre vie : « Celui qui communie a la vie éternelle. »

    « Celui qui mange le Corps du Christ, devient un membre du Corps du Christ et a la vie éternelle. » La vie éternelle c’est quoi ? C’est la vie de Jésus : sa vie plus forte que tout et remplie d’Amour que je reçois avec d’autres personnes. En recevant avec d’autres personnes la vie éternelle remplie d ‘Amour de Jésus, je partage la joie d’être de la famille de Jésus : le Corps du Christ.

     

    3- Devenir le Corps du Christ nous apporte aussi l’envie de nous engager :

    Reprenons l’exemple du repas familial :

    Quand les membres d’une même famille ont bien mangé ensemble, ils sont heureux, après le repas, de faire des choses ensemble.

    Ils vont faire des activités ensemble : ils vont se promener, ils vont jouer ensemble, ils vont faire du sport, ils vont aller voir un spectacle ou bien ils vont construire quelque chose ensemble.

     Il en est de même pour les participants à la messe : après avoir écouté la même Parole du Seigneur et après avoir mangé le même Corps du Christ, chacun de nous est invité à s’engager pour le bien de tous, là où nous vivons et avec ce que nous sommes.

    Si la grande famille de Jésus-Christ (l’Eglise) porte le nom de Corps du Christ c’est parce que Jésus Christ a besoin de chacun de nous comme un corps a besoin de chacun de ses membres.

          Dans un corps les oreilles ne peuvent pas dire aux pieds je n’ai pas besoin de vous. Et les pieds ne peuvent non plus dire aux oreilles je n’ai pas besoin de vous. Et c’est vrai pour les yeux, pour le nez, pour la bouche, pour les mains, pour les bras, pour les jambes, pour la tête… etc.

    Sachez que, en communiant pour la première fois, aujourd’hui, vous entrez dans la famille du Corps du Christ et Jésus vous dit à chacun : « j’ai besoin de toi avec tout ce que tu es. » « Tu n’es pas comme ton voisin ou ta voisine et c’est tant mieux.

    Grâce aux différences de chacun, la famille de l’Eglise, du Corps du Christ est encore plus belle et plus forte pour apporter plus de paix, de joie et d’espérance dans le monde qui en a bien besoin.

                La messe nous rassemble en famille, le Corps du Christ, et devenir le Corps du Christ nous apporte deux choses : de la joie et l’envie de nous engager avec Jésus-Christ pour un monde plus beau et plus fraternel.

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  • ACCUEIL : 

                A la fête de la sainte Trinité, nous retrouvons la grande vérité du signe de croix : Le Seigneur vient à notre rencontre (c’est le premier chemin vertical de la croix), pour nous  permettre de le rencontrer (c’est le deuxième chemin horizontal de la croix).

                Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

    HOMELIE :

                En ce dimanche de la sainte Trinité, nous redécouvrons que toute la foi en Dieu commence par le signe de la croix.  

                Tout d’abord, Dieu est un « Père » pour nous. 

                Alors nous sommes enfants de Dieu. Rien que cela peut nous suffire pour être dans la joie de croire en Dieu Notre Père.

                Mais il n’a pas suffi à Dieu d’être Père. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique (Jésus le Christ, l’Envoyé de Dieu) ». Dieu veut ainsi être aussi un frère pour nous.  Dieu le Père est devenu Homme en Jésus : Il devient notre frère. 

                Il partage avec nous notre humanité, toutes les étapes de notre vie. Alors nous sommes frères et sœurs en croyant en Dieu Père et Fils (Jésus).

                Et la foi des chrétiens ne s’arrête pas là. Nous croyons que Dieu est Esprit Saint.

                En effet, Dieu Père et Jésus (qui est Dieu fait Homme) sont unis par un même Amour qui s’appelle l'Esprit Saint.

                Et ce qui est formidable c’est que la foi en Dieu Père, Fils et Esprit Saint nous fait alors entrer dans la relation d’Amour entre le Père (Dieu Notre Père) et Jésus (le Christ, Fils de Dieu et notre frère).

                Alors, nous sommes capables d’aimer grâce à l’amour de Dieu pour nous.

                Au cours de l’histoire, 1200 ans avant la naissance de Jésus, Dieu a libéré les croyants qui étaient en esclavage en Egypte en s’appuyant sur la foi de Moïse.

                Puis avec la naissance de Jésus, (Dieu se fait Homme et partage les étapes de notre vie humaine). Alors, par Jésus, nous ne recevons pas un Esprit d’esclavage mais l’Esprit Saint (l’Esprit de Dieu) qui fait que nous sommes à la fois enfants de Dieu et frères.

                 Tout le message de la Bible est dans cette grande vérité que Dieu est amour ;  non pas un amour abstrait, mais un amour présent dans l’histoire, dans notre histoire.

                L’amour de Dieu est un amour personnel qui se donne à chacun de nous, un amour sans limite, un amour universel qui ne se refuse à personne : Dieu est Notre Père, alors nous sommes ses enfants bien-aimés, nous sommes frères et soeurs par Jésus et capables d’aimer avec la force de l’Esprit Saint (la force de l’Amour de Dieu).

                S'il est vrai que Dieu est amour, alors à chaque fois que nous aimons nous nous transmettons l’amour de Dieu.

                Dieu est à la fois celui qui aime (le Père), celui qui est aimé (le Fils, Jésus) et l'Amour (l’Esprit Saint).

                Dieu est communion en lui-même et nous permet d’être en communion les uns avec les autres.

                Si pour vous, la Communion avec Dieu vous aide vraiment à être en communion les uns avec les autres, alors, vous devenez des confirmés, des confirmés dans l’Amour de Dieu qui vous aide à aimer.

                Après le Baptême la Communion et la Confirmation se complètent et ses trois sacrements nous font devenir de vrais chrétiens heureux de croire.

                PRIERE : Dieu unique et Trinité sainte, (Père, Fils et Saint Esprit) modèle d'amour et de communion parfaite, aide-nous à suivre ton exemple en choisissant de vivre une vie communautaire, unie, et solidaire : nous te le demandons à toi qui es Père, Fils et Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

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  • Homélie :

    Le Vent, le Feu, la Colombe : sont des images de l'Esprit Saint. Que nous disent-ils sur l’Esprit de Dieu ?

     

    Il n'est pas facile de dire qui je suis, qui vous êtes. Il en va évidemment de même pour l'Esprit Saint.

    Mais faisons d'abord travailler notre imagination pour chaque représentation, chaque image de l’Esprit Saint.
                Imaginons le vent, ou l'air. Comme l'Esprit, ils sont invisibles. Nous ne percevons le vent qu'à travers ses effets.

    Imaginons le vent qui passe à travers les arbres ; un papillon qui se laisse porter par le vent, ou la fumée qui nous rend visible l'air et ses mouvements.

    Souvenons nous également que, dans la tradition juive, c'est le même mot qui signifie « vent », « souffle » et « esprit ».
                Cela avait donc un sens pour Jésus que de répandre son souffle sur ses disciples, afin de leur transmettre son Esprit.

    Et le souffle de l'Esprit c’est le souffle créateur qui planait sur les eaux de la Création.

    De même, l'air que nous respirons et le souffle qui nous anime est comme l'Esprit de Dieu qui nous fait vivre. Nous pourrions peut-être écouter simplement notre respiration – l'air que nous aspirons à chaque instant, chaque jour.

    La respiration fait partie de notre nature humaine !

    C'est de la même manière que l'Esprit agit en nous : L'Esprit fait partie de notre nature humaine puisque nous sommes créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. Respirons donc l'Esprit Saint.            Viens, Esprit Saint !

                Et l’image du feu ? De la même manière que le vent, nous ne voyons le feu qu'à travers ses effets, à travers ce qu'il brûle.

                De même, l'Esprit de Dieu peut brûler, il peut nous enflammer !

                Le feu peut purifier, en consumant toutes sortes d'impuretés dans un métal ou dans du verre en fusion.

                Les disciples de Jésus ont vu des langues de feu descendre sur leur tête, mais ils avaient aussi du feu dans leur coeur.

                Ce feu consumait tous les doutes et la peur qu'ils pouvaient avoir.

                Les disciples de Jésus étaient transfigurés par la lumière et la chaleur du Feu de l'Esprit.

                Et comme vous le savez, le feu se répand rapidement – l'Esprit de Dieu s'allume ainsi à d'autres. Viens, Esprit Saint !

    La Colombe… Si le vent et le feu ne sont visibles que par les effets qu'ils produisent, la colombe, elle, est bien visible toute seule !

    Nous lâchons des colombes pour symboliser la joie et la paix. Les colombes sont généralement très douces, et nous croyons que Dieu est également plein de douceur avec nous.

    La colombe est aussi très fidèle vis-à-vis de son partenaire, et l'Esprit de Dieu est, lui aussi, fidèle.

    Le chant de la colombe est paisible et doux, comme la voix de Dieu dans notre coeur.

    La colombe peut être très familière, mais elle est aussi capable de s'élever très haut au-dessus de nous, de même que Dieu est tout proche et tellement le Très Haut dans les cieux.

     

    Je ne peux pas voir l'Esprit de mes yeux, mais je peux voir ce qui se passe quand des gens vivent selon l'Esprit Saint avec ses 7 dons.

    Je peux voir l’Esprit Saint quand des personnes vivent avec la sagesse, avec la connaissance, avec l’intelligence, avec la force du conseil, avec la force de la foi, avec la force de l’amour.

    Les personnes qui vivent selon l’Esprit Saint ce sont des personnes capables de vivre dans l'espérance malgré les difficultés de la vie.

                - Si quelqu'un reste fidèle et responsable dans une relation, alors que beaucoup ne savent plus ce que veut dire « vivre un engagement ». Cet engagement dans la durée est un effet de l’Esprit Saint.

    - L'Esprit de Dieu, l’Esprit Saint est présent lorsque l'on continue à veiller sur quelqu'un que l'on aime, même si cet amour est éprouvé par les années qui passent, par la vieillesse.

    - Il est là l’œuvre de l’Esprit, lorsqu'on est ravi par la beauté d'un paysage, d'une mélodie ou d'une oeuvre d'art.

    - C’est l’action de l’Esprit Saint quand quelqu'un consent à devenir faible, limité dans son corps mais reste plein de vie dans son cœur.

    - Si notre coeur reste ouvert à l'amour du prochain, même pour ceux qui  ne nous paraissent pas aimables, c’est l’Esprit Saint qui agit en nous.

     

                - L’Esprit Saint peut nous aider à accepter un échec et nous aider à transformer un échec en nouveau départ.

                Tout cela est fruit de l'Esprit Saint.

    Vous aussi vous pouvez faire l’expérience de l’action de l'Esprit de Dieu.

    L’Esprit Saint est bien à l’œuvre dans nos vies.

                Sachons donc reconnaître l'Esprit dans notre vie et dans la vie des autres.

    Jésus a dit : « L'Esprit souffle où il veut, et tu entends sa voix. Ainsi en est-il de ceux qui sont nés de l'Esprit Saint. » Respirons profondément ce souffle de l'Esprit Saint.

    Viens, Esprit Saint !
    Veni Sancte Spiritus ! Viens, Esprit Saint !

     

    Oui, l’Esprit Saint est l’Esprit de Sagesse, de Connaissance, d’Intelligence, de Force, de Conseil, de foi et d’Amour.

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  •  Le Magnificat est le thème du pèlerinage de Lourdes 2017

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,46-56.

    "Mon âme exalte le Seigneur, 
    exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! 
    Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. 
    Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! 
    Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. 
    Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 
    Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. 
    Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. 
    Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, 
    de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais." 

      Ce cantique est vraiment le cantique évangélique par excellence. Chaque jour, à Vêpres, nous rendons grâce à Dieu avec le Magnificat de la Vierge Marie. 

    Voici comment le Cardinal Lustiger présentait le Magnificat :

      Nous aurions tort de comprendre ces mots qui nous sont si familiers comme une sorte d’improvisation où la Vierge Marie ferait des confidences sur son état d’esprit. Si vous regardez attentivement votre bible, vous voyez dans la marge une colonne entière de références de citations de l’Ancien Testament. Le langage du Magnificat est totalement biblique. Si vous en aviez le temps, il vaudrait la peine de relire dans la Bible ces différents passages et de découvrir pourquoi la Vierge Marie a retenu ces mots qui ne sont pas d’elle mais qui ont nourri sa prière. C’est elle qui parle d’une manière très personnelle et pourtant c’est la Parole de Dieu qui est sa parole. Marie représente le destin le plus singulier dans toute l’histoire de l’humanité, au centre de l’œuvre du salut. Or son langage est celui que Dieu lui-même a mis sur ses lèvres au jour unique de la Visitation et qu’il ne cesse de mettre sur les lèvres des croyants.

      Le "je" du Magnificat est celui de Marie. Et par le "je" de Marie, c’est toute l’histoire d’Israël qui nous est rappelée. Le "je" de Marie c’est le "je" de tous les croyants qui l’ont précédée. Mais, le "je" de Marie, c’est aussi le nôtre. Par sa bouche, c’est l’Eglise entière qui parle. Lorsque Marie prononce ces paroles, elle porte Jésus en son sein. Le Magnificat propose à notre méditation et à notre adoration le plus extrême réalisme de l’Incarnation dans sa condition la plus secrète et la plus fragile. Il nous place devant la réalité charnelle, humaine du Verbe de Dieu fait homme : Dieu lui-même veut se rendre présent parmi nous en celle qui, en ce moment précis de l’histoire du salut, est "la Demeure de Dieu parmi les hommes" (Ap 21,3), figure de l’Eglise »

    – "Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur." Exalter, c’est faire grandir, on pourrait dire : porter en triomphe ! La Sainte Vierge sait qu’elle n’est rien : c’est Dieu qu’il faut exalter, mettre en valeur, c’est Lui qui a accompli en elle le grand mystère de l’Incarnation. A Lui donc, toute Gloire et tout Honneur ! La Sainte Vierge connaît une très grande joie : son esprit exulte en Dieu Son Sauveur. Elle ne se réjouit pas parce qu’elle a été choisie pour être la Mère du Messie mais parce que le Dieu Sauveur est en son sein ! Le Salut tant désiré est là !

    – "Parce qu’Il a regardé l’humilité de sa servante, voici que désormais toutes les générations me diront bienheureuse." L’orgueil n’a aucune emprise dans l’âme de la Vierge Marie : sans complaisance, elle peut dire la vérité : Dieu s’est complu en l’humilité de sa servante. Elle peut aussi dire, sans gloriole ni vaine gloire, que toutes les générations la proclameront bienheureuse. Les compliments de ses enfants ne l’enorgueilliront jamais, car elle fait tout remonter vers Dieu.

    – "Car le Puissant a fait pour moi des merveilles; Saint est son nom." La Vierge Marie est vraiment le chef d’œuvre de la création. Le Dieu Saint l’a sanctifiée d’une manière unique : immaculée, pleine de grâce, toute habitée par l’Esprit Saint.

    - "Sa miséricorde s’étend de génération en génération, sur ceux qui Le craignent." La Sainte Vierge rappelle l’Histoire du Salut qui est vraiment l’Histoire de la divine Miséricorde qui justifie les pécheurs repentants.

     – "Déployant la force de son bras, il disperse les orgueilleux qui s’élèvent en leur cœur." La Vierge Marie est fille d’Israël, le nom qui a été donné par Dieu à Jacob signifie qu’il est fort de la force de Dieu. Dieu est tout Puissant. Sa Puissance est encore révélée dans le verset suivant :

    – "Il jette les puissants à bas de leur trône, il élève les humbles." La Vierge Marie peut penser à David qui a été élevé alors que Saül a été détrôné.

    – "Il comble de biens des affamés et renvoie des riches les mains vides." La Sainte Vierge a confiance en la divine Providence, elle sait que Dieu a nourri son peuple pendant 40 années dans le désert et qu’il veille sur les pauvres.

    – "Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de sa miséricorde. Comme il l’avait dit à nos pères en faveur d’Abraham et de sa descendance pour les siècles." Les deux derniers versets révèlent l’Histoire du Salut et l’accomplissement des promesses. Dieu est fidèle à ses promesses, la Sainte Vierge n’en a jamais douté. Avec elle, exultons en Dieu notre Sauveur.

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  • En prière avec Marie 

      Dans le prolongement du mystère de Pâques et de l'Ascension, les lectures de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle. Elles nous montrent l’Église en train de naître. C'est une Église en prière. Jésus le Christ va partir auprès de Dieu le Père. A quelques heures de son arrestation, de sa passion et de sa mort, il se tourne vers Dieu son Père. Il lui confie ses disciples. Ils auront bien besoin de sa force pour la mission qui les attend.

      Au jour de l'Ascension, Jésus a disparu au regard des siens. Mais pendant quarante jours, ils avaient fait l'expérience de Jésus vivant, ressuscité. Ce n'est plus seulement l'ami d'autrefois. Ils reconnaissent en lui "Mon Seigneur et mon Dieu". Ils se rendent au Cénacle pour un temps de prière. Une grande mission les attend ; mais pour cette mission, ils ne seront pas seuls. Jésus leur a promis la venue de l'Esprit Saint. Pendant dix jours, ils vont rester en prière pour se préparer à sa venue.

      C'est également important pour nous : toute décision importante devrait être précédée par un temps de prière. Quand un jeune se prépare à être ordonné prêtre, il va dans un monastère pour un temps de retraite. Dans une vie, il y a aussi d'autres décisions importantes : le mariage, le baptême d'un enfant, tel ou tel engagement dans une mission d’Église ou dans la société. Nous avons alors besoin de temps de prière pour être bien ajustés à ce que Dieu attend de nous. C'est très important car nous ne sommes pas à notre compte. Ce n'est pas notre parole que nous annonçons mais celle de Dieu. C'est son amour et son visage que le monde doit reconnaître en nous.

      Dans la première lecture, saint Luc nous signale la présence de Marie. Comme toujours, c'est une présence discrète. Nous la retrouvons à l'Annonciation, à Bethléem, à Jérusalem quand Jésus a eu 12 ans. Elle était aussi à Cana, et, plus tard au pied de la croix. Elle est désormais la "mère de l’Église". Avec les apôtres, elle implore par sa prière la venue de l'Esprit Saint. N'hésitons pas à faire appel à elle et à nous unir à sa prière. Avec elle, et avec les apôtres, nous sommes la même Eglise. Marie est toujours là pour nous renvoyer à Jésus le Christ. Elle ne cesse de nous redire : "faites tout ce qu'il vous dira."

      La première lecture nous dit aussi qu'ils prient "d'un même cœur". C'est ce que doit faire toute assemblée : être unanime dans la prière au Dieu unique. Cette unanimité, nous la retrouvons bien des fois chez les premiers chrétiens. Et nous ? Où en sommes-nous ? Sommes-nous unanimes dans la foi, l'espérance et la charité ? Nous avons peut-être tendance à négliger la prière et à penser que c'est du temps perdu. Les lectures de ce dimanche voudraient nous ramener à quelque chose d'essentiel : L'Eglise ne peut pas se passer de la prière. Elle lui est aussi nécessaire que l'oxygène l'est au corps.

      Si la prière devait cesser dans l’Église, celle-ci étoufferait aussi sûrement que le corps qui manquerait d'oxygène. Quand nous parlons de l’Église, il ne s'agit pas seulement de l'institution. L’Église, c'est chacun de nous. Nous en sommes tous membres. Si nous ne prions pas, nous étouffons la présence de Dieu en nous. Prendre quelques minutes pour prier chaque jour, ce n'est pas du temps perdu. Se rassembler le dimanche à l'église est absolument essentiel. Le concile Vatican II nous le rappelle à sa manière : l'Eucharistie est source et sommet de toute vie chrétienne et de toute évangélisation.

      La prière permet à l'Esprit Saint de s'infiltrer en nous, dans notre intelligence et notre cœur ; c'est comme un goutte-à-goutte qui nous permet de recevoir la vie de Dieu. Elle nous entraîne à vivre de plus en plus au rythme de Dieu. Elle nous débarrasse progressivement des obstacles qui encombrent notre cœur et notre esprit. Ces obstacles, nous les connaissons bien : ils s'appellent orgueil, égoïsme, mensonge, préjugés, violences, jugement des autres… La prière nous permet de retrouver peu à peu la présence de Dieu en nous. L’Église est née de la prière du Christ et de celle des apôtres. C'est aussi par notre prière que l’Église continue à naître chaque jour.

      En fait, ce n'est pas nous qui prions mais le Christ en nous. Il reste entièrement tourné vers le Père et vers ses disciples. Il nous apprend à ne pas limiter la prière au niveau de nos seuls besoins personnels. La prière est la respiration de l'âme. Quand nous prions, c'est l'air d'en haut que nous respirons. Alors oui, donne-nous Seigneur d'avoir envie de te prier. Aide-nous à lever souvent les yeux vers le ciel. Tu nous envoie dans le monde pour témoigner que tu es le Fils de Dieu. Prends-nous tous dans ton amour. Amen

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  • Homélie : 

                       L’ascension n’est pas un événement de la vie de Jésus comme les autres. On ne peut pas le comparer à sa naissance, à une de ses guérisons ou à sa mort sur la croix. 

                L’Ascension est comparable à la résurrection de Jésus.

     

           L’Ascension est un événement qui dépasse l’histoire, le simple récit. C’est un événement qui fait appel à la Foi. 

                Les apôtres disent seulement sans apporter de détails que Jésus a été élevé au ciel et a disparu à leurs yeux. Et ensuite les apôtres n’étaient pas tristes, mais dans la joie. 

              L’Ascension est une manifestation de la divinité de Jésus. 

              C’est un événement qui est beaucoup moins un départ qui créerait une absence, un vide, qu’une situation nouvelle, un véritable point de départ. 

                Une situation nouvelle, un point de départ, oui, comme l’avait annoncé Jésus lui-même à ses apôtres : « Il est bon pour vous que je m’en aille, car si je m’en vais, je vous enverrai l’Esprit Saint.» (Jn16,7) Et il avait dit aussi : « Il faut que le Fils de l’Homme soit élevé, afin que quiconque croit ait la vie éternelle.» (Jn3,14-15) 

                Jésus, le Christ, présence de Dieu au milieu des Hommes n’est plus présent à quelques-uns mais à tous les hommes qui veulent bien regarder avec leur cœur. 

                Il est présent dans le pain et le vin à la messe. Il est présent en chacun de nous. Il est présent quand on écoute ou quand lit l’Evangile. Il est présent dans la prière. 

            Depuis l’Ascension, nous sommes entrés dans un temps nouveau : le temps de la foi, de l’espérance. 

                L’Ascension n’est pas un départ de Jésus, mais un accomplissement. 

                Jésus-Christ, par son Ascension, nous entraîne, tous, si nous le voulons, vers Dieu. 

                Par son Ascension, son élévation, Jésus désire élever avec lui toute l’humanité. 

                Ainsi, le plan d’amour de Dieu sur tous n’est pas interrompu. Dieu n’a pas abandonné les Hommes ! Au contraire, il est encore plus présent, au cœur de l’histoire humaine par la présence de tous ceux qui croient en Jésus-Christ. 

                Le jour de l’Ascension n’est pas un jour de nostalgie, mais un jour de joie, d’espérance. 

                Réjouissons-nous donc avec toute l’Eglise qui nous aide à comprendre que la présence de Jésus-Christ est encore plus forte aujourd’hui qu’au temps des apôtres. 

                Tout dépend de notre regard intérieur. Jésus est en nous et dans le monde. 

                L’amour existe quand on est aimé ou quand on aime. 

                Pour Dieu, c’est pareil, on constate qu’il existe quand on se laisse aimer par Jésus-Christ et quand on apprend à reconnaître son Amour, l’Esprit Saint en chacun de nous. 

            Depuis l’Ascension, nous sommes entrés dans le temps de la foi et de l’espérance. Amen

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  • « Sur lui reposera l'Esprit du Seigneur, 

    l'Esprit de  Sagesse et d' Intelligence, l'Esprit de  Conseil et de  Force, l'Esprit de  Science et de  Piété; et l'Esprit de  Crainte du Seigneur le remplira »         Isaïe XI, 2,3.

    Les 7 dons de l'Esprit Saint

     

     

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  • Homélie :

     

                Depuis le matin de Pâques, Jésus est ressuscité et il se montre vivant à tous ceux qui l’ont

    connu avant sa mort et sa résurrection. Jésus est, oui, le Fils de Dieu comme il a toujours dit.

                Mais, en même temps, Jésus prépare ses apôtres et ses disciples à son départ. Car en effet il doit partir comme il l’a toujours dit aussi.

                Jésus après sa mort et sa résurrection doit partir vers Dieu le Père : c’est la fête de l’Ascension de jeudi prochain !

                Oui, si Jésus part vers Dieu le Père, c’est pour nous envoyer l’Esprit Saint. L’Esprit Saint, la troisième présence de Dieu qui est une présence encore plus proche de nous car maintenant avec l’Esprit Saint Dieu est et sera pour toujours présent non plus seulement à côté de nous mais aussi et surtout en nous.

                L’Esprit Saint c’est l’Amour entre Dieu le Père et Jésus le Fils de Dieu et cet Amour de Dieu est maintenant en nous, en chacun de nous, en tous sans exception depuis notre naissance et pour toujours.

                C’est la plus grande grâce, le plus grand cadeau que Dieu peut nous donner. Nous devenons des porteurs de son Amour. Et c’est aussi de la part de Dieu, la plus grande confiance qu’il peut nous faire en nous confiant son Amour au plus profond de nous-mêmes, dans notre cœur.

                Avec le départ de Jésus auprès de Dieu le Père et l’envoi de son Esprit Saint, de son Amour, nous comprenons que Jésus n’est pas venu pour quelques-uns mais bien pour tous sans exception.

                Dans l’Evangile nous venons d’entendre Jésus nous dire : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. »

                C’est clair. Mais Jésus ajoute aussitôt : « Le monde est incapable de le recevoir car il ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez. »

                Jésus nous dit que pour prendre conscience de la présence de Dieu en nous, pour prendre conscience de la présence de l’Esprit Saint, de son Amour en nous, il faut avoir la possibilité de le connaître, il faut avoir la possibilité d’apprendre qui est Dieu, qui est Jésus, qui est l’Esprit Saint.

                Essayons de comprendre :

                L’Esprit Saint, 3è présence de Dieu, avec le Père et Jésus est l’Esprit de vérité et de vie. Tout ce que Dieu fait, il le fait par Amour, avec son Esprit Saint.

                Dieu a créé le monde et tout ce qui existe avec l’Esprit Saint.

                Dieu nous accompagne depuis toujours, tout au long de notre histoire, avec son Esprit Saint, avec sa tendresse, sa patience, son Amour.    Tout au long de l’histoire, bien avant la naissance de Jésus, Dieu se fait connaître peu à peu à l’humanité avec son Esprit Saint présent en chaque homme, en chaque femme : ainsi Abraham, Sarah découvrent Dieu dans leur vie, puis il y a Isaac, Jacob, Moïse, David, Isaïe, Jérémie, et bien d’autres hommes et femmes qui découvrent et apprennent à connaître Dieu grâce à l’Esprit Saint en eux.

                Tout au long de l’histoire de l’humanité Dieu fait preuve de beaucoup de patience en étant présent dans le cœur de chacun par son Esprit Saint, par son Amour.

                En fait, depuis le début de l’humanité, Dieu est en attente. Il attend quoi ?

                Il attend le jour où quelqu’un dira un grand OUI à Dieu pour que le Seigneur puisse naître au milieu de l’humanité.

                Après des générations et des générations de croyants, après des siècles d’alliance entre Dieu et le premier peuple des croyants, enfin, une jeune fille de Nazareth dit OUI au Seigneur : Marie accueille le don de Dieu. L’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu, qui est en elle, la fait devenir, la mère de Jésus.

                Et puis quand Jésus est devenu un homme, l’Esprit Saint, descend sur Jésus au jour de son baptême, pour qu’il fasse grandir en Lui la force de Dieu le Père : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, en lui j’ai mis tout mon amour ».

                Et l’Esprit Saint agit en Jésus (qui est Dieu fait Homme).

                Jésus nous révèle ainsi que chacun de nous est créé à l’image de Dieu. Chacun de nous, nous portons en nous la possibilité de ressembler à Jésus (Dieu fait Homme par Amour pour nous).

                L’Esprit Saint, de vérité habite notre cœur pour nous inspirer ce qui est juste, ce qui est bon, ce qui est droit. Il habite en nous pour ouvrir notre cœur à la foi, pour nous révéler la vérité de notre vie : nous sommes les bien-aimés de Dieu.

                L’Esprit est en nous, c’est vrai depuis notre naissance, mais nous ne pouvons le reconnaître que si quelqu’un nous apprend à le faire.

                Jésus nous dit que pour prendre conscience de la présence de Dieu en nous, pour prendre conscience de la présence de l’Esprit Saint, de son Amour en nous, il faut avoir la possibilité de le connaître, il faut avoir la possibilité d’apprendre qui est Dieu, qui est Jésus, qui est l’Esprit Saint.

     

                Alors, pourquoi le Seigneur, présent en nous depuis notre naissance, ne s’impose pas mais attend patiemment notre OUI, notre reconnaissance de sa présence en nous ?

                Le Seigneur attend quelque chose qui est formidable et qui change une vie. Dieu attend de pouvoir vivre avec chacun de nous une communion.       Vivre en communion avec quelqu’un, on ne peut pas l’imposer.     C’est ne faire qu’un avec la personne aimée.

                Est-ce que l’on connait des exemples de communion autour de nous ?

                Oui, on n’en connaît. Et heureusement il y a des exemples de communion dans nos familles.

                Quand on est en communion avec quelqu’un, alors on a plus besoin de paroles pour communiquer : un regard, une attitude, une attention, une présence et tout est dit.

                Quand on connaît bien quelqu’un et que l’on a partagé toute une histoire avec une personne, alors oui le regard et le comportement suffisent pour se comprendre.

                Il en est de même de la relation de Dieu avec nous. Dieu se fait tellement proche de nous par Jésus et par son Esprit Saint (par son son Amour pour nous) qu’il est présent à chaque instant avec nous et en nous.       Dieu est en communion avec tout ce qui fait notre vie.

                Alors, quand on apprend à connaître à quel point Dieu est en communion avec chacun de nous par son Esprit Saint, alors nous ressentons sa présence en nous et tout s’éclaire sur ce que nous sommes et sur tout ce que Dieu a mis en nous : les 7 dons de son Esprit Saint. La sagesse, la connaissance, l’intelligence,  la force, la prudence, la foi et l’Amour.

                Dieu ne veut pas pour nous une vie rétrécie. Il voit grand pour chacun de nous.

                Le Seigneur veut pour nous une vie de Communion : Communion avec Lui, Communion avec le monde qu’il nous a confié, Communion avec tous les dons de vie qu’il a mis en nous.

                Alors, avoir la connaissance de Dieu par Jésus et avec l’Esprit Saint, avec l’Amour de Dieu pour nous ; nous donne une responsabilité.

                Tout d’abord, la responsabilité de faire grandir en nous les 7 dons de Dieu : La sagesse, la connaissance, l’intelligence,  la force, la prudence, la foi et l’Amour.

                Et aussi la responsabilité de faire connaître cette présence formidable de Dieu en chacun depuis notre naissance.

                Dieu ne s’impose pas. Il attend de nous, qu’on apprenne à le connaître et à partir de notre connaissance de Lui par Jésus et avec l’Esprit Saint nous pourrons alors vivre le bonheur de la Communion : Communion avec Lui, Communion avec le monde qu’il nous a confié, Communion avec tous les dons de vie qu’il a mis en nous.

     

     

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