•             Pendant le Carême, laisserons-nous le Seigneur nous transformer, nous apprendre à aimer comme Lui nous aime.

                Qu’est-ce que le carême ? Ce n’est pas un temps où il faut être tristes. Au contraire c’est un temps qui nous est donné par l’Eglise pour retrouver une relation plus juste avec Dieu avec les autres et aussi avec le monde. C’est un temps qui devrait être plein d’espérance.

    Avec le Seigneur, tout au long du Carême qui commence, c’est-à-dire pendant 40 jours, je vous propose de réveiller votre vie. Je vous propose de rallumer vos cendres au soleil de Pâques, de la mort et de la Résurrection de Jésus, Dieu fait homme par amour pour nous, par amour pour la vie.

                Si nous le voulons, Jésus peut être un guide dans la vie.

                Ce guide est à côté de nous, est avec nous tous les jours de notre vie :

                Il partage notre vie jusqu’au bout, jusqu’à la passion sur la croix.

                Et l’Evangile des tentations de ce 1er dimanche de Carême nous montre bien que Jésus est un guide pour nous.

                Tout d’abord, Jésus est poussé dans le désert par l’Esprit, par son Amour pour nous.

                C’est par amour, qu’il accepte de vivre les limites de notre condition humaine : Lui qui est Dieu, accepte de vivre pendant quarante jours et quarante nuits dans le désert en connaissant la faim, la solitude, le silence.

                On pourrait se dire, il fait cela pour nous impressionner.

                En fait, il peut le faire, puisqu’il est Dieu, Il peut faire semblant d’avoir faim, faire semblant d’être seul.

                Non, Jésus ne fait pas semblant dans le désert. La preuve, Il est tenté.

    Bien que nous n’ayons pas entendu le contenu des tentations, je vous propose de nous rappeler les 3 tentations de Jésus au désert.

    1- Tout d’abord, Jésus a la tentation de transformer les pierres du désert en pain car il a faim. Quelqu’un qui a vraiment faim, est tenté de faire l’impossible pour manger : c’est l’instinct de survie. Jésus va avoir faim jusqu’à se laisser tenter.

    Devant la tentation, comment va t’il réagir ? Il réagit avec une citation de la Bible : “ Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre. “

                Posons-nous la question pendant ce Carême : quelle est ma relation avec le monde, avec la nature. Est-ce que je n’ai pas tendance à me laisser tenter au gaspillage ? Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

                Et ce n’est pas tout. Il va connaître deux autres tentations qui sont bien humaines elles aussi.

                2- Après la tentation de dominer la nature, en haut d’une montagne, en regardant au loin de nombreux villages, il connaît la tentation de dominer les autres rien que pour soi-même, pour ne plus manquer de rien. Les autres sont à mon service.

                Remarquons la réponse de Jésus qui est également une citation biblique : “ Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. “

    Quelle est ma relation avec les autres ? Quel est mon comportement en famille, au travail, avec les voisins … ?

                Pendant le Carême, qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

                3- La troisième tentation bien humaine, elle aussi :

    Après la tentation de dominer la nature, après la tentation de dominer les autres, c’est la tentation de dominer Dieu lui-même. Ainsi, si Jésus se laisse tomber dans le vide, des anges le rattraperont.

    En effet, ce serait bien si nous pouvions faire de Dieu tout ce que l’on voudrait surtout quand on traverse une période de désert dans sa vie.

    Ah, si seulement Dieu pouvait faire ceci ou cela rien que pour moi.

    Alors, la réponse de Jésus est à nouveau une citation de la Bible : “ Il est écrit : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. “

    Quelle est ma relation avec Dieu ? Est-ce que ma relation avec Dieu est une relation de confiance et non pas une relation de dominant à dominé ? Le Seigneur ne m’inpose pas les moments de joie ou de peine dans ma vie, il les vit avec moi !

                Trois tentations : vouloir dominer la nature, vouloir dominer les autres, vouloir dominer Dieu.

                Voici donc les trois questions que je vous propose de méditer en ce premier dimanche de Carême :

    Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

           Qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

           Est-ce que ma relation avec Dieu est une relation de confiance ?

                Pour progresser tout au long de ce Carême, dans une plus juste relation avec la nature, avec les autres et avec Dieu, n’oublions pas d’associer à notre réflexion : Le jeûne, le partage et la prière.

    Le Jeûne : ce n’est pas seulement ne pas prendre un repas, le jeûne, c’est également diminuer les nourritures superflues ou encore plus généralement le jeûne c’est diminuer tout ce qui est superflu dans ma vie.

                Alors, avec le jeûne du superflu, je pourrais partager, être solidaires de ceux qui ont moins que moi.

     

                Alors, avec le jeûne du superflu, je pourrais aussi retrouver le goût de la prière en revenant à l’essentiel.

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  • Les cendres c’est ce qui reste quand tout a été brûlé. Alors,

    - nous pouvons regarder les cendres en pensant à notre condition humaine.

    - et nous pouvons aussi regarder les cendres en pensant au feu qui les a produites.

    En ce mercredi des Cendres, 1er jour de Carême, l’Eglise nous invite à réchauffer nos cendres au feu de l’Amour de Dieu.    Une des préfaces de Carême du mercredi des Cendres nous dit ceci :

    « Chaque année, tu accordes aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié ; de sorte qu’en se donnant davantage à la prière, en témoignant plus d’amour pour le prochain, fidèles aux sacrements qui les ont fait renaître, ils soient comblés de la grâce que tu réserves à tes enfants bien-aimés. » (première préface pour le Carême)

     

    Pendant le Carême, nous sommes invités à réchauffer le jeûne, la prière et le partage.

     

    Le jeûne, la prière et le partage :

    1) Le jeûne :
                Reprendre conscience de nos dépendances : la nourriture, l’argent, internet…etc. Essayons de nous libérer d’une habitude qui nous enferme sur nous-mêmes et qui peut blesser notre prochain. On peut jeûner aussi de toutes ces paroles mauvaises que nous disons ou que nous pouvons penser ! A chacun de nous de chercher le jeûne dont nous avons besoin. 

    Confions au Seigneur une chose qui nous enchaîne actuellement. Demandons-lui de nous libérer, de nous guérir pendant le Carême.

     

    2) La prière : 

         Le premier moyen de la proximité avec Dieu et avec les autres, c’est la prière. Avec la prière, accueillons la présence de Dieu tous les jours de ce temps de Carême jusqu’à Pâques.

    Ecoutons le pape François : « Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui

    nous tend la main à travers Jésus le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec.  »
                Oui la prière élargit notre cœur, purifie nos attentes et nos désirs, nous rend plus attentifs. La prière est une respiration indispensable chaque jour.

    Alors, soyons généreux, en ce Carême qui commence : 10 minutes, le matin ou le soir ou bien davantage. Dix minutes, au moins, pour inviter Dieu dans notre cœur, dans notre vie, dans notre Carême. Demandons au Seigneur de nous aider à la prière quotidienne pendant le Carême.

     

    3) Le partage : Le Carême est un moment favorable pour se rapprocher des autres, pour manifester de l’attention aux autres, pour donner sa présence et du temps. 

    Le pape François nous encourage : « Il est beau d’expérimenter la joie de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner de l’espérance à tant de personnes éprouvées. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs avec tout son Amour. »

            Demandons au Seigneur de nous désigner lui-même une personne dont nous allons prendre soin, au moins pendant le Carême.

    Cette personne n’en saura rien, mais Dieu le sait.

     

    Nous allons maintenant vivre l’imposition des Cendres, pour réchauffer avec l’Amour de Dieu et la force de notre baptême ce qui est devenu froid dans notre vie : pendant le Carême réchauffer le sens du jeûne, la prière, le partage.

    Pour cela, ne comptons pas que sur nos seules forces mais comptons sur nos efforts en Eglise et sur les sacrements.

    Demandons au Seigneur de nous aider pendant le Carême jusqu’à Pâques, à retrouver la joie d’un cœur purifié !

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  • Idée pour l’homélie : En Jésus, Dieu nous tend la main.

     Homélie du 6è dimanche du Temps Ordinaire

                Dieu nous tend la main. Déjà, dimanche dernier, nous avons remarqué le rôle de la main de Jésus-Christ qui prenait la main brûlante de fièvre de la belle-mère de Simon-Pierre.

                Aujourd’hui, à nouveau, nous entendons que le Christ fait ce même geste corporel.

                Mais, cette fois il touche un intouchable : un homme qui a la lèpre.

                Les lépreux sont exclus, sont éloignés de la société par risque de contagion.

                Jésus décide de mettre sa chair saine en contact avec la chair malade du lépreux.

                Nous avons là, une des images les plus fortes de ce qui se passe quand nous communions à la messe.

    Par la Communion, le Corps du Christ vient toucher notre propre corps tel qu’il est.

    Et si on réfléchit, dans tous les sacrements, nous sommes touchés par le Seigneur.

    Dieu agit par ses sacrements !

    Il nous arrive peut-être de penser que l’on n’a pas besoin d’intermédiaire pour être en relation avec Dieu. Je peux prier tout seul !

    Oui ! Mais, dans une relation tout seul avec dieu je risque de tourner en rond et même je risque de me fabriquer une image de Dieu à ma façon !

    Or, Jésus nous l’a dit. C’est quand on est au moins 2 que l’on a la vraie connaissance de Dieu !

    Dieu nous connaît bien, même souvent mieux que nous-mêmes. Il a envoyé Jésus-Christ pour venir nous toucher et nous révéler qui il est en vérité !

                Le Seigneur choisi de se donner quand on est au moins deux rassemblés pour vivre ses sacrements (ses 7 sacrements).

    Et il y a autre chose qui nous est dit dans l’Evangile de ce dimanche sur la guérison du lépreux. Jésus ordonne au lépreux purifié de ne rien dire à personne et de se montrer seulement au prêtre.

    Pourquoi cette consigne du silence ?

    Le Seigneur Jésus ne souhaite pas que nous soyons de simples spectateurs des choses merveilleuses qu’il fait.

    Ce n’est pas par le spectacle du merveilleux qu’il veut nous attirer à Lui.

    Nous en faisons tous l’expérience dans le domaine de la foi en Dieu. Il nous est surement déjà arrivé de vouloir de tout notre cœur un soulagement, une guérison pour quelqu’un qui souffre beaucoup dans son corps ou dans son âme.

    Ne soyons pas déçus, si cela ne se passe pas comme on le désire. Le Seigneur vient, oui, en la personne qui souffre, et il vient la toucher dans son corps, dans son âme.

    Et le Seigneur, comme il l’a fait sur la croix, partage les souffrances.

    Et après le passage de la croix, le Christ est ressuscité. Il est la Résurrection et la Vie.

    Ce n’est ni la souffrance, ni la mort qui a le dernier mot : c’est la Vie. Jésus est ressuscité, vivant pour toujours.

                Et la Résurrection, la Vie de Jésus, ne nous est pas donnée de l’extérieur à nous-mêmes, mais de l’intérieur.

                Voilà l’explication de la consigne du silence imposée par le Christ au lépreux purifié.

                Le Christ n’est pas un magicien qui agit de l’extérieur. Le Christ, si nous voulons bien le laisser agir en nous, nous purifie de l’intérieur.

                Cela revient à chacun de faire cette découverte, à l’intérieur de soi-même, de la présence active du Seigneur.

                Au départ de tout, il y a l’Amour en Dieu le Père et cet Amour devient une personne Jésus-Christ le Seigneur, le Fils de Dieu, qui est à la fois du côté de Dieu et du côté des Hommes.

                A l’arrivée, il y a nous qui sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu, donc capables d’aimer comme le Seigneur nous aime.

                Par conséquent, nous sommes chacun de nous un canal qui reçoit la Vie et l’Amour de Dieu d’un côté et qui de l’autre côté est capable de transmettre cette Vie et cet Amour.

    Voilà ce qui est merveilleux dans la foi en Jésus-Christ. Nous ne sommes pas purifiés de l’extérieur mais de l’intérieur, à partir de notre cœur.

                C’est quand on est au moins 2 que le Seigneur agit à l’intérieur de nous. Dieu agit à l’intérieur de chacun de nous  par ses sacrements.

                Dieu a deux mains pour agir (Jésus et l’Esprit Saint). Et si nous laissons le Seigneur agir à l’intérieur de nous grâce aux sacrements alors nos propres mains transmettent la présence de Dieu aux personnes que nous rencontrons.

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  • Idée pour l’homélie : Prier, c’est chercher Dieu présent en nous.

     

     

     

              Dieu est présent en nous. C’est pour cela que nous pouvons lui parler dans la prière en toute simplicité.

                Prier, c’est chercher Dieu qui est présent en nous.

                Oui, nous pouvons chercher le dialogue avec Dieu car Dieu cherche à entrer en relation avec chacun de nous. Le Seigneur est capable de nous comprendre car il est venu et vient encore partager notre humanité par Jésus-Christ.

    Et comme nous l'avons entendu dans l'Evangile de ce dimanche, Jésus-Christ, lui-même, le fils de Dieu, l’Envoyé de Dieu, prie chaque jour.

                La prière quotidienne est une prière qui reflète notre humanité du moment.

    N’ayons pas peur de prier avec nos états d’âme, avec nos sentiments  : triste ou joyeux, ému ou insensible, silencieux ou bavard, actif ou paresseux, plein d’espérance ou angoissé, … . Prions avec notre tempérament, avec nos préoccupations, soyons vrais.

                La prière, comme tout dialogue, est parfois difficile.

                - Difficile quand on parle trop en nous-même et qu’on ne laisse pas de place au silence intérieur, à une écoute. La contemplation d’une église, d’une image religieuse, d’une statue, ou tout simplement la contemplation d’une bougie peut nous aider à accueillir la présence de Dieu en nous.

                Prier, c’est porter vers le Seigneur le regard intérieur de notre âme. Et ce regard intérieur de notre âme vers Dieu, oriente alors tout notre être, notre corps, notre intelligence, notre volonté vers la vie que Dieu veut nous donner.

                Ce regard vers l’invisible pour nos yeux, est possible si je m’assoie, si je me met à genoux, si je lis la Parole de Dieu, si je me concentre sur la foi en la présence de Dieu. Je peux croire en la présence de Dieu, car il s’est rendu visible en Jésus-Christ et nous a promis d’être avec nous chaque jour.

                La présence de Dieu est cachée en chacun de nous.

    La prière me permet de faire l’expérience de sa présence en moi.

    La prière nous permet de faire l’expérience de sa présence en chacun de nous.

                A quelqu’un qui chercherait à croire, nous pouvons l’inviter à faire l’expérience de la prière pour commencer à goûter à la présence de Dieu en lui.

                Je vous propose maintenant, un exemple de prière que nous pouvons faire au début ou à la fin d’une journée. Cette prière peut durer entre 5 et 15 minutes.

    Attention, il est important de se limiter dans le temps, pour ne pas tomber dans la rêverie et pour acquérir l’habitude d’une prière quotidienne. 

    Homélie du 5è dimanche du Temps Ordinaire

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  •  Idée pour l’homélie : L’autorité de Jésus, c’est de faire ce qu’il dit, de faire ce qu’il promet. Jésus tient parole encore aujourd’hui.

     Homélie du 4è dimanche du Temps Ordinaire

     

                Parfois, nous faisons des rêves. Ils nous arrivent tous de rêver.

    Nous rêvons d’un monde meilleur, d’une communauté paroissiale toujours plus chaleureuse, d’une famille plus unie, de meilleurs amis, de vacances,  ou bien d’une vie plus facile plus heureuse… .

                Les rêves que nous pouvons faire sont pour nous une manière de toujours garder espoir.

                “ L’espoir fait vivre “ : voilà une expression que nous employons de temps en temps.

                Mais de quel espoir s’agit-il ?

                Et avec Jésus-Christ, de quel espoir parlons-nous ?

                Nous ne parlons surement pas d’un espoir non réalisable. Nous croyons dans notre espoir.

                Pourquoi je vous dis tout cela ? C’est au sujet de l’Évangile que nous venons d’entendre.

                Jésus est entrain de faire un enseignement dans une synagogue. Les personnes qui l’écoutent sont étonnés par son enseignement : Jésus enseigne avec autorité.

                Quelle est cette autorité dans l’enseignement de Jésus ?

                La réponse nous est donnée.

    Dans la synagogue, il y a un homme qui est tourmenté. Cet homme crie sa révolte contre Jésus.

                Jésus arrête son enseignement et interpelle vivement cet homme qui retrouve alors son calme.

                L’autorité de Jésus est une autorité non pas uniquement par la parole toute seule mais par la parole qui agit.

     

                En effet, ce passage de l’Évangile montre bien la réaction du Seigneur Jésus. Il est entrain de parler et ce qu’il dit, il le fait.

                Jésus est venu dire : « Aimez-vous les uns les autres. » Hé, bien, Jésus le dit et le fait en s’intéressant à cet homme tourmenté.

                Voilà où nous puisons notre espérance chrétienne :  Il ne nous dit pas seulement « il faut aimer », il nous montre comment aimer.

                Le Seigneur nous parle avec autorité car il tient ses promesses, il tient parole.

     

     1- Jésus nous a dit : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des jours. »

                Jésus tient parole. Il se faire connaître déjà depuis plus de 2000 ans.

     

     2- Jésus nous a dit : « Je viens en premier pour les malades, les pécheurs. »

                Jésus tient parole. Il prend nos souffrances avec lui sur la croix.

     3- Jésus nous a dit : « Si tu veux prier Dieu, dit Notre Père. » Il ne nous a pas demandé de dire « Mon Père », mais « Notre Père ». Donc Jésus nous fait comprendre qu’on est pas tout seul à prier et à croire en Dieu.

                Jésus tient parole. Aujourd’hui, je ne suis pas tout seul pour dire la prière du « Notre Père ». Et puis, même si je le dis tout seul chez moi, d’autres dans le monde entier le disent en même temps que moi.

    4- Jésus nous a dit : « Quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux. »

                Jésus tient parole. On peut tous faire l’expérience de la présence de Jésus quand on est plusieurs pour prier. La présence de Jésus c’est le calme, la paix que je peux ressentir dans la prière.

    5- Jésus nous a dit : « La paix soit avec vous. »

                Jésus tient parole. A la messe, on est souvent invité à se donner la paix de Jésus Christ.

     

    Alors faisons un grand rêve plein d’espoir :

    - Que Jésus nous aide à tenir parole comme lui.

    - Que Jésus nous aide à comprendre et à croire l’autorité de ses paroles. Croyons que les paroles de Jésus sont et seront toujours efficaces.

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  • Jésus Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu.

    Introductions aux lectures :

    L 1 : « Les gens de Ninive crurent en Dieu ; »

    L 2 : « Le temps est limité. » N’attendons pas pour croire en Dieu.

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Mc 1,14-20 :

                Jésus, le Christ, l’Envoyé de Dieu, appelle chacun personnellement à croire en l’Evangile, c’est-à-dire en la Bonne Nouvelle de Dieu.

                Quelle est donc cette Bonne Nouvelle dans notre monde et dans notre vie où il n’y a pas toujours que des bonnes nouvelles.

                Jésus proclame la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu.

              J’avais 15 ans quand j’ai ressenti l’appel de Jésus à le suivre sur le chemin de la Bonne Nouvelle : le chemin de l’Amour de Dieu.

                Mais je ne savais pas encore comment il me demandait de le suivre. Et il a fallu 10 ans de plus (vers l’âge de 25 ans) pour que je comprenne que le Christ m’appelait à le suivre en tant que prêtre. J’ai ensuite appris à mieux le connaître pendant 6 ans au séminaire.

                Comment a commencé cet appel du Christ ?

                Cet appel de Jésus a commencé en moi, par une nouvelle façon de lire l’Évangile.

                Comme beaucoup je cherchais dans les 4 Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean; une manière de vivre, une morale pour la vie.

                Et je l’ai trouvée : il y a bien une manière de vivre qui est proposée dans les 4 Évangiles. Il y a bien des valeurs fortes telles que la solidarité, le partage, l’amitié, la paix, l’Amour, la Foi, l’Espérance.. . etc.

                Mais voilà peu à peu, en lisant et en méditant l’Evangile, j’ai fait l’expérience de regarder tout simplement ce qui est raconté : regarder Jésus-Christ. Si vous le regardez, vous pouvez vous apercevoir qu’il est plus qu’une manière de vivre, il est vraiment celui qui nous montre l’Amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans tous ses actes : de sa naissance jusqu’à la croix et la Résurrection.

                Ainsi, a commencé, pour moi, non plus, la recherche d’un chemin de valeurs à suivre, mais un chemin avec une personne (Jésus Christ). Ainsi, j’ai fait la découverte de la présence réelle de Dieu dans la vie, par Jésus Christ. Jésus Christ : présence de Dieu hier, aujourd’hui et demain, pour toujours.

                Oui, ce que Jésus à dit à Simon, à André, à Jacques, à Jean; c’est à chacun de nous, aujourd’hui, qu’il le dit : “Venez derrière moi, suivez moi.”

    C’est vrai que vous pourriez me dire, mais       comment croire en cette présence de Dieu et comment croire en cette présence d’Amour de Dieu ?

    C’est l’Eglise que nous sommes depuis 2000 ans, à la suite de Jésus Christ, qui nous donne la force de croire.

                La force de croire que Jésus n’a pas changé : il est, il a toujours été et il sera toujours, le même Jésus que nous pouvons connaître de trois façons complémentaires.

    Trois manières de rencontrer le Seigneur qui sont présentes à chaque messe : nous écoutons les lectures de la Parole de Dieu, nous sommes plusieurs à avoir envie d’être heureux grâce à Dieu, nous communions au Corps du Christ.

    Insistons aujourd’hui sur la lecture de l’Evangile :

                Ce que nous lisons à la messe, ce ne sont pas que des textes du passé. Bien sur, ils ont été écrit il y a bien longtemps. Mais, Si nous continuons à lire l’Évangile par exemple, ce n’est pas seulement par curiosité historique. Non. C’est parce que cette vie de Jésus racontée par morceaux à chaque Eucharistie, est une vie qui continue aujourd’hui.

                Jésus est mort et surtout est ressuscité, est vivant au milieu de nous.

                Tout dépend de notre attitude vis à vis de Dieu.

                Est-ce que Dieu, pour moi est un ensemble de valeurs à vivre? (et c’est déjà beaucoup, très important, je ne rejette pas ces valeurs, au contraire, j’essaye de les appliquer le mieux possible comme vous je pense).

                Ou bien, est-ce que Dieu est, pour moi, une présence ?

                Ce passage entre la découverte de valeurs et la rencontre de Dieu dans la personne de Jésus change la vie.

    Par exemple, si nous prions Jésus comme si nous nous adressons à quelqu’un, alors, on s’y prend autrement. Dans la prière, on osera alors lui faire des confidences, on ira un peu plus loin que la simple demande.

                Je vous propose de conclure avec Saint Anselme qui a écrit : « Quand je cherche à comprendre qui est Dieu, tout seul, avec ma simple réflexion (comprendre pour essayer de croire en Lui), je risque de ne pas trouver Dieu. Parcontre, si je cherche d’abord à croire, en passant par la personne de Jésus-Christ, alors il m’est plus facile de comprendre, en vérité, qui est Dieu. »

                Jésus, le Christ nous appelle à le suivre, à croire en Lui, pour découvrir la Bonne Nouvelle de la présence de Dieu et de son Amour.

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  • Homélie :

    1ère messe familiale de l’année 2018 : Des enfants de la catéchèse reçoivent la Bible du caté.

    La Bible nous parle de Dieu qui vient à notre rencontre ! 

    Il y a les rencontres de Dieu avec des personnes qui sont devenues des prophètes en parlant de leur rencontre avec Dieu : Abraham, Moïse, Isaïe, Jérémie, et aujourd’hui la première lecture nous a parlé d’Elie, de Samuel : toutes ces rencontres de Dieu avec les prophètes se sont passées avant la naissance de Jésus.  

    Et dans la Bible, il y a la rencontre la plus importante (la rencontre de Dieu avec le monde entier, avec tout le monde qu’on a célébrée très récemment) : Noël et l’Épiphanie.

                - Noël : La naissance de Jésus (Dieu se fait un petit enfant qui devient un homme Jésus).

                - Epiphanie : En Jésus, Dieu se manifeste à tous les habitants de la terre (les Mages ont une couleur de peau différente et représentent ainsi le monde entier qui vient à la rencontre de Jésus).

    Dans la Bible du caté « Parle Seigneur », il y a un dictionnaire et vous trouverez des explications pour « Noël », pour « l’Épiphanie ».

    Justement, la Bible du caté s’appelle « Parle Seigneur » en faisant référence à la première lecture de la messe de ce dimanche : la rencontre de Dieu avec le jeune Samuel par l’intermédiaire du prophète Élie.

                La première lecture est la rencontre de Dieu avec Samuel, qui dort. Le jeune Samuel, réveillé par l'appel du Seigneur, va deux fois trouver Élie, le vieux prêtre qui est couché dans la chambre voisine, et Élie le renvoie en lui disant : « Je ne t'ai pas appelé. »

                C'est ensuite seulement que le prêtre conseille à Samuel de répondre, s'il entend encore l'appel : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». Et Dieu parle alors à Samuel.

                La Bible du caté s’appelle « Parle Seigneur ». En ouvrant votre Bible, n’hésitez à faire cette prière comme le jeune Samuel « Parle-moi Seigneur, à moi qui suis en train de lire la Bible » et Dieu vous apprendra des choses sur Lui, sur vous, sur le monde, sur les questions que vous vous posez.

                Et il y a dans la deuxième partie de Bible, l’Evangile (la Bonne Nouvelle de la vie de Jésus) : Jésus c’est Dieu qui vient nous rencontrer en personne. Jean Baptiste le dit bien dans l’Evangile de ce dimanche.

                La mission de Jean Baptiste c’est de montrer la présence de Jésus à ses disciples. (Disciple : une personne qui suit, qui écoute une autre personne. Vous trouverez ce mot dans le dictionnaire de la Bible du caté).

                Deux disciples de Jean Baptiste décident alors de suivre Jésus (de devenir des disciples de Jésus).

                Et que se passe-t-il ? :

                Les deux disciples commencent à marcher derrière Jésus mais ils ne se parlent pas encore. Remarquons bien ce qui se passe. Jésus se retourne, voit qu’on le suit et c’est Jésus lui-même qui commence la rencontre avec les deux disciples par une question : « Que cherchez-vous ? »

                Cette question « Que cherchez-vous ? » permet aux disciples d’être reconnus comme des chercheurs et ouvre le dialogue.

                En étant nous aussi des disciples de Jésus, en nous intéressant nous aussi à Jésus, Jésus nous demande aussi à chacun de nous : « Que cherchez-vous ? Que cherches-tu ? »

                Et toutes les réponses qu’on pourrait dire à Jésus sont résumées dans la réponse que nous avons entendue dans l’Evangile de la part des deux disciples (une réponse qui est aussi une question) : « Jésus, où demeures-tu ? Où habites-tu ? Où es ton lieu de vie ? »

    Et quelle est la réponse de Jésus ? Il répond par une invitation à découvrir son lieu de vie, où il demeure, où il habite.

    « Venez et vous verrez. »

    A chaque Eucharistie, à chaque messe, nous pouvons connaître intérieurement ce même dialogue avec le Seigneur Jésus.

    En ce moment

    - Il demande à chacun de nous : « Que cherches-tu ? »

    - Nous lui répondons : « Où demeures-tu ? Où habites-tu ? »

    - Le Seigneur Jésus répond alors à chacun de nous : « Viens et tu verras où j’habite. »

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur Jésus habite dans les lectures de la Bible (en particulier dans l’Evangile). Avec notamment la Bible du caté les enfants trouverons Jésus.

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur habite le cœur de chaque personne que nous rencontrons.

    En participant à la messe :

    - nous constatons que le Seigneur est présent dans le pain (Le Corps du Christ) que nous recevons en Communion.

                Jésus est présent dans la Bible, dans mon voisin, ma voisine, dans le Corps du Christ et aussi en moi.

                « Viens et tu verras où j’habite » nous dit Jésus.

                Je vous appelle maintenant les enfants qui vivez une première année de catéchèse et je vais vous donner la Bible du caté avec son dictionnaire pour que vous puissiez trouver Jésus et l’entendre vous parler dans votre cœur.

    « Parle Seigneur, je t’écoute. »

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  • Homélie :

           Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.          Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité par saint Matthieu, annoncent qu’une étoile surgirait de Jacob et qu’un sceptre s’élèverait d’Israël, c’était l’annonce du Roi-Messie, «d’un Messie qui régnerait sur toutes  les nations».

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au même héritage, ils sont membres du même corps, bénéficiaires de la même promesse, dans le Christ Jésus ».

             Toute l’humanité est appelée par le Christ, pour être sauvée par lui et en lui.

            Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.

             Il montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi, à la foi en Jésus le Christ.

           Dieu appelle les mages par une étoile. Peu importe l’origine ou la nature de cette étoile mystérieuse, quoi qu’elle soit, elle est une invitation que Dieu adresse aux mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.

             De même, Dieu se manifeste aussi à nous, nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par l’étoile de la petite voix intérieure.

             Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver », nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2018 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.

           Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, la petite voix intérieure, ne suffit pas aux mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.

             Ce secours, ils le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque…

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ.

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles et dans nos paroisses. La Parole de Dieu, la Bible est aussi notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui.

             Pour toutes nos paroisses Saint Marc, Saint Jean Bosco et Saint Jean de Braye, nous avons la chance de bénéficier d’une belle initiative grâce à Marie-Dominique Fouqueray (bibliste et religieuse) : C’est la Rencontre de la Bible.

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

             Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière qui est aussi une étoile pour nous guider.

           Prenons l’exemple des mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrive ils sont capables de reconnaître le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes.

             Ainsi dans la prière, les mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode mais n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!!

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes symboliques. L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme),

    l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu),

    la myrrhe : car c’est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort.

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.

             Les Mages ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem.

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux et d'espérance pour la nouvelle année qui commence.

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus.

             Sur le chemin de la foi nous sommes guidés par l’Etoile de la petite voix à l’intérieur de nous qui est complétée par l'Etoile de la Bible et aussi par l’Etoile de la prière.

             Sur le chemin de la foi, il y a donc une triple Etoile qui nous guide (la petite voix à l'intérieur de nous, la Bible et la prière).

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel évènement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2018 :

    Bonne et Sainte année 2018.

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  • Homélie de la messe de la Sainte Famille

                Pourquoi donc Syméon a-t-il fait attention à ce bébé de quelques semaines porté dans les bras de sa mère Marie ? Syméon est un homme de prière ; il médite sans cesse la Bible. Dieu lui a fait connaître qu'il verrait de ses yeux le salut promis depuis des siècles pour son peuple et pour tous les hommes. Syméon est poussé par l'Esprit. Il va au-devant de Marie, Joseph et de l'enfant Jésus.

                En découvrant l'Enfant dans cette foule où rien ne le distingue, il sait que le moment est venu. Il voit de ses yeux ce qui échappe au regard de l'homme. Il voit que Dieu tient parole car il nous aime ; Dieu vient nous sauver. Le signe du petit Enfant suffit à Syméon.

                Comme pour Syméon, pour nous, aujourd'hui Jésus est le signe qui nous suffit.

                Le signe qui met en nous la joie et l'espérance.

                Car la foi nous donne des yeux pour voir non pas un petit enfant comme tous les autres petits enfants dans les bras de leur Mère, mais Jésus le Christ, Jésus le Christ petit enfant dans les bras de Marie.

                Jésus le Messie, le Christ qui vient de naître et qui est :  le Verbe incarné, la Parole de Dieu incarnée, la présence de Dieu au milieu du monde : l’espérance de la Paix, de l’Amour.

                Oui, Jésus, petit enfant présenté par Marie et Joseph, est pour nous le signe qui suffit. Parce que dans le signe de l’enfant Jésus qui nous est ainsi donné par Dieu le Père, nous voyons d'avance, avec les yeux de la foi, ce que la présence de Jésus va accomplir. Nous voyons d'avance que sa présence d’Amour est plus forte que le mal, plus forte que la mort ; sa présence d’Amour est la vie et la source de l’espérance.

                Jésus est pour nous le signe qui suffit.

                Oui, Syméon est rempli de joie et crie sa joie vers Dieu. Mais écoutez ce qu'il dit à Marie, la Mère de l'Enfant : «Cet Enfant ... sera un signe de division ; et toi-même ton coeur sera transpercé par un glaive. Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d'un grand nombre ».

                Trente-trois ans plus tard, Marie se souviendra des paroles de Syméon en regardant Jésus, sur la croix.

                En regardant Jésus sur la croix, nous découvrons quel est le prix de l'Amour de Dieu et nous comprenons jusqu'où va le don de Dieu. Car «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé» (Jn 3, 16-17).

                En regardant le signe de la croix de Jésus, l'Amour nous est révélé. Nous découvrons que le chemin de Jésus (deviné par Syméon) est beau et dur aussi.     Jésus le Christ, en se présentant enfant dans les bras de Marie et de Joseph, vient nous donner la liberté d'aimer et d’aimer en vérité.

                Jésus vient partager toutes les étapes de la vie pour nous libérer de l'égoïsme, de la haine, de la vengeance, de la violence, du mépris de l'autre...     Tout cela, Jésus, dès sa naissance, le porte sur ses épaules, dans sa chair, pour que notre chair soit vivifiée par son Esprit.

                Oui Syméon dit à l'avance le secret de l'Amour et de la Vie de Dieu présent en l’enfant Jésus.

                Ecoutons maintenant ce que dit aussi Anne. Elle est veuve, elle a quatre-vingt-quatre ans. Elle est inspirée par Dieu, comme Syméon. Elle prie jour et nuit dans le Temple. Et quand elle voit l'Enfant Jésus, quand elle entend tout ce que Syméon dit, elle s'approche à son tour et elle loue, remercie Dieu de toutes ses forces, de toute la jeunesse de sa foi. A tous ceux qui veulent l'entendre elle dit son témoignage de joie : Enfin Dieu vient délivrer son peuple ; le Messie, le consolateur est là.

                A notre tour, si avec Syméon nous avons reconnu en l’enfant Jésus le signe de l'Amour et de la Vie que Dieu nous donne, si avec Marie et Joseph, nous avons appris à découvrir la présence aimante de Jésus dans nos vies ; alors, aujourd'hui, avec Anne, femme veuve de 84 ans, exultons de joie.

                Car en cette fin d’année 2017 et en ce monde où les ténèbres semblent dominer, nous portons l'Espérance de la foi et nous sommes responsables de l'Espérance, non seulement pour nous-mêmes, pour nos familles et ceux que nous connaissons, mais aussi pour le monde entier ; comme déjà l'Enfant Jésus dans les bras de Marie et de Joseph, est l'Espérance pour le monde.

     

    La Prière à la Sainte Famille pour les Familles :

                Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son Amour.
                Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.
                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous dans l'harmonie, dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
                Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblables à vous.

                Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'amour pour Marie, Marie mourant d'amour pour Jésus, Jésus mourant d'amour pour le monde.

                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. 

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  •             Accueil : Reconnaissons les merveilles que Dieu fait pour chacun de  nous. Avec comme première merveille, comme premier cadeau : LA PAIX, LA PAIX intérieure qui permet de faire grandir LA PAIX entre les personnes.

     Homélie de Noël

     

                Lecture 1 : “Oui, un enfant nous est né. Cet enfant est Dieu-Fort, Prince-de-la-Paix.”

                Lecture 2 : Avec la Grâce de Dieu, nous rejetons le péché et nous formons un peuple ardent à faire le bien.”

     

                Homélie : ( Noël c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour ! )

                “Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David,” Béthléem ! Ce Sauveur “est le Messie, le Seigneur.

                Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire”. “Un nouveau-né dans une mangeoire”, et puis, c’est tout ! Dieu est né chez les hommes. C’est aussi simple, aussi humble que ça.

                Que cela nous plaise ou non : Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël, pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour.

      1- Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu :

                Oui, au coeur de la simplicité, de la pauvreté, dans une grotte, en pleine campagne, Dieu s’est fait homme !

                Et nous, avons-nous le droit de briser la simplicité, la pauvreté de cette naissance divine ?

                Restons simples et écoutons le calme, la respiration de cet enfant qui est Dieu au milieu de nous... .

                Je vous invite à regarder la crêche, à la contempler, à la  méditer comme Marie, avec votre coeur.

                La logique de Dieu est une logique de simplicité, d’humilité.

                Le message de Noël ne peut se comprendre qu’avec le coeur.

      2- Noël pose question :

            - Pourquoi le Seigneur, qui existe depuis toujours, accepte-il d’être un enfant fragile dans les bras de Marie ?

            - Pourquoi le Messie, Dieu fait homme, est-il “sur la paille”, dans tout les sens du mot ?

            - Pourquoi Dieu se dérange-t’il dans la misère d’une grotte qui sert de refuge pour les animaux ?

            - Comment comprendre cette folie du Seigneur qui se fait bébé ?

            - Mais, qui sommes-nous donc pour lui, pour qu’il se soit fait homme simplement et pauvrement ?

      3- Noël trouve sa réponse dans l’Amour :

                Depuis toujours les hommes se demandent ce qui fait bouger le monde.

                Qu’est-ce qui fait que le monde change, que le monde bouge ?

                Les êtres humains ont la chance d’avoir un cerveau qui leur permet de réfléchir sur la vie et sur le monde.

                A cette question ( Qu’est-ce qui fait bouger le monde ?), certains répondent : C’est la pensée qui fait avancer le monde, c’est la pensée qui est le moteur de l’histoire. Voilà une réponse de philosophe.

                Pas du tout, peut répondre le révolté, le révolutionnaire. Ce qui fait avancer le monde, c’est le rapport de force, la violence.

                Alors, qu’est-ce qui fait avancer le monde ? La pensée ? la violence ?

                La fête de Noël, nous donne “un nouveau-né” comme réponse. Un enfant : avec cet enfant, une Bonne Nouvelle est annoncée : ce qui fait avancer le monde, c’est l’Amour.

                En cet enfant Jésus, le coeur de Dieu est proche de tous ceux qui regardent la crèche.

                Devant cet enfant Jésus, la violence ne sert à rien et la pensée s’unit à l’Amour.

                Alors, oui, le monde avance quand l’Amour devient possible, quand la Paix devient possible : Quand c’est Noël !

                Dans la simplicité de la Crèche, Noêl, c’est l’Amour de Dieu qui nous est donné.

                On peut dire que c’est Noël à chaque fois qu’il y a un peu plus de paix, un peu plus de justice pour tous : alors le monde avance.

                Noël, c’est à chaque fois que nous prenons conscience que l’enfant de la crêche est celui qui peut faire avancer le monde car il nous donne sa vie, son amour, sa paix pour toujours.

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