• Introduction aux lectures :

    Lecture d’Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur. » Préparons notre pour la venue du Seigneur. »

    Lecture de la 2ème lettre de Saint Pierre : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse. … Faîtes donc tout pour que le Christ vous trouve … dans la paix.

     

    Homélie à partir de l'Evangile Marc 1,1-8

    A l’approche de Noël, les lectures de ce 2è dimanche de l’avent nous parlent de « préparation ».

    Nous allons retenir ce mot : "Préparer". - Le temps de l'Avent n'est fait que pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie. (Enlever les pierres, les ronces qui empêchent la graine de son Amour de grandir en nous.)

    Ce qu’il nous faut préparer c'est d'abord notre cœur. Dans l’Evangile de ce 2è dimanche de l’Avent, Jean Baptiste invite chacun de nous à se convertir, à redonner toute sa place à Jésus qui vient.

    Se préparer à Noël, c'est redonner à notre relation avec le Seigneur plus de force et plus de chaleur.

    Dans la préparation à la fête de Noël, Jésus attend de nous une réponse d’amour, de confiance, à la mesure de son amour pour nous

             Vous comprenez alors que la préparation à Noël ne se situe pas d’abord au niveau extérieur mais au niveau intérieur.

             Je me demande souvent quelle image nous pouvons avoir de Dieu lorsque nous nous préparons à Noël qu’au niveau des apparences, qu’au niveau des décorations.

             Bien sûr, tout ce qui est fait à l’extérieur est beau, plein de lumières et peut apporter un peu de chaleur quand il fait froid dehors.

             Mais, notre cœur, lui, comment le préparons-nous à Noël, à la venue du Seigneur Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur ?

             Comment nous préparer à Noël, avec notre cœur, de l’intérieur ?

             Hé bien, en se rappelant que le Seigneur vient dans un enfant, nouveau-né, couché dans une crèche.

             Voici notre Seigneur, tout petit, couché dans une mangeoire.

             Lorsque Dieu décide de nous rejoindre, il vient vers nous dans un enfant plein d’avenir.

             Il y a alors pour nous une conversion, un changement à réaliser dans notre manière d’être en relation avec Dieu.

             Si nous acceptons la présence de Dieu dans un petit enfant (Jésus) sur la paille, alors cela peut tout changer à l’intérieur de nous, dans notre cœur.

             Serions-nous si grand pour Dieu, pour que nous puissions ainsi porter dans nos bras, sa présence, comme Marie et Joseph l’ont fait en portant dans leur bras Jésus.

             Quelle Bonne Nouvelle !!!

             Dieu répond à toutes nos demandes par sa volonté de nous faire confiance. A toutes nos demandes, le Seigneur nous répond : « Je crois en toi et je vais t’aider à découvrir ce que tu as de meilleur en toi, je vais t’aider à découvrir toute la vie, tout l’amour qui est en toi. »

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Notre relation avec Dieu devient une relation de vie, de confiance au-delà des difficultés rencontrées, au-delà de nos faiblesses.

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Nos relations avec les autres ne sont plus des relations de jalousies, de comparaisons, mais des relations de vérité en reconnaissant que chacun peut apporter quelque chose à l’autre avec ce qu’il est.

             En attendant la venue de notre sauveur, l’enfant Jésus, nous comprenons que Dieu souhaite réveiller toutes les capacités, toutes les forces qu’il a mis en nous depuis notre naissance, depuis notre baptême : la capacité, la force de prier dans la confiance et non dans l’inquiétude, la capacité, la force d’aimer l’autre tel qu’il est, la capacité, la force de se donner l’un à l’autre le meilleur de soi-même.

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  • Nous célébrons le 1er dimanche de l’Avent.

                L’Avent : A V E N T (Préparation à l’Avénement de Jésus) est un temps d’attente : 4 semaines et 4 dimanche, nous préparons notre cœur à la venue de Jésus dans notre vie et dans le monde.

    Nous pensons, en effet, trop souvent que c’est nous qui allons vers Dieu en premier. En fait, ce n’est pas vrai : c’est Dieu qui vient vers nous en premier et il le fait par l’enfant Jésus.

                Il faut bien le reconnaître, en Jésus, c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous.

                Pour vous, qui est Jésus ?

                - Jésus n’est qu’un personnage historique.

               - Ou bien, Jésus est vraiment le Fils de Dieu venu nous rencontrer.

                Si, pour vous, Jésus est bien la présence de Dieu au milieu de nous, alors cela change tout.

                Oui, veillons, soyons attentifs à ce premier pas de Dieu vers nous au moment de la naissance de Jésus, au moment de Noël. On a 4 semaines, 4 dimanche pour se préparer à revivre cette venue de Dieu en l’enfant Jésus.

                Alors avant Noël, ouvrons nos yeux, ouvrons nos oreilles, ouvrons notre cœur, soyons dans l’attente pour ne pas manquer ce grand rendez-vous de Noël.

                Au fait, vous savez ce qui se passe en nous quand on est vraiment dans une attitude d’attente.

                Attendre un ami, c’est compter les heures qui passent. Plus le temps passe et plus on est dans la joie de le rencontrer. En l’attendant on l’imagine entrain de venir. Attendre, c’est avoir son cœur qui bat de plus en plus fort au fur et à mesure que le rendez-vous s’approche. Et puis, attendre un ami, c’est regarder par la fenêtre pour essayer de le voir au loin s’approcher.

                Toute l’Eglise va vivre ce temps de l’attente maintenant dans la joie jusqu’à Noël.

                Pourquoi ? Parce que celui que l’on attend est vraiment un ami.

                La naissance de Jésus vient combler nos manques : manque de courage, manque de confiance, manque d’amour, manque d’espérance… .

                En avons-nous conscience ?

                Jésus que nous attendons est « l’Emmanuel », Dieu avec nous. Alors est-ce que nous l’attendons vraiment pour l’inviter chez nous ? Est-ce que nous l’attendons pour l’inviter dans notre cœur ?

            A chaque Eucharistie nous revivons cette attente de Jésus dans notre cœur ! C’est la Communion.

                Oui, nous avons raison d’attendre Dieu en Jésus car nous avons besoin de Lui.

    Jésus veut être pour nous, nourriture : Il est Parole et Pain.

                Il est une présence qui transforme.

         Invité dans nos vies, Jésus ne vient pas pour ne rien faire. Il agit toujours. Il vient nous apprendre à regarder la vie, les autres avec plus d’espérance, avec plus de paix dans le cœur. La paix et l'espérance on n’en a bien besoin.

    Il viendra réchauffer notre cœur en nous disant : « Je suis là pour t’apprendre que Dieu t’aime et pour te dire que toi aussi tu es capable d’aimer. ».

                Oui, pendant le temps de l’Avent, ces 4 semaines, ces 4 dimanche avant Noël, nous attendons Jésus qui vient combler nos manques de confiance, d’amour, de paix. et d’espérance.

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  • Introductions aux lectures :

    Lecture 1 : Le Seigneur est comparé à un berger qui veille sur ses brebis et en particulier sur celles qui sont blessées.

    Lecture 2 : « Par Jésus, le Christ, tous revivront et Dieu sera tout en tous. »

     

    Homélie  à partir de l'Evangile de Matthieu 25, 31 - 46

                En ce dimanche du Christ Roi, le dernier de l’année liturgique, dans la première lecture, le prophète Ezéchiel parle de Dieu comme d’un bon berger qui veille sur les brebis et en particulier sur celles qui sont blessées.

                Jésus, dira, après le prophète Ezéchiel : le bon pasteur, c’est moi.

                Et le psaume 22 de la messe d’aujourd’hui, reprend également le thème du berger qui conduit le troupeau vers les prés d’herbes fraiches.

                Quand on parle du bon berger, cela nous rassure sur la royauté du Christ.

                Mais, n’allons-pas trop vite. Il y a, en apparence, un contraste entre l’image du bon pasteur, et l’image qui nous est donnée dans l’Evangile. Dans l’Evangile, il nous est donnée l’image du Fils de l’Homme qui est assis sur un trône de gloire, qui a devant lui les nations rassemblées et qui sépare les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres. (les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche)

                Après la première lecture, on ne s’attendait pas à voir le Seigneur comparé à un berger du jugement final qui coupe l’humanité en deux groupes.

                Ne sommes nous pas choqués, voir même scandalisés ?

                Cependant, la représentation du monde ainsi coupé en deux n’est-elle pas aussi la nôtre aujourd’hui ?

                Nous vivons avec et nous nous en accommodons.

         Bien sûr, les médias montrent les misères, les détresses des gens qui ont faim, qui sont victimes des sécheresses ou des guerres. Les médias montrent des gens qui perdent tout et qui subissent de graves injustices.

    N’est-il pas vrai, qu’après un moment d’émotions, nous continuons à vivre comme si ces misères, ces détresses n’existaient pas.

           Alors, l’Evangile de ce dernier dimanche de l’année liturgique, avant de recommencer une nouvelle année en se préparant à Noël à partir de dimanche prochain (3 décembre) : l’Evangile de ce dimanche nous lance un avertissement !!!

                Le Seigneur, Jésus-Christ vient en s’identifiant aux plus misérables, aux pauvres, aux marginaux, aux affamés, à ceux qui n’ont plus rien. « Ce que vous avez fait aux autres c’est à moi que vous l’avez fait. »

                Alors, c’est à travers notre solidarité, à travers nos actes, c’est avec nos mains, avec nos cœurs que Jésus le Christ vient dans notre monde.

                Avec Jésus, qui est maintenant auprès de Dieu le Père, nous comprenons qu’il choisit de ne pas avoir d’autres mains que les nôtres. Dieu choisit d’avoir besoin de chacun de nous.

                Non, le dernier dimanche de l’année liturgique que nous sommes entrain de vivre, le dimanche du Christ Roi, n’est pas une vision tragique de la fin du monde.

                Aujourd’hui, nous sommes invités à avoir un regard le plus lucide possible sur le monde dans lequel nous vivons.

                Il est temps, et même il est urgent, de comprendre que quand l’Evangile nous dit que le Seigneur sépare les hommes d’un côté et de l’autre, c’est pour nous délivrer de notre indifférence et de notre paresse.

                Il est urgent d’exercer la miséricorde, la solidarité, la justice. Il est temps et même il est urgent de bâtir le monde sur d’autres point de repères que le profit, la spéculation financière et le chacun pour soi.

                Par cet Evangile du Christ Roi, nous pouvons comprendre que Jésus le Christ et Roi nous donne une conception nouvelle du jugement de Dieu.

                Ce qui sauve les Hommes, ce n’est pas d’abord son appartenance à un pays, à une culture, mais ce qui sauve les Hommes, c’est sa relation avec les autres, et en particulier avec les plus pauvres.

    Nos actes de partage, de service ne sont pas des actes pour se donner bonne conscience, ce sont des actes qui nous apportent le salut, qui nous sauvent.

    Toute personne qui se fait frère des Hommes, fait grandir la présence bienfaisante du Seigneur. « Ce que je fais aux autres je le fais à Dieu. »

    Jésus nous révèle en cette fête de sa royauté (dimanche du Christ-Roi) que la foi mise en pratique dans nos relations humaines, est source de salut en permettant au Seigneur d’agir à travers nous.

         Imaginez ce que pourrait devenir notre société, notre monde, si chacun exigeait de l’autre de l’accepter tel qu’il est : riche et pauvre à la fois.

           Nos pauvretés n’étant pas les mêmes on se provoquerait mutuellement à s’aimer les uns les autres tels que nous sommes. Et ce serait notre reconnaissance des différences de chacun qui deviendrait notre richesse, notre bonheur.

                En somme, il ne s’agit pas de faire un monde où tout le monde se ressemblerait, où tout le monde aurait les mêmes richesses.

                Non, il s’agit de faire un monde avec nos pauvretés, car alors nous avons besoin des richesses différentes de chacun.

                Prenons l’exemple d’un orchestre de musique, les pauvretés et les richesses de chaque instrument font qu’ils ont besoin des uns et des autres et qu’ensemble c’est plus beau qu’un instrument tout seul.

                Jésus est un roi serviteur, un roi volontairement pauvre pour que nous n’ayons pas peur de nos pauvretés.

                Ne cherchons pas Jésus dans les richesses, dans le pouvoir, mais dans la pauvreté et la faiblesse.

               Quelle grande nouvelle, quel grand espoir,car tous à un moment ou à un autre, nous sommes pauvres, ou encore faibles. Alors, dans les difficultés de la vie, ce n’est pas le moment de se lamenter, car le Seigneur Jésus est là, encore plus présent au milieu de l’épreuve que lorsque tout va bien.

            Par cette royauté qui s’abaisse, en prenant toujours la dernière place avec les personnes démunis, Jésus provoque ce que nous avons de meilleur en nous, il nous dit que c’est en étant généreux que nous nous réalisons pleinement et que nous sommes heureux.

                Jésus a déclenché un mouvement de générosité, un mouvement de vie qui ne peut pas s’arrêter.

               D’ailleurs, Jésus regarde avec attention comment nous utilisons nos richesses mais également comment nous utilisons nos pauvretés. Cela nous surprend certainement, mais c’est sur l’utilisation de nos richesses et également sur l’utilisation de nos pauvretés que Jésus nous attend.

                Etre généreux et être heureux, c’est possible en partageant nos richesses et aussi en vivant avec nos pauvretés.

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  •  C'est le dimanche de la Journée Nationale du Secours Catholique.

     

    Homélie à partir de l'Evangile à partir de la parabole des Talents Matthieu 25, 14-30 :

             Décidément les paraboles de Jésus sont dérangeantes. Celle que nous venons d’entendre ne fait pas exception à la règle. 

             D’abord, le partage inégalitaire entre les serviteurs "à chacun selon ses capacités", puis la logique du gain adoptée par deux serviteurs, et enfin le sort réservé à celui qui est dit "paresseux" : c’est étonnant de la part de Jésus !

             Alors, il ne faut pas prendre ces images au premier degré, mais il faut essayer de découvrir le message présent dans la parabole des Talents.

             Un talent, à l’époque de Jésus, est un capital très important qui vaut 30 années de salaire : quasiment toute une vie. Deux ou cinq talents représentent donc une fortune colossale.

             Ces talents généreusement confiés par le « Maître parti en voyage », - comprenons Dieu lui-même -, représentent notre vie reçue gratuitement, et aussi le monde qui nous est donné.

             Dans la parabole, chacun aussi reçoit à la mesure de ses possibilités. Les deux serviteurs qui ont doublé l'apport initial sont félicités. Si le troisième serviteur avait produit un seul « talent », il aurait eu droit au même compliment.

             Le grand enseignement de ce récit est que Dieu nous fait confiance.

             Chacun reçoit sa part de responsabilité. Dieu nous veut actifs, imaginatifs. Il nous place dans un monde rempli de possibilités pour que nous soyons créateurs avec lui.

             Sommes-nous de ceux qui agissent ou de ceux qui enfouissent nos talents ? Avec la parabole des Talents nous pouvons comprendre que « Ne rien faire du tout n'est pas synonyme de bien faire ! »

             Un fondateur d’une œuvre de solidarité comme le père Jean Rodhain fondateur du Secours Catholique a fait un rêve : «J’ai rêvé qu’un homme se présentait au jugement de Dieu. Et il disait : «Tu vois, Seigneur, j’ai obéi à ta loi, je n’ai rien fait de malhonnête, de mauvais. Mes mains sont propres...» - «Sans doute, répondit le Seigneur, sans doute, mais tes mains, elles sont vides ! En fait, tu n’as rien fait, tu n’as rien risqué, rien produit. » Dans la parabole des talents, Jésus nous rappelle que la foi chrétienne n’est pas sans engagement et sans risque.

             « J'ai eu peur ! » dit le troisième serviteur pour s'excuser. Il n'a rien gaspillé. Il n'a rien perdu. Il n'a rien fait. Il n'a pas vu la confiance qu’on lui faisait en lui donnant cette somme énorme. Il s'est laissé envahir par la peur, car il portait, sur le maître qui l'avait comblé, un regard de méfiance et non de confiance. Il a imaginé sa dureté et son intransigeance au lieu de voir sa générosité.

             Notre regard sur le Seigneur conditionne notre engagement.

             La confiance fait oser et entreprendre. Notre foi est-elle active ou passive ?

             « Sommes-nous endormis ou vigilants » comme nous a dit saint Paul dans la 2e lecture.

             Et dans la 1ère lecture, la femme vaillante du livre des Proverbes est digne d’éloges parce qu’elle donne aux tâches de tous les jours une dimension d’amour et d’espérance.

             Portons sur Dieu un regard de confiance, car le Seigneur a confiance en nous.

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  • Nous célébrons l’Eucharistie pour le 32è Dimanche du Temps Ordinaire.

    Plus il y a d’huile dans une lampe, plus la lampe éclaire longtemps. Plus nous avons d’écoute et plus nous sommes capables de remarquer la présence éclairante du Seigneur.

     Homélie du 32ème dimanche du Temps Ordinaire

    Introductions aux lectures :

                    L 1 : Pour cette première lecture, je vous propose d’exercer notre capacité d’écoute, ou encore de remplir nos lampes d’huile. Comment ? En remplaçant dans votre tête et dans votre cœur le mot « Sagesse » par Seigneur et le résultat de ce remplacement peut augmenter notre Foi.

                L 2 : Et ceux qui ce sont endormis dans la mort. Réconfortons-nous les uns les autres, le Seigneur ne les abandonne pas, Il les prend avec Lui.

     

           Homélie à partir de l'Évangile de Mt 25, 1-13 :

                Veillez, soyez vigilants : voici le principal message de l’Evangile de ce dimanche. Ce thème est souvent repris par Jésus.

                Cette fois, il emploie l’image des lampes allumées : « Gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent. »

                Par cette invitation à la vigilance, Jésus veut décrire une attitude fondamentale.

                Dans la vie, nous avons de multiples occasions de veiller, d’être en attente d’un événement, de quelqu’un.

                Nous savons bien ce que c’est que d’être dans l’attente d’un rendez-vous important qui fait battre notre cœur.

                Nous savons bien ce que c’est que d’attendre des nouvelles de quelqu’un : jour après jour, nous nous demandons ce qu’il fait.

                La foi du chrétien est une attente, une espérance.

                Quand on met sa foi en Jésus-Christ, on se place dans une attitude d’attente de le rencontrer dans un événement, dans une rencontre.

                Veiller nous projette dans l’avenir à partir d’un manque au présent : c’est une plongée dans l’espérance. 

                Et ne pas veiller, la non-vigilance, serait alors le repli sur l’immédiat sans penser à plus tard, sans espérance.

                Cette vigilance, cette espérance est symbolisée par l’huile.  L’huile joue un grand rôle dans la Bible. Le Seigneur a donné à son peuple fidèle un pays riche en oliviers. Les prophètes, les psaumes, les livres historiques de la Bible ; et le Nouveau Testament utilise plusieurs fois le symbolisme de l’huile.

                L’huile est source de lumière : l’évangile de ce dimanche le dit suffisamment. Mais, tout au long de la Bible, l’huile est également, signe d’accueil, d’amitié, de révérence à l’égard de l’autre : une marque d’amour.

                L’huile, dans les psaumes, est symbole de joie, car elle fait resplendir le visage comme le fait la joie. L’huile fortifie le corps : elle soigne les muscles des athlètes.

    Dans le Nouveau Testament, l’huile est utilisée pour adoucir les plaies : c’est indiqué dans la parabole du Bon Samaritain.

    Et l’huile est utilisée dans le choix d’un nouveau roi pour le peuple : le nouveau roi reçoit par les mains du prophète (prophète, cela veut dire quelqu’un qui parle et qui agit au nom du Seigneur) une onction d’huile qui est le signe visible du don de l’Esprit Saint.

    C’est pourquoi, aujourd’hui, dans les sacrements que l’on reçoit, il y a un lien étroit entre l’huile et l’action du Seigneur par l’Esprit Saint : Le baptême, la confirmation, le sacrement des malades, l’ordination des prêtres. La puissance de l’Amour du Seigneur, la puissance de l'Esprit Saint dans les sacrements, est communiquée par l’utilisation de l’huile sainte.

     

                Nous pouvons alors nous poser la question dans notre vie, dans notre monde d’aujourd’hui, en tant que baptisés ayant reçus l’huile du baptême : quelle est notre espérance ?

                Vivre, selon Jésus, c’est tenir la lampe de notre cœur allumée, c’est avancer avec confiance, avec foi.

    Dans les événements de la vie, même ceux qui nous dépassent, il n’y a pas le vide, mais il y a l’espérance.

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  • A chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, nous réalisons le grand projet du Seigneur. Jésus le Christ veut que nous vivions en communion avec Lui dans le but de vivre en communion les uns avec les autres. Nous célébrons l’Eucharistie pour le 31è Dimanche du Temps Ordinaire.

     

    Introductions aux lectures :

    L 1 :  La communion entre nous devrait être motivée par le fait que « nous n’avons qu’un seul Père, qu’un seul Dieu.

           L 2 : En écoutant la Parole de Dieu, il est possible de vivre en communauté. « la parole de Dieu est à l’œuvre en tout ceux qui la reçoivent ».

     

    Homélie à partir de l'Évangile de Mt 23, 1-12 :

    Depuis le début de cette célébration, la Parole de Dieu insiste sur la communion que le Seigneur désire avec nous et aussi entre nous (vivants et défunts).

           Il y a quelque chose qui met en danger toute communion : c’est l’orgueil. Et le Christ prend l’exemple des scribes et des pharisiens : à leur sujet Il nous dit : « Ils disent beaucoup de choses mais ne font pas. »

    La vanité et l’orgueil, en effet, sont les grands démolisseurs de toute vie en communauté, en famille, au travail…

    Avec l’orgueil, l’écoute de l’autre n’est pas possible.

              Je vous propose de regarder comment se comporte Jésus le Christ envers nous et ensuite de discerner ce qu’Il attend de nous.

              Jésus est Celui qui fait ce qu’Il dit. Même si les apôtres ne comprennent pas tout de suite ses paroles. Ils les comprendront lorsque Jésus les mettra en pratique.

                Oui, ce n’était sûrement pas facile d’entendre Jésus annoncer sa passion : il faut que je monte à Jérusalem, que je passe par la mort et qu’ensuite je ressuscite.

                Les apôtres ne pouvait pas se faire une idée exacte du Seigneur tant qu’ils n’avaient pas vécu le grand événement de Pâques. Dieu n’est pas le Tout puissant comme les apôtres pensaient au départ : Il est le Tout puissant dans l’Amour, Il est le Tout Amour.

                Sur la croix, Dieu se donne jusqu’au bout. La croix suivie de la résurrection, est la révélation de la divinité de Jésus. C’est dans le don de toute sa personne que Dieu se révèle vraiment.

                Contemplons la Trinité. Contemplons la nature même de Dieu qui est unique et qui se fait connaître de trois façons complémentaires : comme le Père, le Fils et le Saint Esprit.

                Le Fils, Jésus Christ crucifié est Dieu fait Homme jusqu’au bout : en Jésus, le Père vient partager notre humanité. Et Dieu a voulu, par la croix et la résurrection nous donner l’Esprit Saint, tout son Amour. C’est ce que nous symbolisons lorsque nous traçons le signe de la croix sur nous.

                La vraie nature de Dieu est donc le contraire de l’orgueil. Le Seigneur se donne tout entier sans rien garder pour Lui.

                Qu’est-ce qu’Il attend de nous ? Dieu attend que nous soyons humbles et généreux en suivant son exemple.

             Au départ, les apôtres étaient prêts à suivre Jésus surtout quand Celui-ci devenait très populaire. Ils attendaient d’avoir eux aussi une grande popularité.

                Mais voilà il y a l’événement de la croix et de la mise au tombeau. « Que celui qui veut me suivre prennent sa croix et me suive ».

                Le chrétien est donc celui qui accepte de ne pas être toujours compris par les autres car ce ne sont pas les honneurs que le chrétien cherche, c’est plutôt le don de soi.

                Voici une grande vérité source de communion : C’est en se donnant qu’on apprend à se connaître. C'est en se donnant qu'on apprend à être heureux avec les autres.

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  • PRIÈRES POUR LES DÉFUNTS

     

     

    Réquiem ætérnam dona eis Dómine,
    et lux perpétua lúceat eis.
    Requiéscant in pace. Amen.

    Donne-leur, Seigneur, le repos éternel
    Et que brille sur eux la lumière de ta face.
    Qu’ils reposent en paix. Amen.

    Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
    Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

                                                    Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
                                                    il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

    Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
    car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

                                                   Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
                                                   tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

    Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;
    j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
     (Psaume 22)

     

    Que votre cœur cesse de se troubler 
    Que votre cœur cesse de se troubler. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon vous aurais-je dit : « Je pars vous préparer une place ? » Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Et là où je vais, vous savez le chemin.

    Thomas lui dit : "Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?"
    Jésus lui dit: « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »
    (Évangile de Jean, 14, 1-6)
     

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  •   Pour beaucoup de personnes, la Toussaint évoque simplement un ciel souvent gris, le temps des feuilles mortes, les cimetières remplis de monde, les tombes ornées de chrysanthèmes, où les gens viennent se recueillir et prier pour leurs défunts.

      Pour les croyants? La Toussaint est un grand jour de joie. On honore les saints et saintes que nous connaissons comme Pierre, Catherine, François, Claire, Paul, Marie, Augustin, Agnès, Camille…

      On honore aussi ceux dont nous avons simplement entendu un jour le nom puis tous les saints et saintes ignorés, inconnus.

      Nous vénérons aussi en ce jour toutes les personnes qui n'ont pas été canonisées et qui n'ont pas leur statue ou leur vitrail dans une église, celles qui n'ont pas fait de miracles ou de choses extraordinaires. La sainteté en effet n'est pas seulement l'affaire d'une élite de perfection, c'est une voie ouverte à tous.   Ainsi nous connaissons tous des femmes, des hommes, des jeunes qui ont beaucoup amélioré la vie autour d'eux et qui par leurs paroles, leurs regards, leurs actes, ont fait avancer l'humanité.

      En ce jour, nous pensons très fort à nos défunts, aux parents, aux proches, aux amis qui nous ont quittés. Sans doute sont-ils eux aussi, dans la foule immense de « toutes nations, races, peuples et langues ». Cette foule immense trouve sa joie dans la rencontre avec Dieu, Seigneur de la Vie.

      On le sait, beaucoup de gens sont convaincus que ce qu'il y a de vraiment beau, de grand, de fort dans la vie, c'est l'Amour. L'Église renforce beaucoup cette foi, et invite tout le monde à vivre pleinement le grand commandement d'Amour de Jésus, à œuvrer pour le bien, à se mettre au service des autres, à leur apporter une belle présence, son amitié, son sourire, son aide, son soutien. La Toussaint fait un peu toucher du doigt que l'Amour ne meurt pas. La Résurrection ouvre les portes de la vie en Dieu.

      Croyants, nous savons que nous passerons un jour de la mort à la vie en Dieu: « Voyez quelle manifestation d'Amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés Enfants de Dieu. Et nous le sommes… Nous le verrons tel qu'il est » (1 Jean 3, 1-2).

      En attendant ce grand jour, nous sommes encore sur terre et nous avons à y œuvrer. Il faut nous laisser pénétrer, transformer, bouleverser par Jésus et son Évangile. Comme les saints, faire de notre vie une belle aventure avec Jésus et le suivre sur le chemin de l'Amour.

      En cette fête de Toussaint, les Béatitudes sont l'évangile du jour. Jésus les a lancées à tous vents du haut d'une colline de Galilée. Les saints se sont efforcés de bien vivre ces Béatitudes. Nous y sommes invités nous aussi: vivre la pauvreté du cœur, la douceur; être proche de ceux qui pleurent; avoir faim et soif de justice; être miséricordieux; être pur; être artisan de paix.

      C'est un beau programme de vie, mais évidemment pas toujours facile à mettre en actes. Il faut souvent se dire et se redire qu'en s'engageant à la suite du Christ et en vivant les Béatitudes, on peut donner du souffle à la marche de l'humanité et faire avancer le monde vers plus de solidarité, de fraternité.

      Ce n'est pas toujours évident. On risque souvent d'être incompris, d'essuyer pas mal de critiques, d'être parfois traité d'illuminé.

      Vivre les Béatitudes, c'est forcément être à mille lieues du monde de l'argent, de la violence, de la recherche de puissance, de pouvoir, qui habitent tant de gens dans notre monde.

      Il ne faut pas se décourager, et toujours avancer dans l'espérance, la confiance, la persévérance. 

      En marchant à la suite du Christ, en vivant les Béatitudes, nous nous inscrivons dans l'espérance de faire un jour partie de cette « foule immense que nul ne peut dénombrer ». La route des Béatitudes est loin de conduire à une impasse, au contraire elle ouvre les portes de la vie auprès du Seigneur.

    La Toussaint, fête d'espérance, nous rappelle et nous redit que nous sommes appelés à la Résurrection, à entrer dans l'Amour éternel de Dieu, la vie en plénitude.

    père André PERNET

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  • Introductions aux lectures :

    Première Lecture : Voici une manière de vivre pleine d’attention aux autres que le Seigneur nous propose. En effet, Dieu est compatissant.

    Deuxième Lecture : Imitons la manière de vivre du Christ. Soyons vraiment des chrétiens, fiers de l’être, et cela sera raconté. Oui, Jésus, le Christ nous délivre de la colère qui vient.

    Homélie :

    Aimer Dieu et aimer son prochain : voici les deux grands commandements qui résument toute la Bible.

    A partir de là, un grand débat est ouvert : Dieu ou l’homme ?

    Cela dépend de la sensibilité de chacun et également de l’éducation que nous avons reçue.

    Les uns insisteront sur une attitude religieuse, les autres sur une attitude humaniste.

    Posons-nous la question : quelle est ma priorité aujourd’hui ?

    - Et si je suis attiré par Dieu en premier, est-ce que ma foi m’encourage à agir pour les autres ?

    - Et si je suis attiré par l’action auprès des autres en premier, est-ce que ma générosité me conduit à Dieu ?

    Comme à chaque fois, regardons Jésus pour trouver des points de repère.

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme.

    Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec les hommes.

    Pourquoi je dis cela ?

    A cause notamment de sa manière de présenter le commandement de l’amour de Dieu. Réécoutons ce que Jésus dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. »

    Le mot « tout » est répété 3 fois.

    L’amour de Dieu le Père concerne tout l’être humain : le cœur, l’âme et l’esprit. Jésus inclut, intègre, dans son amour pour Dieu le Père, toutes les dimensions de notre humanité.

    Une attitude d’amour envers Dieu n’est pas opposée à une attitude humaine ouverte au monde, aux autres.

    Le cœur, l’âme et l’esprit sont bien 3 mots qui disent notre humanité.

    Quand on veut croire et aimer Dieu, en particulier par Jésus, alors on aime et on croit avec tout notre être : cœur, âme et esprit ; et pas seulement avec notre tête, notre intellect.

    C’est important que Jésus rapproche ces deux commandements en commençant par l’amour de Dieu pour faire grandir l’amour du prochain (l’attention aux autres).

    Ces deux commandements loin de s’opposer, au contraire, se complétent.

    Et Jésus le dit dans d’autres passages de l’Evangile : « Qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1Jn 4,20)

    « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il n’aime pas son frère, est un menteur. »

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faites. »

    Nos relations humaines sont sérieuses car elles concernent Dieu par Jésus.

    Oui, Jésus humanise l’amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans toutes ses actions.

    Aimer Dieu et aimer son prochain : voici les deux grands commandements qui résument toute la Bible.

                L’amour du prochain, nous pouvons le mesurer, en mesurant notre capacité d’attention à l’autre.

                Mais, pour l’amour de Dieu, quel est « l’instrument de mesure » pour le vérifier ?

                L’Evangile de ce dimanche nous le dit c’est également notre capacité d’attention à l’autre, à notre prochain.

    Alors, aimer Dieu et aimer son prochain, c’est le même amour.

    Puisque « aimer Dieu et aimer son prochain est le même amour », il y a deux conséquences très concrètes.

                La première conséquence : Quand nous essayons d’aimer notre prochain, nous sommes dans l’amour de Dieu.

                Quand nous essayons d’aimer Dieu, nous rejoignons nos prochains, nos frères et sœurs en humanité.

                La deuxième conséquence : Puisque aimer Dieu et aimer son prochain est le même amour, cet amour peut exister en dehors de tout sentiment.

    Quand Jésus parle d’amour, il s’agit de la Trinité d’amour (le Père, le Fils (lui-même) et l’Esprit Saint). Il s’agit du cœur de Dieu.

                Quand Jésus parle d’amour, il parle de Dieu dans toute sa révélation.

                « Il n’y pas de plus grand amour que de donner sa vie. ».

                On peut illustrer l’amour dont parle Jésus avec l’image d’une cascade :

                « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans cet amour en vous aimant les uns les autres. »

                De Dieu le Père, l’Amour descend dans le Christ, et par le Christ qui nous aime, l’Amour divin devient, avec la foi, l’amour fraternel qui nous unit les uns aux autres.

            Quelle est le message que nous retenons pour notre vie quotidienne et pour cette semaine qui va nous conduire jusqu’à la grande fête de la Toussaint ?

            - Si, dans notre vie quotidienne, l’attention aux autres est plus facile pour nous, alors n’oublions pas l’amour de Dieu.

            - Si, dans notre vie quotidienne, l’amour de Dieu est plus facile pour nous, alors n’oublions pas l’attention aux autres.

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  • Homélie du 29è dimanche du Temps Ordinaire

    Idée pour l’homélie : Comment utilisons-nous nos richesses ?

                Nos richesses matérielles mais aussi et surtout nos richesses à l’intérieur de notre cœur, nos richesses d’ouverture à Dieu, d’ouverture aux autres.

                - Soit on utilise nos richesses à la manière de César : de façon égoïste, rien que pour soi.

                - Soit on utilise nos richesses à la manière de Dieu : dans le sens de la confiance, de la foi, de l’espérance, de l’amour (en essayant d’aimer comme Dieu nous aime).

     « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Voilà la réponse de Jésus à la question qui lui est posée :

    “Est-il permis, oui ou  non, de payer l’impôt à l’empereur ?”

                S’il répond oui, il ne s’oppose pas au pouvoir de l’empereur romain, certes, mais surtout, en répondant « oui », il renforce la position de l’empereur romain qui veut être comme un dieu qui domine et qui fait peur.

                Alors Jésus devrait répondre « non, il ne faut pas payer l’impôt à l’empereur César. » Mais s’il répond non, il risque la peine de mort, car il s’oppose à l’autorité des romains.

                Avec beaucoup de sagesse et de lucidité, Jésus répond que César n’est pas du côté de Dieu :

    « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

                Voilà, rendons à “Dieu ce qui est à Dieu”. C’est-à-dire, ne faisons pas le choix de dominer, comme César, mais faisons le choix d’aimer : faisons le choix de la simplicité, de l’écoute, du partage.

                En fait, quand on réfléchit un peu, quand on cherche la vérité, on peut s’apercevoir que ce n’est pas l’Homme qui fait le premier pas vers Dieu. C’est Dieu qui fait le premier pas vers l’Homme.

                Et Dieu fait le premier pas vers l’Homme en Jésus – Christ.

                La voilà, la véritable histoire de notre relation avec le Seigneur.

                En tant qu’Homme, nous avons toujours tendance à vouloir, grimper vers le ciel, vers le divin, comme César.

                Mais c’est le Seigneur qui fait le premier pas en venant vers nous pour que nous puissions, ensuite, aller vers lui.

                Oh, ce n’est pas une vérité inventée. C’est le Seigneur qui nous le dit depuis Abraham, il y a 4000 ans ; et depuis que Dieu s’est fait Homme en Jésus-Christ il y a 2000 ans.

    Ce chemin de l’incarnation que Dieu a créé pour nous rejoindre, il a fait par le “Oui” de la Vierge Marie.

    Marie est un exemple pour nous en acceptant le Seigneur tel qu’Il est. Dieu n’est pas du tout comme César : Dieu se fait Homme en Jésus. Le Seigneur vit avec nous et même en nous.

                Acceptons que le Seigneur soit lui-même.

                Dieu, notre Dieu à tous, n’est pas “un César qui domine”, il est un enfant, un fils de charpentier, un homme cloué sur une croix, une vie donnée pour toujours dans le pain et le vin à la messe.

                En venant à la messe, nous apprenons à bien utiliser toutes nos richesses et en particulier nos richesses à l’intérieur de notre cœur, nos richesses d’ouverture à Dieu, d’ouverture aux autres en essayant d’aimer comme Dieu nous aime en Jésus-Christ.

                Nous avons toujours tendance à vouloir, grimper vers le ciel, vers le divin, comme César.

                Mais c’est le Seigneur qui fait le premier pas en venant vers nous pour que nous puissions, ensuite, aller vers lui.

                Si nous voulons ressembler à Dieu, nous devons ressembler à Jésus Christ, puisqu'il est l’Amour, la Bonté et la Présence de Dieu dans nos vies.

                Alors, faisons cette prière : Que la Parole de Dieu, et le Corps du Christ, reçus pendant la messe, guide notre prière et notre action.

                Qu’à l'exemple de Jésus, nous soyons artisans de paix et semeurs d’espérance. 

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