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  •         Lecture 1 : C’est une lecture apparemment difficile à comprendre. Mais, cette lecture nous prépare à entendre l’Evangile où Jésus va confier les clefs de l’Eglise à Pierre.

                Lecture 2 : Quelle profondeur dans la Sagesse du Seigneur !

    N’hésitons pas à Lui faire confiance en Lui répondant Amen.

    Homélie à partir de l'Evangile (Matthieu 16, 13-20) :

                Il n’est pas rare d’entendre dans les familles, pendant les vacances scolaires, cette réflexion : « Je ne sais pas quoi faire. »

                Cela veut dire, je ne sais pas comment m’occuper.

    Mais cela peut aussi vouloir dire, notamment pour les plus grands : « Je ne sais pas quoi faire avec ce que je suis.

    Si seulement quelqu’un pouvait me dire :

    « Je compte sur toi parce que tu es important pour moi. »

    « Je compte sur toi et tu es important pour moi. » Voilà ce que Pierre a entendu, un jour, de la part de Jésus. « Pierre, tu es Pierre et sur cette Pierre, je bâtirai mon Eglise. »

    Pierre connaît bien Jésus. Ils ont marchés ensemble de villages en villages et ils ont rencontrés de nombreuses personnes dans des situations très différentes.

    Et Pierre a vu Jésus agir de nombreuses fois pour soulager, pour guérir, pour pardonner, ou encore pour corriger de mauvaises habitudes (notamment en acceptant de rencontrer ceux que l’on rejette à cause de leur maladie ou à cause de leur métier.)

    Pierre et Jésus se connaissent bien.

    Alors, quand, un jour, Jésus a dit à Pierre : « J’ai besoin de toi. »

    Cet appel de Jésus, a rejoint ce que Pierre attendait au fond de lui-même.

    Pierre attendait qu’il lui dise : « Je compte sur toi et tu es important pour moi. »

    Mais, on peut toujours penser qu’il aurait pu choisir quelqu’un d’autre. Car Pierre, plus tard, va renier Jésus trois fois au cours de sa Passion.

    Et pour commencer à bâtir l’Eglise, pour être le premier pape de l’histoire, Jésus choisit un artisan qui pêche des poissons et qui en plus a un caractère difficile.  Il aurait pu choisir quelqu’un d’autre.

    Jésus, qui vient d’être reconnu comme le Messie, l’envoyé de Dieu par Pierre, ne regarde pas l’apparence mais le cœur des personnes.

    Ainsi, Dieu a choisi David (qui était le petit dernier de la famille et qui gardait les moutons) pour devenir roi.

    Ainsi, c’est une jeune fille (Marie) d’un petit village que Dieu choisit pour se faire Homme en Jésus.

    Tout au long de l’histoire, ce ne sont pas forcément, ceux que l’on pense les meilleurs, qui sont choisis par le Seigneur.

    Bernadette Soubirous née dans la famille la plus pauvre de Lourdes est choisie pour voir Marie et rappeler au monde l’importance de la prière et des célébrations.

    La petite Thérèse de Lisieux, une enfant qui pleure tout le temps devient sainte Thérèse et fait beaucoup de bien encore aujourd’hui, dans le monde entier,  par l’intermédiaire de ses reliques.

    Tout au long de l’histoire, le Seigneur a choisi des personnes fragiles et imparfaites.

    Et quand ces personnes ont répondues OUI malgré leurs limites, elles ont fait beaucoup de bien autour d’elles.

    Et l’appel, que chacun a reçu, a rejoint ce qu’il est au plus profond de lui-même.

    Un appel que l’on ressent au fond de nous-mêmes et que l’on peut entendre de la part de quelqu’un, est toujours une preuve de confiance et une invitation à grandir dans la foi.

    Car, un appel ressenti et entendu, signifie que le Seigneur, non seulement compte sur nous, mais également souhaite s’engager avec nous.

    Dans la foi, nous croyons que nous ne sommes pas tout seul et que l’appel est différent pour chacun de nous. C’est cela l’Eglise.

    L’exemple de saint Pierre, et de bien d’autres au cours de l’histoire, nous montre que nous avons au fond de nous des attentes, et que le Seigneur voit au fond de notre cœur ce que nous pouvons être pour notre bien et pour le bien des autres.

    Dans la foi, « n’ayons pas peur », laissons-nous appelés, entendons cet appel (« Je compte sur toi, tu es important pour moi. »), et dans la prière, réfléchissons à ce que notre OUI pourrait nous apporter à nous et à ceux qui nous entourent.

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  • Introductions aux lectures de la messe :

    Lecture 1 : La maison de Dieu est « la maison de prière pour tous les peuples. »

    Lecture 2 : C’est la miséricorde que nous recevons en nous approchant du Seigneur.

    Homélie

                Mardi dernier, nous avons célébré le 15 août, la grande fête de l’Assomption (Marie, la mère de Jésus et notre mère du Ciel est montée auprès de Dieu avec son corps). Le corps et l’âme de Marie sont auprès du Seigneur, dans sa gloire.

                Alors, après avoir entendu l’Evangile de ce dimanche, on est en droit de se demander, quel pourrait être le point commun entre la Vierge Marie et la Cananéenne, la femme de l’Evangile.

                Le point commun, c’est la foi.

                Aux noces de Cana, (tiens Cana et Cananéenne, c’est intéressant le rapprochement), donc aux noces de Cana, Marie fait remarquer à Jésus qu’ils n’ont plus de vin. Jésus n’agit pas tout de suite et répond à sa mère : « Femme, mon heure n’est pas encore venue. » Cela veut dire, ce n’est pas encore le moment pour moi d’agir.

                Et Marie continue à croire en son Fils, et aux serviteurs du repas elle dit : « Faîtes tout ce qu’Il vous dira. » Et en effet, Jésus va quand même agir pour sauver le repas de noces.

                Jésus n’a pas non plus l’intention d’agir pour la Cananéenne qui lui demande son aide pour sa fille malade.

    Dans un premier temps, il ne répond pas.

    Et dans un deuxième temps, Jésus continue à refuser de faire quelque chose pour elle en disant : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Quelle dureté dans cette réponse !

    Pourtant, la femme ne perd pas espoir et continue à croire en Jésus et elle croit que quelques miettes de son attention suffiraient à sauver sa fille.

    Alors, dans un troisième temps, Jésus est touché par la foi de cette femme et il agit pour sa fille.

    Jésus lui dit : "Ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux !"

    Oui, pour Jésus le Christ c’est la foi qui lui permet d’agir et de répondre aux demandes.

    Il n’est pas qu’un simple distributeur de bienfaits : il est la présence bienveillante de Dieu au milieu de nous.

    D’ailleurs, n’oublions pas l’exemple de Nazareth, là où il a grandi. Jésus Christ n’a pas pu agir autant qu’il aurait voulu en faveur des habitants de Nazareth car beaucoup ne croyaient pas en Lui.

    Et, nous, nous avons tous fait, un jour ou l’autre, l’expérience de constater que nos prières n’ont pas été exaucées comme on l’aurait voulu.

    Et cela nous semble dur à accepter.

    L’apparente non-réponse du Seigneur Jésus ne devrait pas nous décourager car toutes nos prières sont entendues, écoutées.

    Voici une image de vacances qui peut nous aider à mieux comprendre :

    L’apparente non-réponse de Jésus peut être comparée à un barrage de haute montagne qui a pour but de retenir l’eau et de faire monter le niveau de l’eau.

    Ainsi, la foi de la femme de l’Evangile d’aujourd’hui a grandi après chacune des deux non-réponses de Jésus. Et sa foi loin de se décourager est devenue ainsi un grand lac de confiance et d’espérance.

    Ainsi, le Christ ne désire pas une relation de simple dépendance avec nous qui ne serait être que temporaire puisque nous irions vers Lui que lorsque nous avons besoin de Lui.

    Jésus le Christ désire une relation de cœur à cœur avec nous dans tous les instants difficiles ou heureux de notre vie.

    C’est la rencontre avec nous que le Seigneur attend dans nos moments de prière.

    La prière n’est pas un chantage : puisque je fais ceci pour le Seigneur, il va donc faire cela pour moi.

    Prier, c’est accepter le dialogue intérieur avec Jésus-Christ.

    Marie, elle-même, ne comprenait pas forcément tout ce qu’elle vivait avec son Fils, mais elle ne se décourageait pas et « méditait dans son cœur tous les actes et les paroles de Jésus ».

    Oui, il est bon, quelques jours après la grande fête de l’Assomption, de nous interroger sur la force de notre foi. L’exemple de la foi de la Vierge Marie et l'exemple de la foi de la Cananéenne nous aident à retrouver le véritable amour de Dieu pour nous.

    L’amour du Seigneur ne nous enferme pas dans une relation de dépendance avec Lui : ce n’est pas un amour qui emprisonne.

    Mais, l’amour de Dieu est un amour qui tient compte de ce que nous sommes en vérité : capables de grandir dans la confiance en soi-même, en les autres, en Dieu.

    Alors, quand nous nous posons des questions sur l’efficacité de nos prières, il peut nous arriver de remettre en cause soit le bien-fondé de notre demande ou pire encore il peut nous arriver de remettre en cause la puissance du Seigneur.

    Ce que nous redécouvrons, aujourd’hui, c’est que quelque soit notre prière de demande ou de merci. Toute prière est l’ouverture de la porte de notre cœur à Jésus qui attend de l’autre côté.

                Il sait bien ce qui bon pour nous : à nous d’être patient, et de le laisser agir dans la foi et l’espérance.

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  • Accueil : C’est une grande fête que nous célébrons : la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.Homélie de la messe du 15 août

    C’est en 1950 que Pie XII donna la définition de cette fête en écrivant : « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée avec son corps et son âme à la gloire céleste. »

                1ère lecture : Dans ce texte, saint Jean nous parle « d’une femme, ayant le soleil pour manteau… et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Cette femme ressemble à Marie, mère du Christ.

                2ème lecture : Avec le Christ, nous ne craignons rien, même pas la mort ; car il nous donne sa vie éternelle. C’est saint Paul qui nous le dit dans cette 2è lecture, mais Marie nous dit aussi la même chose : « Ne craignons rien avec le Christ. »

                Homélie :

                Personne n’est aussi connu dans le monde entier que cette humble jeune femme de Nazareth : Marie.

                Pratiquement toutes les villes, les villages d’Europe et beaucoup de villes dans le monde possèdent une chapelle, ou une statue, un tableau représentant Marie.

                Et toute la gloire de Marie vient de Dieu lui-même : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous… . »

                Toute la grandeur, la beauté de Marie vient « de la grâce divine ». Le Seigneur depuis toujours est avec elle.

                On risque parfois de limiter notre connaissance de Marie à son rôle de maman de Jésus. C’est vrai elle a mis au monde l’enfant Jésus et elle l’a accompagné tout au long de sa croissance et de sa vie d’adulte.

                Mais avec la foi en Jésus, fils de Marie et Fils de Dieu, il y a dans la maternité de Marie un sens plus profond.

                Marie participe à la mission de son Fils. Au tout début de la vie publique de Jésus, au premier signe de la divinité de Jésus, Marie est présente.

                Et non seulement elle est là mais en plus elle est à l’origine du premier geste extraordinaire de Jésus. Vous avez certainement reconnu le signe que Jésus a donné de sa divinité au cours des noces de Cana. « Ils n’ont plus de vin fait remarquer Marie. » Jésus, pourtant, n’a pas prévu d’agir puisqu’il dit à sa mère « femme, mon heure n’est pas encore venue. » Mais lui le Fils de Dieu, ne peut rien refuser à sa mère humaine. Et Marie le sait puisqu’il va dire aux serviteurs de la noce « Faîtes tout ce qu’il vous dira. » Et Jésus permettra à la noce de continuer en transformant l’eau en vin.

                Jusqu’au moment où Jésus est crucifié sur la croix, Marie est là au pied de la croix, avec confiance et foi en son Fils.

                Marie est témoin de la montée de son Fils auprès de Dieu le Père : témoin de l’Ascension. Et elle est toujours là au moment de la Pentecôte, jour de la naissance de l’Eglise, jour du don de l’Esprit Saint qui nous permet maintenant de trouver la présence de Dieu en nous-mêmes, en chaque personne.

                Marie, dès le jour où l’ange lui annonce qu’elle va donner naissance à un fils qui s’appellera Jésus (ce qui veut dire Dieu sauve), elle comprend, dans sa foi de jeune femme, que son rôle est d’être la mère du Messie, de l’Envoyé de Dieu.

                Marie va alors suivre son fils jusqu’au bout. Et tout naturellement, Jésus sur la croix nous confie à sa mère « Femme voici ton fils et fils voici ta mère. »

                En ce beau jour de l’assomption essayons d’entrer dans cette belle vérité de la maternité de Marie pour tous les hommes, les femmes et les enfants.

                Par l’Assomption, au ciel, Marie exerce cette maternité universelle.

                Maintenant elle connaît chacun de ses enfants d’adoption que nous sommes tous.

                Dans la proximité bienheureuse avec Dieu, Marie nous connaît de manière individuelle, personnelle.

                Donc ce n’est pas étonnant que dans le cœur de millions d’être humains, Marie suscite une telle dévotion.

                Chacun peut la considérer, dans la foi, comme sa propre mère.

                « Oui, rien n’est impossible à Dieu. » : Comme le disait l’ange de l’Annonciation

                La maternité de Marie est pour elle et pour nous : « une grâce divine ».

                Et Marie ne se limite pas à une simple connaissance de nous-mêmes. Comme une mère, elle nous aime et agit pour nous en priant Dieu pour nous.

                « Sainte Marie, mère de Dieu prie pour nous. »

                Bien sûr Marie ne prend pas la place de son Fils qui est le seul Sauveur, le seul médiateur entre nous et Dieu le Père. Marie n’est pas Dieu : « elle prie son Fils pour nous. »

                Ainsi, Dieu nous donne de mieux le connaître et de mieux l’aimer par Jésus, son Fils et par Marie sa mère et notre mère.

                L’Assomption est vraiment la suite logique de la maternité exceptionnelle de Marie.

                Faisons-nous appel à Marie ? N’oublions jamais que le rôle de Marie est de prier pour nous tous les jours.

                Et nous disons ensemble :

                « Je vous salue Marie… . »

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  • Introductions aux lectures de la messe :

    Lecture 1 : Le prophète Elie découragé se retire dans la montagne pour faire le point dans la prière avec le Seigneur.

    Lecture 2 : Saint Paul est également découragé car les Juifs ne reconnaissent pas tous Jésus-Christ qui vient réaliser les promesses de Dieu.

    Homélie du 19è dimanche du Temps Ordinaire

      

    Homélie :

           Deux rencontres avec le Seigneur: Celle que fait Elie dans la montagne et celle que font les apôtres sur le lac de Tibériade.

           Si vous le voulez bien, je vais vous parler des circonstances de ces deux rencontres.

           Tout d’abord, pour Elie, cette rencontre avec le Seigneur intervient à un moment très précis. Le moment où Elie est découragé et même menacé demort. En effet, Il a tenu tête aux faux prophètes de la reine Jézabel. Ces faux prophètes ne veulent pas croire en Dieu qui s’est révélé à Abraham puis à Isaac, à Jacob, à Moïse. Alors, Elie est menacé de mort par ces faux prophètes et il s’enfuit.

    Mais, pas n’importe où.

    Il monte sur la montagne d’Horeb là où Moïse a déjà rencontré le Seigneur et reçu les 10 commandements (signe de la première Alliance).

                Elie attend un signe de Dieu. Il y a un ouragan : Dieu n’est pas là. Il y a un tremblement de terre : Dieu n’est toujours pas là. On n’imagine très bien le désarroi, le découragement d’Elie. Et, enfin, il fallait qu’Elie soit très attentif, pour entendre la présence du Seigneur dans le murmure d’une brise légère.

                Pour les apôtres, la rencontre avec le Seigneur intervient aussi à un moment précis. Jésus vient de nourrir une grande foule par la multiplication des pains Matthieu 14, 14-21). Les apôtres sont montés dans une barque pour rejoindre l’autre rive tandis que Jésus est monté dans la montagne pour prier seul à l’écart. Ils sont donc seuls comme Elie ; et comme Elie il y a un fort coup de vent (une tempête). On peut imaginer pour eux aussi qu’ils aient un sentiment de découragement.

    Jésus vient de multiplier de la nourriture pour une foule de personnes, et quand ses apôtres ont besoin de Lui, il n’est pas là.

                Et voilà que Jésus arrive à leur rencontre sans prévenir, par surprise. Et la tempête se calme.

                Plusieurs choses sont importantes à remarquer pour nos propres rencontres avec le Christ.

                En premier, ces rencontres sont des évènements racontés avec des détails. Ce sont des témoignages pleins de vie. D’autant plus que pour chacune de ces rencontres le Seigneur surprend par sa présence. Il intervient de manière imprévisible :

    Elie ne s’attendait plus à l’entendre ;

    et les apôtres ne s’attendait pas à le voir au milieu du lac tourmenté par les vagues.

    Donc, à chaque fois, c’est une nouvelle découverte du Seigneur : Elie et les apôtres ont redécouvert comment le Seigneur agit.

    Et cela ils ne pouvaient pas l’oublier donc ils l’ont raconté. Ce sont de réelles rencontres qu’Elie et les apôtres ont fait avec le Seigneur.

                Dans quelques jours, le 15 août, nous célébrerons la Vierge Marie. Hé bien, le Seigneur ne s’est-il pas comporté de la même façon envers Marie lorsqu’il est venu lui apprendre par l’intermédiaire de l’ange Gabriel qu’elle allait avoir un Fils, et que ce Fils sera Jésus (C’est-à-dire « Dieu sauve »).

                Et plus tard, vraiment personne, même pas Marie, ne pouvait s’attendre à ce que le Seigneur Jésus naisse dans une crèche.

                Et encore plus tard, personne ne s’attendait à ce que Jésus le Christ accepte d’être crucifié et ainsi accepte de donner sa vie jusqu’au bout.

                Et ce n’est pas fini, après la mort du Christ sur la croix : alors que les apôtres sont seuls enfermés dans une maison parce qu’ils ont peurs et sont découragés ; Jésus ressuscité vient au milieu d’eux.

                Tout au long de l’histoire, le Seigneur s’est toujours comporté de la même façon envers nous. Il est là au cœur de nos vies, pour nous aider à faire des choix, dans les petits comme dans les grands moments.

                 En réalité, si on réfléchit un peu, ce n’est pas nous qui venons à la rencontre de Jésus Christ, c’est d’abord Lui qui vient à notre rencontre.

                Au cœur de nos vies, le Seigneur Jésus nous apporte sa force, sa présence rassurante par un : « Je suis là. »

                Auprès d’une personne que l’on aime bien, souvent on n’a pas besoin de beaucoup parler, être là, être pleinement présent pour l’autre, cela suffit.

                Laissons-nous apaiser, en cette Eucharistie, par cette certitude : « Il est toujours là ».

                Cette certitude ne dépend pas uniquement de ce que nous ressentons. Parfois, nous ne ressentons pas sa présence parce que nous pouvons être angoissés ou perturbés intérieurement.

                La présence de Jésus ne dépend pas de nos sentiments, mais de notre foi. Au-delà des apparences, tu es là, je le crois.

                A nous de bien comprendre, ce qui nous est dit dans le passage d’Evangile de la marche sur les eaux.

                Après la multiplication des pains, Jésus qui marche sur les eaux (car rien n’est impossible au Seigneur) nous dit qu’Il a la puissance d’amour de combler nos manques et vaincre nos peurs.

                Alors quand une peur monte en nous, tournons-nous vers le Seigneur Jésus et dans la foi, écoutons-le nous dire : « Je suis là. »

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  •            

                 Les 3 paraboles, les 3 images du trésor, de la perle et du filet nous révèlent la présence du Royaume des Cieux, du Royaume de Dieu.

                J’aime bien poser cette question : Est-ce que dans le monde, il existe un pays qui s’appelle « Royaume de Dieu » ou encore « Royaume des Cieux » ?             Assez souvent on me répond OUI en pensant au pays « Le Royaume-Uni ». Mais en fait, la réponse est NON, car le Royaume de Dieu n’est pas réservé à un seul pays : Il existe pour tous les pays, pour toute la terre. Le Royaume de Dieu ou encore Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre, une manière de croire !
                Pour comprendre la réalité du comportement du Royaume de Dieu, Jésus nous donne trois courtes paraboles sur le trésor, la perle et le filet.


                La première parabole : C’est celle du trésor caché dans un champ. D’emblée, nous pourrions être surpris, étonnés. Comment le Royaume des Cieux peut-il être caché dans un champ ?
                Le Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre. Le Royaume de Dieu est Sagesse, Intelligence, Connaissance, Force, Conseil, Piété, Crainte. Par la Piété et la Crainte, nous reconnaissons que nous sommes les Enfants bien-aimés de Dieu et que nous Lui devons tout ce que nous sommes. Ce sont les 7 dons de son Amour, de son Esprit Saint.

                Retrouver les 7 dons du Saint Esprit c’est découvrir la réalité du Royaume des Cieux !

                Et où se fait cette découverte ? Cette découverte se fait au milieu même de notre champ, car nous sommes le champ de Dieu ! Et nous n’avons plus à redire : Le Royaume de Dieu est ici, ou encore : il est là ! Car, le Royaume de Dieu est en nous. Oui, le trésor est dans le champ comme l’âme est dans le corps.


                La seconde parabole est celle de la perle de grand prix.
    Celui qui la découvre n’est plus un laboureur cantonné dans son champ, mais un négociant qui parcourt les routes.

                Cette perle de la parabole a quelque chose d’unique. Elle vaut plus que tout au monde. Pourquoi cela ? Parce qu’à partir de cette perle tout le reste nous est donné par surcroît. Elle est ce joyau qui brille en chacun de nous quand la grâce de Dieu vient nous illuminer.
                Cette perle de grand prix, c’est Jésus le Christ en personne, pierre précieuse, auprès de qui chacun devient alors une pierre vivante qui a du prix aux yeux du Seigneur. Oui, à chaque messe, à chaque Eucharistie, nous accueillons Jésus Christ en nous, au moment de la Communion. Et avec la présence lumineuse de Jésus Christ en nous, nous accueillons l’Amour de Dieu.

                Le Royaume des Cieux comparé à une perle de grand prix est alors ce cœur à cœur avec Dieu que nous vivons au moment où nous recevons le Corps du Christ pendant la Communion.


                La troisième parabole enfin est celle du filet. Il ne s’agit plus ici de trésor dans un champ ou de perle de grand prix, mais d’un filet de pêcheur.
                Après la recherche d’un trésor dans le champ, la recherche d’une perle, voici la pêche en pleine mer. Le Seigneur nous invite à avancer nous aussi
    en eaux profondes (Lc 5,4). Le Royaume de Dieu se recherche partout, sur terre et dans la mer.
                Justement, quel est le premier et le dernier geste des disciples de Jésus dans l’Evangile : Leur premier geste est de jeter le filet (Mt 4,18) et leur dernier geste est aussi de jeter le filet (Jn 21,1-14). Les disciples de Jésus sont invités à devenir non plus des pêcheurs de poissons mais des « pêcheurs d’hommes ».     Nous sommes aussi appelés à devenir en quelque sorte des pêcheurs d’hommes, c’est-à-dire des témoins de Jésus Christ.
                Avec cette parabole, on passe de l’unique à l’universel. Du secret du cœur à la pêche au grand large. Et le Royaume des Cieux qui est dans le champ de notre cœur, qui est la présence de Jésus-Christ en nous, est également le témoignage de la présence de Jésus en chaque homme, en chaque femme, en chaque enfant du monde entier.

                La 3è parabole du filet rappelle la vocation catholique de l’Eglise, de la famille des baptisés que nous sommes. Catholique veut dire « universelle, pour le monde entier ».

                Oh non pas pour conquérir le monde, mais pour le servir. Car Jésus qui nous envoie ainsi jusqu’aux extrémités de la terre, est Celui qui a étendu sur la croix ces deux bras, les deux bras de la Miséricorde et de l’Amour de Dieu.

                Le Royaume de Dieu n’est pas réservé à un seul pays : Il existe pour tous les pays, pour toute la terre. Le Royaume de Dieu ou encore le Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre, une manière de croire !

                - Le Royaume de Dieu est en nous, dans le champ de notre cœur.

                - Le Royaume de Dieu c’est la présence lumineuse de Jésus Christ que nous redécouvrons au moment de la Communion au Corps du Christ.

                - Le Royaume de Dieu c’est la présence universelle, catholique  de Jésus Christ, de l’Amour de Dieu en tous, sans exceptions dans le monde entier.

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    " Vous risquez, en ramassant l'ivraie, d'arracher en même temps le bon blé."

                Jésus le Christ a une vision réaliste de notre monde. Il n’est ni un optimiste qui ne voit pas le mal, ni un pessimiste qui ne trouve rien de bon autour de nous.

                Notre humanité est un mélange de bien et de mal, de « grâce et de péchés ».

                Dans notre propre coeur, les deux existent côte à côte.

    St Paul disait (Romains 7, 19) : «Vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir : puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas ».

                Le message de la patience est celui que le Seigneur Jésus a proclamé toute sa vie, lui qui est allé vers ceux et celles qui sont blessés, brisés, désorientés.

                Pour Jésus, il n’y a rien de fixé d’avance et tout peut changer. Il ne désespère jamais de transformer l’ivraie de nos coeurs en bon grain ! Nous avons de nombreux exemples dans le Nouveau Testament : Zachée, Marie Madeleine, la Samaritaine, Pierre, Paul ; et aussi dans l’histoire de l’Eglise : Augustin, François d’Assise, Ignace de Loyola…        L’histoire est remplie de grands pécheurs qui sont devenus des saints.

                Et nous connaissons tous, des personnes qui, avec l’aide d’un parent, d’un ami, et avec la grâce de la foi, ont réussi à retrouver le chemin du Bien dans leur vie.

                La foi est une force extraordinaire qui peut nous transformer de fond en comble. Le Seigneur ne condamne pas les pécheurs, ne les juge pas mais les accueille et mange avec eux.

    (Jean 3, 17) : « Dieu n’a pas envoyé son Fils Jésus dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui ».

                L’évangile de ce matin veut nous délivrer de nos préjugés, de nos jugements trop sévères et trop hâtifs envers les autres. Dieu n’a jamais voulu une Église de «purs», mais une assemblée de gens fragiles qui acceptent de tomber et de se relever, qui acceptent de demander le pardon.

                Oui, c’est vrai, nous dit Jésus, l’ivraie dans le champ du monde et dans le cœur des hommes est scandaleuse et cela, soyez-en sûrs, Il ne veut absolument pas cette ivraie, ce Mal.

                Mais Jésus nous dit : Vous qui êtes mes disciples, ne vous laissez pas aller à la facilité des jugements hâtifs ou définitifs. Au contraire, soyez patients avec le monde mélangé dans lequel vous vivez ! Soyez patients avec tous les cœurs mélangés que vous rencontrez, et avec le vôtre en priorité, car vous valez tous bien plus que vous ne l’imaginez !

                Nous le comprenons : la parabole du bon grain et de l’ivraie nous livre une belle leçon de respect pour les personnes et pour le monde. La plus belle espérance pour le monde, n’est-elle pas d’ailleurs d’essayer de triompher du Mal par le Bien.

                Laissons donc toutes leurs chances aux jeunes pousses ! Et apprenons à lire au fond des cœurs les promesses des moissons à venir : il y a tant de générosité en nous et autour de nous qui ne demande qu’à être libérée, tant de possibilités qui ne demandent qu’à être dévoilées !

                Ainsi, respecter les étapes de la croissance et accepter l’imbrication du Bien et du Mal, c’est s’exercer à la patience et à la modération ; et c’est aussi découvrir, peu à peu, avec Jésus, qui est Dieu en vérité : « S» … « Après la faute tu accordes la conversion. » (1ère lecture de la Sagesse) ; « Dieu de tendresse, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (le Psaume 85).

                La justice de Dieu n’a rien à voir avec la nôtre. Pour Dieu, rien n’est jamais fini pour personne, parce qu’il croit en chacun au-delà de ses incertitudes ou de ses égarements.

                À nous donc, qui sommes si souvent taraudés par le souci de la perfection et de la rentabilité, Jésus offre en modèle la patience de Dieu qui s’accommode des lenteurs de l’histoire et de son caractère inachevé.

                À nous, maintenant, d’accueillir avec la même patience, les contrastes de la vie du monde et ceux de notre propre vie, et surtout de les déchiffrer à la lumière des promesses qu’ils contiennent. À nous aussi de laisser la patience de Dieu visiter nos champs intérieurs, afin que la grâce de son passage nous rassure sur son désir de nous sauver. Amen

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    Lecture du prophète Isaïe. 55. 10 et 11 :"Ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat."

    Psaume 64 : "Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses."

    Lettre de saint Paul aux Romains. 8. 18 à 23 : "La gloire que Dieu va bientôt révéler en nous."

    Evangile selon saint Matthieu. 13. 1 à 23 :"L’homme qui entend la Parole et la comprend, il porte du fruit à raison de cent, de soixante ou de trente pour un."


    Homélie : Il existe plusieurs façons de lire et de méditer la parabole du Semeur. Nous pouvons la lire et la méditer en regardant d'abord la terre que nous sommes ou bien en regardant, en premier, la patience et l'espérance du Semeur. Je vous propose de regarder en premier l'attitude du Semeur.

    Nouvelle du salut annoncée aux hommes par Jésus.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    Personne inspirée par Dieu pour être son porte parole.

    L’ESPERANCE DU SEMEUR

                Contemplons avant tout le Semeur, lui le Verbe de Dieu, la Parole même de Dieu qui parle de lui autant que de nous, qui parle de lui (le semeur) autant que de nous (la terre ensemencée).
                C’est l’histoire d’une générosité sans limite, même à l’égard de ceux qui ne sont pas disposés à l’accueillir. Jésus, le semeur, sème où il veut. Il sait qu’il y a les pierres du chemin et les ronces étouffantes de la vie, mais Il sème quand même sans jamais se lasser.
                Car il y a une terre à ensemencer, nous-mêmes ; créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, enfants bien-aimés de Dieu et par Amour pour nous, Jésus le Christ donne sa Vie.

                Il sait, lui le semeur, qu’au milieu de l’ivraie peut aussi pousser le bon grain et qu’il faut du temps et de la patience pour voir venir la moisson dans cette terre qui est naturellement bonne, mais où tout se mêle : le Bien et le Mal. (Matthieu 13. 36…)
                Jésus sait qu’un jour, sa Parole, donnera son fruit, comme il le dit par la bouche du prophète Isaïe. "Ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat ». Jésus, quand il nous donne la parabole du Semeur, n’est pas un rêveur. Il est rempli d’espérance.

                Cependant, Jésus fait aussi le constat que beaucoup de ses auditeurs entendent la Parole sans la comprendre.
                Ainsi, après le miracle de la multiplication des pains pour 5.000 hommes, Jésus redit à ses disciples : « Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, (vous avez entendu) et pourtant vous ne croyez pas. » (Jean 6. 36)

                Les ronces et les pierres de leurs doutes empêchent la Parole semée de porter du fruit.

    Celles et ceux qui ont suivi et qui suivent Jésus Christ.

    Service confié à un membre de l'Eglise.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    Personne inspirée par Dieu pour être son porte parole.

    UNE ESPERANCE DE CERTITUDE

                Et pourtant, infatigable, le semeur continue à semer la Parole de Dieu "espérant contre toute espérance". (Romains 4. 18) Il ira jusqu’au rejet total de sa Parole, sur la Croix. Sa mort ne fructifiera que dans sa résurrection : " Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes " Jean 12.32).
                La conclusion de la parabole du Semeur est, malgré tout, la réussite exceptionnelle de la moisson finale. " Ils ont donné du fruit à raison de cent, de soixante, de trente pour un. "

                Relisons ainsi le psaume de ce dimanche : " Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses... tu prépares les moissons ... sur ton passage ruisselle l’abondance ... les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante."
                L’Espérance de Jésus repose sur cette certitude exprimée dans la première lecture de ce dimanche : Jésus sait que le coeur de l’homme est fondamentalement "une bonne terre" : Ainsi, la Parole de Dieu semée en chacun de nous, ne reviendra pas à Dieu sans avoir accompli sa mission de Vie et de Vie éternelle.
                La Vie de Dieu a été ensemencé dans l’Homme. Et c’est une semence puissante. Comment pourrions-nous oublier ce regard plein d’Espérance de Jésus, dans la nuit de la Passion, quand Pierre l’a renié, 3 fois de suite ?

                Ainsi, après la Résurrection, Jésus a ( semé ), prononcé la Parole : "M’aimes-tu ?, 3 fois de suite. Et Pierre a répondu, 3 fois de suite : « Tu sais bien que je t’aime, Seigneur ! »

                Le Semeur ne s’arrête jamais car il ne désespère jamais ni de la semence ni de la terre.

     

    Celles et ceux qui ont suivi et qui suivent Jésus Christ.

    Louange, action de grâce rendue à Dieu.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    UNE ESPERANCE POSITIVE
                C’est pourquoi Jésus, le Semeur ose insister pour que notre regard demeure positif, envers et contre tout. Savons-nous découvrir et regarder tout ce qui naît, vit et grandit de beau, en nous comme autour de nous ?
                La grâce de Dieu et de son Esprit-Saint "qui donne la Vie, qui sanctifie toute chose" (prière eucharistique), fait germer dans la bonne terre de sa Création, des milliards et des milliards de pensées et de gestes remplis de bonté et d’amour.

                Chaque jour, Il y a des milliards de "Notre Père" et de « Je vous salue Marie » prononcés avec le cœur sur tous les continents et dans toutes les situations, par des religieux, des religieuses, des prêtres, des baptisés, et mêmes des futurs baptisés.
                Chaque jour dans le monde, il y a toutes ces mamans qui donnent la vie et qui se dévouent de manière infatigable pour leurs enfants.

                Chaque jour dans le monde, il y a toutes ces personnes qui, avec les années qui passent, redécouvrent la prière quotidienne.             Chaque jour dans le monde, il y a, aussi, tous ces jeunes qui demeurent fidèles à la Parole de Jésus.

                Chaque jour dans le monde, il y a tous ceux qui, dans leurs activités scientifiques, techniques, professionnelles ou caritatives répondent à l’espérance de la Création " La création a gardé l’espérance d’être libérée de la dégradation, pour connaître la gloire donnée aux enfants de Dieu " dans la 2ème lecture de ce dimanche (St Paul aux Romains 8. 20-21).
                Et l’on pourrait multiplier les exemples quotidiens où les hommes ne se dégradent pas, mais éveillent un monde digne du Créateur. Plutôt que de ne voir sans cesse que le négatif, le mal et le péché, laissons-nous emporter par une symphonie de joie et d’action de grâce, une "Eucharistie", qui monte du coeur du Semeur divin quand il voit « la bonne terre donnée cent, soixante ou trente grains pour un seul grain semé. »
                Jésus n’a pas offert pour rien sa Vie, sa Douceur patiente, sa Paix.

                Il n’a pas offert pour rien la semence de son Corps et de son Sang sur la croix. Il sait la fécondité de son Sacrifice qui est renouvelé à chaque messe, à chaque Eucharistie : "Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jean 12. 24)
                L’Espérance de Jésus, le Semeur infatigable, attend de nous la réponse de la Foi. " Nourris de cette Eucharistie, nous te prions Seigneur, fais grandir en nous ton oeuvre de Salut. » (prière de ce dimanche que nous entendrons après la Communion).

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  • Les textes de ce dimanche et en particulier l'Evangile nous invite à découvrir ou à redécouvrir les merveilles que Jésus Christ nous apporte.

    Dieu dont l’amour est tout puissant se rend présent en Jésus Christ. Dieu le très haut a accepté de partager notre condition humaine, à l’exception du péché, en Jésus.

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles.

    Avec l’Evangile que nous venons d’entendre, je vous en propose 4.

    1ère merveille : Jésus n’a pas toujours été bien accueilli dans les villes et villages qu’il visitait. Jésus a grandi dans un village : Nazareth. Et les gens n’hésitaient pas à mettre en doute la véritable identité de Jésus quand ils entendaient parler de lui : « Qu’est-ce qui peut bien sortir de bon de Nazareth. »

    Mais, Jésus ne se décourageait pas devant ceux qui ne croyaient pas en lui. Au contraire, il a toujours essayé de les comprendre et il s’est toujours efforcé de les respecter. Quand nous sommes dans une situation difficile, voir même d’échec : à l’exemple du Seigneur Jésus, reconnaissons que les évènements peuvent nous dépasser et cherchons à discerner ce qui est positif en premier. Jésus dit dans sa prière à Dieu le Père (son Père et Notre Père du ciel) : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Les « tout-petits » ont une simplicité de cœur qui les rend capables d’accueillir la nouveauté de Jésus-Christ en toutes circonstances. Il n’y a pas d’âge pour être un « tout-petit » dans la foi.

    2ème merveille entendu dans l’Evangile de ce dimanche : « Vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, venez à moi et je vous procurerai le repos. » Cela voudrait-il dire que les chrétiens sont protégés, épargnés des épreuves inévitables de la condition humaine ? Nous nous apercevons bien que non. La foi ne supprime pas les souffrances. Mais, nous pouvons tous faire cette expérience : si les fardeaux ne sont pas retirés, avec la foi en Jésus, ils deviennent plus légers, plus supportables.

    3ème merveille : Jésus nous dit qu’il est « doux et humble de cœur ». « Doux » : cela voudrait-il dire qu’il est mou, et qu’il nous invite à être amorphe nous aussi. En réfléchissant, être doux ne signifie pas être mou. Être doux signifie, à l’exemple de Jésus, être capable de dominer ses réflexes de violence, être capable de se maitriser face à un conflit. Être doux c’est au contraire avoir suffisamment de force pour ne pas tomber dans le piège de l’engrenage de la violence.

    4ème merveille : Jésus nous montre Dieu comme un Père (son Père et Notre Père du ciel). Et, dans l’Evangile de ce dimanche, le mot « Père » revient plusieurs fois pour qualifier la nature de Dieu. Le Seigneur est un Père, un parent pour nous. C’est une merveille à découvrir et à redécouvrir dans la foi en Dieu. Car il y a une conséquence à cette merveille : nous sommes par conséquents ses enfants, enfants de Dieu. C’est ce qui nous est révélé le jour de notre baptême. Dieu le Très Haut, le Tout-puissant, nous est présenté par Jésus comme le Père (son Père et Notre Père) : source de la vie, qui nous aime et nous rend capable d’aimer à notre tour.

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles.

    - Il n’y a pas d’âge pour être un « tout-petit » dans la foi.

    - Si les fardeaux ne sont pas retirés, avec la foi en Jésus, ils deviennent plus légers, plus supportables.

    - Être doux, à l’exemple de Jésus, c’est être fort.

    - Dieu est le Père de Jésus et Notre Père du ciel : source de la Vie et de l’Amour.

    En cette période de l’été, certaines messes ne sont pas maintenues : mais cela ne doit pas nous empêcher de lire et de méditer les lectures de la Parole de Dieu (et en particulier l’Evangile).

    La Parole de Dieu est une nourriture qui nous est indispensable, car elle nous fait découvrir des merveilles pour notre vie de tous les jours.

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  • La messe expliquéeUne lecture estivale ! : « La messe, un enchantement déserté » du père Guy GilbertLa messe expliquée

     

    Dans son livre, le père Gilbert nous invite à réfléchir sur la messe qui devrait être « le plus grand moment de notre vie. »                       

    Quelques extraits :

    - Quel plus beau rite que l’eucharistie lorsqu’elle réunit du plus ancien au plus jeune, les pécheurs, les riches, les pauvres à l’intérieur de l’église.

    - A la messe, vous vous éparpillez au lieu de vous serrer près de l’autel ; rapprochez-vous.  

    - Aimez la messe. Arrivez un peu avant pour vous y préparer. Prenez le temps après ; ne serait-ce que pour dire dans votre voiture « Seigneur merci ; je vais vers Toi, Tu es ma force. »

    - Le signe de la croix tracé lentement nous permet de vénérer le Père qui a tout créé, qui nous a envoyé son Fils par Amour et de vénérer l’Esprit Saint qui nous le fait comprendre.

    - La paix du Christ. Que ce geste ne soit pas mécanique.

    - Le Notre Père. Cette prière que trop souvent nous expédions à la messe. Le Seigneur n’a pas dit « Mon Père qui es aux Cieux mais « Notre Père ». Nous sommes ensemble filles et fils de Dieu. Au Notre Père donnez-vous la main.

    - Le Credo. J’aime le Symbole des Apôtres, résumé de notre foi. Mais à force de le réciter par coeur on ne met plus le sens des mots dans ce que l’on dit.

    - Si nous croyons que le temps est offert par Dieu, alors rendons-le Lui. L’acte essentiel du croyant est de prier. Dieu est gourmand du temps que nous Lui consacrons.  

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