• Homélie du 1er janvier 2021

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1er janvier : Journée mondiale pour la paix

    Accueil :

                Cette journée a été instituée par le pape Paul VI en 1968. Elle est ainsi l'occasion pour le pape d'adresser un message au monde.

                En 2021, le thème du message du pape François pour la journée mondiale de la paix est :

    « La culture du soin comme parcours de paix »

                La culture du soin comme « engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous » et « la disposition à prendre soin, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect et à l'accueil réciproque », constitue un moyen privilégié pour construire la paix, « éradiquer la culture de l'indifférence, du rejet et de la confrontation, souvent prévalente aujourd'hui ». C'est ce qu'écrit le Pape François dans son message.

    Homélie :

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

    1er JANVIER 2021 :

    LA CULTURE DU SOIN COMME PARCOURS DE PAIX

                L’année 2020 a été marquée par la grande crise sanitaire de la Covid-19 qui est devenue un phénomène multisectoriel et global, aggravant des crises très fortement liées entre elles, comme les crises climatique, alimentaire, économique et migratoire, et provoquant de grands inconvénients et souffrances. Je pense surtout à ceux qui ont perdu un membre de leur famille ou une personne chère…

                Ces événements et d’autres, qui ont marqué le chemin de l’humanité l’année passée, nous enseignent qu’il est important de prendre soin les uns des autres et de la création pour construire une société fondée sur des relations de fraternité. C’est pourquoi j’ai choisi comme thème de ce message : La culture du soin comme parcours de paix. Une culture du soin pour éliminer la culture de l’indifférence, du rejet et de l’affrontement, souvent prévalente aujourd’hui.

                La culture du soin est présente dans la vie des disciples de Jésus Les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles constituent le cœur du service de la charité de l’Église primitive. Les chrétiens de la première génération pratiquaient le partage pour qu’aucun d’entre eux ne se trouve dans le besoin (cf. Ac 4, 34-35) et ils s’efforçaient de faire de la communauté une maison accueillante, ouverte à toute situation humaine …

                Les principes de la doctrine sociale de l’Église est pour base la culture du soin.

                Le soin comme promotion de la dignité et des droits de la personne. « Le concept même de personne, né et mûri dans le christianisme, aide à poursuivre un développement pleinement humain. Parce que, qui dit personne dit toujours relation et non individualisme …

                Le soin de la maison commune : Tout aspect de la vie sociale, politique et économique trouve son accomplissement quand il se met au service du bien commun … Par conséquent, nos plans et nos efforts doivent toujours prendre en compte les effets sur l’ensemble de la famille humaine, en pondérant les conséquences pour le moment présent et pour les générations futures.

                La pandémie de la Covid19 montre combien cela est vrai et actuel, pandémie devant laquelle « nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble », parce que « personne ne se sauve tout seul » et aucun État national isolé ne peut assurer le bien commun de sa propre population.

                La promotion de la culture du soin demande un processus éducatif. … L’éducation au soin naît dans la famille, élément naturel et fondamental de la société, où l’on apprend à vivre en relation et dans le respect réciproque. Cependant, la famille a besoin d’être mise dans des conditions qui lui permettent d’accomplir ce devoir vital et indispensable. Toujours en collaboration avec la famille, d’autres acteurs importants de l’éducation sont l’école et l’université et, de façon analogue par certains aspects, les acteurs de la communication sociale. Ils sont appelés à véhiculer un système de valeurs fondé sur la reconnaissance de la dignité de chaque personne, de chaque communauté linguistique, ethnique et religieuse, de chaque peuple et des droits fondamentaux qui en dérivent. L’éducation constitue l’un des piliers les plus justes et solidaires de la société.

                Les religions en général, et en particulier l’Eglise Catholique peuvent jouer un rôle irremplaçable en transmettant aux fidèles et à la société les valeurs de la solidarité, du respect des différences, de l’accueil et du soin des frères les plus fragiles.

                Il n’y a pas de paix sans la culture du soin La culture du soin est un engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous, cette disposition à s’intéresser, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect mutuel et à l’accueil réciproque, constitue une voie privilégiée pour la construction de la paix. « En bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires. Il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver ».

                En ce temps où la barque de l’humanité, secouée par la tempête de la crise, avance péniblement à la recherche d’un horizon plus calme et serein, le gouvernail de la dignité de la personne humaine et la “boussole” des principes sociaux fondamentaux peuvent nous permettre de naviguer avec un cap sûr et commun.    Comme chrétiens, nous tenons le regard tourné vers la Vierge Marie, Étoile de la mer et Mère de l’espérance. Tous ensemble, collaborons pour avancer vers un nouvel horizon d’amour et de paix, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et d’accueil réciproque. Ne cédons pas à la tentation de nous désintéresser des autres, spécialement des plus faibles, ne nous habituons pas à détourner le regard, mais engageons-nous chaque jour concrètement pour « former une communauté composée de frères qui s’accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres ».

    Du Vatican, pape François

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  • Homélie de la messe de la Sainte Famille 

                Pourquoi donc Syméon a-t-il fait attention à ce bébé de quelques semaines porté dans les bras de sa mère Marie ? Syméon est un homme de prière ; il médite sans cesse la Bible. Dieu lui a fait connaître qu'il verrait de ses yeux le salut promis depuis des siècles pour son peuple et pour tous les hommes. Syméon est poussé par l'Esprit. Il va au-devant de Marie, Joseph et de l'enfant Jésus. 

                En découvrant l'Enfant dans cette foule où rien ne le distingue, il sait que le moment est venu. Il voit de ses yeux ce qui échappe au regard de l'homme. Il voit que Dieu tient parole car il nous aime ; Dieu vient nous sauver. Le signe du petit Enfant suffit à Syméon. 

                Comme pour Syméon, pour nous, aujourd'hui Jésus est le signe qui nous suffit. 

                Le signe qui met en nous la joie et l'espérance. 

                Car la foi nous donne des yeux pour voir non pas un petit enfant comme tous les autres petits enfants dans les bras de leur Mère, mais Jésus le Christ, Jésus le Christ petit enfant dans les bras de Marie. 

                Jésus le Messie, le Christ qui vient de naître et qui est :  le Verbe incarné, la Parole de Dieu incarnée, la présence de Dieu au milieu du monde : l’espérance de la Paix, de l’Amour. 

                Oui, Jésus, petit enfant présenté par Marie et Joseph, est pour nous le signe qui suffit. Parce que dans le signe de l’enfant Jésus qui nous est ainsi donné par Dieu le Père, nous voyons d'avance, avec les yeux de la foi, ce que la présence de Jésus va accomplir. Nous voyons d'avance que sa présence d’Amour est plus forte que le mal, plus forte que la mort ; sa présence d’Amour est la vie et la source de l’espérance. 

                Jésus est pour nous le signe qui suffit. 

                Oui, Syméon est rempli de joie et crie sa joie vers Dieu. Mais écoutez ce qu'il dit à Marie, la Mère de l'Enfant : «Cet Enfant ... sera un signe de division ; et toi-même ton coeur sera transpercé par un glaive. Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d'un grand nombre ». 

                Trente-trois ans plus tard, Marie se souviendra des paroles de Syméon en regardant Jésus, sur la croix. 

                En regardant Jésus sur la croix, nous découvrons quel est le prix de l'Amour de Dieu et nous comprenons jusqu'où va le don de Dieu. Car «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé» (Jn 3, 16-17). 

                En regardant le signe de la croix de Jésus, l'Amour nous est révélé. Nous découvrons que le chemin de Jésus (deviné par Syméon) est beau et dur aussi.     Jésus le Christ, en se présentant enfant dans les bras de Marie et de Joseph, vient nous donner la liberté d'aimer et d’aimer en vérité. 

                Jésus vient partager toutes les étapes de la vie pour nous libérer de l'égoïsme, de la haine, de la vengeance, de la violence, du mépris de l'autre...     Tout cela, Jésus, dès sa naissance, le porte sur ses épaules, dans sa chair, pour que notre chair soit vivifiée par son Esprit. 

                Oui Syméon dit à l'avance la présence de l'Amour et de la Vie de Dieu en l’enfant Jésus. 

                Ecoutons maintenant ce que dit aussi Anne. Elle est veuve, elle a quatre-vingt-quatre ans. Elle est inspirée par Dieu, comme Syméon. Elle prie jour et nuit dans le Temple. Et quand elle voit l'Enfant Jésus, quand elle entend tout ce que Syméon dit, elle s'approche à son tour et elle loue, remercie Dieu de toutes ses forces, de toute la jeunesse de sa foi. A tous ceux qui veulent l'entendre elle dit son témoignage de joie : Enfin Dieu vient délivrer son peuple ; le Messie, le consolateur est là. 

                A notre toursi avec Syméon nous avons reconnu en l’enfant Jésus le signe de l'Amour et de la Vie que Dieu nous donne, si avec Marie et Joseph, nous avons appris à découvrir la présence aimante de Jésus dans nos vies ; alors, aujourd'hui, avec Anne, femme veuve de 84 ans, exultons de joie. 

                Car en cette fin d’année 2020 et en ce monde où les ténèbres semblent dominer, nous portons l'Espérance de la foi et nous sommes responsables de l'Espérance, non seulement pour nous-mêmes, pour nos familles et ceux que nous connaissons, mais aussi pour le monde entier ; comme déjà l'Enfant Jésus dans les bras de Marie et de Joseph, est l'Espérance pour le monde.

    La Prière à la Sainte Famille pour les Familles : 

                Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son Amour.
                Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.
                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous dans l'harmonie, dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
                Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit Saint, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblables à vous.
     

                Petite Trinité sur la terre, Joseph vivant d'amour pour Marie, Marie vivant d'amour pour Jésus, Jésus vivant d'amour pour le monde. 

                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. 

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  • Homélie de Noël

                Il y a quelques jours, un habitant de Briare m'a fait remarquer que c’est un devoir pour lui de venir chaque année à la messe de Noël.

                Je lui demande pourquoi il aime venir à la messe de Noël.

                Il me répond que Noël est, pour lui, la fête la plus importante.

                En tant que prêtre, je lui explique que la fête la plus importante n’est pas Noël mais Pâques.

                Car la foi chrétienne a commencé à Pâques, par la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. A chaque messe, nous nous rappelons que le Seigneur est ressuscité, vivant pour toujours au milieu de nous.

                Il me répond, et c’est là que je veux partager avec vous sa réponse toute simple : « Peut-être me dit-il, mais sans la fête de Noël, il n’y aurait pas la fête de Pâques. Noël a précédé Pâques. »

                J’ai été touché par sa réponse.

                “Un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire”, et Dieu est né chez les hommes.

                Dieu, l’inaccessible, le Tout-Puissant, se fait l’un de nous. La nouvelle de cette naissance crée une immense ESPERANCE. Dieu est avec nous, c’est d’ailleurs ce que veut dire le 2ème beau nom de Jésus : « EMMANUEL ».

                Et alors, notre humanité devient le lieu de notre rencontre avec Dieu.

                En l’enfant Jésus, Dieu s’est fait homme, est venu habiter notre vie humaine.

                Par conséquent, soyons dans l’espérance, aucun d’entre nous n’est réduit à lui-même.

                Chacun de nous a du prix aux yeux de Dieu. Il y a toujours au cœur de la vie de chacun, une naissance possible, un avenir possible.

                Regardons ce qui s'est passé au moment où Marie et Joseph arrivent à Bethléem : Il n’y a plus de place pour les accueillir.

                Il ne reste plus qu'une étable pour animaux, là-bas, à côté de Bethléem.

                Cette étable, nous pouvons la comparer à ces lieux de pauvreté que nous portons en nous, à nos handicaps, à nos peurs, à nos blessures, à nos échecs, à nos épreuves. Hé bien, c’est là, dans toutes nos étables intérieures que Dieu choisit de naître !

                Oui, le Seigneur est imprévisible car il n’a pas d’autre projet que de nous faire grandir dans l’Espérance.

                C’est la part enténébrée et souvent refoulée de nos vies, qui est le lieu de sa naissance : Le lieu de la naissance de l’Espérance du Seigneur qui peut rallumer en nous la PAIX, la FOI et l’AMOUR.

                Noël peut être, alors, pour chacun de nous, le moment de re-naître, de re-naître à notre humanité.

                De l’Evangile de Noël, nous retrouvons tout ce qu’il y a de grand, de beau en chacun de nous.

                A Noël, en l’enfant Jésus, c’est Dieu qui croit en l’humanité, il nous montre sa Foi en nous.

    A Noël, nos fausses idées sur Dieu ne tiennent plus : Il est Tout Puissant dans la PAIX, dans la FOI, dans l’AMOUR car il est Tout Puissant dans l’ESPERANCE.

    A Noël, le Seigneur vient naître au cœur de nos vies telles qu’elles sont : il se fait tout petit pour nous en un enfant « Jésus ».

    A Noël, devant l’enfant Jésus, allons-nous découvrir, comme les bergers, 

    Dieu à notre hauteur ?

                A Noël, c’en est donc fini de nos fausses idées sur Dieu : N’ayons pas peur, le Seigneur est Tout-Puissant dans une proximité d’Amour avec nous, il est Tout-Puissant dans la Miséricorde, dans le Pardon qui relève, dans l’Espérance qu’il met en nous.

                La fragilité de la crèche, la fragilité des conditions de la naissance de Jésus, Fils de Dieu, nous montrent que Dieu veut être humble, entièrement donné, remis entre nos mains.

                D’ailleurs, les bergers ont tout de suite compris que le Seigneur désire les rejoindre. A travers l’humilité de la crèche, les bergers ont découvert Dieu à leur hauteur.

                En cette fête de Noël, ferons-nous cette même découverte que les bergers ?

                En ce moment, dans notre vie :

    - nous recherchons peut-être la paix avec certaines personnes.

    - nous supportons peut-être mal une certaine solitude.

    -nous vivons peut-être difficilement notre recherche d’un emploi stable.

    - nous avons peut-être des difficultés en famille.

    - nous sommes peut-être touchés par la maladie.

    - notre quotidien est parfois lourd à vivre.

                En cette fête de Noël, ferons-nous la découverte que Dieu vient naître au cœur de toute vie, au cœur de notre vie telle qu’elle est ? C’est cela Noël !!!

                Tout, et vraiment tout ce qui fait chacune de nos vies, intéresse le Seigneur, et en Jésus, Dieu désire partager ce que nous vivons.

                C’est vrai, il nous arrive parfois de ne plus croire en l’homme, en l’humanité, lorsque la violence se déchaîne sous toutes ses formes.

                Mais, il reste et il restera toujours, la possibilité de croire en Dieu qui se fait petit enfant.

                Dans les moments de tristesse, d’épreuve, de désespoir que nous pouvons connaître, il reste une attitude d’enfant à faire naître au fond de nous-mêmes : une attitude d’Espérance comme la belle fête de Noël nous le rappelle.

                Dieu s’est manifesté là où on ne l’attendait pas, dans une crèche !!!

    Dieu, en l’enfant Jésus, se donne à nous, à tous, sans réserve, sans conditions, comme si nous avions à en prendre soin, car l’Homme, l’Humanité est l’Espérance de Dieu.

    A Noël, nos fausses idées sur Dieu ne tiennent plus : Il est Tout Puissant dans la PAIX, dans la FOI, dans l’AMOUR car il est Tout Puissant dans l’ESPERANCE.

    A Noël, le Seigneur vient naître au cœur de nos vies telles qu’elles sont : il se fait tout petit pour nous en un enfant « Jésus ».

    A Noël, devant l’enfant Jésus, allons-nous découvrir, comme les bergers, 

    Dieu à notre hauteur ?

    BON NOËL A TOUS !!!

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    Marie, Comblée de grâce, et cependant libre de répondre « oui » ou « non » !

                Et si Marie avait dit « non » à l’ange Gabriel !? Est-ce que Dieu a pris le risque du « non » de Marie ou est-ce que le Seigneur était dans la confiance du « oui » de Marie ?

                Ce qui est certain c’est que Dieu a attendu la réponse de Marie comme Il attend encore et toujours notre réponse aujourd’hui à sa venue dans nos vies !!!

                C’est pourquoi, je me réjouis que l’évangile du dimanche commence souvent par ces premiers mots : « En ce temps-là … En ces jours-là … ».

    Evangile selon saint Luc 1, 26-38 :

                En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

                L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura de fin. »

                Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or, voici que, dans sa vieillesse, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »

                Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

                Le nom de Marie est présent 4 fois dans l’évangile de ce 4ème dimanche de l’Avent. Nous lisons d’abord « le nom de la jeune fille était Marie » puis « Sois sans crainte, Marie » puis « Marie dit à l’ange » et à la fin « Marie dit alors ».

                La 1ère fois c’est saint Luc qui donne le nom de Marie ; la 2ème fois c’est l’ange ; la 3ème et la 4ème fois c’est Marie qui répond en 2 temps : D’abord une question et ensuite sa réponse positive.

                Dieu prend l’initiative d’entrer en dialogue avec Marie par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Dieu fait le premier pas. C’est le choix du Seigneur de venir demander, dans la petite ville de Nazareth, un « oui » auprès de cette jeune fille appelée Marie. C’est Lui qui choisit Marie.

                Dieu a le désir de venir au cœur de l’humanité, au cœur de la vie des hommes et des femmes, au cœur de notre vie, au cœur de sa Création et de la vie de ses créatures que nous sommes.

                Cette initiative du Seigneur nous l’appelons : L’Annonciation par l’ange Gabriel à Marie. Cependant, et saint Luc le montre très bien en reprenant les paroles de l’ange, l’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie : « Je te salue, Comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » Marie est la « Comblée de grâce » ! Dès sa conception, Marie est toute entière mise à part, choisie par le Seigneur. Sa conception est immaculée, c’est-à-dire exempte du péché originel (Marie, dès sa conception, est préservée de tout mal et de tout rejet de Dieu). C’est un dogme (une vérité incontestable de la foi de l'Église catholique) qui a été proclamé le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX. Et, Marie, elle-même, 4 ans plus tard, le 25 mars 1858 (jour de la fête de l’Annonciation) à Lourdes, en apparaissant à sainte Bernadette, se présente ainsi en patois : « Que soy era Immaculada Councepciou » ce qui veut dire « Je suis l’Immaculée Conception. » Bernadette l’a répété au curé de Lourdes, comme elle a pu, puisqu’elle n’avait jamais entendu cette expression. Et le père Peyramale a eu ainsi la preuve que la Dame Blanche que Bernadette voyait au-dessus de la grotte était bien Marie, la Vierge Marie.

                Quand l’ange entre chez elle, Marie est devant un mystère qui la dépasse. Elle s’interroge et est aussi « bouleversée ». Mais l’Ange la rassure : « Soit sans crainte Marie, … » Et c’est un projet inouï qui est révélé à Marie : Devenir la mère de Jésus, « Fils du Très-Haut ».  Dieu, qui veut respecter la liberté de Marie, a une énorme confiance et espérance en cette jeune fille de Nazareth ! Ce respect du Seigneur, par l’intermédiaire de l’ange, exprime sa volonté d’Amour, d’Humilité et de Foi en l’humanité qu’Il a créée à son Image et à sa Ressemblance.

                Alors, une question monte au cœur de Marie : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » En effet, même si une promesse de mariage existe entre Marie et Joseph, ils ne vivent pas ensemble et n’ont pas de relations intimes.

                Alors l’ange exprime toute la puissance et toute la délicatesse de Dieu : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre … » Voici toute la délicatesse de Dieu : Il propose son projet à Marie avant que celle-ci ne soit mariée et vive avec Joseph. Ainsi, avec le Seigneur, on est toujours libre d’accepter ou de refuser la mission proposée. Marie et Joseph n’étaient pas encore liés l’un à l’autre. L’Amour de Dieu ne force personne !

                Et le dialogue entre l’ange et Marie ne s’arrête pas là ! L’ange invite Marie, de la part de Dieu, à élargir son regard et à regarder la vie de sa parente Elisabeth qui est une femme âgée et stérile ! L’ange lui apprend qu’Elisabeth est enceinte depuis six mois ! Ainsi, rien n’est impossible à Dieu dans l’histoire d’Elisabeth. Et ce que Dieu a fait pour Elisabeth, Il peut le faire aussi pour Marie. Et Marie répond : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » La Vierge Marie, pour nous tous, pour l’humanité en attente du Sauveur, du Messie, du Christ, donne son consentement.

                Il nous arrive de regarder les autres pour nous comparer, et, trop souvent, pour éprouver quelques jalousies. Et voilà que Dieu, comme il l’a montré à Marie par l’intermédiaire de l’ange, invite chacun de nous à regarder autrement et à nous réjouir des signes de sa bonté dans la vie des autres y compris chez ceux que l’on est tenté de juger…stériles !

                Ce récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur dans nos vies car il nous montre comment dans la réalisation du projet de Dieu, la grâce et la liberté sont présentes et sont appelées à agir ensemble. C’est en contemplant ce qui advient à la Vierge Marie que nous pouvons comprendre ce que le Seigneur veut réaliser avec chaque baptisé et avec toute son Eglise. « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » Que les célébrations de Noël soient pour nous un temps favorable pour exprimer notre « oui » à l’œuvre du Seigneur en nous et par nous.    Amen !

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  • Homélie du 3è dimanche de l’Avent

                Nous voici arrivés à 12 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent : on commence donc la troisième semaine de l’Avent.

                La première semaine nous avons été invités à veiller, à être des veilleurs, à prier.

                La deuxième semaine nous avons été invités à changer, à devenir meilleur, à ouvrir notre cœur.

                Et la troisième semaine qui commence maintenant nous sommes invités à découvrir ou à redécouvrir qu’il y a beaucoup de joie quand on croit, quand on a la foi en Celui qui vient dans nos vies. Croire en Jésus Christ c’est être dans la joie.

                Dans les lectures de ce dimanche, 4 personnes importantes nous parlent de la joie : Isaïe, Paul, Marie et Jean Baptiste.

                Tous, à leur manière, nous parlent de la joie qui traverse leur vie.

                Isaïe exprime sa joie en ces mots : « le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé… ».

                Paul, lui, encourage les chrétiens : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance… N'éteignez pas l'Esprit ».

                Marie dit que le Seigneur s'est penché sur elle, qu'elle est une humble servante et que Dieu a fait pour elle des merveilles.

                Pour Jean-Baptiste, le texte de l’évangile de ce jour ne dit pas le mot « joie ». Mais pourtant, Jean-Baptiste est dans la joie du témoignage à la Lumière qui vient avec Jésus Christ.

                Elle est bien là, la joie de l’attente du Messie, du Christ.

                Qui d’entre nous n’a pas éprouvé ce sentiment de joie en attendant quelqu’un, par exemple sur un quai de gare.

                Quand le train s’arrête au bord du quai, et quand les voyageurs descendent du train, nous cherchons, parmi les visages des voyageurs, le visage de celui ou de celle qu’on attend. Et on est dans la joie quand on aperçoit son visage, soudain, au milieu de la foule.

                Jean le Baptiste est dans la joie en annonçant la venue de Jésus qui vient.

                Mais quelle est donc cette joie du 3è dimanche de l’Avent, cette joie qui nous prépare à Noël.

                Elle est une joie intérieure.

                Elle est la joie de l’espérance et la joie de l’attente.

                On est dans la joie de l’espérance : quand on se relève, quand on a envie d’avancer malgré tout, quand on est prêt à être courageux, à ne pas baisser les bras, quand on est prêt à donner le meilleur de soi-même, quand est prêt à voir en premier ce qui est positif.

                On est dans la joie de l’attente quand on a est prêt à accueillir, quand on a creusé en nous une faim ou une soif d’une parole qu’on attend (par exemple nous pouvons avoir faim ou soif d’un « bonjour », d’un « merci », d’un « pardon », ou d’une « demande ». La joie de l’attente rejoint la joie de l’espérance quand on croit que quelque chose est possible, ou que quelque chose va arriver malgré tout.

                C’est ce que Marie a compris dans son cantique que nous avons entendu : « Le Seigneur comble de bien les affamés ! »

                A la suite d’Isaïe, de Paul, de Marie, et de Jean Baptiste, soyons, nous aussi des témoins en montrant qu’il y a de la joie quand on croit, quand on a la foi en Jésus le Christ, Celui qui vient dans nos vies.

                Voici, une image qui peut tout résumer : l’image d’un instrument de musique, l’image d’une flûte, ou d’une trompette.

                Grâce à la messe, grâce à la Parole du Seigneur, devenons comme une flûte, ou comme une trompette qui laisse passer l’air à l’intérieur, laissons-nous traverser par le souffle de l’Esprit Saint, le souffle de l’espérance, de l’amour, de la foi.

                En devenant comme un instrument à vent nous ferons résonner en nous et autour de nous la musique de Dieu, la musique de Noël, la musique de l’attente de la naissance de Jésus dans nos vies, la musique de la joie de Dieu offerte à tous.

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    - COMMENCEMENT, ESPERANCE et CONVERSION -

                Depuis le dimanche 29 novembre, nous avons commencé une nouvelle année liturgique avec l’évangile de Saint Marc dont le premier mot est : « Commencement … ».

    Evangile (Marc 1, 1-8) :

                Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.

                Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

                Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptiser par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

                Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

                Le premier mot de l’évangile selon saint Marc est le même que le premier mot de la Bible : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » en Genèse 1,1 ; et « Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. » en Marc 1,1. Saint Marc nous suggère ainsi qu’en Jésus Christ, la Création est renouvelée ! A nous qui sommes parfois tentés de baisser les bras et de nous décourager, ce temps de l’Avent 2020 qui commence nous offre, comme chaque année, la chance ou plutôt la grâce de repartir, de ranimer en nous la flamme de l’Espérance.

                « Commencement… » : Une ère nouvelle est inaugurée ! Et c’est le commencement de l’Évangile qui veut dire : la Bonne Nouvelle. Mais de quelle Bonne Nouvelle s’agit-il ? Saint Marc est très clair : La Bonne Nouvelle c’est Jésus lui-même, cet homme surgi dans l’histoire humaine et qui a le titre de « Christ » c’est à dire de « Messie » qui veut dire « Envoyé de Dieu ».

                C’est ce que j’ai toujours aimé dans l’évangile de Saint Marc : Son introduction ! Dès le premier verset, tout est dit : la Bonne Nouvelle, c’est une nouvelle présence humaine et divine à la fois !!! Et donc le commencement n’est pas à considérer d’abord comme le commencement d’un récit ; mais surtout comme le commencement d’une nouvelle histoire pour l’humanité qui commence par une nouvelle relation entre Dieu et nous, entre nous et Dieu !      Autrement dit, ce commencement, c’est le commencement de la révélation de Dieu le Père en Jésus, le Christ, qui est aussi le Fils de Dieu !!!

                Plus jamais, désormais, l’Homme ne devra se sentir seul ! Plus jamais, désormais, l’Homme ne devra se sentir abandonné de Dieu ! Plus jamais il ne devra penser à l’absence de Dieu dans sa vie. Le temps de l’Espérance est bien arrivé avec la venue de Jésus, Christ, Fils de Dieu !

                Jésus Christ, Messie, voici des siècles que les prophètes l’annonçaient. Et il y en aura un prophète « pour lui ouvrir son chemin », sa venue dans notre humanité, sa naissance : c’est Jean le Baptiste, fils de Zacharie et d’Elisabeth (cousine de la Vierge Marie).

                N’est-ce pas là, l’objectif du temps de l’Avent ? : Veiller, désirer la venue du Christ, du Messie, du Fils de Dieu dans nos vies : Jésus ! Saint Marc reprend alors la parole du prophète Isaïe pour présenter Jean le Baptiste : « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. »

                Et c’est dans le désert que Jean prépare la venue de Jésus en proposant un baptême de conversion : « … dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. »  Le désert est le lieu du dépouillement, le lieu du décentrement de soi, le lieu d’une conversion, le lieu d’une intimité retrouvée avec le Seigneur. Se convertir, n’est-ce pas se quitter des yeux, se décentrer de soi, pour laisser toute la place à Dieu ?

                « Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins. » Ce n’est pas par souci du détail concret que Saint Marc nous décrit le vêtement de Jean le Baptiste ! Il est ainsi présenté comme un prophète, en faisant référence à un autre prophète très célèbre qui l’a précédé : Élie qui est ainsi décrit dans le deuxième Livre des Rois : « C’était un homme portant un vêtement de poils et une ceinture de cuir autour des reins » (II Rois 1, 8).

                « … il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » « Les sauterelles » nous rappellent la huitième plaie d’Égypte (Exode 10, 12-15) infligée aux égyptiens car pharaon ne voulait pas accorder à Moïse la libération du peuple des Hébreux (peuple choisi par Dieu depuis Abraham). Le « miel sauvage » nous rappelle la promesse du Seigneur à Moïse : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel. » (Exode 3, 7-8). Par sa mission de prophète, par son vêtement, par sa nourriture, Jean le Baptiste annonce un chemin de conversion, un chemin qui nous conduit de l’esclavage à la liberté, de l’asservissement à la terre promise. Il nous invite en ce deuxième dimanche de l’Avent à passer de la captivité du péché (nos manques de foi, nos manques d’amour) à la liberté ; à vivre la conversion qui nous fera passer d’un enfermement sur nous-mêmes au Christ Jésus, notre Sauveur. 

                Le beau temps de l’Avent n’est donc pas une attente passive de la venue de Dieu dans nos vies. Il nous faut préparer le chemin du Seigneur, rendre droits ses sentiers. Chaque année, il nous invite à la conversion du cœur. Et nous en connaissons les moyens : reprendre la méditation de la Bible, retrouver le chemin d’une prière plus profonde et plus longue, partager avec les plus démunis, recevoir avant Noël le sacrement de réconciliation, du pardon… 

                Ainsi, la venue du Seigneur se prépare d’abord en nous. Cherchons à enlever de nos vies tout ce qui n’est pas de Dieu. Apprenons à ne plus juger ou condamner notre prochain. En rejetant notre prochain, nous rejetons aussi Dieu qui est en lui.  Déchirons les voiles du mensonge qui assombrissent nos jours. Abattons toutes les idoles, qui en nous, prennent la place de Dieu.

                " Préparez le chemin du Seigneur ! Rendez droits ses sentiers ! " : crie la voix de Jean le Baptiste. Aujourd’hui dans nos vies, ne passons pas à côté de la venue de Jésus Christ, Fils de Dieu, le Messie : Préparons-nous !!! Alors, avec vous, je veux faire cette prière :

                « Seigneur, en ce temps de l’Avent, nous voulons nous préparer à t’accueillir car tu viens aimer chacun d’entre nous, et nous apprendre à nous aimer. Et nous te disons merci ! Aide-nous à marcher dans la joie et la confiance sur le chemin qui mène jusqu’à toi. Inspire-nous les gestes de partage, de pardon et de paix. Envoie nous annoncer la Bonne Nouvelle de ta venue parmi nous ! Amen »

                Voilà l’Espérance du Temps de l’Avent : Commencement de l’Évangile de Jésus … » de la Bonne Nouvelle ! Oui ! C’est pour nous, chaque année, un moment favorable pour la Conversion et pour nous convertir à Celui qui est la plénitude de la vie ! Il arrive Celui qui nous baptise dans l’Esprit Saint, c’est à dire de l’intérieur de nous-mêmes, avec son Amour !

    Bon temps de l’Avent !

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  • Nous célébrons le 1er dimanche de l’Avent.

                L’Avent : A V E N T (Préparation à l’Avènement de Jésus) est un temps d’attente : 4 semaines et 4 dimanche, nous préparons notre cœur à la venue de Jésus dans notre vie et dans le monde.

                Nous pensons, en effet, trop souvent que c’est nous qui allons vers Dieu en premier. En fait, ce n’est pas vrai : c’est Dieu qui vient vers nous en premier et il le fait par Jésus.

                Il faut bien le reconnaître, en Jésus, c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous.

                Pour vous, qui est Jésus ? :

                            - Jésus n’est-il qu’un personnage historique ?

                            - Ou bien, Jésus est-il le Christ et Fils de Dieu venu nous rencontrer ?

        Si, pour vous, Jésus est bien la présence de Dieu au milieu de nous, alors cela change tout.

                Oui, veillons, soyons attentifs à ce premier pas de Dieu vers nous au moment de la naissance de Jésus, au moment de Noël. On a 4 semaines, 4 dimanche pour se préparer à vivre et à revivre cette venue de Dieu en Jésus.

                Pour vous préparer, j’ai fabriqué un calendrier de l’Avent qui vous aidera à découvrir de belles paroles de l’Evangile jusqu’à Noël (calendrier que vous pouvez trouver en dessous de cette homélie).

                Alors avant Noël, ouvrons nos yeux, ouvrons nos oreilles, ouvrons notre cœur, soyons dans l’attente pour ne pas manquer ce grand rendez-vous de Noël.

      Oui, nous savons ce qui se passe en nous quand on est vraiment dans une attitude d’attente joyeuse !

                Attendre un ami, c’est compter les heures qui passent. Plus le temps passe et plus on est dans la joie de se préparer à le rencontrer. En l’attendant on l’imagine entrain de venir. Attendre un ami, c’est avoir son cœur qui bat de plus en plus fort au fur et à mesure que le rendez-vous s’approche.

            Et puis, attendre un ami, c’est regarder par la fenêtre pour essayer de le voir au loin s’approcher.        

                  Quand un calendrier de l’Avent nous donne une Parole de Dieu chaque jour, cette Parole est une fenêtre sur Dieu qui nous rejoint en Jésus !

                Toute l’Eglise va vivre ce temps de l’attente maintenant dans la joie jusqu’à Noël.

                Pourquoi ? Parce que celui que l’on attend est vraiment un ami.

                La naissance de Jésus vient combler nos manques : manque de courage, manque de confiance, manque d’amour, manque d’espérance… .

                En avons-nous conscience ?

                Jésus que nous attendons est « l’Emmanuel », Dieu avec nous. Alors est-ce que nous l’attendons vraiment pour l’inviter chez nous ? Est-ce que nous l’attendons pour l’inviter dans notre cœur ?

           A chaque Eucharistie nous revivons cette attente de Jésus dans notre cœur !

                Oui, nous avons raison d’attendre Dieu en Jésus car nous avons besoin de Lui.

    Jésus veut être pour nous nourriture par sa Parole et par son Pain de Vie !

       Il est une présence qui transforme. Invité dans nos vies, Jésus ne vient pas pour ne rien faire.     Il agit toujours. Il vient nous apprendre à regarder la vie, les autres avec plus d’espérance, avec plus de paix dans le cœur. Et la paix on n’en a bien besoin.

    Il viendra réchauffer notre cœur en nous disant à chacun : « Je suis là pour te dire et te montrer que Dieu t’aime et pour te dire que toi aussi tu es capable d’aimer. ».

                Oui, pendant le temps de l’Avent, ces 4 semaines, ces 4 dimanche avant Noël, nous attendons Jésus qui vient combler nos besoins de confiance, d’amour, de paix.et d’espérance.

    Amen !

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  • Première Page du calendrier de l'Avent (le recto)

    Calendrier de l'Avent

    Deuxième Page du calendrier de l'Avent (le verso)

    Calendrier de l'Avent

    Commentaire des phrases trouvées et écrites sur le verso du calendrier de l’Avent 2020

           1ère phrase : Jésus est le Seigneur qui vient !

    C’est notre foi en Dieu. Dieu le Tout puissant vient, fait le premier pas vers nous ! Et c’est le sens du Temps de l’Avent, de l’attente de la venue de Dieu fait Homme en Jésus Christ.

            2ème phrase : Des prophètes sont appelés !

    Dieu choisit ceux qui parlent en son Nom : Les prophètes. Est-ce que je ressens cet appel de Dieu à parler de la foi, de Lui ?

            3ème phrase : La parole de Dieu vous l’avez reçue !

    La Parole de Dieu c’est la Bible (AT : Parole de Dieu avant la naissance de Jésus et NT : Parole de Dieu après la naissance de Jésus). Jésus Christ est la Parole de Dieu fait Homme !

            4ème phrase : Jean Baptiste parle de Jésus Seigneur, c’est-à-dire l’envoyé de Dieu le Père !

    Voici la définition du nom « Seigneur » pour Jésus Christ : Jésus est l’Envoyé de Dieu le Père et il n’y en a qu’un (C’est Jésus).

           5ème phrase : Venez le Seigneur vient, c’est Jésus, la Lumière, l’Amour et la Vérité !

    Le temps de l’Avent est une préparation à la rencontre avec Jésus voulue par Dieu le Père et c’est une rencontre qui nous attire, qui nous donne envie car c’est la rencontre de la Lumière, de l’Amour, de la Vérité que nous attendons au plus profond de nous, dans notre cœur !

           6ème phrase : Criez la Bonne Nouvelle, préparez comme Marie votre cœur !

    Justement, Marie mère de Jésus et aussi notre mère du Ciel nous montre bien que la rencontre avec Jésus Christ commence d’abord dans notre cœur (la crèche de Jésus aujourd’hui) !

           7ème et 8ème phrases : Jésus nous sauve, nous écoute, nous donne sa grâce, nous bénit. C’est la force et l’amour de la venue de Jésus aujourd’hui dans nos vies !

    Avons-nous besoin d’être sauvé ? Oui, on a besoin que Jésus nous écoute, nous donne sa grâce, nous bénit ! En acceptant de naître dans une crèche, c’est sa force et son amour qui se révèlent à nous et pour nous ! 

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