•            Homélie du 3ème dimanche de Carême

     

    Introductions aux lectures :

                L 1 : Le peuple libéré de l’esclavage en Egypte sous la conduite de Moïse, souffre de la soif dans le désert. Le Seigneur fit sortir d’un rocher, de l’eau.

                L 2 : « L’Esprit Saint répand en nos cœurs l’amour de Dieu. Et la preuve de cet amour, c’est que le Christ est mort pour nous. »

     

    Évangile de Jn 4, 5-42

                L’Evangile de ce 3è dimanche de Carême, est une catéchèse, c’est à dire un chemin de Foi.

           Beaucoup de personnes ont dit après l’événement de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine :

    « Nous croyons maintenant, et nous savons que Jésus est le sauveur. »

                Pour en arriver à cette affirmation de la Foi : il s’est passé quelque chose.

    Au départ, ils ne croient pas et après ils croient.

                Que s’est-il donc passé ?

                Au début, rien d’extraordinaire pourtant, une femme de la région de Samarie (qu’on appelle aussi une Samaritaine) a besoin d’eau et vient en chercher à un puits.

                Arrive Jésus, qui, au début, n’est pour la femme qu’un homme simple.

                Or, Jésus est un homme étranger pour la femme et il lui demande à boire. Premier étonnement.

                « Comment ! Toi que je ne connais pas, et qui n’est pas de Samarie, tu me demandes à boire, à moi une Samaritaine ? »

                Puis,  la Samaritaine devine peu à peu qui est, celui qui lui a demandé à boire.

                Jésus lui dit : « Si tu connaissais celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau. »

                Deuxième étonnement. Jésus n’a rien pour puiser l’eau du puit, et il peut pourtant combler la soif.

                Quelle est cette eau ?

                Et Jésus lui révèle qui il est : « Je suis le Messie qu’on appelle Christ. »

                Alors, l’eau proposée par Jésus, c’est l’eau qui vient de Dieu !!!

                C’est une eau vive, c’est-à-dire une eau qui vient faire la vérité en nous.

                Et c’est là que commence la catéchèse : un mot qui veut dire s’ouvrir à la Vérité.

                Vérité par rapport à Dieu : « Si tu savais le don de Dieu ». En effet, si nous pouvons connaître Dieu, c’est parce que Lui se fait connaître, vient à notre rencontre.

    C’est Lui qui depuis toujours fait le premier pas vers nous. Dieu se révèle et se donne lui-même pour étancher notre soif de vérité par rapport à ce qui nous dépasse. Nous pouvons tous faire l’expérience de Dieu, par la rencontre de Jésus.

                (Et voilà bien le premier étonnement) dans la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. En demandant à boire, Jésus veut dire deux choses (Evidemment qu’il a soif physiquement. Mais surtout qu’il a soif de dire qui il est vraiment. Il demande à la Samaritaine et à chacun de nous notre attention.)

                Jésus nous demande notre attention dans : la prière, les célébrations, les engagements auprès des autres (par exemple : engagements dans les paroisses, engagements caritatifs…).

                Vérité par rapport à nous, à notre vie : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, … ».

    (Deuxième étonnement.) Jésus n’a rien pour puiser l’eau du puit, et il peut pourtant combler la soif. Quelle est cette eau ?

    L’eau de la vérité par rapport à notre vie. Est-ce que je suis sur un chemin de bonheur et de sérénité pour moi et pour tous ceux qui vivent à côté de moi ?

    Ce n’était pas le cas de la Samaritaine qui avait eu déjà 5 maris. C’est la première fois que quelqu’un lui révélait qu’elle n’était pas forcément sur un chemin de bonheur et de sérénité.

    Elle va le dire plus tard aux gens de son village : « Venez voir quelqu’un qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; (quelqu’un qui m’a parlé en vérité.) »

    Vérité par rapport à Dieu, vérité par rapport à nous, à notre vie :

                Voilà ce qui nous est proposé en ce 3è dimanche du Carême à nous qui avons reçu l’eau vive du baptême.

                Pendant ce Carême 2014, acceptons de nous laisser questionner par Jésus : Qu’est-ce que j’ai fait du baptême que j’ai reçu ? Quelle est ma relation avec Dieu ? Qui est Jésus pour moi ? Est-ce que je suis sur un chemin de bonheur et de sérénité pour moi et pour tous ceux qui vivent à côté de moi ?

                La rencontre entre Jésus et la Samaritaine que je vous invite à relire chez vous, est bien un Evangile de catéchèse, d’ouverture à la Vérité.

    Partager via Gmail Yahoo!

  •             Une ostension extraordinaire du "Saint-Suaire" est prévue à  Turin en 2015 à l’occasion du bicentenaire de la naissance de don Bosco (1815-1888), a indiqué, le 4 décembre, l’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, custode pontifical de la relique.

        Il a reçu en effet le consentement du pape François pour cet événement exceptionnel qui aura lieu pour Pâques et jusqu’au 16 août 2015 (45 jours environ), là où le linceul est conservé, dans la chapelle Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

    Le Saint Suaire de Turin et la scienceLe Suaire et la science 

        Ce linceul de 4, 36 m sur 1, 13 m
     porte inscrite de façon mystérieuse la figure d’un homme qui a vécu, selon les expertises scientifiques, les mêmes supplices que le Christ : flagellation avec des lanières typiques des Romains, casque d’épines, épaules tuméfiées du fait d’un fardeau pesant, poignets et pieds transpercés, côté droit ouvert, écoulements de sang.

         Le tissu fonctionne comme le négatif d’une photo, selon l’étude du photographe italien Secondo Pia en 1898. Différentes catégories d’experts l’ont ensuite examiné, notamment des médecins, des ingénieurs, des historiens, des spécialistes des techniques de tissage, et un criminologue spécialiste des pollens contenus dans les fibres des tissus. Ils ont conclu à un linceul du premier siècle de la région de Jérusalem. Mais la datation au carbone 14 faite sur des échantillons en 1988 a mis en doute leurs conclusions en faisant état d’un tissu des XIIIe-XVe s.

         Les vérifications faites par la suite sur la rigueur de la datation au carbone 14 ont remis en question cette conclusion, notamment du fait de l’endroit du prélèvement des échantillons et de l’omission de certains paramètres ayant pu modifier la teneur en carbone, comme l’effet de l’incendie de 1532.

         Le linceul était alors conservé, dans la chapelle du château des ducs de Savoie, dans une châsse d’argent, replié en 48 épaisseurs. L’incendie eut lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre 1532. La chaleur a fait fondre le métal qui a brûlé le suaire qui porte aussi des traces de l’eau employée pour éteindre l’incendie. En 1534, des Clarisses ont été chargées de coudre des pièces de lin là où le tissu avait été brûlé et elles ont renforcé le linceul par une « toile de Hollande », sur la surface postérieure. Une bande latérale de 8 cm de large présente aussi des parties manquantes. Certains scientifiques se sont demandé dans quel tissu on avait fait les prélèvements pour le carbone 14.

     

         Le caractère extraordinaire de l’image dont les scientifiques n’arrivent pas à dire comment elle s’est formée, a donné naissance à un néologisme à partir du mot linceul en italien, « sindone », la « sindonologie », pour désigner ce nouveau domaine de la science ayant pour objet l’étude de ce linceul de Turin. Une étude qui est loin d’être achevée.

    Partager via Gmail Yahoo!

  • Le pape François et l'homme du suaire 

        "Se laisser regarder" par l'Homme du Suaire de Turin, c'est ce qu'a recommandé le pape François à l'occasion de l'ostension et vénération télévisée du Saint-Suaire, autorisée naguère par Benoît XVI (cf. Zenit du 28 mars 2013).

        "Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre coeur", a dit le pape François qui a ajouté: "Il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage : c’est un se laisser regarder. Ce Visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant mystérieusement il nous regarde, et dans le silence il nous parle."

        "Comment est-ce possible ? continuait le pape. Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette Icône d’un Homme flagellé et crucifié ? Parce que l’Homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image – imprimée dans la toile – parle à notre coeur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour."

        "Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre coeur. Écoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. À travers le Saint Suaire nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire ; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination."

         Le pape méditait sur l'humanité blessée reflétée par le suaire: "Ce Visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix ; ce Corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies confiance, ne perd pas l’espérance ; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout."  

     

    Lien vers un autre article sur le Saint Suaire : Le Saint Suaire et la science.

    http://foipromesse.eklablog.fr/le-saint-suaire-de-turin-et-la-science-a107226780

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

  • Méditation pour la 2ème semaine de Carême

    Partager via Gmail Yahoo!

  •  

    Homélie du 2ème dimanche de Carême

     

    Accueil : En ce temps de Carême, soyons encore plus attentifs à ce que Dieu nous dit dans sa Parole. Puis : Introduction de Prions en Eglise.

                 Lecture 1 : “ Dieu vient à la rencontre d’Abraham. Et ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abraham en ces termes : “ Tu deviendras une bénédiction… . En toi seront bénies toutes les familles de la terre. ”

                Lecture 2 : Dieu, en Jésus Christ, vient à la rencontre de tous les hommes. “Il nous dit que nous sommes ses bien-aimés. ”

     

                Homélie :

                 « Tu deviendras une bénédiction… . En toi seront bénies toutes les familles de la terre. » : dit le Seigneur au vieil Abraham, dans la première lecture de ce 2ème dimanche de Carême.
             Et dans la 2ème lecture, nous avons entendu : Nous sommes les bien-aimés de Dieu et cela est visible en Jésus-Christ. Tout au long de notre chemin de Carême, laissons-nous transfigurés par Dieu qui marche avec nous en Jésus le Christ.

                    Jésus et trois de ses disciples, trois de ses amis, montent sur une montagne. Ses trois disciples sont Pierre, Jacques et Jean. Nous pouvons deviner leur surprise : Où nous emmène-t’il? Que va-t’il se passer ?

                Jésus a sûrement des confidences à leur faire.

                    Et voilà qu’au sommet de la montagne, il se passe une chose extraordinaire. Jésus Christ, qui est à la fois Homme et Dieu, laisse voir sa divinité dans toute sa splendeur : il est transfiguré. L’homme Jésus montre qu’il est vraiment Dieu : il ne triche pas; il est vraiment Dieu fait Homme au milieu de nous.

                    Il apparaît différemment. Pierre, Jacques et Jean découvre Jésus autrement. Ils pensaient sûrement tout savoir sur Lui. Hé bien, ce jour-là, ils découvrent un autre aspect de Jésus.

                Jésus est vraiment Dieu, le même Dieu qui a déjà parlé à Elie et à Moïse. Et une voix se fait entendre, c’est la voix de Dieu Père : “ Celui est mon Fils, écoutez-le. “

                    Je suis sûr que nous aussi nous avons eu et nous aurons encore des moments extraordinaires avec Dieu. Et si nous n’avons pas encore eu ces moments de rencontre intime avec le Seigneur : faisons silence, essayons de mieux connaître Dieu et alors nous pouvons nous apercevoir que Dieu est juste à côté de nous et en nous.

                    Un jour, vous avez peut-être ressenti que Dieu était présent. Un jour vous l’avez peut-être entendu vous dire au fond de votre coeur : tu sais, je suis avec toi, et je t’aime.

                Vous avez peut-être fait l’expérience de la rencontre de Dieu au moment d’une célébration : pendant un baptême, pendant votre 1ère communion, pendant votre mariage, pendant une messe, pendant une prière que vous avez faîtes... .

                Il existe beaucoup de moyens pour rencontrer Dieu, Dieu fait Homme en Jésus.

                     N’oublions pas que ce n’est pas nous qui avons fait le premier pas. Ce n’est pas l’homme qui a fait le premier pas vers Dieu.

                Dieu est venu parler à Abraham, puis à Moïse, puis à Elie, puis à David, puis à Marie, puis il a fait mieux que parler, il s’est montré tel qu’il est en Jésus.

                    En fait, que se passe-t-il entre Dieu et nous ? Ce qui se passe en réalité c’est que ce n’est pas nous qui rencontrons Dieu. C’est Dieu qui vient à notre rencontre depuis toujours et il continuera à nous rencontrer tous les jours de notre vie.

                Certains d’entre nous vont découvrir Dieu dans leur enfance, d’autre à l’âge adulte, d’autres à l’approche de la mort.                      

                Mais, tous nous sommes capables de découvrir Dieu qui vient nous rencontrer.

                     Pourquoi j’insiste autant sur la rencontre ?

                Parce que notre vie est faîte de rencontres et même assez souvent de rencontres imprévues.

                Pierre, Jacques et Jean sont montés sur une montagne avec leur ami Jésus. Tous les quatre, ils se connaissaient depuis longtemps. Ce jour-là, sur la montagne, Pierre Jacques et Jean sont surpris par leur ami Jésus. Ils le rencontraient différemment.

                    Nous aussi, nous pouvons être surpris par des personnes que nous pensons connaître par-cœur. Tiens, c’est curieux, je n’avais pas remarqué qu’il était comme ça, ou qu’elle était comme ça.

                     En ce temps de Carême, rencontrons de nouveau ceux que nous connaissons plus que bien, et nous pourrions faire des découvertes.

                Rencontrons de nouveau le Seigneur en Jésus, et nous pourrions faire des découvertes.

                Ou bien, laissons Dieu nous rencontrer en Jésus, et nous ferons des découvertes.

                

                     Je terminerai en reprenant avec vous le signe de la croix. En faisant sur nous le signe de la croix, c’est vraiment le Seigneur qui vient à notre rencontre.

                Nous disons “Au nom du Père” : C’est Dieu qui comme un Père, nous a confié le monde et la vie. Il nous a donné la responsabilité du monde.

                Puis nous disons “Et du Fils” : C’est Dieu qui vient nous rencontrer dans notre vie de tous les jours et en particulier à la messe dans son Corps et son Sang.

                Puis nous disons “Et du Saint Esprit” : C’est Dieu qui, en nous rencontrant, nous fait les cadeaux de la sagesse, de la force, de la patience, de l’espérance, de la confiance, de la foi, de l’amour.

                     Et, alors, n’ayons pas peur de répondre un grand Amen, un grand Oui, comme Marie, mère de Jésus et notre mère, l’a déjà fait pour nous.

            

                  Nous sommes les bien-aimés de Dieu et cela est visible en Jésus-Christ. Tout au long de notre chemin de Carême, laissons-nous transfigurés par Dieu qui marche avec nous en Jésus le Christ.

             A chaque signe de croix que nous pouvons faire en début de journée, pendant la journée ou avant de dormir, c’est le Seigneur trois fois saint, par ses trois présences qui vient nous rencontrer et nous transfigurer en nous faisant goûter sa présence dans notre quotidien.

    Partager via Gmail Yahoo!

  • C'est une vidéo remplie de foi, de promesse et d'amour.

    Oui, la foi, la promesse et l'amour peuvent

    nous transfigurer, changer notre regard.

    Partager via Gmail Yahoo!

  • Site du parcours Caté CE2, CM1 et CM2 :

    http://www.alarencontreduseigneur.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

  • Accueil : En ce temps de Carême, soyons encore plus attentifs à ce que Dieu nous dit dans sa        

                 Parole. 

                Pendant le Carême, laisserons-nous le Seigneur nous transformer, nous apprendre à aimer comme Lui nous aime ?

     

                Homélie du 1er dimanche de Carême :

                Qu’est-ce que le carême ? Ce n’est pas un temps où il faut être tristes. Au contraire c’est un temps qui nous est donné par l’Eglise pour retrouver une relation plus juste avec Dieu avec les autres et aussi avec la nature. C’est un temps qui devrait être plein d’espérance.

    Avec le Seigneur, tout au long du Carême qui commence, c’est-à-dire pendant 40 jours, je vous propose de réveiller votre vie. Je vous propose de rallumer vos cendres au soleil de Pâques, de la mort et de la Résurrection de Jésus, Dieu fait homme par amour pour nous, par amour pour la vie.

                Si nous le voulons, Jésus peut être un guide dans la vie.

                Ce guide est à côté de nous, est avec nous tous les jours de notre vie :

                Il partage notre vie jusqu’au bout, jusqu’à la passion sur la croix.

                Et l’Evangile des tentations de ce 1er dimanche de Carême nous montre bien que Jésus est un guide pour nous.

                Tout d’abord, Jésus est poussé dans le désert par l’Esprit, par son Amour pour nous.

                C’est par amour, qu’il accepte de vivre les limites de notre condition humaine : Lui qui est Dieu, accepte de vivre pendant quarante jours et quarante nuits dans le désert en connaissant la faim, la solitude, le silence.

                (On pourrait se dire, il fait cela pour nous impressionner. en fait, il peut le faire, puisqu’il est Fils de Dieu, Il peut faire semblant d’avoir faim, faire semblant d’être seul.)

                (Non,) Jésus ne fait pas semblant dans le désert. Il a vraiment faim. La preuve, Il est tenté de transformer les pierres en pain. Quelqu’un qui a vraiment faim, est tenté de faire l’impossible pour manger : c’est l’instinct de survie. Jésus va avoir faim jusqu’à se laisser tenter. Devant la tentation, comment va t-il réagir ? Remarquons la réponse de Jésus. Il ne parle pas de Lui, Il parle de nous : “ Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre. “

                Jésus, dans le désert, se met par Amour à la place de l’homme, à notre place. Ce n’est pas pour Lui-même, qu’il est dans le désert mais bien pour nous.

                Posons-nous la question pendant ce Carême : quelle est ma relation avec la nature. Est-ce que je n’ai pas tendance à me laisser tenter au gaspillage ? Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

              Le Carême nous propose un remède : le jeûne. Il s’agit de se désencombrer de tout ce qui, finalement, nous empêche de vivre en vérité. Et il s’agit de ne pas vivre que pour la consommation matérielle.

          Mais aussi, au cours des repas nous pouvons par exemple faire le jeûne de la télé pour mieux échanger autour de la table. Et nous pourrions également par exemple quitter la table en ayant encore une petite faim.          

                Et ce n’est pas tout. Il va connaître deux autres tentations qui sont bien humaines elles aussi.

                - La tentation du pouvoir. La tentation de dominer les autres rien que pour soi-même, pour ne plus manquer de rien. Les autres deviennent nos esclaves.

                Remarquons la réponse de Jésus. Il ne parle pas que de Lui, Il parle de nous en utilisant le mot “ Tu “ : “ Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. “

                Quelle est ma relation avec les autres ? Quel est mon comportement en famille, au travail, avec les voisins … ?

                Qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

          Ici, le remède c’est l’aumône, au sens large du terme : donner de soi-même, de son temps, de son nécessaire. Aimer, en effet, c’est faire de la place à l’autre, ne pas occuper tout le terrain. Jésus, lui, le soir du Jeudi saint, se fera tout simplement serviteur, lavant les pieds de ses disciples.  

                - La troisième tentation est bien humaine, elle aussi.

    Après la tentation de domination des autres, c’est la tentation de dominer Dieu lui-même. En effet, ce serait bien si nous pouvions faire de Dieu tout ce que l’on voudrait. Ah, si seulement Dieu pouvait faire ceci ou cela rien que pour moi.

                Remarquons la réponse de Jésus. Encore une fois, Il ne parle pas que de Lui, Il parle de nous en utilisant le mot “ Tu “ : “ Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. “

                Quelle est ma relation avec Dieu ? Est-ce que je prends du temps pour prier régulièrement ? Est-ce que Jésus est vraiment un guide dans ma vie ?    

          Alors, le remède : c’est la prière pour retrouver une plus juste relation avec Dieu.

          La prière est essentielle dans un Carême. Elle est l’écoute d’une autre voix que la nôtre.

          Elle est le lieu où nous tissons des liens avec celui qui est notre véritable force pour traverser les épreuves.

          Il était une fois un enfant qui s’épuisait à vouloir déplacer une très grosse pierre. « As-tu vraiment utilisé toutes tes forces? lui demanda son père. – Oui, répondit l’enfant. – Non, reprit le père, car tu n’as pas demandé mon aide ! »

          Prier, c’est utiliser toutes nos forces, en utilisant la force de notre filiation avec Dieu le Père.

     

                Trois tentations : vouloir dominer la nature, dominer les autres, dominer Dieu.

                Tout au long de ce Carême, retrouvons une juste place par rapport à la nature, aux autres et par rapport à Dieu.

                Pour cela trois moyens nous sont proposés :

    Le jeûne, le partage et la prière.

    Le Jeûne (ce n’est pas seulement ne pas prendre un repas, le jeûne c’est également diminuer les nourritures superflues).

                Alors, je pourrais peut-être partager, être solidaires de ceux qui ont moins que moi.

                Je pourrais peut-être aussi retrouver une plus juste relation avec la nature, avec les autres et avec Dieu par la prière.

    Partager via Gmail Yahoo!

  • Cliquer pour voir le nouveau site pour enfants

    Théobule : les enfants connectés à la Parole de Dieu

     

    http://www.theobule.org/ 

    Partager via Gmail Yahoo!