• Homélie :

                       L’ascension n’est pas un événement de la vie de Jésus comme les autres. On ne peut pas le comparer à sa naissance, à une de ses guérisons ou à sa mort sur la croix.

                L’Ascension est comparable à la résurrection de Jésus.

           L’Ascension est un événement qui dépasse l’histoire, le simple récit. C’est un événement qui fait appel à la Foi.

                Les apôtres disent seulement sans apporter de détails que Jésus a été élevé au ciel et a disparu à leurs yeux. Et ensuite les apôtres n’étaient pas tristes, mais dans la joie.

              L’Ascension est une manifestation de la divinité de Jésus.

              C’est un événement qui est beaucoup moins un départ qui créerait une absence, un vide, qu’une situation nouvelle, un véritable point de départ.

                Une situation nouvelle, un point de départ, oui, comme l’avait annoncé Jésus lui-même à ses apôtres : « Il est bon pour vous que je m’en aille, car si je m’en vais je vous enverrai l’Esprit.» (Jn16,7) Et il avait dit aussi : « Il faut que le Fils de l’Homme soit élevé, afin que quiconque croit ait la vie éternelle.» (Jn3,14-15)

                Jésus, le Christ, présence de Dieu au milieu des Hommes n’est plus présent à quelques uns mais à tous les hommes qui veulent bien regarder avec leur cœur.

                Il est présent dans le pain et le vin à la messe. Il est présent en chacun de nous. Il est présent quand on écoute ou quand lit l’Evangile. Il est présent dans la prière.

            Depuis l’Ascension, nous sommes entrés dans un temps nouveau : le temps de la foi, de l’espérance.

                L’Ascension n’est pas un départ de Jésus, mais un accomplissement.

                Jésus-Christ, par son Ascension, nous entraîne, tous, si nous le voulons, vers Dieu.

                Par son Ascension, son élévation, Jésus désire élever avec lui toute l’humanité.

                Ainsi, le plan d’amour de Dieu sur tous n’est pas interrompu. Dieu n’a pas abandonné les Hommes ! Au contraire, il est encore plus présent, au cœur de l’histoire humaine par la présence de tous ceux qui veulent croire en Jésus-Christ.

                Le jour de l’Ascension n’est pas un jour de nostalgie, mais un jour de joie d’espérance.

                Réjouissons-nous donc avec toute l’Eglise qui nous aide à comprendre que la présence de Jésus-Christ est encore plus forte aujourd’hui qu’au temps des apôtres.

                Tout dépend de notre regard intérieur. Jésus est en nous et dans le monde.

                L’amour existe quand on est aimé ou quand on aime.

                Pour Dieu, c’est pareil, on constate qu’il existe quand on se laisse aimer par Jésus-Christ et quand on apprend à reconnaître son Amour, l’Esprit Saint en chacun de nous.

            Depuis l’Ascension, nous sommes entrés dans le temps de la foi et de l’espérance. Amen

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  • Homélie :

             Où est Dieu ? Où habite-il ? Où demeure-t’il ?

             Tout au long de l’histoire, les hommes ont essayé de répondre à cette question :

    Où est Dieu ?

             La Bible nous dit que Dieu est avec Abraham, puis avec le peuple des Hébreux. Dieu est sur la montagne, (la montagne du Sinaï où Il a conclu une première alliance avec les hommes par les 10 commandements).

             Dieu est en « terre promise » qui deviendra La Palestine. Dieu est dans le Temple à Jérusalem.

             Et un jour le Seigneur est venu Lui-même habiter la terre des Hommes : Il l’a annoncé à une femme Marie qui a répondu OUI à sa venue. Dieu est venu et il vient toujours aujourd’hui en Jésus.

             Le voici, inattendu, non plus pour un seul peuple mais pour toute l’humanité. Il vient habiter chez nous comme un être humain. Oh ! certains diront plus tard que Dieu n’a pris qu’une apparence humaine, qu’il n’était pas vraiment homme. Mais c’est faux !!! Le Seigneur s’est fait homme jusqu’au bout et c’était vraiment Lui sur la croix, … dans le tombeau et … ressuscité ensuite.

             Quelle grande nouvelle pour tous ceux qui cherchent Dieu !!! Il a accepté de naître de la Vierge Marie et d’avoir pour père adoptif Joseph le Charpentier de Nazareth.

             Il choisit en Jésus de vivre notre vie d’être humain à l’exception du péché.

             Le Seigneur choisit d’être proche de nous en devenant une personne.

             Peut-être que vous cherchez dans les 4 Évangiles de Mathieu, Marc, Luc ou Jean; une manière de vivre. Peut-être que vous cherchez une morale pour la vie.

             Et vous avez raison, il y a une manière de vivre qui est proposée dans les 4 Évangiles car chaque Evangile nous raconte la vie d’un homme appelé Jésus qui met dans sa vie avec les autres des valeurs fortes telles que la solidarité, le partage, l’amitié, la paix... . etc.

             Mais voilà, un jour, vous avez peut-être fait l’expérience, en lisant ou en écoutant l’Evangile, de regarder Jésus tout simplement.

    Si vous le regardez, vous pouvez vous apercevoir qu’il est plus qu’une manière de vivre, il est d’abord quelqu’un. En plus, il est celui qui se présente comme étant Dieu, Dieu lui-même qui a accepté de partager notre vie sur terre.

             Ainsi, commence non pas tout de suite un chemin de valeurs à suivre, mais en premier un chemin avec une personne vivante encore aujourd’hui, puisqu’il est Dieu au milieu de nous pour toujours.

             Ce que nous lisons à la messe, ce ne sont pas que des textes du passé. Bien sur, ils ont été écrit il y a bien longtemps. Mais, Si nous continuons à lire l’Évangile par exemple, ce n’est pas seulement par curiosité historique. Non. C’est parce que cette vie de Jésus racontée par morceaux à chaque Eucharistie, est une vie qui continue aujourd’hui.

             Jésus est mort et surtout est ressuscité, est vivant à jamais pour nous. Il ne garde rien pour lui.

             Tout est dans notre attitude vis à vis de Dieu.

             Est-ce que Dieu, pour moi est un ensemble de valeurs à vivre ? ( et c’est déjà beaucoup, très important, je ne rejette pas ces valeurs, au contraire, j’essaye de les appliquer le mieux possible, comme vous, je pense ).

             Est-ce que Dieu est aussi une personne que je rencontre ? OUi, il est vivant et nous le rencontrons.

             Ce passage entre la découverte de valeurs et la rencontre de Dieu dans la personne de Jésus change la vie.

    Par exemple, si nous prions Jésus comme si nous nous adressons à quelqu’un, alors, on s’y prend autrement. Dans la prière, on osera peut-être plus, lui faire des confidences, on ira un peu plus loin que la simple demande. On lui racontera nos journées.

             Jésus veut nous dire viens vers moi avec tout ce que tu es, avec tes joies, avec tes souffrances, et tu pourras continuer à vivre car je t’aiderai à les porter. Je ne te dirai pas : “tu dois porter tes épreuves comme cela”; non je les porterai avec toi.

             Alors, où habite Dieu ? Il habite en Jésus, que nous rencontrons en lisant ou en écoutant l’Evangile. Il habite au milieu de nous, à côté de nous.

    Jésus nous laisse un moyen pour être sensible à sa présence : c’est la prière. Quand on prie à plusieurs ou tout seul   chez soi, nous entrons en relation avec Lui. 

             « Dieu, tu es là au cœur de nos vies, en une personne : Jésus. »

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  •          Lecture 1 : Paul et Barnabé étaient partis témoigner de la foi en l’Amour de Dieu. « Ils racontaient tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment Dieu avait ouvert aux nations païennes la porte de la foi. »

             Lecture 2 : « Avec Dieu, toutes choses nouvelles. »

     

    Homélie :

             C’est au cours du dernier repas avec ses disciples que Jésus a transmis son message d'amour.

             « Aimez-vous les uns les autres. »

    Ce message de Jésus est aussi adressé à chacun de nous, aujourd’hui.

    Aujourd’hui, Jésus nous dit : « Vous voudriez être sûrs que vous êtes sur un chemin d'amour. Hé! bien, je vous donne un moyen, un chemin de vie dans l'amour : "Aimez-vous les uns les autres."

             Interrogeons-nous sur le mot « aimer ». Qu’est-ce que veut dire ce mot ?

             Aimer, à la manière de Jésus c’est un chemin de vie dans le partage, l’engagement et l’espérance.

             Aimer, c’est partager.

             Aimer, c’est choisir l’engagement.

             Aimer, c’est choisir l’espérance.

     

    Aimer, c’est partager.

    Dans notre vie quotidienne nous essayons sans doute de partager, au moins un peu.

    Demandons-nous si nous partageons en vérité, non pas en donnant de notre superflu, mais en acceptant de porter les soucis, les préoccupations, les besoins de ceux qui nous entourent, dans notre famille, dans notre travail, dans notre quartier ou village.

             Qu’est-ce que l’amour sinon justement le partage avec d’autres, le dialogue ?

             Dieu vient nous partager sa vie en Jésus. Et cela fait plus de 2000 ans que nous recevons en partage la vie de Dieu en Jésus. Aimer à la manière de Jésus c'est un chemin de vie dans la joie du partage.

     

             Aimer, c’est choisir l’engagement.

             Savons-nous remarquer les merveilleux engagements que beaucoup d’entre nous choisissent au nom de l’amour ? 

             - L’engagement dans la vie à deux par la grâce du mariage. Le mariage : voilà un choix qui donne du sens à la vie avec l’aide de Dieu.

             - L’engagement au service de l’Eglise, au service de la grande famille des amis de Jésus : prêtre, diacre, religieux (ses), laïc avec une responsabilité. Voilà un autre choix qui donne du sens à la vie avec l’aide de Dieu.

             - L’engagement dans une activité de solidarité, une activité sociale au service des autres. C’est aussi un choix qui donne du sens à la vie avec l’aide de Dieu.

             L’engagement c'est le don de soi-même, c'est le OUI par amour, pour aujourd’hui, pour demain, qui me donne la liberté de me construire, la liberté d'aimer.

             Dieu s’engage avec nous, en Jésus Christ, dans les sacrements, dans la prière, quand nous sommes rassemblés dans la foi. Oui aimer à la manière de Jésus c'est aussi un chemin de vie dans la joie de l'engagement. 

     

    Aimer, c’est choisir l’espérance.

    En nous donnant son message d'amour : « Aimez-vous les uns les autres. » ; Jésus savait bien qu’il nous proposait un chemin difficile qui nécessite beaucoup d’espérance.

    L'amour vrai se vit dans l’espérance de la relation avec l’autre, avec les autres.

    Aimer à la manière de Jésus, c’est vivre non pas replier sur soi-même, mais vivre dans l'espérance, en cherchant avec d’autres sa place dans le monde,  en étant sûr qu’on va la trouver. 

    Et quand on a trouvé notre place, nous pouvons alors vivre dans l’espérance joyeuse que beaucoup d’autres trouverons, à leur tour, leur place.

     

    Vous voudriez être sûrs que vous êtes sur un chemin d'amour. Hé! bien, il y a un moyen : Aimez-vous les uns les autres. »

    Et aimer à la manière de Jésus : C’est avec l’autre, avec les autres : partager, choisir l’engagement, choisir l’espérance.

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  • Dimanche de prière pour les vocations 

    Aujourd’hui, c’est le 4ème dimanche après Pâques : Le dimanche des vocations. Quand on pense « Vocations », on pense aux jeunes. Mais, les adultes ont aussi besoin d’être soutenus dans leur état de vie, état de vie choisi ou imposé par la vie.

             Lecture 1 : Paul et Barnabé exercent leur vocation avec plus ou moins de difficultés dans différentes assemblées, différentes communautés. 

             Lecture 2 : Même si nous sommes une foule immense sur terre, chacun de nous a une vocation. “Et Dieu, le Pasteur essuiera toute larme de nos yeux”, nous fera connaître notre vocation.

     

    Évangile de Jn 10, 27-30 :

             Les vocations nous les connaissons bien.

    Elles peuvent être :

             - être un père ou une mère de famille.

             - être un religieux ou une religieuse.

             - être un prêtre.

             - être un diacre.

             - être un baptisé heureux de rendre service dans sa paroisse.

             Une vocation, c’est :

             - Aimer, aimer donner un sens à sa vie quelque soit notre âge.

    Avoir une vocation, c’est apporter un service. Par exemple, une vocation peut me permettre de

             - rendre service dans une association humanitaire;

             - rendre service dans la société;

             - rendre service dans une paroisse.

             - ou encore apporter le service de la prière chez soi.

           La vocation est le désir de rendre service, que le Seigneur a déposé en nous; et ce désir est différent pour chacun : donc il y a des vocations, plusieurs chemins possibles plusieurs vocations possibles.

             Jésus-Christ, si nous le voulons, peut nous aider à découvrir la vocation qui est en nous ; ou à nous confirmer dans ce que nous voulons ou pouvons vivre.

             Alors, si vous le voulez bien, je vous propose de reprendre trois grands aspects de la vocation à la lumière du Christ qui nous parle, chaque dimanche, par l’Évangile.

             C’est, aujourd’hui, l’Évangile du Bon Pasteur qui nous éclaire sur les trois aspects de toute vocation :

             1- être reconnu.

             2- Aimer.

             3- Servir.

             1- être reconnu :

             Avec le Christ, c’est possible ! Pourquoi ?

             Parce que Jésus en m’aimant me montre que je suis quelqu’un pour Lui, et quelqu’un d’unique au monde.

             Je suis une personne importante pour le Seigneur Jésus.

             “Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom”.

             Le Christ appelle chacun de nous par notre nom. Mais, quand est-ce qu’il le fait me direz-vous ? Hé bien, le jour de notre baptême, il nous appelle par notre nom. Puis, il continue à le faire chaque jour chaque jour de notre vie.

             A partir du moment où je suis déjà important pour le Seigneur avec mes défauts et mes qualités, alors je peux devenir aussi quelqu’un pour les autres et les autres deviennent, aussi, importants pour moi.

             C’est parce que je suis aimé, c’est parce que chacun est aimé que je peux, que nous pouvons avoir une vocation, une passion dans la vie.

             La vocation, c’est par conséquent, à la fois, être reconnu et aussi savoir aimer et accepter d'être aimé.

             2- Aimer :

             En fait, la vocation que j’ai en moi, c’est une affaire d’amour !

             Ma vocation est la façon concrète dont je veux aimer le mieux possible.

             La vocation de toute personne est d’aimer et d’être aimé. Pour cela, il n’y a pas de chemin plus facile ou plus difficile qu’un autre.

             Le mariage n’est pas plus facile que le célibat et inversement (le célibat n’est pas plus facile que le mariage). Ce n’est pas une question de facilité.

             L’un et l’autre ont leurs contraintes et leurs moments de joies.

             Toute vocation est véritablement un appel à aimer en donnant un sens à sa vie.

             Ce n’est pas une question de facilité, mais bien la question du sens profond que je veux donner à ma vie.

             Rappelez-vous, “les brebis suivent le Bon Pasteur car elles connaissent sa voix”.

             Le sens que je veux donner à ma vie, il est déjà présent en moi : c’est l’Esprit de Dieu qui m’habite. C’est en écoutant l’Esprit d’amour qui est en moi, que je vais pouvoir donner un sens précis à ma vie.

             Concrètement, c’est me poser la question “Pourquoi pas moi?”, lorsque je suis devant un choix de vie.

             Marié, pourquoi pas moi ?; Religieuse, pourquoi pas moi ?, Prêtre pourquoi pas moi ?; Prendre cette responsabilité sociale, ou paroissiale, pourquoi pas moi ? Prier pour le monde, pour les autres, pourquoi pas moi ?

             Pourquoi pas moi ? : c’est un signe de vocation, c’est déjà aimer un choix de vie, c’est aimer servir dans un choix de vie.

             3- Servir :

             Oui, chacun de nous a vraiment besoin de trouver un sens à sa vie : qui nous fait être quelqu’un, qui nous permet d’aimer et d’être aimé ; un sens à sa vie qui nous permet de servir.

             Si je réponds “oui” à cet appel de Dieu en moi, alors, c’est sûr, tout en moi devient service; puisque Dieu me connaît bien plus que moi-même. Dieu, par Jésus, m’aide à donner le meilleur de moi-même.

             Mais, je reste libre, que ce soit avant, pendant la décision ou même après.

            Je dirai même plus, répondre à un appel du Seigneur est source de liberté; car de toute façon, c’est toujours mon bonheur et celui des autres que Dieu recherche en m'inspirant une vocation.

             Quelque soit notre âge, posons-nous la question de notre chemin de vie :

             Si, sur ce chemin de vie, je découvre que je suis important pour Dieu et pour les autres;

             si je peux aimer et être aimé;

             si je peux rendre service :

             alors mon chemin de vie est une vocation, un appel de Dieu qui m’est adressé personnellement.

             Heureux ceux et celles qui entendent l’appel du Seigneur qui leur est adressé personnellement et y répondent avec un joyeux courage.

             Leur vocation les fera sans cesse grandir dans la joie, l’espérance, dans l’amour de Dieu et l’amour des autres.

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  • Homélie :

        Voyons comment ce très beau récit qui conclut l’évangile de saint Jean vient nous rejoindre aujourd’hui. Ils avaient donc repris les tâches de leur métier de pêcheur, les disciples de Jésus. La résurrection doit se vivre dans notre vie ordinaire.

        Mais la vie de tous les jours est parfois marquée par des temps d’obscurité. Comme les apôtres, nous avons parfois l’impression d’être dans la nuit de nos soucis et de nos problèmes. Nous naviguons bien souvent sur une « mer agitée ».

        C’est alors qu’il faut tourner notre regard vers celui qui est sur la « terre ferme » dans la clarté de l’aube. Jésus se trouve désormais sur l’autre rive. Il nous attend par-delà cette « traversée » qu’il vient d’accomplir. Il est là, sur la rive de l’éternité. Comme les apôtres, nous ne le reconnaissons pas forcément dans notre quotidien.

        Et pourtant un des disciples, Jean l’intuitif et le contemplatif, a reconnu Jésus au bord du lac. Parce qu’il est « le disciple que Jésus aimait » et qu’il est le disciple qui aime Jésus.

        Reconnaître quelqu’un, c’est d’abord une affaire d’amour. Si nous cherchons Jésus avec amour, il nous rejoindra dans un cœur à cœur. Mais sommes-nous amoureux de Jésus ?     Désirons-nous le Seigneur-Amour comme le plongeur désire aspirer de l’air quand il remonte du fond de l’eau ?

        Pour devenir un vrai chrétien, un vrai ami de Jésus, pour déployer toutes les richesses du baptême, il faut aimer d’un désir profond le Ressuscité qui nous attend.

        La prière est le premier signe que nous voulons vraiment rencontrer le Christ.

        La preuve qu’on aime quelqu’un, c’est qu’on est prêt à prendre du temps pour lui. Prier, c’est nous donner du temps pour nous laisser aimer par Dieu et lui rendre un peu de son amour en l'aimant.

        Quand les disciples débarquent sur la rive du lac, ils trouvent un repas tout préparé.

        Aujourd’hui encore, la fraction et le partage du pain sont pour les chrétiens le signe privilégié de la présence du Ressuscité. Oui, Jésus est bien sur une autre rive, où il nous attend, pour nous partager une vie nouvelle dans la fraction du pain. Il faut beaucoup aimer pour le rencontrer dans l’intimité de l’Eucharistie, de la Messe.

        Mais aimer en vérité signifie aussi oser agir. Après l’intuition amoureuse du contemplatif, Jean, il y a l’engagement de l’homme d’action, Pierre. C’est lui qui amène jusqu’à terre le filet rempli de 153 poissons.

        Vivre la rencontre de Jésus dans la prière et dans l’Eucharistie nous donne la force de le rencontrer dans l’amitié offerte, la solidarité et le service fraternel.

        Et c’est à ce Pierre, si impétueux et si fragile, que Jésus confie sa mission. Il change ce marin pêcheur en berger. Maintenant Jésus ressuscité confie à Pierre la mission de guider le peuple des croyants.

         Mais, extraordinaire délicatesse de Jésus, il ne parle pas à Pierre de ses trois reniements pendant la Passion. Il lui demande seulement une triple déclaration d’amour. « M’aimes-tu ? »

        Cette même question, Jésus nous la pose aussi, aujourd’hui. La foi, c’est croire à cet amour que Jésus nous porte et s’appuyer sur lui. Parfois, on commet des erreurs, on glisse sur le chemin trop rude, mais à tout moment la main de Jésus est là, tendue, pour nous ressaisir.

        « M’aimes-tu ? » " M’aimes-tu encore, m’aimes-tu assez ? Alors, si tu m’aimes oublie tes infidélités comme je les oublie. Puis viens et « suis-moi » " dit Jésus à chacun de nous. Est-ce que nous aimons Jésus ressuscité ? Et en l'aimant est-ce que nous nous laissons aimer par lui ? Et Est-ce que nous reconnaissons sa présence dans notre vie quotidienne ?

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     Découvrez l'événement qui changea le monde à travers le regard d'un païen.

     

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  • Homélie :  Croire - sans avoir vu !  

             Avoir cette lucidité, ce courage. Avoir cette intelligence du coeur.

             Car vous le savez bien, frères et sœurs en bonne santé ou de santé fragile, il y a une réalité au-delà du visible. Quelque chose qu'on ne peut pas voir avec les yeux, et qui est pourtant bien réel.
             Alors, quand nous allons au-delà du miroir, cela s'appelle « croire ». Et le Christ, aujourd'hui, nous dit « heureux êtes-vous ! Félicitations ! », parce que vous avez cette profondeur du regard sur la vie, sur vous-mêmes, sur les autres, sur Dieu.  

    Félicitations, parce que cela n'a rien d'évident.
             Heureux ceux qui croient à la paix même si les apparences ne donnent pas la paix.

             Il y a un désir de paix au fond de tous les coeurs.

             Dans toutes nos relations, paroissiales, familiales, amicales, il s'agit de ne pas s'arrêter à ce que l’on voit, mais d'avoir la lucidité de « croire » que, au-delà des tensions, au-delà des désaccords, la recherche de l’unité et de la paix est toujours possible.
             Heureux ceux qui l'hiver, croient au printemps, ceux qui la nuit, croient à l'aurore : cela s'appelle l'espérance.

             Heureux ceux qui croient sans avoir vu : il en est ainsi, dans notre rencontre avec Dieu lui-même.
             Dieu, personne ne l'a jamais vu. Et si Dieu est vraiment Dieu, comment pourrions-nous le saisir, le comprendre ? Mais félicitations alors justement à ceux qui ne se laissent pas décourager pour autant, à ceux qui cherchent et qui prient malgré les difficultés de la vie, les difficultés de santé. Nous avons, c'est vrai, toujours du mal à entrer en dialogue avec Dieu. Et pourtant, chacun de nous a cette liberté merveilleuse de pouvoir dire « tu » à Dieu ! Nous y sommes appelés et invités par Dieu lui-même !

             Alors, frères et soeurs, si un jour, vous vous entendez appeler par votre nom à l'intérieur de vous-mêmes, n'ayez pas peur – répondez, vous aussi : « tu m'as appelé, me voici ». Heureux ceux qui, sans voir, partent à la recherche de Dieu !

             Heureux ceux qui croient sans avoir vu, à la paix et à ses fruits. Tel a été le Christ lui-même. Tel est son chemin - celui de la Pâque. Jésus Christ ressuscité se manifeste à ses disciples en leur disant : « La paix soit avec vous. »
             Combien il est difficile aussi d'arriver à changer notre regard sur l'autre, pour précisément ne plus s'arrêter à ce que nous voyons, à ce qui nous blesse ou nous agresse, mais pour croire en ce qui, en l’autre ne se voit pas.  

    Ce dimanche matin, pendant la messe, plusieurs d’entre nous ont souhaités recevoir le sacrement des malades (qui s’appelle aussi l’onction des malades puisque le signe utilisé est l’huile).

    L’huile est signe de l’amour du Seigneur, signe de sa douceur et de sa force. L’huile signifie la tendresse de Jésus qui vient toucher et donner la force de son Esprit.

    L’onction des malades est un sacrement pour les personnes qui souffrent. Dans ce sacrement, des personnes demandent l’accompagnement du Seigneur Jésus à un moment où leur santé morale ou physique est éprouvée.

    Le sacrement des malades est certes donnés à certains qui le demandent mais c’est aussi pour le bien de tous.

    A chaque sacrement, et en particulier, le sacrement des malades nous permet d’être témoins de l’Amour, de la Paix que Dieu est capable de nous donner dans nos vies si nous croyons au-delà des apparences, de tout notre cœur.

    Amen. Alleluia !!!

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  • Homélie Dimanche de Pâques

    père Fadi El Mir Cathédrale N D Liban Paris

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