• Homélie :

             Cette Parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit » : avec quelle joie Jésus ne devait-il pas prononcer ces paroles solennelles qui inaugurent son ministère !
             La paisible confiance qui émane de Jésus Christ jaillit de la conscience de son identité et de sa mission : Dimanche dernier, nous avons entendu dans l’Evangile cette Parole de Jésus : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction » (Lc 4, 18).

    Avec la première lecture de ce dimanche nous avons pu comprendre que dans cet Esprit, Jésus entend le Père lui murmurer :     «Avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations».
             Mais, comme l’Evangile de ce dimanche nous le redit, Jésus sait que tous n’accepteront pas l’annonce de la Bonne Nouvelle.

    C’est « dans son propre pays » que Jésus fait en premier cette douloureuse expérience ; l’épisode de la synagogue de Nazareth annonce que l’ombre du rejet pèsera sur tout le ministère de Jésus le Christ, l’Envoyé de Dieu le Père. Cette incompréhension le conduira au drame de la Passion.
             A la fin de l’Evangile nous avons entendu ceci : « Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.»

    Cette issue dramatique de son ministère, Jésus l’a pressentie. Il connaît les Ecritures, la Bible : il sait qu’ « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays ». Mais il ne faiblira pas, car il marche « dans la puissance de l’Esprit » (Lc 4, 14), c’est-à-dire avec l’amour de Dieu son Père et notre Père.
             La gloire de Dieu que Jésus va manifester dans la puissance de l’Esprit qui repose sur lui, ne triomphe pas du mal en s’y opposant par la force, mais tout au contraire en y consentant ; en laissant la violence s’épuiser en vain à vouloir triompher de sa douceur ; et en triomphant de la haine meurtrière par le pardon qui redonne la vie : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34).
             En rédigeant l’hymne à la charité (la deuxième lecture de ce dimanche), saint Paul contemplait certainement avec tendresse, émerveillement et adoration Jésus Christ qui se donne par amour pour nous.

    « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout ».

    Voilà l’Amour de Jésus pour nous !!!

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme !!!

             Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec nous !!!

             C’est le même Amour !!!

    Est-ce qu’il y a un amour que je choisi en 1er aujourd’hui : aimer Dieu, aimer mon prochain ???

    Comme à chaque fois, regardons Jésus pour trouver des points de repère.

    Jésus est vrai Dieu et vrai Homme.

    Jésus n’a jamais mis en concurrence sa relation avec Dieu le Père et sa relation avec les hommes.

    Aimer Dieu et aimer son prochain ne s’oppose pas, au contraire, se complètent.

    Et Jésus le dit dans d’autres passages de l’Evangile :

    « Qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1Jn4,20)

    « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il n’aime pas son frère, est un menteur. »

    « Ce que vous faîtes aux plus petits, c’est à moi que vous le faîtes. »

    Oui, Jésus humanise l’amour de Dieu dans toutes ses paroles et dans toutes ses actions.

    Oui, Jésus divinise l’amour du prochain.

    Quel est le message de bonheur (et de vérité) que nous pourrions retenir pour notre vie de chaque jour ?

    Si chaque jour je pense aux autres en 1er, alors il ne faut pas que j’oublie Jésus qui ne peut que m’aider à mieux aimer.

    Si chaque jour je pense à Jésus en 1er, alors il ne faut pas que j’oublie les autres, autrement mon amour pour Jésus ne m’apporte rien.

    Aimer Jésus et aimer son prochain c’est le même Amour.

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  • Vis le jour d'aujourd'hui

    Dieu te le donne,

    il est à toi, vis-le en Lui.

    Le jour de demain est à Dieu,

    il ne t'appartient pas.

    Ne reporte pas sur demain

    le souci d'aujourd'hui.

    Demain est à Dieu, remets-le Lui.

    Le moment présent

    est une frêle passerelle.

    Si tu la charges des regrets d'hier,

    de l'inquiétude de demain,

    la passerelle cède et tu perds pied.

    Le passé ? Dieu le pardonne.

    L'avenir ? Dieu le donne.

    Vis le jour d'aujourd'hui

    en communion avec Lui.

     

    Prière trouvée sur une petite soeur du Sacré-Coeur.

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  •           Les lectures de la messe de ce dimanche nous parlent de la Parole de Dieu. Je vous invite à
     méditer sur la place que nous pouvons donner à la Parole de Dieu dans notre vie.Homélie du 3è du Temps Ordinaire

                Nous venons d’écouter le début de l’Evangile selon saint Luc.

                Pour la rédaction de ce récit, Luc nous dit qu’il s’est « informé avec précision de tout depuis le début ». Et le fruit de son travail est « un exposé suivi pour que son lecteur se rende bien compte de la solidité des enseignements qu’il a reçus. »

                On sent tout le sérieux, tout le soin que Luc a mis à la composition de son Evangile.

                Après cette introduction, saint Luc nous raconte que Jésus a fait la lecture de la Parole de Dieu dans la petite synagogue de Nazareth.  

                Comme le scribe Esdras de la première lecture de ce dimanche, Jésus, pour lire, se tient sur une estrade au milieu de l’assemblée. Il lit le texte d’Isaïe avant de l’expliquer.

                Après la lecture Jésus s’est assis, il fait naître un silence attentif. Et il dit quelque chose de nouveau : cette Parole entendue n’est pas qu’un souvenir ou un simple enseignement doctrinal.

                Cette Parole entendue est vivante, elle se réalise, elle s’accomplit. C’est une parole efficace qui fait ce qu’elle dit : « Ce passage de la Parole de Dieu que vous venez d’entendre s’accomplit, aujourd’hui. »

                C’est vraiment à la messe, pendant un sacrement, ou pendant un temps de prière, que la Parole de Dieu prend toute son ampleur.

                N’est-ce pas ainsi que nous pourrions comprendre la belle métaphore (la belle image) du corps développé par saint Paul dans la deuxième lecture ? « Vous êtes le corps du Christ, (vous êtes de sa famille par le baptême) et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps. »

                Que notre écoute de la Parole, lui permette d’agir le plus possible en nos cœurs pour notre bien et pour le bien de la famille, pour le bien du corps entier.

                « Cette Parole de la Bible, cette Parole de Dieu, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit » : nous dit Jésus.

    Avec Lui, la Parole de Dieu est au présent. Elle est dans sa personne. Elle ne peut pas être plus concrète. Toute la personne de Jésus parle de Dieu.

    Ce que Jésus nous dit, il le fait, ses paroles se réalisent.

     

    Prenons 3 exemples de paroles de Jésus que nous venons d’entendre dans l’Evangile de ce dimanche :

                1- Jésus nous dit, aujourd’hui, dans l’Evangile de ce dimanche : « Je viens annoncer une année favorable accordée par le Seigneur » (il ne nous précise pas de quelle année il s’agit.) Alors cela nous fait penser à cette autre citation : « Je suis avec vous jusqu’à la fin des jours. »

                Jésus accomplit cette Parole, aujourd’hui : En 2016, en Eglise nous vivons une année favorable : l’année de la miséricorde.

                2- Jésus nous dit, aujourd’hui,  dans l’Evangile de ce dimanche : « Je viens porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. » 

                Cela nous fait penser à cette autre citation : « Je viens en premier pour les malades, les pécheurs. »

                Jésus accomplit cette Parole : Il prend nos souffrances, nos épreuves avec lui sur la croix.

                3- Jésus nous dit, aujourd’hui,  dans l’Evangile de ce dimanche : «  Je viens annoncer aux opprimés la libération. »

                Cela nous fait penser à cette autre citation : « Si tu veux prier Dieu, dit Notre Père. » Il ne nous a pas demandé de dire « Mon Père », mais « Notre Père ». Donc Jésus nous fait comprendre que Dieu ne veut pas faire de différences entre les personnes.

                Que nous soyons des gens libres ou opprimés, nous sommes tous écoutés par Dieu « Notre Père ».

                Jésus accomplit cette Parole : Aujourd’hui, dans le monde entier la prière du « Notre Père » est méditée et proclamée. Si nous disons le Notre Père tout seul chez nous, libérons-nous de notre isolement en sachant qu’il y a toujours dans le monde au moins une personne qui dit le Notre Père en même temps que nous.

                « Je viens annoncer une année favorable. »  « Je viens porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. »  «Je viens annoncer aux opprimés la libération. »

                La Parole de Dieu s’accomplit en Jésus. C’était vrai hier et c’est encore vrai aujourd’hui.

                En cette année de la miséricorde pendant laquelle, nous sommes invités à nous laisser porter sur les épaules de Jésus le Bon Pasteur, je terminerai par cette belle citation du philosophe chrétien : Blaise Pascal.

             « La connaissance de l’Amour de Dieu, sans la connaissance de ses pauvretés fait l’orgueil.

              La connaissance de ses pauvretés sans la connaissance de l’Amour de Dieu fait le désespoir.

              La connaissance de Jésus‑Christ fait le milieu (entre l’orgueil et le désespoir) parce que nous trouvons dans la connaissance de Jésus christ à la fois l’Amour de Dieu et nos pauvretés. »

              En Jésus, l'Amour de Dieu et nos pauvretés sont présents et ainsi en Jésus la Parole de la miséricorde de Dieu s’accomplit.

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  •  Mot d'accueil de la messe : Deux grandes joies ce dimanche matin : La joie d’être ensemble tout d’abord et ensuite la joie d’unir nos talents

        - la joie d’être ensemble : nous allons vivre une messe familiale, la première de l’année 2016. Aussi tous les âges sont représentés ce matin à la messe : enfants de l’éveil à la foi (avant l’âge de 7 ans), les enfants du catéchisme (entre 8 et 11 ans), les jeunes de l’aumônerie (après 12 ans), les parents, les grands parents, les paroissiens, les personnes de passage et également nous n’oublions pas les familles présentes en mémoire d’un de leur proche qui est parti auprès de Dieu et dont le nom sera cité pendant la messe.

        - la joie d'être ensemble donc, mais également la joie d'unir nos talents : Beaucoup de personnes ont préparé avec soin cette messe au niveau des chants, de la feuille de chants, de la participation des enfants et des jeunes, de l’installation de l’église, de l’organisation générale avant, pendant et après.

                Etre ensemble et unir nos talents voilà le thème de cette première messe familiale de l’année 2016, thème qui a été inspiré par la 2ème lecture de saint Paul et par l’Evangile de ce dimanche.

    Lecture de saint Paul : « Les dons (les talents), les fonctions, les activités sont variées mais c’est toujours le même Dieu qui agit en tous. » 

                Evangile des noces de Cana : Jn 2,1-11

                Jésus et Marie, sa mère, sont invités à un repas de noces dans un village appelé Cana.

                Jésus a grandit et à Cana pendant le repas il va faire pour la première fois une action qui montre sa nature divine : Jésus est fils de Marie et aussi fils de Dieu.

                A Noël ce sont les bergers et à l’Epiphanie ce sont les Mages qui ont reconnu que Jésus est le Messie, l’Envoyé de Dieu.

                Maintenant qu’il est plus grand, c’est Jésus lui-même qui montre par ses actes, qui il est vraiment.

                Regardons d’un peu plus près ce qui se passe pendant le repas de noces à Cana.

                Il y a un problème grave : ils n’ont plus de vin. Aujourd’hui, on pense que ce problème n’est pas si grave. Mais à l’époque, cela veut dire que le repas ne pourra plus continuer et que les époux vont être obligés de renvoyer chez eux leurs invités.

                Et il y a quelque chose de très étonnant qui se passe : ce n’est pas le maître du repas (le traiteur de l’époque) qui s’en aperçoit mais deux invités (Marie tout d’abord puis Jésus). Marie agit la première en prévenant son Fils de l’urgence de la situation. Elle fait cette remarque à Jésus, avec son cœur et ses yeux de mère de famille comme si c’était elle qui avait la responsabilité du repas.

                Et elle sait dans son cœur que son fils est capable de faire quelque chose.

                Il y a un grand enseignement pour nous aujourd’hui. Chacun, chacune d’entre nous avons reçu des dons, des talents particuliers. Chacun de nous n’a pas tous les talents certes mais les talents de chacun sont différents. Aussi, lorsque nous mettons en commun ce que nous savons faire, alors beaucoup de choses deviennent possibles.

                Quel est le talent de Jésus ?

                Il manque quelque chose d’important pour que le repas continue. Hé bien Jésus vient combler ce manque.

                Jésus par cette action nous montre qu’il est Celui qui peut combler tous nos manques : manque de courage, manque de confiance, manque d’amour, manque d’espérance… .

                Le plus grand désir de Dieu est d’être présent au milieu de notre vie. En avons-nous conscience ?

                Il est « l’Emmanuel », Dieu avec nous. Alors est-ce que nous osons l’inviter chez nous ? Est-ce que nous osons l’inviter dans notre cœur ?

                A chaque Eucharistie, à chaque messe, nous l’invitons !!!

                Il est une présence dont nous avons besoin. Tant que nous n’avons pas découvert que nous avons besoin de Lui, on ne l’invitera pas forcément.       Il est nourriture : parole et pain.

                Le Seigneur Jésus est une présence qui apaise, qui réconforte en nous apportant ce qui nous manque au fond de notre coeur.

                Invité dans nos vies, Jésus ne vient pas pour ne rien faire. Il agit toujours.

                Il vient nous apprendre à regarder la vie, les autres avec plus d’espérance.

                Il vient réchauffer notre cœur en nous disant : « Je suis là ».

                Oui, tu es là au cœur de nos vies et tu nous le rappelles en nous rassemblant chaque dimanche. Tu es là pour nous dire et nous redire qu’il y a de la joie à être ensemble et qu’il y a de la joie à unir nos talents.

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  •  

     

     

    ACCUEIL :     Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent : l’Esprit, comme une colombe, reposa sur Jésus, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j’ai mis tout mon Amour. »

                        C’est Dieu dans sa totalité qui se montre au baptême de Jésus et aussi dans notre propre baptême. Et nous rappelons cette présence totale du Seigneur en nous lorsque nous faisons sur nous le signe de la croix… : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit Amen.

    HOMELIE : Au moment où Jean le Baptiste, donne le baptême de conversion dans l’eau du Jourdain, des personnes très différentes se présentent pour recevoir le baptême : il y a des cultivateurs, des marchands, des artisans, des soldats, des collecteurs d’impôts, des mères de famille, des personnes âgées, des jeunes, des ouvriers, … etc. Et Jésus est au milieu de cette foule pour attendre, lui-aussi, de se faire baptiser par Jean dans le Jourdain.

                 Jésus fait comme tout le monde, il est le fils adoptif d’un charpentier. Mais Jésus est aussi et surtout le Fils de Dieu.

                Alors, que veut nous dire Jésus en acceptant le baptême de conversion de Jean le Baptiste. Jésus est au milieu de la foule qui veut recevoir par le baptême de Jean la purification de ses péchés.    Jésus fait ainsi comme tout le monde mais il n’est pas comme tout le monde car Jésus, Lui, est sans péchés.

                Jésus veut nous montrer l’importance du baptême qui nous ouvre un chemin de vie avec Dieu.

                Revenons à l’origine du mot baptême. Le mot baptême vient d’un verbe de la langue grecque « BAPTÔ ». Au temps de Jésus, le verbe « baptô » est un verbe utilisé dans plusieurs métiers : ce verbe regroupe 5 significations. Je vous propose de les découvrir et en découvrant les 5 significations du mot baptême de nous demander comment nous les vivons en tant que baptisés.

     

                Le premier sens du mot baptême veut dire « laver » (c’est un sens utilisé dans le métier de la blanchisserie), comme on lave le linge, comme on lave son corps. Un psaume nous rappelle cette prière de la Bible : « Lave-moi de mon péché, Seigneur, et je serai blanc plus que la neige. » En ce début d’année 2016, en cette période de crise et d’inquiétudes, laissons-nous laver par la voix de Jésus dans la Parole de Dieu qui nettoie nos cœurs salis par le péché. Nous ne savons pas toujours aimer, parfois nous avons de la haine, nous sommes injustes, prétentieux. Jésus veut laver nos vies par le baptême par son pardon. Savons-nous retrouver la blancheur de notre baptême en vivant régulièrement le sacrement du pardon, la confession.

                « Laver » c’est le premier sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est accueillir le pardon.

     

                Le deuxième sens du mot baptême veut dire « neuf, nouveau » (c’est un sens utilisé dans le métier de la teinturerie) comme un vêtement neuf, comme un nouveau vêtement.

                Le prophète Isaïe dit : « Vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront. »

                En ces temps difficiles que nous vivons, laissons-nous rajeunir, laissons le Seigneur transformés les vieux vêtements dont nous sommes habillés. Laissons-nous transfigurer par la Parole de Dieu jusque dans les fibres les plus profondes de notre être. Osons-nous porter sur nous, en tant que baptisés, la lumière de Dieu, notre Père ? Dans nos vies différentes, sommes-nous capables d’être des baptisés toujours neufs, toujours nouveaux, capables d’apporter de la lumière ?

                « Neuf, nouveau » c’est le deuxième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est accueillir la lumière.

     

                Le troisième sens du mot baptême veut dire « plonger, couler » (c’est un sens utilisé dans les métiers de la mer, de la marine). Dans l’eau du baptême, se laisser ensevelir avec Jésus le Christ : mourir au péché pour remonter, déjà ressuscité, comme Jésus plonge dans l’eau du Jourdain pour remonter ensuite, comme Jésus plonge avec la croix pour remonter ensuite de la mort.

                Dans notre quotidien, vivons-nous notre foi de baptisés comme une remontée de chaque instant vers la vie ? Acceptons-nous chaque jour, de prendre avec confiance les deux mains de Dieu le Père qui sont la main de Jésus Christ et la main de l’Esprit Saint ?

                « Plonger, couler » c’est le troisième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est passer de la mort à la vie.

     

                Le quatrième sens du mot baptême veut dire « tremper, solidifier » (c’est un sens utilisé dans le métier du forgeron). Le fer rougi au feu est trempé dans l’eau pour le rendre plus solide.

                Jésus Christ baptise dans le feu de l’Esprit saint pour rendre nos âmes plus fortes.

                Alors, en tant que baptisés, sommes-nous en métal mou ?

                Est-ce que nous nous trempons régulièrement dans la prière, dans la Parole de Dieu, dans les sacrements, pour permettre à Dieu de nous purifier et de nous fortifier ?

                « Tremper, solidifier » c’est le quatrième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est être des hommes et des femmes solides.

     

                Le cinquième sens du mot baptême veut dire « être transpercé par un glaive » (c’est un sens utilisé dans le métier du soldat).

                La Parole de Dieu plonge en nous comme un glaive. Saint Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Hébreux : « Vivante est la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants. »

                Quelle place donnons-nous à la Parole de Dieu, à la Bible dans nos vies ? Est-ce que la Parole de Dieu nous aide à faire le tri entre ce qui est injuste et ce qui est juste, le tri entre ce qui est mensonge et ce qui est vérité, le tri entre ce qui est indifférence et écoute, le tri entre ce qui est paresse et courage …etc.

                « Etre transpercé par un glaive » c’est le cinquième sens du mot baptême qui nous rappelle que vivre dans la foi du baptême c’est choisir et aider à choisir tout ce qui est source de vie.

                Ainsi, Jésus en acceptant de recevoir lui-même le baptême veut nous montrer l’importance du baptême. Le baptême nous ouvre le beau, le magnifique chemin de la vie avec Dieu.

                A tous moments de la vie, tous les sacrements qui suivent le sacrement du baptême nous aident à retrouver les cinq sens du baptême : être lavés de nos péchés, être lumineux (toujours neufs), être déjà ressuscités (vivants pour toujours), être solides, être capable de choisir tout ce qui fait vivre. Voilà le magnifique chemin avec Dieu.

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  •  Homélie à partir de l'évangile : Matthieu 2, 1-12

           Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux hommes de tous pays.          Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité par saint Matthieu, annoncent qu’une étoile surgirait de Jacob et qu’un sceptre s’élèverait d’Israël, c’était l’annonce du Roi-Messie, «d’un Messie qui régnerait sur toutes  les nations».

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au même héritage, ils sont membres du même corps, bénéficiaires de la même promesse, dans le Christ Jésus ».

             Toute l’humanité est appelée par le Christ, pour être sauvée par lui et en lui. 
             Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.

             Il nous montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi en Jésus.
            Dieu appelle les mages par une étoile. Peu importe l’origine ou la nature de cette étoile mystérieuse, quoi qu’elle soit, elle est une invitation que Dieu adresse aux mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.

             De même, Dieu se manifeste aussi à nous, nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit-Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par une petite voix intérieure. 

             Sommes-nous attentifs à ses appels ? Savons-nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver », nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2016 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.
            Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, ne suffit pas aux mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu.
     

             Ce secours, ils le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque…

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ.

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles et dans nos paroisses. La Parole de Dieu, la Bible est notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui.

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

             Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière.
            Prenons l’exemple des mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrivent ils sont capables de reconnaitre le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes.

             Ainsi dans la prière, les mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode mais n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!!

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes symboliques. L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme),

    l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu),

    la myrrhe : car c'est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort.

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.

             Les Mages, soutenus par leur prière, ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem.

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux pour la nouvelle année qui commence.

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus.

             Le chemin commence avec l’Etoile qui peut-être une petite voix à l’intérieur de nous.

             L’Etoile de la foi est aussi la Bible.

             Et l’Etoile de la foi est la prière.

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel évènement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2016 :

    Bonne et Sainte année 2016.

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  •                                                                                      Di Falco - Et maintenant, que vais-je faire ? par LePoint

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  • Shalom et Salam signifient  PAIX.

     

     Des rappeurs dont on peut lire les paroles c'est un luxe, mais quand ils ont un message d'espoir,
     c'est encore mieux.

    Les utopies d’aujourd’hui peuvent être les réalités de demain.    Why not ?

     

        Yuliana, chanteuse Russe de passage à Paris en 2014 tombe par hasard sur cette chanson à la radio et décide en rentrant chez elle à Krasnodar en Russie de la produire.

        Sur internet elle fait la connaissance d'un rappeur de confession israëlite : Rodjo, et d'un rappeur de confession musulmane, et leur demande de s'associer à elle pour interpréter cette chanson et ainsi prouver que trois artistes de confessions différentes pouvaient parfaitement s'entendre dès lors qu'il s'agit de véhiculer un message de paix.
         Pour l'anecdote, les artistes se sont enregistrés et filmés chacun dans leur pays, et ne se sont donc jamais rencontrés ! 
         Ce clip était initialement destiné à présenter les trois artistes aux maisons de disques mais malheureusement, aucune d'entre elles n'a souhaité commercialiser cette chanson !

         Dommage... Il a donc été décidé de la diffuser sur facebook et youtube telle quelle et ainsi la faire découvrir au plus grand nombre...

     

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  • Introductions aux lectures :

    Lecture 1 : L’enfant donné par le Seigneur 

    Lecture 2 : Dieu fait de nous ses enfants 

     

    Homélie :

    Les yeux de Noël

                Contemplons, en ce temps de Noël, la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et, à travers elle, notre monde d’aujourd’hui. La famille, toute famille est un lieu de passage. C’est à travers elle qu’on pénètre dans le monde, mais il faut en sortir un jour pour prendre sa propre place dans la société. Les moments de confrontations entre enfants et parents sont nécessaires à la croissance, tout comme la sortie du sein maternel est nécessaire à la naissance. Le récit de l’Évangile d’aujourd’hui décrit quelques-unes de ces confrontations.

                Contemplons d’abord les yeux de l’enfant Jésus. Ces yeux qui découvrent le monde. Ces yeux qui découvrent les personnes et les choses qui l’entourent. Ces yeux certainement remplis d’émerveillement comme tous les yeux d’enfants. Ces yeux qui découvrent le regard de tendresse de Marie et de Joseph. Lui qui nous apprendra, dans sa bonne Nouvelle, à changer notre regard. Lui qui nous invitera à regarder les autres à sa manière. Ses yeux qui impressionnent tant les docteurs de la Loi (les spécialistes de la Bible).

                Les yeux de Marie et de Joseph, ensuite regardent avec tendresse, amour et anxiété, leur fils imprévisible, qui déjà leur échappe, l’Evangile nous dit que Marie garde toutes ces choses dans son cœur. Apprenons d’elle à écouter, et à garder dans notre cœur ce que nous ne comprenons pas de la Parole de Dieu, ni de tous les événements que cette Parole doit éclairer en nous et qui pourtant porteront du fruit s’ils rencontrent en nous un cœur ouvert.

                L’évangile d’aujourd’hui nous fait découvrir aussi les yeux des docteurs de la Loi (des spécialistes de la Bible) qui sont émerveillés par l’intelligence et les réponses de Jésus et qui voient déjà quelque chose de grand en lui. Mais déjà se laisse entrevoir la lutte à mort que lui livreront ces mêmes spécialistes lorsqu’ils commenceront à le percevoir comme une menace. Et pourquoi sera-t-il pour eux une menace ? - Parce que tout ce qu’il enseignera sur son « Père », bousculera leur enseignement sur Dieu.

                Nos yeux à chacun de nous deviendront enfin des yeux de Noël quand ils regardent non pas seulement le monde du temps de Jésus, mais notre monde actuel tel qu’il est.

    En cette fête de la sainte Famille, avec nos yeux de Noël, accueillons nos familles telles qu’elles sont :

    -  unies
    -  désunies
    -  reconstituées

                Nos yeux de Noël doivent être des yeux remplis d’amour, qui ne jettent pas sur notre famille un regard de condamnation, mais bien plutôt un regard fraternel, un regard bienveillant, un regard d’amour. Nos yeux de Noël n’ont pas le droit de laisser de côté qui que ce soit et certainement pas un membre de notre famille.

                Que tous ces yeux de Noël nous fassent aller jusqu’au plus profond du mystère : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils... » Accueillons-le dans la foi et avec amour dans cette eucharistie où il se donne aujourd'hui.

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  • Messe du Mercredi des Cendres 10 février 2016

    Accueil : C’est le mercredi des Cendres. C’est aujourd’hui que nous entrons dans la période du Carême.

                Le mot « Carême » veut dire « Quarante ». 40 c’est un nombre que l’on retrouve au moins deux fois dans la Bible :

                            - Une première fois, 1200 ans avant la naissance de Jésus : après la libération d’Egypte, Moïse et tout le peuple des Hébreux sont sortis de l’esclavage et vont marcher pendant 40 ans dans le désert avant d’arriver sur la terre promise.

                            - Une deuxième fois dans la Bible, après la naissance de Jésus : au début de sa vie publique, Jésus part dans le désert pendant 40 jours et résiste à la tentation par trois fois. Ce sera l’Evangile du 1er dimanche de Carême.

                Pour nous aussi, nous entrons, chaque année, dans une période de désert pendant 40 jours pour « faire le ménage de printemps dans nos cœurs ». Au bout des 40 jours, au bout du carême ce sera la grande fête de Pâques (notre ménage sera fait et nous serons heureux de retrouver avec Jésus Christ le chemin de la Résurrection, de la vie plus forte que tout.

     

                En attendant Pâques, nous entrons en Carême par l’imposition des Cendres sur notre front. Les Cendres sont le signe de notre péché et de notre fragilité humaine : signe de la poussière et du froid. Poussière de nos découragements, poussière de nos peurs, poussière de nos égoïsmes ; mais peut-être aussi nous connaissons des périodes de froid, de paralysie au niveau de notre foi, de notre sens du partage, de notre sens du jeûne de ce qui nous empêche d’aimer,.

                Alors, 40 jours « pour faire le ménage de printemps », pour prendre conscience de nos poussières et de ce qui est devenu froid dans notre vie.

                40 jours pour réchauffer notre foi, notre sens du partage en utilisant beaucoup plus la prière, le partage et le jeûne de ce qui m’empêche d’aimer.

     

    Introduction à la 1ère lecture :  En partant du changement de notre cœur, que la paix, la joie du Seigneur se voient sur notre visage. « Revenez à moi de tout votre cœur. … Faudra-t-il qu’on dise : « Où donc est leur Dieu ? »

     

    Psaume 50 : « Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau,

                            Mets en nous, Seigneur, un esprit nouveau. »

     

    Introduction à la 2è lecture : La célébration des Cendres est un moment favorable pour la réconciliation. Saint Paul nous dit « de ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu ». … « C’est maintenant le moment favorable »

     

    Acclamation : « Ta Parole Seigneur est vérité et ta Loi délivrance.

    Homélie : Le Carême, qui commence aujourd’hui par le mercredi des Cendres, est un temps de l’année très important, très sérieux.

    En disant « important, sérieux », on peut comprendre un peu trop vite que ce temps est un temps morose, triste. Il nous arrive en effet de dire : « avoir une face une carême, lorsque l’on n’a pas le sourire ».

    Non, faisons une promesse devant Dieu : que ce carême 2016 ne soit pas un carême triste.

                Jésus nous le redit en ce mercredi des cendres : tout ce que nous pouvons faire, que ce soit « dans le secret ».

    Cela veut dire que ce qui compte, ce n’est pas d’abord ce qui est fait, mais la manière de faire les choses.

    Jésus nous entraîne dans une foi d’amour, désintéressée.

    Il nous arrive en effet d’avoir une intention qui n’est pas tout à fait pure : quand nous faisons quelque chose de bien, nous cherchons à nous faire remarquer par les autres.

    « Que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite » : cela implique non seulement que l’on donne, mais aussi que l’on donne avec le cœur, sans attendre quelque-chose en retour.

    « Quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle ». La prière exige cette attitude d’humilité. C’est bien dans la prière, face au Seigneur que nous pouvons expérimenter notre petitesse, nos manques de foi, d’amour et d’espérance. Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous convertir : seul le contact régulier avec le Père, avec Jésus, avec l’Esprit Saint peut nous changer, nous sanctifier. Il est important d’avoir compris la nécessité de cette relation quotidienne avec Dieu, pour que notre prière ne soit plus seulement un rite, mais surtout une vraie complicité d’amour avec le Seigneur. 

    «  Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu ». Le jeûne : il y a beaucoup de manières de le pratiquer. Il y a des privations de toutes sortes.

    Le jeûne de la nourriture notamment qui n’est pas un but en soi, mais un moyen pour revenir à l’essentiel, à la prière, au partage, à l’attention aux autres.           

    Au cours du Carême, nous sommes invités à faire attention à ce que nous mangeons pendant le mercredi des cendres, pendant le vendredi saint et pourquoi pas à chaque vendredi de Carême.

    Le jeûne est un moyen pour progresser dans notre relation avec le Seigneur, et dans notre relation avec les autres proches ou lointains. 

    Mais il y a aussi tous les jeûnes et toutes les privations qu’on ne choisit pas et que nous sommes bien obligées d’accepter avec l’âge qui avance.       Acceptons ces jeûnes que la vie nous impose dans la paix et la confiance.

    Ce qui compte c’est le cœur désintéressé et plein d’amour que nous mettons dans nos dons, dans nos prières, dans nos jeûnes volontaires ou subis.

    Nous allons recevoir les cendres : symbole de notre condition humaine et symbole de tout ce que nous avons laissé s’éteindre en nous.

    Qu’avec l’aide du Seigneur, nous puissions réveiller nos cendres et les faire redevenir des braises.

    Puisque nous avons la grâce de transformer nos cendres en braises, la grâce de se reconnaître pécheurs pardonnés, faisons de notre carême un carême de lumière et de chaleur.

    Que notre carême soit vraiment l’occasion d’anticiper la joie de Pâques.

    Pas un Carême triste et sans espérance, mais un temps pour faire le point, un temps pour revenir à nous, aux autres, à L’Eglise, EN REVENANT A JESUS CHRIST, A l’EVANGILE.

     

    Imposition des Cendres :

    Sur notre front :

    la cendre, celle qui dit la terre.

      La terre d’où nous venons, celle que nous habitons pour la changer, la transformer, et en même temps transformer notre cœur.

    La cendre pour nous dire :

      Revenez, revenez au terre à terre de tous les jours, revenez à l’essentiel : la Rencontre, le Partage, l’Ecoute.

    La cendre

    sur notre front :

      Pour réapprendre la proximité des autres, ceux que nous côtoyons tous les jours, sans trop les voir peut-être, parce que c’est l’habitude.

    Sur notre front :

    le signe du Carême.

     

    Cendres, marque de ceux qui

    refusent une existence dispersée, en course, en possessions…

     

    Cendres, signe de ceux qui veulent

    réveiller les braises de leur tendresse étouffée sous les fardeaux du quotidien…

     

    Cendres, couleur de ceux qui veulent

    déployer le soleil de leur bienveillance en perpétuelle offrande…

     

    Cendres, décision de ceux qui partent

    sur la route des serviteurs, par amour de Dieu et par amour de leurs prochains…

     

    Cendres, joie de ceux qui engagent leur vie dans le retour à l’Evangile.

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