•  Homélie :

    En ce début de l'été, nous arrivons au terme d'une année scolaire et pastorale.

    Ceux qui le peuvent pensent aux vacances.

    Ils ont besoin de souffler, de laisser momentanément de côté leurs soucis, leurs responsabilités, leurs problèmes.

    Pour eux, ce n'est pas le moment de relancer des appels et de remettre en chantier des activités nouvelles.

    Et pourtant, les lectures d'aujourd'hui nous parlent d'appel, de choix, de mise en route.

    En effet, Dieu ne prend pas des vacances. Il ne cesse jamais d'appeler et de nous inviter à faire des choix.

    Son appel s'adresse à tous et il nous rejoint aujourd'hui dans la situation qui est la nôtre. 

    Dans la première lecture, nous avons d'abord l'appel d'Elie puis celui d'Elisée son successeur.

    Ces deux grands prophètes sont envoyés pour rappeler au peuple que la fidélité à Dieu est importante. Ils lui consacrent toute leur vie et toutes leurs énergies.

    Pourtant les contemporains d’Elie et d’Elisée se sont détournés de Dieu.

    Elisée est en train de labourer son champ.

    Quand Dieu appelle c’est au cœur de notre vie quotidienne, de notre travail, de nos occupations.

    Et c’est très souvent au moment où on s’y attend le moins.

    En jetant son manteau sur les épaules d’Elisée, Elie l’appelle à participer à sa mission. Celle-ci impliquera un choix. Pour lui c’est une nouvelle vie qui commence, une vie totalement consacrée à la mission.

    L’évangile nous montre Jésus montant vers Jérusalem. Il se dirige vers le lieu où il va être « enlevé de ce monde. » Le texte nous dit qu’il prend la route « avec courage. »

    Ce qui est important c’est de savoir que Jésus ne se dérobe pas à sa mission.

    Et surtout, Jésus ne veut pas que l’on fasse d’erreur sur ce qu’il est.

    Au cours de leur montée à Jérusalem, le groupe qui l’accompagne se trouve face à un village de samaritains qui refusent de les recevoir.

    Les disciples se souviennent alors d’Elie qui a fait tomber le feu du ciel.

    Jésus ne veut pas de ça ; lui qui est l’Amour et qui ne cesse de nous parler de l’Amour du Père, ne peut envisager des solutions de violence.

    Pour répondre à l’appel de Dieu, il ne s’agit pas de suivre notre idée mais de choisir toujours la miséricorde de Dieu.

    Plus tard, en cours de route, de possibles disciples viennent lui proposer leurs services : il y en a trois qui se proposent pour suivre le Christ.

    La réponse que Jésus fait au premier ne laisse pas de doute sur ce que Jésus attend de lui : « les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’Homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête. »

    Le Christ mène une vie itinérante et pauvre. Il est souvent rejeté. Aujourd’hui on dirait presque que c’est un « sans domicile fixe. »

     Jésus avertit alors ceux qui veulent le suivre qu’ils doivent savoir se déplacer souvent.

    Le deuxième voudrait d’abord aller enterrer son père qui vient de mourir.

    Mais la réponse de Jésus est sans appel : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » De la part de Jésus qui est si respectueux de la loi juive, de tels propos peuvent choquer.

    Mais il nous fait comprendre que l’annonce du Royaume, l’annonce de la présence de Dieu dans nos vies, exige une détermination sans faille. Quand le choix est fait, on ne revient pas en arrière.

    Le troisième appelé veut d’abord faire ses adieux aux gens de sa maison. Il demande un délai. Mais l’appel du Christ a bien pour conséquence un choix de vie.

    C’est ce que Jésus lui-même a vécu : Il a quitté le confort de sa maison familiale de Nazareth, il a vécu de nombreux choix qui l’ont conduit jusqu’au don de sa vie.

    Toutes ces paroles qui nous parlent d’appel, d’engagement, de décision ferme et de mise en route sont aussi pour nous. 

    Dieu ne prend pas de vacances. Il ne cesse pas d’appeler.

    Son appel est à destination de tous et de chacun.

    La période d'été nous permet des rencontres, des échanges avec des personnes que nous ne rencontrons pas le reste de l'année.

    Le Seigneur nous appelle et nous envoie dans le monde pour que nous y soyons les témoins de son amour.

    Par notre baptême, nous sommes tous consacrés comme prophètes et apôtres de ce monde. C’est dans notre vie de tous les jours, dans notre travail, nos loisirs, nos vacances, que nous avons à témoigner de cette bonne nouvelle de la présence de Dieu dans nos vies.

    Il est urgent que cette bonne nouvelle rejoigne chacun là où il est.

    Le Seigneur ne cesse d’appeler chacun de nous sans exception que nous soyons bien portants ou avec des problèmes de santé.

    Nous sommes tous appelés et envoyés pour donner le meilleur de nous-mêmes sans regarder en arrière.

    Par exemple, le dimanche, nous sommes tous appelés à nous rassembler pour nourrir notre foi, notre espérance et notre amour.

    Soyons alors des vrais témoins de la foi qui fait vivre.

    Voici une question pour la semaine qui vient : De quelle foi, je témoigne autour de moi par les choix que je fais ?

     

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  • Homélie du 12ème dimanche du temps ordinaire
    19/06/2016

     Les lectures bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à grandir dans la foi. Le vrai Dieu est bien au-delà de celui en qui nous croyons. Pour le reconnaître, nous avons besoin d'écouter sa Parole et de nous en nourrir. Elle nous invite à prendre conscience de nos erreurs et à nous ajuster au vrai Dieu.

    C'est ce qui s'est passé au temps de Zacharie (1ère lecture). Le prophète annonce un Dieu sauveur et libérateur qui donne "un esprit de grâce et de supplication". Alors, on se lamentera de n'avoir pas su l'aimer. 'Les hommes regarderont vers celui qu'ils ont transpercé". Ce sont nos ingratitudes, nos infidélités, nos péchés qui l'ont transpercé de douleur. Mais avec un esprit nouveau, nous pouvons nous tourner vers Dieu. 

    Quand nous regardons la croix, nous savons bien mieux que Zacharie combien le cœur de Dieu est transpercé par nos péchés. Mais son amour est bien plus grand que tous nos égarements. Nous ne devons pas ressasser nos fautes. S'enfoncer dans la culpabilité n'est pas une bonne chose. Ce que Dieu attend de nous, c'est que nous levions les yeux vers lui. Il est pour nous une source vivifiante qui ne demande qu'à nous purifier. 

    Saint Paul (2ème lecture) a eu besoin de passer par cette étape de conversion. Autrefois, il pensait être fidèle à la loi de Moïse en persécutant les chrétiens. Mais quand il a rencontré le Christ, sa vie a été totalement retournée ; il a découvert qu'il devait changer ses convictions religieuses. Il a compris que le salut de Dieu n'était pas réservé à un seul peuple mais à toutes les nations de la terre. En faisant alliance avec Israël, Dieu avait en tête le monde entier ; il veut que tous les hommes soient sauvés. C'est de cela que nous avons à témoigner. Cela ne sera possible que si nous sortons de nos certitudes pour nous ajuster à Dieu qui est amour.

    Dans l'Évangile, nous voyons Jésus interroger ses disciples : "Pour les foules, qui suis-je ?" cette question les intrigue; ils se souviennent des réflexions des gens. Ils ont entendu les propos contradictoires et souvent critiques des scribes et des pharisiens. Toutes sortes de rumeurs circulent à son sujet. En fait, les gens ne savent pas grand chose. Et c'est bien ce qui se passe aujourd'hui. Quand on parle de Dieu, on s'aperçoit qu'il y a une grande ignorance.

    "Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?" Cette question, Jésus ne la pose pas qu'aux Douze mais aussi à chacun de nous. Comme Pierre, nous aurions envie de répondre : "Tu es le Messie de Dieu". Cette réponse est bonne car elle va beaucoup plus loin que celle des scribes et des pharisiens. Les Douze on senti que Jésus n'est pas un prophète comme les autres. Il est bien davantage. Il est unique et incomparable.

    Mais avec cette belle profession de foi, les apôtres sont encore loin du compte. Ils ont reconnu en Jésus le Messie. Mais quel Messie attendent-ils ? Celui qui prendra les armes contre les romains qui occupent le pays ?

    Non. Ce n'est pas Dieu qui doit s'ajuster à nos désirs ; c'est nous qui devons nous qui devons nous ajuster à son amour.

    Nous devons entendre la mise au point que Jésus fait devant ses disciples : "Il faut que le Fils de l'Homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes et que le troisième jour, il ressuscite". Le vrai Messie de Dieu n'est pas celui qu'on croyait. C'est le "Messie transpercé" annoncé par Zacharie. C'est celui qui a livré son corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.

    Comme les apôtres, nous avons à nous ajuster aux paroles du Christ. C'est ainsi que nous pourrons grandir dans la foi. Ce qu'il nous demande aujourd'hui, c'est de le suivre, c'est de nous engager sur la voie de l'amour. Le chemin qui nous permettra de connaître Jésus Christ est un chemin de croix. Prendre sa croix chaque jour, c'est renoncer à l'égoïsme, c'est nous mettre à l'écoute de l'autre, de ses besoins, de ses attentes, de ses appels.

    Ce qui fait la valeur d'une vie, c'est notre amour de tous les jours pour tous ceux qui nous entourent.

    L'Eucharistie nous fait proclamer que Jésus est le Messie, un Messie victorieux, mais aussi un Messie mis à mort. En proclamant notre foi et en recevant le Pain de vie, puissions-nous consentir à le suivre chaque jour sur le chemin de foi, d'espérance et d'amour où il nous entraîne.

    homélie écrite en s'inspirant de l'homélie de
    Jean Compazieu, prêtre de l'Aveyron

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  • Homélie :

    « Si ses péchés sont pardonnés c’est grâce à son grand amour. »

    Voilà ce que Jésus dit, dans l’Evangile de ce dimanche, au sujet de la femme pécheresse.

    « Le pardon devient possible grâce à son grand amour pour Jésus. »

    « Grâce à son grand amour. »

    Amour, c’est le mot que je vous propose pour la messe de ce dimanche (dimanche de première Communion).

    Je vous propose de prendre chaque lettre du mot A.M.O.U.R.

                  D’abord, la lettre « A » :

    « A » comme Adoration. La femme de l’Evangile de ce dimanche connaissait Jésus et elle se débrouilla pour l’approcher alors qu’il était entrain de manger chez un pharisien.

                Les enfants, vous aussi, vous avez le désir d’Adorer Jésus, et de le rencontrer en communiant pour la première fois. Vous l'avez dit pendant votre retraite de 1ère Communion :

                « Je t’adore Jésus car tu nous a donné la messe… tu es le Sauveur… tu fais le bien autour de toi… tu es mon ami… »

                   Puis, la lettre « M » :

    « M » comme Merci. La femme de l’Evangile de ce dimanche apporte un vase précieux plein de parfum. Jésus n’a encore rien fait pour elle. Et pourtant elle a déjà prévu du parfum pour le Seigneur Jésus.

                Les enfants, vous aussi, vous vous êtes préparés en disant au Seigneur Jésus des Merci qui sentent bon.

                « Merci parce que tu donnes la foi, la confiance. » « Merci pour ton soutien, ton écoute. » « Merci parce que tu es toujours là pour moi… parce que tu m’aimes malgré tout… parce que tu m’aide à être fort (forte)… »

                   Puis, la lettre « O » :

    « O » comme Offrande. La femme de l’Evangile de ce dimanche pleure devant Jésus. Elle offre sa tristesse à Jésus.

                Les enfants, vous aussi, vous acceptez d’Offrir, de confier à Jésus ce que vous vivez, et ce que vous ressentez au fond de vous.

                « Seigneur je t’offre, je te confie ma famille, mon travail, mon bonheur… mes amis… mon désir de communier… ma vie pour que je sois heureux… »

                   Puis, la lettre « U » :

    « U » comme Union. La femme de l’Evangile de ce dimanche, en pleurant, mouille les pieds de Jésus. Elle cherche à être en union avec Jésus.

                Les enfants, vous aussi, vous cherchez l’Union dans vos vies grâce à votre Union avec le Seigneur Jésus.

                « Seigneur Jésus, aide-moi à vivre l’Union avec les autres… avec toutes les personnes que j’aime… avec ma famille, mes amis… avec l’école, avec le collège, avec la paroisse… »

                   Et pour finir le mot « AMOUR », la lettre « R » :

    « R » comme Résolution. La femme de l’Evangile de ce dimanche, verse le parfum qu’elle a apporté sur Jésus. Elle a décidé de répandre autour d’elle une bonne odeur.

                Les enfants, vous aussi, vous avez pris des Résolutions.

                « La résolution de mieux aimer… d’être moins jaloux… d’être à l’écoute des autres… de bien grandir… de moins vous disputer avec votre frère, votre sœur… d’être plus gentil… de prier… de partager… »

    Et voilà, un petit résumé de votre préparation et de votre journée retraite de première Communion à partir des lettres du mot « AMOUR ».

     

                A comme Adoration

                M comme Merci

                O comme Offrir, confier

                U comme Union

                R comme Résolutions

     

                Et dans l’Evangile de ce beau dimanche, Jésus a pardonné les péchés.

                Lorsqu’il y a l’AMOUR, le vrai AMOUR, alors le PARDON devient possible.

     

                Voilà le beau cadeau que vous avez reçu pendant votre préparation : c’est de découvrir que le PARDON est toujours possible en présence de l’AMOUR.

           

                AMOUR : Adoration, Merci, Offrir, Union, Résolutions ; c’est le chemin de la Communion et du bonheur avec Jésus Christ.

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  • « Il a changé ma vie » 

            Un jour, quelqu’un me disait : « Quand on lit les évangiles, on s’aperçoit que Jésus est souvent à des repas. » C’est vrai : soit il est invité, soit il s’invite, soit il invite lui-même.

            Ceux qui mangent avec Jésus, sont de tout niveau social. Ils peuvent être nombreux : Jésus a multiplié 5 pains et 2 poissons pour nourrir une foule.

            Les repas sont en effet des moments que Jésus affectionne. C’est pour lui l’occasion d’apporter aux hommes son message d’amour.

            Aujourd’hui, nous le voyons chez Simon, un pharisien. La porte reste ouverte et tout le monde peut entrer. Dans le cas présent, c’est une femme de mauvaise réputation qui se permet d’entrer et s’approche de Jésus.

            Comme on peut s’en douter, cette entrée fait inévitablement sensation.

            Aux yeux de Simon, c’est une pécheresse. Sa place n’est pas ici.

            Et pourtant, elle s’avance au devant du Christ ; elle est en pleurs à ses pieds ; bien plus, elle les embrasse et les couvre de baisers et de parfums.      

             Simon ne dit rien mais il est scandalisé. 

            Nous n’avons pas à juger car, nous aussi, nous avons cette fâcheuse tendance à classer les gens dans des catégories en fonction de leur histoire ou de leur vie.

           

            Aujourd’hui, Jésus voudrait nous aider à changer notre regard. Tout d’abord, il ne faut pas oublier qu’il voit mieux que nous ce qu’il y a dans le cœur de chacun.

            Il sait que s’il repousse cette femme, il l’enferme définitivement dans sa misère humaine. Il sait que pour la sauver, il doit lui révéler un Dieu qui l’aime.

           Alors, il l’accueille avec ce qu’elle est capable de donner. Et c’est l’éblouissement pour cette femme.     

             Elle est enfin aimée pour elle-même.

            Comme saint Paul, elle peut dire : « Là où le péché a abondé, la grâce (l’amour) a surabondé. »

            Ils sont nombreux ceux et celles qui peuvent dire de Jésus : « Il a changé ma vie. » Certains menaient une vie de désordre. Et un jour, le Seigneur est entré dans leur vie.

            Nous pouvons penser à François d’Assise, au Père de Foucauld, mais aussi à telle ou telle personne qui a été bouleversée par une rencontre avec Jésus.

            Pour tous, cela a été l’occasion d’un nouveau départ. S’ils avaient été rejetés à cause de leur passé désordonné au départ de leur vie, ils ne seraient pas les saints qu’ils sont devenus.

            Ce changement a été rendu possible parce que des chrétiens les ont accueillis au nom de Jésus. Mais le principal travail, c’est lui, Jésus, qui le fait dans le cœur de chacun.  

            Le même Christ vient frapper à notre porte. Il continue à vouloir sauver ceux et celles qui sont perdus et à leur proposer son pardon. C’est ce pardon qui donne à chacun la force de changer.

           Avec lui, désormais, plus rien ne pourra être comme avant. L’important c’est que nous nous laissions immerger dans cet amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit.

             Jésus arrive à retourner des situations. Une fois de plus, il voit mieux que personne ce qu’il y a dans le cœur de chacun.

            Comme il l’a fait pour Simon, le Christ voudrait nous inviter à faire un pas de plus. Il voit nos relations tendues avec telle ou telle personne, nos paroles qui blessent mais aussi nos silences méprisants.

            Enfoncer quelqu’un dans sa réputation et son passé c’est le rejeter. C’est absolument contraire au message de l’Evangile.

            Comprenons bien, devant Dieu, nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous quelque chose à nous faire pardonner. Or voilà que Jésus est venu. Il a été envoyé par le Père pour nous remettre nos dettes à tous.

            La femme, que Simon traitait de pécheresse avait plus d’amour que lui.

            Ceux et celles que nous sommes tentés de mépriser en sont peut-être là. Alors oui, demandons au Seigneur qu’il ouvre nos yeux et notre cœur. Qu’il nous apprenne à ne jamais oublier la miséricorde qu’il nous a manifestée. Au lieu de juger les autres, chantons notre reconnaissance pour ce pardon qu’il nous a manifesté.

           

            Les grands messages du Christ se passaient souvent au cours d’un repas. Et c’est toujours vrai aujourd’hui.

            Le Seigneur nous invite à la table de sa Parole et à celle de l’Eucharistie. Si nous voulons être en communion avec lui, nous devons apprendre à regarder les autres avec le même accueil et le même regard d’amour que lui.

            Nous pensons à ceux qui sont ici dans cette église en même temps que nous, mais aussi à ceux qui n’y sont pas.

            Et nous le supplions : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour. »

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  •             Homélie avec des 1ères Communions :

    Aujourd’hui, Dieu nous donne une recette. Pour  votre première communion, Dieu donne la recette du bonheur : la recette pour être heureux.

    Quelle est cette recette ?

    Pour être heureux, nous avons besoin de rencontrer des personnes.

    Tout seul, est-ce qu’on est heureux ? Non.

    Et puis, quand on est avec une personne que l’on connaît bien,

    est-ce qu’on est silencieux ? Non.

    Voilà, nous avons la recette du bonheur :

    - La rencontre, ne pas être tout seul.

    - Et discuter, parler.

    Alors, maintenant, entre Dieu et nous, qui a fait le premier pas vers l’autre ?

    Dans l’Evangile de votre première Communion, l’Evangile de ce dimanche, nous avons la réponse : C’est Jésus qui fait le premier pas (C’est lui qui va à la rencontre d’une maman et de son enfant.

    Jésus dit à la maman qui pleure : « Ne pleure pas. »

    Jésus dit à son enfant, son fils : « Jeune homme ; je te l’ordonne, lève-toi. »

    Le fils se lève et se met à parler.

    Comme le jour de votre baptême, le Seigneur Jésus, par l’intermédiaire du prêtre, vous a appelé par votre prénom et Dieu vous accompagne chaque jour.

                Aujourd’hui, en vous présentant le Corps du Christ pour la première fois, le Seigneur, par l’intermédiaire du prêtre, vous appellera à nouveau par votre prénom (Albéric, Lalie, Violette, Clara, Kimberley, Yanis, Juliette, Angélique, Lou, Erika).

                Et ce qui est formidable, c’est que Jésus n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous rencontrer et nous accompagner.

                Il sait bien que nous avons besoin de Lui.

    Dieu, en Jésus, vient nous rencontrer et nous parler.

    Et si nous répondons OUI à sa rencontre et si nous l’écoutons :

    Il se passe deux choses :

                - Dieu en Jésus, est heureux de nous rencontrer et de nous parler.

                - Et rencontrer Dieu en Jésus, en dialoguant avec Lui nous rend heureux.

    D’ailleurs, nous sommes faits comme Jésus : Pour être heureux nous avons besoin d’être avec des personnes, et nous avons besoin d’écouter et de parler.

    Et pourquoi, Jésus nous a donné cette recette du bonheur?

    Pourquoi, Jésus a voulu nous rencontrer, nous parler ? : Il n’est pas obligé de le faire !

    Parce qu’Il nous aime ! 

    Et s’Il nous aime : Il va faire quoi ? Il va venir vers nous, Il vient nous rencontrer, et pour quoi faire, pour nous parler.

    Nous avons donc un ami pour toujours qui nous aime : C’est Jésus, le Seigneur notre Dieu.

    Et quand on a un ami, quand on est heureux : ça se voit, et on peut rendre les autres heureux aussi.

                “ Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé “.

    Alors, quelle est la recette du bonheur ?

    C’est aimer ! Et comment fait-on pour aimer ? Comment fait-on pour avoir des amis ? On ne reste pas tout seul dans son coin ? Non, tout seul, c’est difficile d’avoir des amis.

    Pour avoir des amis, il y a d’abord la rencontre, et puis ensuite nous parlons avec eux.

    Rencontrer et parler : c’est ce que Dieu en Jésus, va faire pour vous (Albéric, Lalie et Violette) pour la première fois.

    Pendant votre première communion, Dieu, dans le Corps de Jésus-Christ, vient vous rencontrer, et Il vient vous dire dans votre coeur qu’Il vous aime, que vous êtes son ami pour toujours.

    A partir d’aujourd’hui, tout au long de votre vie, vous pourrez recevoir le corps du Christ, le corps de Jésus et vous l’entendrez toujours vous dire : “ Tu es mon ami et je veux que tu sois heureux. “

    N’oubliez jamais, pour être heureux, on a besoin de rencontrer des amis, on a besoin de leur parler.

    Avec Jésus, c’est possible d’être heureux.

    Se laisser rencontrer par Jésus et lui parler c’est la communion, c’est la recette du bonheur.

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