• Pâques Jésus est ressuscité

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    Introductions aux lectures :

    Lecture 1 : Avec cette lecture, le prophète Isaïe nous prépare à attendre la Passion de Celui qui vient au nom du Seigneur, de Jésus. « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient. Le Seigneur vient à mon secours. »

    Lecture 2 : « Le Christ Jésus qui était dans la condition de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. »

    Homélie après la lecture de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Marc.

                Aujourd'hui, le récit de la Passion vient de l'Évangile de St Marc. Le plus bref des quatre, son récit est sans doute celui d'un témoin, car, d'après la tradition, Marc était présent au jardin des Oliviers.

                Ce qui frappe dans la narration de Marc, c'est d'abord la solitude dans laquelle s'enfonce Jésus. Dans son agonie, ses trois amis, invités à veiller, se réfugient dans  le sommeil. Lors de l'arrestation, les onze prennent la fuite. Pierre le renie. Solitude atroce de la croix enfin : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »

                A cette solitude s'ajoute le silence de Jésus : silence devant Caïphe, mutisme face à Pilate.

                Jésus est le serviteur présenté dans la première lecture d’Isaïe. Lui, la Parole de Dieu incarnée, a accepté de ne pas résister, a accepté de ne pas se dérober et de ne pas répondre aux injures qui lui étaient adressées.

                Jésus, en allant jusqu’à la croix, témoigne de l’Amour de Dieu.

                1- La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

                2- Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, sous la forme d’un Repas, l’Eucharistie.

     1- La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

                Oui, c’est sur la croix que Jésus nous montre le plus qui est Dieu en vérité.

                La croix nous révèle le vrai Dieu, « Dieu crucifié » : la croix est scandale et folie dit saint Paul.

                Dans le Credo, depuis 2000 ans, nous disons : « a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié. » C’est déjà une grande Nouvelle que l’Amour fou de Dieu jusqu’à la Croix.

                La Passion de Jésus peut, si nous le voulons, dans la foi, éclairer nos passions de chaque jour. C’est peut-être parce que nous ne méditons pas assez la Croix de Jésus, que nous sommes fragiles devant l’épreuve.

    2- Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, sous la forme d’un Repas, l’Eucharistie.

                La veille de sa mort, au cours d’un repas, il a pris du pain et du vin et il a dit : « Ceci est mon Corps ; ceci est Sang. »

                Et ce qu’il a dit, il a fait le lendemain en étant cloué sur une croix.

                On ne le dira jamais assez, je pense, ce qui caractérisent les chrétiens, c’est la foi en Dieu crucifié, la foi en Dieu qui se donne entièrement, sans rien garder pour Lui.

    Dieu s’est fait Homme en Jésus pour nous montrer son Amour sans limite.

                Alors quand on célèbre l’Eucharistie, la messe comme il nous a demandé de le faire : c’est son Amour fou jusqu’à la croix que nous célébrons.

    La croix de Jésus nous dit qui est Dieu pour nous.

    Jésus nous demande de nous rappeler de sa Croix, de sa Passion, de son Amour fou pour nous, en vivant un Repas : l’Eucharistie.

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  • Homélie du 5è dimanche de Carême

    Accueil : Nous allons célébrer le premier jour de la 5ème semaine de Carême. Nous sommes maintenant plus près de Pâques que du mercredi des Cendres qui était le premier jour de Carême.  

             Alors, faisons le point : où en sommes-nous de nos efforts de prière et de partage ? 

             Vivre le Carême, c’est accepter de se laisser faire à l’exemple du grain de blé. Le grain de blé semé germe et donne du fruit. Dans la foi, acceptons-nous de semer notre vie dans la terre de Dieu, dans la terre de sa Parole, dans la terre de son Amour ? 

             Le 5è dimanche de Carême est aussi traditionnellement la messe de la solidarité avec des pays pauvres. Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, le CCFD-Terre Solidaire nous invite comme chaque année à faire un effort de partage pour soutenir la réalisation de projets dans des pays pauvres.  

             Retenons pour cette messe le message du grain semé en terre : le grain de la foi, le grain de l’amour, le grain du partage, le grain de la solidarité. 

      Introductions aux lectures :

                Lecture 1 : « Une alliance nouvelle annoncée par le Seigneur : tous deviendront capables de me connaître avec leur cœur. »  

             Lecture 2 : « Cette alliance nouvelle annoncée par le Seigneur est réalisée en Jésus-Christ, image de Dieu et de l’Homme jusqu’au bout.»  

      

             Homélie à partir de l'Évangile Jn 12, 20-33 :

             De dimanche en dimanche, de semaine en semaine les Evangiles du Carême nous préparent à Pâques. 

             Ainsi, la 1ère semaine : le silence, le désert. 

             La 2è semaine : se laisser rencontrer par le Seigneur. 

             La 3è semaine : dans notre maison (dans notre cœur, notre famille, notre lieu de travail ou notre lieu d’études… etc.) 

             La 4è semaine : faire grandir en nous l’amour de Dieu et de notre prochain.  

             La 5è semaine : comme une sève à l’intérieur de nous en semant notre vie dans la terre de Dieu.

             L’Evangile du grain de blé semé en terre est une bonne introduction à la Passion et à la Résurrection de Jésus, à la Semaine Sainte qui commencera dimanche prochain. 

             Etre baptisé, et croire en Jésus, c’est, comme le grain de blé, être semé dans la terre de l’Amour de Dieu pour passer de la mort à la Vie.  

             Cette affirmation peut vous paraître excessive. C’est pourtant ce que nous venons d’entendre. Jésus affirme : « Celui qui donne sa vie porte beaucoup de fruit. " " Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. »

             Continuons avec l’exemple du baptême : 

             Quand des parents présentent leur enfant au baptême, ils savent très bien que la vie humaine est une vie fragile. Avec la foi, par le baptême, ils viennent demander à Dieu pour leur enfant, la vie du Seigneur Jésus, plus forte que tout. 

                Le jour du baptême, le prêtre ou le diacre dit au nouveau baptisé : tu es maintenant enfant de Dieu et tu reçois la force de prier, la force d’aimer, la force d’être responsable de ta vie et de la vie des autres. 

                Le jour du baptême, c’est une renaissance par le OUI à la vie de Dieu : la vie pour toujours en alliance avec Dieu, par Jésus et dans l’Esprit Saint. 

                Alors, chaque année, pendant le carême, l’Eglise nous propose de retrouver le sens du baptême : le sens de la vie de Dieu reçue pour être donnée. 

                Sommes-nous des vivants, plein d’espérance sur le chemin de la Foi ?       

                Que faisons-nous de la vie de Dieu à laquelle nous disons oui le jour de notre baptême ?

                Au moment du Carême, les évêques de France nous proposent de répondre concrètement à cette question en nous présentant la campagne de Carême du CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique Contre La Faim et pour le Développement). 

                Oui, il y a bien un lien entre le baptême que nous avons reçu, et le CCFD-Terre Solidaire !  

                Et l’Evangile de ce dimanche, nous éclaire. 

                C’est le don de nous-mêmes qui nous permet d’aimer et d’être heureux avec les autres.  

                Le but de notre vie ce n’est pas le repli sur soi, c’est l’attention aux autres. Le but de notre vie, c’est de se donner, c’est d’aimer ! 

                Le grain de blé semé germe et fructifie.

                Voilà avec l’Evangile et avec le CCFD-Terre Solidaire, nous reprenons conscience en ce 5è dimanche de Carême qu’en recevant le baptême, Jésus nous donne la vie plus forte que tout et il compte sur nous les baptisés pour faire jaillir cette vie autour de nous. 

                Le CCFD-Terre Solidaire est un mouvement d’Eglise qui veut croire, avec l’aide du Seigneur, que l’espoir est toujours possible et que nous pouvons changer les choses pour plus de vie.  

               Alors, posons-nous la question : la vie de Dieu à laquelle j’ai dit oui le jour de mon baptême qu’en ai-je fait ?  

               Faisons un bilan :

      Le bilan de mes relations de vie : relation avec mon époux, mon épouse, avec mes enfants, mes petits enfants, avec mes collègues, mes amis, mes frères,  mes sœurs, mes parents, avec les paroissiens, des personnes proches ou des personnes plus lointaines.  

      Quelle vie ai-je donnée par moi-même, par mon couple, par ma famille, par ma paroisse ou par des mouvements comme le CCFD-Terre Solidaire ?

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  •             Accueil : Dimanche de la lumière et de la joie au plein milieu du Carême.

    Homélie à partir de l'Évangile de Jean 3,14-21

                Nous sommes aimés, … oui nous sommes aimés par Dieu.

                Un enfant de la catéchèse avait écrit un jour : « Dieu, je l’aime grand comme Il est. »

                Oui, soyons dans la joie de cet Amour du Seigneur. D’ailleurs le 4è dimanche de Carême qui se situe à la moitié du Carême est par tradition le dimanche de la joie.

                Joie en redécouvrant que Dieu le Père a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils qui est la Lumière.

                Mais, voilà, dans nos vies il n’y a pas que de la lumière, de la joie, il y a aussi parfois de l’ombre et de la tristesse.

                On s’aperçoit alors que l’Amour de Dieu n’est pas toujours reconnu : l’Amour de Dieu n’est pas toujours aimé.

                Et pourtant, celui qui aime en premier c’est bien Dieu. C’est par grâce que nous sommes sauvés en Jésus. Ce salut ne vient pas de nous : c’est un don de Dieu.

                Jésus vient concrétiser le plan d’Amour du Père : Il vient non pas pour condamner le monde mais pour le sauver.

    Cadeau étonnant que Jésus Christ, le Fils de Dieu en croix !!!

    Ainsi Dieu nous aime d’un véritable Amour et trop souvent cela ne nous fait pas beaucoup éclater de joie.

    En ce 4è dimanche de Carême, Stéphanie vient de vivre au début de la messe, son entrée en Eglise, en catéchuménat : C’est une grande joie de pouvoir entrer progressivement dans la famille des chrétiens, en préparant son baptême avec des étapes. Et Stéphanie vient de vivre la première étape sur le chemin vers le Baptême : choisir Dieu par la connaissance de Jésus Christ et aussi recevoir le signe des baptisés, le signe de la croix.

    Le signe de la croix est un signe merveilleux. Dieu Père vient chez nous en Jésus, pour nous donner son Esprit Saint, son Amour, Amen ( Oui, je crois ).

    Dieu pouvait-il faire plus pour que les Hommes reconnaissent son Amour ? Cet Amour élevé sur une croix n’est-il pas visible pour tous et de loin ?

    Un jour Blaise Pascal a écrit : « Mais que la distance est grande entre connaître Dieu et l’aimer ».

    On n’aime jamais assez Celui qui vient nous aimer en Jésus.

    Oui, quittons nos peurs de Dieu. Redécouvrons Celui que Jésus nous a appris à prier sous le nom magnifique de « Notre Père ».

    Je vous disais que nous célébrons le dimanche de la joie aujourd’hui. La joie nous est donnée dans la lumière de l’Amour Dieu : n’ayons pas peur de cette lumière.

    Redécouvrons l’amour fou de Dieu Père qui donne pour le monde ce qu’Il a de plus précieux ( son Fils Jésus ) et redécouvrons ce Fils ( Jésus ) qui donne aux hommes sur la croix sa vie, son Amour qui vient du Père et qui s’appelle l’Esprit Saint que nous recevons à notre Baptême et que nous retrouvons à chaque Communion.

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  • Mot d'accueil : Pendant le Carême, l’Eglise nous invite à faire le point sur nos différentes relations : avec Dieu, avec l’Eglise, avec les autres, en famille.

    Et nous réfléchissons en ce 3è dimanche de Carême sur nos différentes relations à partir du thème « de la maison ».

    Il y a la maison de notre famille, la maison de l’église, la maison des autres, la maison de l’école, du travail, des loisirs et il y a la maison de notre coeur, notre maison intérieure.

    Voici le message que nous entendons pour la 3ème semaine de Carême : Dieu en Jésus Christ nous rejoint dans toutes nos maisons pour un chemin de Vie avec Dieu et avec les autres.

    Homélie à partir de l'Evangile Jean 2, 13-25 :

                Tous nous devrions méditer en profondeur cet Evangile d’aujourd’hui, où nous voyons Jésus se mettre dans une sainte colère. En effet des hommes utilisent le Temple comme une galerie marchande. Mais, le Temple n’est pas autre chose qu’une maison de prière et de rencontre avec les autres.

                Cette réaction de Jésus nous interroge sur notre comportement dans une église. Qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je vis dans une église ?

                Ce que nous faisons en ce moment ? Nous célébrons la messe du 3è dimanche de Carême. D’ailleurs la plupart d’entre nous, nous entrons dans une église pour la messe ou pour une célébration.

    Qu’est-ce que je vis à la messe ? Est-ce que je vis ma messe, la mienne, ou est-ce je vis une messe avec toute une communauté ?

    Il y a une différence importante : est-ce que je vais à la messe pour moi seulement ou est-ce que j’y vais pour prier avec d’autres personnes ?

                Si je viens à la messe en égoïstes en ne pensant qu’à moi, alors je me rapproche du comportement des marchands du temple qui ne cherchaient que leur propre intérêt, que leur profit. Dans le Temple de Jérusalem, au temps de Jésus, il y avait des gens qui utilisaient le Temple de manière intéressée, et non pour la prière avec d’autres.

                Il nous arrive parfois de vouloir vivre une célébration rien que pour soi-même, sans vouloir être dérangé par une démarche collective : les messes familiales ne sont pas alors les bienvenues.

    Attention à nos réactions parfois trop égoïstes : voilà le message que Jésus nous donne aujourd’hui.

    Redécouvrons en ce temps de Carême ce que Dieu nous propose : un chemin de vie avec Lui et avec les autres.

    Alors, qui dit chemin, dit points de repères. Et ces points de repères, nous les avons entendu : ce sont notamment les 10 Commandements.

    Attention, les 10 Commandements ne sont pas que de simples règles qui me donneraient bonne conscience.

    Les 10 Commandements sont un chemin de Vie avec Dieu et avec les autres. Ce sont des paroles de Vie.

    Et cette Vie nous est montrée concrètement en Jésus.

    Reprenons, si vous voulez bien ces 10 Commandements.

    « Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. »

    « Tu ne feras aucune image afin de lui rendre un culte. »

    « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal. » 

    « Tu feras du sabbat un jour sacré en l’honneur du Seigneur ton Dieu. »

    « Honore ton père et ta mère. »

    « Tu ne commettras pas de meurtre. »

    « Tu ne commettras pas d’adultère. »

    « Tu ne commettras pas de vol. »

    « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »

    « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ni rien de ce qui lui appartient. »

    Il y a un commandement qui n’est pas au futur mais au présent : « Honore ton père et ta mère. » Ce qui veut dire aussi « Honore ta maison de naissance ou encore de baptisé. C’est bien une maison, une famille (la nôtre ou encore l’Eglise) qui nous aide à vivre le mieux possible avec Dieu et avec les autres. A partir de ce commandement qui est le 5è, donc qui est au cœur des 10 Commandements, nous pouvons comprendre tous les commandements comme une belle manière de vivre ensemble avec Dieu et avec les autres.

    Je vous propose de reprendre les 10 commandements.

    LES 10 COMMANDEMENTS : 10 PAROLES DE VI E

    « Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. » Dieu n’est pas une invention des hommes. Dieu, il n’y en a qu’un, et il se fait connaître par Jésus (Dieu s’est fait homme en Jésus).

     « Tu ne feras aucune image afin de lui rendre un culte. » Dieu n’est pas présent dans une image ou un objet. Si je veux prier (parler) à Dieu, je peux fermer les yeux et je pense fort à Lui avec mon cœur.  

    « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal. » Dieu nous souhaite beaucoup de bien. Nous ne pouvons pas parler de Lui en mal. Nous ne pouvons pas dire le nom de Dieu n’importe comment.

    « Tu feras du sabbat un jour sacré en l’honneur du Seigneur ton Dieu. »

                (Sabbat = jour de repos) Aujourd’hui, pour les chrétiens, le jour de repos est le dimanche. Le dimanche, c’est le jour du Seigneur, où les chrétiens se rassemblent à l’église et reprennent des forces à la messe pour la semaine qui commence. 

    « Honore ton père et ta mère. »

                Dieu nous aime, comme un père, comme une mère aime son enfant. C’est en recevant de l’amour que tu peux ensuite aimer à ton tour. C’est en recevant une éducation chrétienne que tu peux comprendre qui est Dieu ; et que tu peux apprendre à bien vivre avec les autres.

    « Tu ne commettras pas de meurtre. » Tu ne feras pas de mal à quelqu’un. Tu essayeras d’aider ceux qui sont malheureux.

    « Tu ne commettras pas d’adultère. » Tu chercheras à être fidèle.

    « Tu ne commettras pas de vol. » Tu apprendras à demander avant de prendre.

    « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. » Choisis de dire la vérité et on te fera confiance.

    « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ni rien de ce qui lui appartient. » Tu chercheras à apprécier ce que tu as, en pensant à ceux qui ont encore moins que toi.

    L’Eglise n’est pas autre chose qu’une maison de prière et de rencontre avec les autres.

    Dans sa maison, le Seigneur Jésus nous montre un vrai chemin de vie et de bonheur avec Dieu le Père, et avec les autres : ce chemin est celui des 10 Commandements. Les 10 Commandements que Jésus a résumé en un seul : le Commandement de l’Amour (Aimer Dieu de tout son cœur, de toute sa force et Aimer son prochain comme soi-même).

     

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  • Homélie du 2ème dimanche de Carême

             Le récit de la Transfiguration de Jésus nous est présenté au deuxième dimanche du Carême.  «Il fut transfiguré devant eux». C’est pour réconforter à l’avance ses trois disciples Pierre, Jacques et Jean.      Les trois mêmes qui assisteront à sa grande défiguration au jardin de Gethsémani : Jésus a permis que leurs yeux s’ouvrent un moment sur sa divinité cachée sous son humanité. Déjà, ils expérimentaient avant l’heure la résurrection.

             Aux côtés du Transfiguré, se tiennent Moïse et Elie. La présence de ces deux grandes figures bibliques autour de Jésus sont comme un avant-goût du Ciel où nous nous retrouverons tous. Pierre aurait voulu que le temps s’arrête. Il aurait aimé élever trois tentes pour Jésus, Moïse et Elie.

             Mais ce n’est plus  nécessaire ! La demeure parfaite de Dieu avec nous, c’est Dieu fait homme en Jésus. Et puis, « la nuée lumineuse qui les couvre de son ombre » n’est autre que le signe de l’Esprit Saint, qui couvre, enveloppe et protège. Alors, la voix du Père retentit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! »

             Oui, il s’agit bien d’accueillir Dieu, mais aucune tente n’est à dresser. Jésus le Christ est lui-même la Tente de la rencontre avec Dieu.   Il est la Tente de la rencontre avec Dieu sur le chemin de nos vies, comme il est notre nourriture donnée dans les sacrements, comme il est la Parole qui nous guide et nous libère. La Transfiguration révèle le Seigneur notre Dieu qui est Unique et aussi se fait connaître comme le Père, le Fils (Jésus) et l’Esprit Saint (l’Amour).

             Alors avec la foi en Jésus Christ, nous pouvons nous aussi participer à la Transfiguration comme les 3 apôtres Pierre, Jacques et Jean. Mais comment ?

             En laissant le Seigneur agir en nous par la prière en ce moment favorable du Carême. Le début de l’Evangile de ce 2ème dimanche de Carême, nous rappelle que Jésus part à l’écart sur la montagne pour prier avec trois de ses apôtres (Pierre, Jacques et Jean).

     

             Pendant les 40 jours de Carême, avec la prière, le Seigneur peut nous débarrasser de ce qui nous alourdit, de ce qui encombre notre cœur, de ce qui trouble notre foi et notre espérance, de ce qui décourage notre générosité. 

             Oui, la Transfiguration c’est découvrir que, avec la foi, nous avons Moïse. Nous avons Elie, nous avons le témoignage des Apôtres, nous avons la présence du Ressuscité dans l’Eucharistie, dans la Messe…

                    Dimanche dernier, (1er dimanche de Carême) nous avions vu Jésus sous son aspect le plus humain. Il était tenté, dans le désert, de faire des choix contraires à sa vie de Fils de Dieu :

             Transformer les pierres en pain.

             Dominer les peuples de la terre.

             Mettre à l’épreuve Dieu le Père.

             Mais ces tentations ne ressemblent pas à Jésus et ne ressemblent pas à Dieu fait Homme en Jésus le Christ (l’Envoyé de Dieu). Jésus n’est pas tenté par la domination (domination de la nature, domination des Hommes, domination de Dieu le Père).

             Il n’est pas venu pour être servi mais pour être le Serviteur.

                S’il existe un évènement qui ressemble à Jésus le Christ, c’est la Transfiguration : Sur un visage d’Homme, Dieu montre son visage.

             Récemment, il y a eu, dans notre groupement paroissial, une réunion de préparation au mariage pour les futurs mariés de l’année 2018.

             La majorité d’entre eux se présentent en disant qu’ils sont chrétiens par le baptême mais non-pratiquants.

             Si on leur demande de préciser leur pensée, ils répondent :

    « Je crois en Dieu ! » Mais leur foi n’a pas encore fait le pas de la foi en Jésus le Christ.

             Dans la profession de foi, dans le Credo, nous affirmons croire en Dieu (bien sûr !). « Nous croyons en Dieu le Père tout puissant créateur du Ciel et de la Terre… ».

             Et puis nous affirmons croire en Dieu par Jésus, qui est Dieu fait Homme. « Et nous croyons en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
    a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts,
    est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père dont l’Amour est tout-puissant... .»
     

             Au moment de la Transfiguration, Jésus prit avec lui ses amis intimes, Pierre, Jacques et Jean, et, sur une haute montagne, il a laissé transparaître dans son corps et sur son visage d’Homme la lumière de sa divinité.

             Et pendant la Transfiguration les signes étaient très clairs : la montagne, la lumière, Moïse, Elie, puis la nuée, et la voix de Dieu le Père qui vient du ciel : « Celui-ci (Jésus) est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

             Pour nous, en ce moment,

    la montagne c’est la Messe (l’Eucharistie),

    la lumière c’est la foi qui nous rassemble,

    la nuée c’est tout ce que nous voyons avec les yeux de notre cœur,

    et alors dans l’intimité de notre cœur Dieu nous dit : « Celui-ci (Jésus) est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

             Et nous allons recevoir Jésus le Christ en nous au moment de la Communion. Ce sera pour chacun de nous le moment de la Transfiguration aujourd’hui en ce 2ème dimanche de Carême.

                Bonne Communion et bon Carême !!!

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  •             Pendant le Carême, laisserons-nous le Seigneur nous transformer, nous apprendre à aimer comme Lui nous aime.

                Qu’est-ce que le carême ? Ce n’est pas un temps où il faut être tristes. Au contraire c’est un temps qui nous est donné par l’Eglise pour retrouver une relation plus juste avec Dieu avec les autres et aussi avec le monde. C’est un temps qui devrait être plein d’espérance.

    Avec le Seigneur, tout au long du Carême qui commence, c’est-à-dire pendant 40 jours, je vous propose de réveiller votre vie. Je vous propose de rallumer vos cendres au soleil de Pâques, de la mort et de la Résurrection de Jésus, Dieu fait homme par amour pour nous, par amour pour la vie.

                Si nous le voulons, Jésus peut être un guide dans la vie.

                Ce guide est à côté de nous, est avec nous tous les jours de notre vie :

                Il partage notre vie jusqu’au bout, jusqu’à la passion sur la croix.

                Et l’Evangile des tentations de ce 1er dimanche de Carême nous montre bien que Jésus est un guide pour nous.

                Tout d’abord, Jésus est poussé dans le désert par l’Esprit, par son Amour pour nous.

                C’est par amour, qu’il accepte de vivre les limites de notre condition humaine : Lui qui est Dieu, accepte de vivre pendant quarante jours et quarante nuits dans le désert en connaissant la faim, la solitude, le silence.

                On pourrait se dire, il fait cela pour nous impressionner.

                En fait, il peut le faire, puisqu’il est Dieu, Il peut faire semblant d’avoir faim, faire semblant d’être seul.

                Non, Jésus ne fait pas semblant dans le désert. La preuve, Il est tenté.

    Bien que nous n’ayons pas entendu le contenu des tentations, je vous propose de nous rappeler les 3 tentations de Jésus au désert.

    1- Tout d’abord, Jésus a la tentation de transformer les pierres du désert en pain car il a faim. Quelqu’un qui a vraiment faim, est tenté de faire l’impossible pour manger : c’est l’instinct de survie. Jésus va avoir faim jusqu’à se laisser tenter.

    Devant la tentation, comment va t’il réagir ? Il réagit avec une citation de la Bible : “ Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre. “

                Posons-nous la question pendant ce Carême : quelle est ma relation avec le monde, avec la nature. Est-ce que je n’ai pas tendance à me laisser tenter au gaspillage ? Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

                Et ce n’est pas tout. Il va connaître deux autres tentations qui sont bien humaines elles aussi.

                2- Après la tentation de dominer la nature, en haut d’une montagne, en regardant au loin de nombreux villages, il connaît la tentation de dominer les autres rien que pour soi-même, pour ne plus manquer de rien. Les autres sont à mon service.

                Remarquons la réponse de Jésus qui est également une citation biblique : “ Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. “

    Quelle est ma relation avec les autres ? Quel est mon comportement en famille, au travail, avec les voisins … ?

                Pendant le Carême, qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

                3- La troisième tentation bien humaine, elle aussi :

    Après la tentation de dominer la nature, après la tentation de dominer les autres, c’est la tentation de dominer Dieu lui-même. Ainsi, si Jésus se laisse tomber dans le vide, des anges le rattraperont.

    En effet, ce serait bien si nous pouvions faire de Dieu tout ce que l’on voudrait surtout quand on traverse une période de désert dans sa vie.

    Ah, si seulement Dieu pouvait faire ceci ou cela rien que pour moi.

    Alors, la réponse de Jésus est à nouveau une citation de la Bible : “ Il est écrit : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. “

    Quelle est ma relation avec Dieu ? Est-ce que ma relation avec Dieu est une relation de confiance et non pas une relation de dominant à dominé ? Le Seigneur ne m’inpose pas les moments de joie ou de peine dans ma vie, il les vit avec moi !

                Trois tentations : vouloir dominer la nature, vouloir dominer les autres, vouloir dominer Dieu.

                Voici donc les trois questions que je vous propose de méditer en ce premier dimanche de Carême :

    Quels efforts je pourrais faire pour respecter un peu plus la nature qui m’entoure ?

           Qu’est-ce que je pourrais améliorer pour être plus à l’écoute des autres ?

           Est-ce que ma relation avec Dieu est une relation de confiance ?

                Pour progresser tout au long de ce Carême, dans une plus juste relation avec la nature, avec les autres et avec Dieu, n’oublions pas d’associer à notre réflexion : Le jeûne, le partage et la prière.

    Le Jeûne : ce n’est pas seulement ne pas prendre un repas, le jeûne, c’est également diminuer les nourritures superflues ou encore plus généralement le jeûne c’est diminuer tout ce qui est superflu dans ma vie.

                Alors, avec le jeûne du superflu, je pourrais partager, être solidaires de ceux qui ont moins que moi.

     

                Alors, avec le jeûne du superflu, je pourrais aussi retrouver le goût de la prière en revenant à l’essentiel.

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  • Les cendres c’est ce qui reste quand tout a été brûlé. Alors,

    - nous pouvons regarder les cendres en pensant à notre condition humaine.

    - et nous pouvons aussi regarder les cendres en pensant au feu qui les a produites.

    En ce mercredi des Cendres, 1er jour de Carême, l’Eglise nous invite à réchauffer nos cendres au feu de l’Amour de Dieu.    Une des préfaces de Carême du mercredi des Cendres nous dit ceci :

    « Chaque année, tu accordes aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié ; de sorte qu’en se donnant davantage à la prière, en témoignant plus d’amour pour le prochain, fidèles aux sacrements qui les ont fait renaître, ils soient comblés de la grâce que tu réserves à tes enfants bien-aimés. » (première préface pour le Carême)

     

    Pendant le Carême, nous sommes invités à réchauffer le jeûne, la prière et le partage.

     

    Le jeûne, la prière et le partage :

    1) Le jeûne :
                Reprendre conscience de nos dépendances : la nourriture, l’argent, internet…etc. Essayons de nous libérer d’une habitude qui nous enferme sur nous-mêmes et qui peut blesser notre prochain. On peut jeûner aussi de toutes ces paroles mauvaises que nous disons ou que nous pouvons penser ! A chacun de nous de chercher le jeûne dont nous avons besoin. 

    Confions au Seigneur une chose qui nous enchaîne actuellement. Demandons-lui de nous libérer, de nous guérir pendant le Carême.

     

    2) La prière : 

         Le premier moyen de la proximité avec Dieu et avec les autres, c’est la prière. Avec la prière, accueillons la présence de Dieu tous les jours de ce temps de Carême jusqu’à Pâques.

    Ecoutons le pape François : « Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui

    nous tend la main à travers Jésus le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec.  »
                Oui la prière élargit notre cœur, purifie nos attentes et nos désirs, nous rend plus attentifs. La prière est une respiration indispensable chaque jour.

    Alors, soyons généreux, en ce Carême qui commence : 10 minutes, le matin ou le soir ou bien davantage. Dix minutes, au moins, pour inviter Dieu dans notre cœur, dans notre vie, dans notre Carême. Demandons au Seigneur de nous aider à la prière quotidienne pendant le Carême.

     

    3) Le partage : Le Carême est un moment favorable pour se rapprocher des autres, pour manifester de l’attention aux autres, pour donner sa présence et du temps. 

    Le pape François nous encourage : « Il est beau d’expérimenter la joie de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner de l’espérance à tant de personnes éprouvées. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs avec tout son Amour. »

            Demandons au Seigneur de nous désigner lui-même une personne dont nous allons prendre soin, au moins pendant le Carême.

    Cette personne n’en saura rien, mais Dieu le sait.

     

    Nous allons maintenant vivre l’imposition des Cendres, pour réchauffer avec l’Amour de Dieu et la force de notre baptême ce qui est devenu froid dans notre vie : pendant le Carême réchauffer le sens du jeûne, la prière, le partage.

    Pour cela, ne comptons pas que sur nos seules forces mais comptons sur nos efforts en Eglise et sur les sacrements.

    Demandons au Seigneur de nous aider pendant le Carême jusqu’à Pâques, à retrouver la joie d’un cœur purifié !

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  • Idée pour l’homélie : En Jésus, Dieu nous tend la main.

     Homélie du 6è dimanche du Temps Ordinaire

                Dieu nous tend la main. Déjà, dimanche dernier, nous avons remarqué le rôle de la main de Jésus-Christ qui prenait la main brûlante de fièvre de la belle-mère de Simon-Pierre.

                Aujourd’hui, à nouveau, nous entendons que le Christ fait ce même geste corporel.

                Mais, cette fois il touche un intouchable : un homme qui a la lèpre.

                Les lépreux sont exclus, sont éloignés de la société par risque de contagion.

                Jésus décide de mettre sa chair saine en contact avec la chair malade du lépreux.

                Nous avons là, une des images les plus fortes de ce qui se passe quand nous communions à la messe.

    Par la Communion, le Corps du Christ vient toucher notre propre corps tel qu’il est.

    Et si on réfléchit, dans tous les sacrements, nous sommes touchés par le Seigneur.

    Dieu agit par ses sacrements !

    Il nous arrive peut-être de penser que l’on n’a pas besoin d’intermédiaire pour être en relation avec Dieu. Je peux prier tout seul !

    Oui ! Mais, dans une relation tout seul avec dieu je risque de tourner en rond et même je risque de me fabriquer une image de Dieu à ma façon !

    Or, Jésus nous l’a dit. C’est quand on est au moins 2 que l’on a la vraie connaissance de Dieu !

    Dieu nous connaît bien, même souvent mieux que nous-mêmes. Il a envoyé Jésus-Christ pour venir nous toucher et nous révéler qui il est en vérité !

                Le Seigneur choisi de se donner quand on est au moins deux rassemblés pour vivre ses sacrements (ses 7 sacrements).

    Et il y a autre chose qui nous est dit dans l’Evangile de ce dimanche sur la guérison du lépreux. Jésus ordonne au lépreux purifié de ne rien dire à personne et de se montrer seulement au prêtre.

    Pourquoi cette consigne du silence ?

    Le Seigneur Jésus ne souhaite pas que nous soyons de simples spectateurs des choses merveilleuses qu’il fait.

    Ce n’est pas par le spectacle du merveilleux qu’il veut nous attirer à Lui.

    Nous en faisons tous l’expérience dans le domaine de la foi en Dieu. Il nous est surement déjà arrivé de vouloir de tout notre cœur un soulagement, une guérison pour quelqu’un qui souffre beaucoup dans son corps ou dans son âme.

    Ne soyons pas déçus, si cela ne se passe pas comme on le désire. Le Seigneur vient, oui, en la personne qui souffre, et il vient la toucher dans son corps, dans son âme.

    Et le Seigneur, comme il l’a fait sur la croix, partage les souffrances.

    Et après le passage de la croix, le Christ est ressuscité. Il est la Résurrection et la Vie.

    Ce n’est ni la souffrance, ni la mort qui a le dernier mot : c’est la Vie. Jésus est ressuscité, vivant pour toujours.

                Et la Résurrection, la Vie de Jésus, ne nous est pas donnée de l’extérieur à nous-mêmes, mais de l’intérieur.

                Voilà l’explication de la consigne du silence imposée par le Christ au lépreux purifié.

                Le Christ n’est pas un magicien qui agit de l’extérieur. Le Christ, si nous voulons bien le laisser agir en nous, nous purifie de l’intérieur.

                Cela revient à chacun de faire cette découverte, à l’intérieur de soi-même, de la présence active du Seigneur.

                Au départ de tout, il y a l’Amour en Dieu le Père et cet Amour devient une personne Jésus-Christ le Seigneur, le Fils de Dieu, qui est à la fois du côté de Dieu et du côté des Hommes.

                A l’arrivée, il y a nous qui sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu, donc capables d’aimer comme le Seigneur nous aime.

                Par conséquent, nous sommes chacun de nous un canal qui reçoit la Vie et l’Amour de Dieu d’un côté et qui de l’autre côté est capable de transmettre cette Vie et cet Amour.

    Voilà ce qui est merveilleux dans la foi en Jésus-Christ. Nous ne sommes pas purifiés de l’extérieur mais de l’intérieur, à partir de notre cœur.

                C’est quand on est au moins 2 que le Seigneur agit à l’intérieur de nous. Dieu agit à l’intérieur de chacun de nous  par ses sacrements.

                Dieu a deux mains pour agir (Jésus et l’Esprit Saint). Et si nous laissons le Seigneur agir à l’intérieur de nous grâce aux sacrements alors nos propres mains transmettent la présence de Dieu aux personnes que nous rencontrons.

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  • Idée pour l’homélie : Prier, c’est chercher Dieu présent en nous.

     

     

     

              Dieu est présent en nous. C’est pour cela que nous pouvons lui parler dans la prière en toute simplicité.

                Prier, c’est chercher Dieu qui est présent en nous.

                Oui, nous pouvons chercher le dialogue avec Dieu car Dieu cherche à entrer en relation avec chacun de nous. Le Seigneur est capable de nous comprendre car il est venu et vient encore partager notre humanité par Jésus-Christ.

    Et comme nous l'avons entendu dans l'Evangile de ce dimanche, Jésus-Christ, lui-même, le fils de Dieu, l’Envoyé de Dieu, prie chaque jour.

                La prière quotidienne est une prière qui reflète notre humanité du moment.

    N’ayons pas peur de prier avec nos états d’âme, avec nos sentiments  : triste ou joyeux, ému ou insensible, silencieux ou bavard, actif ou paresseux, plein d’espérance ou angoissé, … . Prions avec notre tempérament, avec nos préoccupations, soyons vrais.

                La prière, comme tout dialogue, est parfois difficile.

                - Difficile quand on parle trop en nous-même et qu’on ne laisse pas de place au silence intérieur, à une écoute. La contemplation d’une église, d’une image religieuse, d’une statue, ou tout simplement la contemplation d’une bougie peut nous aider à accueillir la présence de Dieu en nous.

                Prier, c’est porter vers le Seigneur le regard intérieur de notre âme. Et ce regard intérieur de notre âme vers Dieu, oriente alors tout notre être, notre corps, notre intelligence, notre volonté vers la vie que Dieu veut nous donner.

                Ce regard vers l’invisible pour nos yeux, est possible si je m’assoie, si je me met à genoux, si je lis la Parole de Dieu, si je me concentre sur la foi en la présence de Dieu. Je peux croire en la présence de Dieu, car il s’est rendu visible en Jésus-Christ et nous a promis d’être avec nous chaque jour.

                La présence de Dieu est cachée en chacun de nous.

    La prière me permet de faire l’expérience de sa présence en moi.

    La prière nous permet de faire l’expérience de sa présence en chacun de nous.

                A quelqu’un qui chercherait à croire, nous pouvons l’inviter à faire l’expérience de la prière pour commencer à goûter à la présence de Dieu en lui.

                Je vous propose maintenant, un exemple de prière que nous pouvons faire au début ou à la fin d’une journée. Cette prière peut durer entre 5 et 15 minutes.

    Attention, il est important de se limiter dans le temps, pour ne pas tomber dans la rêverie et pour acquérir l’habitude d’une prière quotidienne. 

    Homélie du 5è dimanche du Temps Ordinaire

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