• Homélie dimanche de la Santé

                Homélie : 

             En ce dimanche de la Santé : nous sommes invités à prier pour les personnes malades, isolées, âgées, et aussi à prier pour les soignants, les aidants, pour tous ceux qui prennent soin des personnes qui souffrent.

              Prendre soin en suivant la loi du Seigneur, qui rend fort dans l’épreuve. « Moi, je vous dis ! » … Jésus est venu accomplir la loi ; il nous propose d’aimer toujours plus et mieux.

             Ainsi, reprenons les trois exemples qui nous sont donnés dans l’Evangile : 

             1er exemple – " Il a été dit comme principe, comme grand commandement : Tu ne tueras pas. Et Jésus nous dit quelque chose de nouveau : 

    « Moi, je vous dis : éviter la colère contre quelqu’un. " 

             Cela peut nous sembler exagéré : se mettre en colère ce n’est quand même pas aller jusqu’au meurtre. 

             Mais, si on réfléchit un peu, nous pouvons nous apercevoir que le meurtre est l’extrémité d’un conflit qui se dégrade. 

             Alors lorsque monte la colère, celle-ci peut hélas être le début d’un processus qui peut aller jusqu’à vouloir ignorer l’autre, ou le tuer. 

             Donc Jésus n’exagère pas car le but de la Loi c’est de chercher à vivre le plus possible en paix.

              La personne qui souffre, la personne qui soigne, qui accompagne trouvent de la force grâce à des relations de paix ! 

              2ème exemple – " Il a été dit comme principe, comme grand commandement : Tu ne commettras pas d’adultère. Et Jésus nous dit quelque chose de nouveau : « Moi je vous dis : évitons de regarder une autre personne avec convoitise. " 

                C’est commettre l’adultère dans son cœur ? 

             Ce qui est en cause c’est le désir dans le regard. Le désir modifie le regard. 

             Donc Jésus nous redit le but de la Loi qui est de vivre dans le respect de chacun.

              La personne qui souffre, la personne qui soigne, qui accompagne trouvent de la force grâce à des relations de respect !

             3ème exemple – " Il a été dit comme principe, comme grand commandement : Tu ne feras pas de faux serments. Et Jésus nous dit : «  Moi je vous dis : que ton oui soit un vrai oui, et que ton non soit un vrai non. " 

             Normalement on fait ce que l’on dit sinon à quoi ça sert de le dire. Mais en réalité nous n’agissons pas forcément comme on l’a dit, comme on l’a promis. Quand la parole donnée à quelqu’un n’est plus crédible, il n’y a plus de confiance.

              La personne qui souffre, la personne qui soigne, qui accompagne trouvent de la force grâce à des relations de confiance !

             Donc, Jésus nous affirme en ce dimanche de la santé : « Moi, je vous dis : la paix, le respect, la confiance font partie intégrante des soins à apporter aux personnes malades, aux personnes qui souffrent.

              En ce dimanche de la Santé : nous sommes invités à prier pour les personnes malades, isolées, âgées, et aussi à prier pour les soignants, les aidants, pour tous ceux qui prennent soin des personnes qui souffrent.

              Prendre soin en suivant la loi du Seigneur, qui rend fort dans l’épreuve. « Moi, je vous dis ! » … Jésus est venu accomplir la loi ; il nous propose d’aimer toujours plus et mieux grâce à des relations de paix, de respect et de confiance.

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  • Homélie 5è dimanche ord A

    « Vous êtes le sel de la terre… la lumière du monde. »

                Quels compliments ! Est-ce que nous en sommes dignes ?

                Le sel n’est pas fait pour rester dans la salière ! La lumière n’est pas faite pour rester dans l’ampoule !

                Pour jouer son rôle, le sel doit être mêlé aux aliments en petite dose. Les grains de sel fondent pour que l’aliment puisse révéler son meilleur goût.

                Ainsi pour que les chrétiens jouent le rôle que Jésus leur demande (« Vous êtes le sel de la terre »), il est important qu’ils soient présents dans le monde et non pas à côté. Si Jésus, depuis le début, invite ses amis d’hier, d’aujourd’hui et de demain à être le sel de la terre, c’est qu’il nous croit capables, avec Lui, de donner à la vie humaine une nouvelle et délicieuse saveur.

                Dans le monde en quête de sensations toujours plus fortes, les chrétiens n’ont pas à apporter des choses extraordinaires. Comme le sel améliore les aliments, les chrétiens remplissent leur mission quand ils améliorent l’ordinaire, quand ils contribuent à donner du sens aux simples choses de la vie. Nous savons que ce n’est pas si facile, car nous faisons tous cette expérience : Les valeurs les plus admirables, les intentions et les pensées les plus sublimes peuvent se dénaturer au quotidien (on peut vivre des moments forts de fraternité, oui mais pas, en réalité, chaque jour ; le sel de la foi peut devenir fade au quotidien). Il reste beaucoup à faire et à vivre pour que chaque être humain ne soit pas privé de l’authentique saveur du quotidien où Dieu nous rejoint en Jésus le Christ, l’Emmanuel (Dieu simplement, ordinairement avec nous).

                Comme le sel, la lumière est aussi nécessaire à la vie de chaque jour !!!

    (Au sens propre du mot « nécessaire » : « Ce qui ne peut pas ne pas être » !)

                « Vous êtes la lumière du monde » nous dit aussi Jésus. Est-ce que cela veut dire que les chrétiens que nous sommes dans le Loiret, doivent porter chaque jour leur tee-shirt rouge du synode en action sur lequel il est écrit : « Ensemble poussés par l’Esprit Saint pour la mission. Eglise du Loiret » ? L’évêque ne nous demande pas de le porter chaque jour mais au moment des rassemblements comme celui que nous avons vécus le 26 novembre à Orléans St Marceau. Alors, devons-nous adopter un profil bas dans notre vie quotidienne en dehors des rassemblements ? Dans notre quotidien, devons-nous cacher notre foi en Jésus, Fils de Dieu le Père et notre Père qui nous fait vivre dans son Amour (dans son Esprit Saint) ? Dans notre quotidien, devons-nous cacher notre appartenance (par le baptême) à la grande et belle communauté de l’Eglise Catholique ?

                Quelle est donc cette lumière que Jésus a en tête et dans son cœur lorsqu’il nous dit, encore aujourd’hui, « Vous êtes la lumière du monde » ?

                Pour répondre à cette question, je voudrais vous faire voyager sur une île en pleine mer, éloignée du continent, et observer avec vous ce qui se passe la nuit. Sur une île, la nuit, on aperçoit plus qu’ailleurs toutes sortes de lumières : les étoiles, la lune, et aussi beaucoup de lumières fixes ou clignotantes à la surface de la mer (des balises) et également des lumières sur terre : des phares tournés vers la mer qui balayent l’immensité du large. Ces lumières sont certes de tailles réduites par rapport à la nuit ; mais elles sont nécessaires et suffisantes pour que les bateaux évitent les récifs, les rochers qui sortent de l’eau, les basses profondeurs, les barrières de corail… etc.

                Jésus nous invite à être des lumières dans le monde non pas pour l’éblouir, le rendre aveugle mais pour le guider ! Parce que Jésus Christ est Lui-même la Lumière qui guide le monde vers la Paix, l’Espérance, la Foi, l’Amour. Jésus Christ est la Lumière de Dieu Créateur et Sauveur pour chacun de nous ! Jésus Christ est la Lumière de l’Amour plus fort que tout, plus fort que la nuit, plus fort que la mort, la Lumière du Ressuscité !!!

                Pour être « le sel de la terre et la lumière du monde », ce qui compte en premier, avant tout, c’est de croire en l’Amour de Dieu fait Homme en Jésus-Christ : Voici notre phare universel !!!

                Ce n’est pas en se coupant du monde (et de la nuit) qu’on rencontre Dieu. C’est en aimant le monde, en aimant la nuit qu’on rencontre Dieu : Dieu fait Homme en Jésus Christ est mort par Amour pour le monde et dans la nuit il est ressuscité. Sa Résurrection est force de Vie, force de Vérité, Chemin de la Lumière au cœur du monde, au cœur de la nuit.

                Ainsi, brille le Cierge Pascal dans la nuit de Pâques, symbolisant Jésus le Christ ressuscité, vainqueur de la mort et de la nuit ? Et pendant la messe de la nuit de Pâques, nous allumons nos cierges au Cierge Pascal dans l’église non éclairée par les lumières électriques. Chaque personne devient avec son cierge allumé (qui rappelle le baptême) un îlot de lumière au milieu de la nuit, dessinant ainsi un archipel de visages embellis par la lumière, transfigurés.

                A la suite de Jésus-Christ, « être le sel de la terre et la lumière du monde », est la magnifique et joyeuse mission de tous les chrétiens (jeunes, bien-portants, personnes âgées, personnes malades, pauvres, riches, chrétiens de longues dates, nouveaux chrétiens (néophytes), chrétiens de tous les pays, personnes qui souffrent physiquement et/ou moralement…, tous).

                 Oui, pour tous, avec Jésus Christ, il est possible de passer dès maintenant d’une vie fade à une vie savoureuse, de la nuit sombre à la nuit éclairée. Amen !!!

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  • Homélie 4è dimanche ord A

    Homélie à partir de l’Evangile des Béatitudes :

              Sommes-nous heureux ? Oui, non, pas facile de répondre !

              Il nous arrive de penser que s’il me manque beaucoup de choses, je ne suis pas heureux. S’il ne me manque rien, je suis heureux.

              Jésus nous dit dans l’Evangile des Béatitudes : « S’il me manque beaucoup de choses, alors oui je suis heureux ! »

              POURQUOI ?                 3 réponses :

    1ère réponse : Parce que nos manques, nos pauvretés nous enrichissent.

              C’est la richesse de nos pauvretés, de nos besoins : besoin d’aimer, d’être aimé, besoin des autres, besoin de croire, besoin de Dieu… .

              Jésus nous dit que ce sont nos pauvretés acceptées qui nous rendent capables d’être heureux et de rendre heureux.

    Le mot principal dans les béatitudes est le mot « Heureux ». Ce mot peut aussi être traduit par « allez en avant, en marche » ou encore « félicitations ». Félicitations de reconnaître nos besoins (besoin de paix, de consolation, de justice, de douceur, de miséricorde, de dieu, des autres… .

    2ème réponse :

    En regardant de plus près la description de ce bonheur, nous découvrons que celui que Jésus Christ appelle « heureux » est bien souvent celui que nous appelons malheureux :

    celui qui pleure, le pauvre, le doux, le persécuté pour la justice...

    Jésus, le Fils de Dieu nous regarde à partir de nos besoins, de nos pauvretés !

    Il nous saisit par nos besoins pour nous dire :
    « Dans ta faiblesse, je veux mettre ma force. »
    « Dans tes larmes, je veux mettre un germe de bonheur éternel. »
    « Dans ta pauvreté, je veux mettre ma richesse. »
    « Dans ton péché, je veux mettre mon pardon. »
    « Et c'est même à partir de là que je te donne ta vocation d'artisan de paix, de consolateur d'affligés, de prophète de réconciliation par ta douceur. »

    Jésus nous dit :
    « Dans ta croix, j'y mets la mienne. Dans ton humanité, je dépose ma divinité.
     

    3ème réponse :

    En sommes-nous convaincus ?

    Regardons ceux que nous appelons les saints :

    Par exemple sainte Thérèse de Lisieux : Elle n'a pas beaucoup de diplômes mais elle a été déclarée docteur de l'Église ? Son message est le message des Béatitudes.

    « Ce qu'il y a de petit dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi. » 

    Si le Christ a mis en nous des besoins, c'est pour que nous découvrions notre véritable vocation à être heureux et à rendre heureux avec ce que nous sommes.

    La vie change quand on prend conscience que Jésus le Christ nous regarde autrement que nous nous regardons nous-mêmes.

    1ère réponse : Les Béatitudes nous révèle la richesse de nos besoins, de nos pauvretés.

              2ème réponse :

    Dans nos besoins, nos pauvretés Jésus le Christ met sa force.

              3ème réponse :

    Laissons le christ nous montrer le chemin du vrai bonheur, pour nous et pour les autres.

    Et nous allons entendre au cours de la messe, un résumé des Béatitudes en une seule parole : « Heureux sommes-nous d’être les invités au repas des noces de l’Agneau ».

    Cette ultime et permanente Béatitude réalise pour nous ce qu'elle annonce.

    En communiant, nous devenons ce que nous recevons : le corps bienheureux du Christ.

              Oui, bienheureux les pauvres, ceux qui acceptent d’avoir faim des paroles et de la vie du Christ : ils deviennent le Corps bienheureux du Christ.

              Heureux, allons-y, en marche, félicitations de vivre en reconnaissant nos pauvretés, et nos besoins. Avec la foi en Jésus Christ nous avançons sur le chemin de la Vérité et de l’Espérance.

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  • Homélie 2è dimanche ord A

    Homélie :

                « Je ne le connaissais pas. » Tel est l’aveu de Jean-Baptiste au sujet de Jésus. « Je ne connaissais pas Jésus » : nous dit-il. Or, Jean-Baptiste n’est-il pas son cousin ?

                Cela veut dire que Jean-Baptiste découvre peu à peu que Jésus n’est pas que son cousin.

                Aujourd’hui encore, les baptisés que nous sommes, découvrons tout au long de notre vie qui est vraiment Jésus. En ce dimanche du temps ordinaire après les fêtes de Noël, de l’Epiphanie et du Baptême du Seigneur, 3 réponses sont apportées à cette question : « Qui est Jésus ? »

    1- Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

    2- Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    3- Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. »

    1- « Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » :

                Quand on pense à un agneau, on pense à la douceur, à la non-violence. Et en plus on nous dit que Jésus serait comparable à un agneau en délivrant le monde du péché ?

                Pour pouvoir enlever le péché, on penserait plutôt à l’image du « loup ». Contemplons ce qui s’est passé en réalité. Jésus est venu prendre sur Lui le péché du monde en portant sa croix et en mourant sur sa croix. Il n’est pas venu supprimer le mal, il est venu le porter et le prendre sur Lui. Est-ce que le mal a gagné ? Non, c’est Jésus qui sort vainqueur dans cette confrontation avec le mal, avec la mort. Il est ressuscité. Oui, Jésus est bien comparable à un agneau, à l’agneau de Dieu enlevant le péché du monde, car, au cœur de la plus grande épreuve qui conduit à la mort, il est le plus fort, il est un agneau vainqueur.

     Déjà, avant leur libération du pays d’Egypte, le peuple des Hébreux où ils étaient esclaves, avaient mis du sang d’agneau sur les portes de leur maison. C’était pour eux un signe de reconnaissance de leur volonté de sortir du pays à la suite de Moïse. Tous ceux qui avaient mis ce sang d’agneau sur leur porte se sont alors rassemblés et ce sont sauvés à travers la mer rouge en suivant Moïse qui était guidé par Dieu.

    Jésus est, maintenant, Lui-même, l’Agneau de la libération de tous nos esclavages. Il est le nouvel Agneau qui est notre signe de reconnaissance et notre Sauveur. Nous le chantons à chaque messe, au moment de la fraction du Pain de Vie, de ce Pain devenu son Corps comme Il nous a demandé de le faire en sa Mémoire.

    « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde prends pitié de nous. (2x) Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde donne nous la paix. »

    2- Jésus est Celui qui existait avant Jean-Baptiste : « avant moi, Il était. » nous dit Jean-Baptiste.

    Voilà que Jean-Baptiste a des paroles encore plus difficiles à comprendre au sujet de Jésus : « Après moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. »

                Mais, Jean-Baptiste est né 6 mois avant Jésus. En apparence, Jésus ne peut pas avoir existé avant Jean-Baptiste. Mais, il faut dépasser les apparences. En fait, la naissance selon la chair de Jésus, est la concrétisation de la volonté de Dieu de se faire connaître au milieu de nous. Nous le disons bien, depuis toujours, dans le grand Credo : « …Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu engendré non pas créé, de même nature que le Père… »

    3- Jésus est « Celui qui baptise dans l’Esprit Saint. » :

                Jésus, par tout ce qu’Il est, nous plonge dans la réalité de Dieu. Et nous sommes plongés dans la présence de Dieu par le baptême.

                Jean-Baptiste ne donnait qu’un baptême dans l’eau. Lui, Jésus, Agneau de Dieu, né de Dieu avant tout les siècles, baptise dans l’Esprit même de Dieu, dans l’Esprit Saint.

                Avec Jésus, par le Baptême, nous entrons dans la Vie de Dieu, une Vie dans l’Esprit Saint, dans l’Amour avec un grand « A ».

    Alors, croyons-nous vraiment, que mieux connaître Jésus c’est mieux connaître Dieu ? Oui, croyons que par Jésus, nous sommes introduits dans la réalité de Dieu : « Père, Fils et Saint Esprit. »

                « Qui a vu Jésus, a vu le Seigneur, notre Dieu. »

                « Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie qui nous conduit à Dieu. »

                Nous pouvons demander à Marie, la mère de Jésus et notre mère, de nous expliquer tout ce que nous pouvons découvrir de Dieu par Jésus Christ.

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  • Homélie épiphanie

         Le mot épiphanie signifie manifestation : le Seigneur se manifeste, se fait connaître aux habitants de tous pays.

              Plusieurs passages de la Bible, comme celui d’Isaïe dans la première lecture, et celui de Michée cité dans l'évangile de saint Matthieu, annoncent que toutes les nations marcheront vers la lumière du Seigneur qui rayonne à partir de Bethléem. 

             Saint Paul rappelle cette universalité : « toutes les nations sont associées au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus ». 

             Toute l’humanité est appelée par Jésus le Christ, pour être sauvée par lui et en lui. 
            Dans le récit de l’enfance de Jésus, saint Matthieu montre que Jésus a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, qu’il est donc le Messie, le Christ.
     

             Il montre ainsi, comment nous pouvons arriver à la foi, à la foi en Jésus le Christ.
           Dieu appelle les Mages par une étoile. Cette étoile est une invitation que Dieu adresse aux Mages. Ces sages répondent à cet appel, sans se laisser décourager par les difficultés.
     

    1 -         De même, Dieu se manifeste aussi à nous et il nous appelle, de diverses façons : par les événements, par les rencontres, par des inspirations de l’Esprit Saint qui travaille toujours en nous : On peut résumer que Dieu se manifeste dans nos vies par l’étoile de la petite voix intérieure. 

             Sommes nous attentifs à ses appels ? Savons nous les reconnaître et surtout y répondre, à l’exemple des Mages ?... « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver » : nous dit Isaïe. Au cours de la nouvelle année 2023 qui commence, ne laissons pas sans réponse les invitations que Dieu nous adressera.

    2 -       Nous pouvons aussi remarquer que l’étoile, l’appel de Dieu, la petite voix intérieure, ne suffit pas aux Mages pour accéder à une véritable foi. Il leur faut aussi le secours des Ecritures, des révélations de Dieu écrites dans la Bible, et d’une explication de la part des dépositaires de la Parole de Dieu. 

             Ce secours, les Mages le demandent à Jérusalem aux chefs des prêtres et aux écrivains de leur époque… 

             Aujourd’hui, reconnaissons que l’Eglise est dépositaire de la Parole de Dieu et que par le conseil des évêques, les baptisés que nous sommes, sommes invités à méditer les textes de la Bible pour aller à la rencontre du Christ. 

             C’est une orientation que notamment notre évêque nous propose à vivre de plus en plus dans nos familles, dans nos paroisses et dans nos petits groupes de fraternité (comme les équipes du rosaire, les équipes Notre Dame, les équipes de prière des mamans, les équipes de préparation aux sacrements, les petites équipes de partage qui sont en train de se créer à Meung, à Beaugency, les petites équipes de conseil paroissial dans nos villages …) 

              La fraternité dans nos petites équipes est vécue avec le partage de la Parole de Dieu, la Bible. Les petites équipes fraternelles avec le partage de la Parole de Dieu sont aussi notre étoile d’aujourd’hui par laquelle Dieu nous guide jusqu’à Lui. 

           La Parole de Dieu est importante, mais faut-il encore accepter de la recevoir avec humilité car parfois elle nous bouscule et ne correspond pas toujours à nos idées ou à nos désirs.

    3 -         Il ne faut pas oublier de recevoir la Parole de Dieu dans la prière qui est aussi une étoile pour nous guider. 

           Prenons l’exemple des Mages, patiemment dans la prière, ils attendent le signe de la venue du Seigneur, et quand l’étoile arrive ils sont capables de reconnaître le signe et ils entreprennent un long voyage jusqu’à Bethléem en passant par Jérusalem pour venir rendre hommage à Jésus avec leurs offrandes. 

             Ainsi dans la prière, les Mages ne s’arrêtent pas au beau palais d’Hérode et n’ont pas peur d’aller jusqu’à une crèche, un abri pour animaux. Et là ils trouvent Marie, Joseph et l’enfant Jésus couché dans une mangeoire. Les Mages ne semblent pas étonnés de trouver le Messie, l’Envoyé de Dieu, Jésus dans un pauvre logement : une simple crèche !!! 

             Sans hésiter, ils viennent déposer leurs 3 offrandes. 

             - L’or : car Jésus est roi en humanité (vrai Homme), 

             - l’encens : car Jésus est tout tourné vers Dieu (vrai Dieu), 

             - la myrrhe : car c’est en Jésus que Dieu nous donne sa Vie plus forte que la mort. 

    Jésus est vrai Homme, vrai Dieu et Vie de Dieu plus forte que la mort.  

             Les Mages ne regrettent pas de ne pas avoir rencontré Jésus à Jérusalem.  Ils sont remplis de joie et d’espérance devant la crèche de Bethléem. 

             L’Epiphanie a ainsi vraiment toute sa place au mois de janvier, en cette belle période de vœux et d'espérance pour la nouvelle année qui commence. 

             L’Epiphanie et les Mages nous montrent le chemin de la foi en Jésus.

             Sur le chemin de la foi nous sommes guidés par l’Etoile de la petite voix à l’intérieur de nous qui est complétée par l'Etoile de nos petites équipes fraternelles autour de la Parole de Dieu et aussi par l’Etoile de la prière. 

             Sur le chemin de la foi, il y a donc une triple Etoile qui nous guide (la petite voix à l'intérieur de nous, la Bible lue en équipe fraternelle et la prière). 

             Avec les Mages, avec Marie et Joseph méditons dans notre cœur le très bel événement de l’Epiphanie pour bien commencer l’année 2023 : 

    Bonne et Sainte année 2023 ! 

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  • Homélie 1er 01 2023

              Quand le premier jour de l’an est un dimanche, l’Église fête la solennité de Marie, Mère de Dieu. C’est aussi le jour des vœux de bonne année et enfin la journée mondiale de la paix.

                   1) Dans le récit de la naissance de Jésus en saint Luc, les premiers à reconnaître Jésus comme Sauveur et Messie ont été les bergers. Ils ont été aussi les premiers messagers de la naissance de Dieu. Ils n’ont pas été étonnés de reconnaître cet enfant comme l’un des leurs, comme le berger de toute humanité, dont la mission est de devenir le Bon Pasteur.

                   Les bergers sont les premiers à reconnaître que l’enfant Jésus né de la Vierge Marie est le Fils de Dieu se présentant comme un agneau fragile qui vient pour enlever les péché du monde.

              Nous fêtons aujourd’hui Marie, bénie entre toutes les femmes, mère de Jésus, le fruit béni de ses entrailles, le Fils de Dieu. Et Jésus a voulu aussi que Marie devienne notre Mère.

              « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Tous les événements qu’elle a vécus depuis l’Annonciation ont été pour elle étonnants, inattendus, y compris sans doute cette visite des bergers. Beaucoup d’évènements arrivent jusqu’à l’âge adulte de son Fils Jésus, puis durant les 3 années de sa vie publique jusqu’à la Croix, sa Résurrection et son Ascension.

              Comment comprendre le sens de tout cela ? Pourquoi elle ? Il lui a fallu accomplir un chemin spirituel très fort, et elle s’en est émerveillée. Elle est pour nous la mère des croyants. Son oui, « que tout se passe pour moi selon ta parole », elle l’a répondu à l’ange de l’Annonciation, avant de savoir ce qui allait survenir, et elle a eu à le redire en suivant son fils et en vivant ce qui allait lui arriver.

              2) C’est une bonne occasion en ce (dernier jour de l’année) premier Janvier, de consacrer notre réflexion à une dimension importante de la vie et de la foi : les vœux et se souhaiter une Bonne Année.

              Des vœux les plus banals au plus chaleureux, remplis de joie ou d’appréhension suivant les cas, suivant notre relation aux personnes, suivant les situations où elles se trouvent, les épreuves qu’elles traversent, les espoirs qui les habitent, suivant ce que nous vivons nous-mêmes, au moment où s’ouvre dans notre vie, dans notre monde, la page blanche d’une année nouvelle. Que vivrons nous pendant cette année nouvelle ?

              Les vœux sont une forme de prière. Ce sont des bénédictions, car on ne se souhaite les uns aux autres que du bien : elles nous décentrent par rapport à nous-mêmes pour nous tourner vers les autres, leur souhaiter du bonheur, de bonnes choses : santé, amour, consolation, guérison, paix, réussite des projets. Les vœux donnent lieu à un échange, une réciprocité. Quand ils sont vécus de manière authentique et non comme des formalités, il y a une bénédiction que l’on donne et que l’on reçoit.

              Se bénir et se souhaiter du bien les uns aux autres, n’est-ce pas une belle manière de vivre la fraternité ?

    La messe de ce 1er janvier nous invite à un regard de foi sur nos vœux, à les placer sous le signe de la bénédiction de Dieu. Il est, en effet, par excellence, celui qui bénit : « (Psaume 66) Dieu, notre Dieu nous bénit. »

              Le Seigneur souhaite à chacun et à chacune d’entre nous paix et bénédiction. Ce qu’il souhaite il peut le réaliser, car il est créateur de vie, d’amour et de paix. Et ainsi, dans la foi, en tant que croyants nous nous adressons nos vœux les uns aux autres avec l’assurance que Dieu nous bénit.

              Le jour du 1er janvier est un appel à nous ouvrir à l’avenir que Dieu nous donne. Commencer une nouvelle année, c’est se retrouver face à l’inconnu. Nous voudrions faire des prévisions mais elles sont fragiles. L’avenir nous réserve toujours des surprises : Que sera cette nouvelle année pour nous ? Pour le monde ? Ces incertitudes ne doivent pas nous paralyser ni nous décourager. Les fatalistes voudraient nous faire croire que tout est écrit : Ce n’est pas vrai ; Dieu est amour et il veut nous bénir. Cette année sera ce que Dieu voudra et aussi ce que nous la ferons, dans la confiance et l’espérance.

              3) Ce premier janvier est la journée mondiale de prière pour la paix. Nous pensons à tous ces pays si douloureusement marqués par la guerre et la violence mais aussi à tous les conflits que l’on peut connaître. La vraie conversion suppose un changement de regard sur ceux et celles qui nous entourent. La paix est dans le dialogue et la confiance.

              Celui dont nous célébrons la naissance a été appelé “le Prince de la Paix.” Il a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa croix. Il a tué la haine une fois pour toutes. Et à la Pentecôte, il a envoyé son Esprit d’amour dans le cœur de tous les hommes. Comme Marie et avec elle, apprenons à méditer ces merveilles de Dieu en notre cœur. Laissons nous conduire par le Christ. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. C’est avec lui que 2023 sera une BONNE ANNEE.

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  • Homélie NOËL

    Homélie :

              Avec Noël, quelque chose de nouveau est possible ! 

    Que fêtons nous à Noël ? Qu’est-ce qui est au cœur de cette belle fête qui suscite de grandes illuminations dans nos villes, de la joie et de la solidarité, des cadeaux et des repas familiaux, des beaux concerts et de belles célébrations ? Quel message nous est adressé en ce jour de Noël ?

              A Noël, nous fêtons une naissance, la naissance d’un enfant, la naissance de Jésus, la naissance du Fils de Dieu, la naissance du Sauveur…

              Mais qu’est-ce qu’une naissance ? La naissance, c’est la vie qui commence, c’est la nouveauté d’un être humain qui advient dans notre monde, c’est la nouveauté d’un enfant qui est unique et vient prendre sa place dans notre famille humaine.

              A chaque naissance, à chaque nouvelle génération, quelque chose de nouveau est mis au monde sur notre terre. Ainsi les parents se penchent sur le berceau du nouveau-né et s’interrogent : quel sera cet enfant auquel nous avons donné la vie, que fera-t-il, qu’apportera-t'il dans notre famille, dans notre monde ? La naissance d’un enfant ouvre et interroge l’avenir. La naissance d’un enfant nous fait espérer que quelque chose de nouveau est possible, que quelque chose peut changer, que la vie n’est pas un éternel recommencement mais un éternel émerveillement devant tout ce que chaque être humain peut apporter de neuf ! Fêter Noël, c’est fêter cette nouveauté que Dieu lui-même incarne dans la naissance de l’enfant Jésus.

              Ainsi Noël nous dit que quelque chose de nouveau est possible dans nos existences et dans notre monde. Ces paroles résonnent fortement en ces temps actuels difficiles et souvent conflictuels dans notre pays et, plus largement, sur notre planète où le futur semble bien compliqué et l’avenir chargé de lourds défis à relever. Pourtant Noël ouvre chaque année un horizon nouveau : la venue de Dieu en notre monde par la naissance de Jésus est une brèche définitivement ouverte dans tout ce qui nous fait croire que rien de neuf n’est possible et que tout changement chez nous, chez les autres et dans la société est illusion. Dieu ne serait pas venu habiter parmi nous s’Il désespérait de l’homme, au contraire, comme nous dit saint Jean « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3, 16).

              Discrète mais forte, cette nouveauté de Noël est offerte à tous. Elle rejoint toute personne qui l’accueille, à commencer par les plus petits comme les bergers qui, les premiers, viennent à la crèche. Que découvrent ils ? Un enfant pauvre, né dans une étable et sans avenir aux yeux des hommes, qui se révèlera le Fils de Dieu ; un petit nouveau-né emmailloté dans une mangeoire qui offrira à tous de découvrir la richesse de l’amour d’un Dieu, Père plein de tendresse et de compassion ; l’enfant Jésus qui manifestera, de la crèche à la croix, l’humilité de Dieu qui se donne et vient à la rencontre de toute personne dans tout ce qu’elle a de beau et de fragile.

              Noël est un cadeau – un don – offert, depuis 2000 ans, par Dieu à tout homme de bonne volonté : la nouveauté si surprenante de la naissance du Fils de Dieu est une invitation à ouvrir en nous des possibles que nous pensions incessibles, à oser changer et bouger ce qui semblait figé ou abîmé dans nos vies, à ouvrir des chemins nouveaux là où nous ne voyions que des impasses. Chacun peut ainsi accueillir la naissance de l’enfant Jésus comme la possibilité de changer quelque chose dans sa vie, de naître à quelque chose de plus beau, de plus vrai, de meilleur. Cette naissance à « autre chose » – ce passage sur l’autre rive -, c’est ce que Dieu nous propose sans cesse. Disons simplement qu’à Noël, le Christ cherche à naître un peu plus dans nos vies…

              Noël n’est donc pas le simple anniversaire de la naissance du Christ. Noël est le commencement d’une présence toujours nouvelle de Dieu au sein de notre monde. Rappelons nous les toutes dernières paroles de Jésus : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »(Mt 28,20). La présence de Dieu dans l’histoire humaine a pris chair et visage en Jésus, l’Emmanuel, « Dieu avec nous ».

    Que fêtons-nous à Noël ? Nous fêtons une espérance : avoir le courage et la confiance de se relever, de se mettre en route, de se tenir aux côtés de leurs prochains – les plus démunis et les plus perdus -, de témoigner de sa foi et de reconnaître en tout être humain, à la suite du Christ, un frère et un enfant aimé de Dieu. Il n’y a pas d’espérance sans nouveauté… La nouveauté de Noël, c’est l’espérance que Dieu nous offre aujourd’hui.

              La joie de Noël – comme la joie de l’Evangile –, c’est cette force et cette paix au fond de nous, qui permettent, avec la grâce de Dieu, de garder vive en nous la petite flamme de l’espérance : une simple espérance au gré des étapes heureuses ou difficiles de nos vies, une simple espérance qui nous permet d’avancer dans la nuit, une simple espérance qui demeure quand la foi vacille et quand la charité défaille.

              Alors très joyeux Noël à chacune et chacun d’entre vous ! Que la joie et la paix de Noël vous soutiennent tout au long de la nouvelle année 2023 !

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  • Homélie 4è dimanche Avent

    Ces trois semaines de l’AVENT, que nous venons de vivre, nous ont mis en ATTENTE, l’attente d’un événement, d’un heureux événement… et aujourd’hui, l’Evangile de ce 4ème dimanche nous invite à faire ATTENTION, une douce attention… parce que l’événement est tout proche…, parce que l’enfant Jésus va naître bientôt… et que nous allons pouvoir l’ADORER... adorer ce don de l’Amour,… l’AMOUR de Dieu LUI-MEME !
    Préparons-nous humblement à l’accueillir…

    Homélie 

             Depuis trois semaines, nous attendons,…
    Et voici que notre attente se précise… L’enfant Jésus est attendu
    Et il me semble que l’Evangile d’aujourd’hui nous invite à transformer notre attente en attention,…

             Oui, une très douce attention,… cette attention même que Joseph a pour Marie… qui porte l’enfant Jésus…
             Pour lui comme pour elle, quelle émotion !...
             Cette émotion vertigineuse devant l’événement tellement bouleversant, qui est annoncé : la naissance de Jésus, cet enfant qui vient de Dieu !...

             A cause de cette émotion,
    il fallait bien que l’ange du Seigneur dise à Joseph : « Joseph, ne crains pas… ! » comme il l'avait dit à Marie : « Ne crains pas, Marie… ! »
             Et ce qu’il a dit à Marie, il le dit à Joseph… La même chose, le même message…
             Les deux récits d’annonciation, l’un chez saint Matthieu pour Joseph, et l’autre chez saint Luc pour Marie, sont à lire, à méditer ensemble

             Comme Marie et Joseph sont appelés à vivre ensemble, et à accomplir ensemble leur mission, c’est ensemble qu’il faut lire, méditer les deux annonciations...

    Dans les deux annonciations, il est dit que Marie « avait été accordée en mariage à Joseph » et ils n’ont pas encore vécu ensemble… « Avant qu’ils aient habité ensemble » écrit saint Matthieu, et en saint Luc, Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »… Et puis, c’est la grande révélation, dans les deux annonciations, de l’œuvre de l’Esprit Saint : « L’Esprit Saint viendra sur toi… » dit l’ange à Marie… Et il dit à Joseph : « L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint. »… Et cet enfant s'appellera Jésus : « Tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (qui veut dire « Dieu sauveur ») »… Et dans l’Evangile d’aujourd’hui :« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. »… Joseph est choisi parce qu’il est « fils de David » afin que Jésus soit aussi fils de David : « Dieu lui donnera le trône de David, son père,… et son règne sera sans fin », précise l’ange à Marie… Et il ajoute : « Il sera saint, il sera appelé Fils de Dieu »… tandis qu’il annonce à Joseph : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés »… C’est la révélation que cet enfant, cet Enfant Sauveur, est Dieu avec nous, Dieu lui-même parmi nous !...

             Maintenant, nous pouvons penser à Marie et Joseph se retrouvant et partageant leur annonciation

             L’un et l’autre, ils ont donné leur réponse de foi, ils ont dit OUI au Seigneur : « Qu’il me soit fait selon ta parole » dit Marie, et Joseph « fait ce que l’ange du Seigneur lui a demandé : il prit chez lui son épouse Marie."

             Joseph et Marie peuvent se confirmer mutuellement dans leur vocation, et ils attendent dans la joie, la naissance. Ils attendent Noël avec une douce attention, toujours plus grande,… une douce attention à l’Enfant qui va naître… Marie et Joseph ressentent une grande émotion, pleine d'adoration, en prenant conscience -et nous avec eux- que, par la naissance de Jésus, Dieu nous rejoint dans notre humanité…

             Si nous avions peur de Dieu… Hé bien, nous ne pouvons plus avoir peur du Seigneur !... car avec Noël, le Seigneur notre Dieu est un petit enfant 

             Pour le 4ème dimanche de l’Avent nous avons une très belle image de la Sainte Famille :

             Joseph et Marie dans l’attente de la naissance Jésus, dans une très douce attention l'un envers l'autre, et dans l’adoration de l’œuvre de Dieu.

             Dieu est là !... prêt à naître dans notre humanité !... Le Ciel s’approche de la Terre !... L’AMOUR de Dieu vient dans notre humanité !...

             3 mots pour ces quelques jours avant Noël : « attente, attention, adoration ! »

             Attendre la naissance de l’enfant Jésus c’est le laisser aimer en nous et prier en nous.
             Et cela demande une attention… à Dieu qui est en chacun de nous,… et qui est en tous les hommes et femmes sans exception…

             Et cela nous met dans une attitude d'adoration : Reconnaître avec adoration la présence de Dieu en nous, et la présence de Dieu en nos prochains…

             Dieu lui-même se donne à nous…et nous visite les uns les autres à travers chacun de nous, à travers chaque personne que nous rencontrons : Aujourd'hui, la crèche où naît Jésus c'est le coeur de chacun.

             Chacun de nous, et chaque personne est cadeau de Dieu par la présence de Dieu en chacun.

             A quelques jours de Noël, que notre cœur, que nos familles, que notre communauté paroissiale, soit de plus en plus, des lieux d’attented’attention, et d’adoration… pour porter au monde le Don de Dieu…                         

     PRIONS :

    Marie et Joseph, avec vous, nous voulons accueillir l’Enfant Jésus, douce et humble présence de Dieu dans notre humanité.
    Merci d’avoir dit OUI à sa naissance.

    Marie et Joseph apprenez-nous à reconnaître la présence de Dieu dans nos vies et dans la vie du monde ; apprenez nous à choisir le chemin de la foi, et de l’espérance alors que nous nous préparons à fêter Noël !!!
    Amen !

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  • Homélie 3è dimanche Avent

    Homélie :

                Aujourd’hui, en ce troisième dimanche de l’Avent : j’aimerais rappeler l’acte de foi.

                Acte de foi : “Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que tu as révélées et que tu nous as enseignées par ton Eglise, parce que tu ne peux ni te tromper, ni nous tromper”.

                En préparant Noël, nous sommes dans la joie, parce que Dieu dans l’enfant Jésus, ne peux pas se tromper ni nous tromper.

                Dieu ne nous trompe pas dans l’enfant Jésus de la crèche.

                Avant la naissance de Jésus, Dieu nous a préparé à sa venue en nous disant qui il est et en nous disant qu’il allait venir.

                Dieu nous a parlé ainsi, il y a déjà bien longtemps, par l'intermédiaire d'Abraham,

                puis par Moïse,

                puis par David,

                et avant sa venue en Jésus par Jean-Baptiste.

                Dieu nous a toujours dit la même chose depuis qu’il a commencé a parlé avec les hommes. Il nous a toujours dit “ Je suis avec vous tous les jours de votre vie sur terre et même après je serai toujours avec vous.

                Et nous sommes plus d'un milliard de personnes dans le monde à croire en la présence de Dieu dans l'enfant Jésus pour nous accompagner dans toutes les étapes de notre vie.

                Dieu ne nous trompe pas parce qu’il a toujours dit et toujours montré qu’il est avec nous.

                Et pour être encore plus avec nous Dieu ne se trompe pas : il choisi de vivre notre vie en choisissant de naître en Jésus.

                C’est ce que nous dit Jean-Baptiste avant la naissance de Jésus : “ Voici que Dieu vient !”

                Oui, quelle chance nous avons de pouvoir croire en Jésus qui est Dieu fait Homme. Jésus est Dieu qui veut partager notre vie de la naissance jusqu’à la mort et jusqu’à la résurrection après la mort.

                Avec Jésus, nous avons un chemin tout tracé et c’est un chemin qui nous montre la vérité, qui nous donne la vie.

                J’aime bien dire que l’allée centrale d’une église représente notre vie. Cette allée centrale de l’église de Gien comme l’allée centrale de toutes les églises, a été utilisées et est encore utilisée par beaucoup de personnes.

                L’allée centrale d’une église est un point de repère pour beaucoup de personnes. Nous marchons dans cette allée à des moments précis de notre vie : le baptême, la première des communions, la profession de foi, le mariage, pour venir à la confession, pour recevoir le sacrement des malades, pour partir vers Dieu quand le moment est arrivé.

                Dieu nous a donné une Eglise pour nous donner des repères dans la vie. Et l’allée centrale d’une église est un repère important dans la vie quand on croit en Jésus, Dieu fait Homme.

                Oui quelle chance lorsque nous pouvons dire et comprendre l’acte de foi :

                “Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que tu as révélées et que tu nous as enseignées par ton Eglise, parce que tu ne peux ni te tromper, ni nous tromper”.

                Alors, ensemble, tous ceux qui disent cet acte de foi forment une grande famille. 

                Quand on vient à la messe pour recevoir le Corps du Christ, pour communier, on reçoit tout ce qu’il faut pour bien vivre en famille. Merci mon Dieu de nous aider à vivre et de nous aider, malgré tout, à être heureux.

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  • Homélie 2è dimanche Avent

    Homélie du 2ème dimanche de l'Avent

             « Préparez le chemin du Seigneur… . » : nous dit l’Evangile. Le temps de l’Avent est un temps de préparation à la fête de Noël : fête de Noël qui est la venue de Jésus, la venue du Christ, de l’Envoyé de Dieu pour nous sauver en nous donnant son Amour.

             Alors, oui, « Préparer le chemin du Seigneur » c’est préparer son cœur à la venue de Jésus.
             En venant dans l’église, ce dimanche matin, nous avons choisi de nous retrouver loin de l'agitation commerciale qui se manifeste à l'approche de Noël.

             Nous venons vivre à la messe un moment de prière et de recueillement pour mieux se préparer non seulement pour la semaine, mais aussi pour mieux se préparer à Noël dans son cœur, intérieurement.

              Il faut le redire très fort : Noël c'est d'abord Jésus qui vient. Or nous vivons dans un monde qui pense à tout sauf à cela.

             C'est un peu comme si on fêtait la venue de quelqu'un sans penser à lui et sans avoir envie de le rencontrer.

             En ce 2è dimanche de l'Avent, nous entendons des paroles très fortes qui sont une bonne nouvelle pour nous aujourd'hui. Les lectures de ce dimanche nous transmettent le message d'Isaïe, celui de Saint Paul et celui de l'Evangile. Ces trois lectures nous parlent de Celui qui vient, du Seigneur qui vient dans le monde et dans notre vie.
             - Dans la première lecture : Le prophète Isaïe voit venir le libérateur de la Maison de David : Ses propos imagés sont message d'espérance : "Il ne jugera pas selon les apparences. Il tranchera avec droiture en faveur des pauvres de son peuple. Sous son règne, le monde connaîtra la paix. Le loup habitera avec l'agneau." C'est une manière de dire que désormais, les hommes vivront dans un monde réconcilié, un monde vraiment neuf, totalement harmonieux, où les relations entre les personnes seront empreintes de respect, de solidarité et de paix. Dans la foi, nous croyons que ce monde harmonieux est en construction et c’est vraiment le projet de Dieu sur l’humanité.

             - Dans la deuxième lecture : L'apôtre Paul nous annonce que cette bonne nouvelle a été écrite pour nous. Elle nous rejoint aujourd'hui au cœur de notre vie. Il est donc urgent de l'accueillir car elle vient raviver notre espérance.
             - Dans l’Evangile : Jean Baptiste vient confirmer cette promesse. Il vient le libérateur mais il nous faut préparer sa venue. Nous retenons ce mot : "Préparer".

             - Le temps de l'Avent n'est fait que pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie.
             Ce chemin qu'il nous faut préparer c'est d'abord celui de notre cœur. Jean Baptiste invite ses auditeurs et chacun de nous à se convertir.

             Jean Baptiste veut nous faire comprendre que se convertir, c'est se tourner vers Dieu et vers les autres, c'est se laisser guider par la Parole de Dieu. Chacun de nous peut réfléchir à quoi cela l'engage dans sa vie de tous les jours.
             Pendant le temps de l’Avent, se tourner un peu plus, vers Dieu et vers les autres avec l’aide de la Parole de Dieu : cela ressemble à la démarche des adultes qui demandent le baptême : les catéchumènes. En équipe du catéchuménat, nous lisons et méditons la Parole de Dieu, la Bible pour mieux rencontrer Dieu et être plus attentifs aux autres.

             En effet, un adulte qui demande le baptême, commence en général par un premier temps de l’Avent vers un premier Noël, puis il continue jusqu’à un premier Carême (pendant lequel il rencontre, une première fois, l’évêque qui lui donne la Bible), il vit une première fête de Pâques ; puis il continue jusqu’à un deuxième temps de l’Avent vers un deuxième Noël, et il vit un deuxième Carême (pendant lequel, il rencontre, une deuxième fois, l’évêque qui l’appelle pour recevoir le baptême et la communion : c’est l’appel décisif) ; le catéchumène vit, alors, une deuxième fête de Pâques et est en général baptisé pendant la messe de la veillée de Pâques. Ce qui correspond à une préparation d’un an et demie environ.

             Se préparer à Noël, c'est d'abord se convertir. C'est redonner toute sa place à notre relation avec Dieu et avec les autres ; c'est redonner à cette relation plus de force et plus de chaleur ; c'est enlever tous les obstacles qui empêchent Dieu d'entrer dans notre vie.

             Voilà ce chemin qui passe par notre cœur. Il s'agit d'une conversion personnelle de chacun de nous. Mais n'oublions pas que nous faisons aussi partie d'une grande communauté qui s'appelle l'Eglise : la grande famille des baptisés.

             C'est ensemble que nous sommes envoyés pour préparer le chemin du Seigneur. Il s'agit pour nous d'inventer des chemins nouveaux pour annoncer l'évangile dans le monde d'aujourd'hui. Nous sommes appelés à un renouveau de la prière et un renouveau des engagements, les deux en même temps. La prière est un soutien pour l'action ; et l'action rend concret la prière.
             "Convertissez-vous car le Royaume des cieux est tout proche !" nous dit Jean le Baptiste en ce deuxième dimanche de l’Avent. Quand nous parlons du Royaume, ne pensons pas seulement à l'au-delà. Il s'agit du monde. C’est donc nous maintenant qui avons à travailler à répandre partout sur terre ce Royaume de justice  et de paix pour lequel Jésus le Christ s’est livré tout entier.  Nous avons beaucoup à faire pour lutter contre la violence, le racisme, le rejet de l'autre. C'est cela aplanir les routes et combler les ravins… Nous sommes tous envoyés comme messagers dans le monde d'aujourd'hui.

             Ainsi, et les catéchumènes s’en rendent bien compte, nous ne transmettons pas la foi, en transmettant seulement un livre ou des connaissances.

             Nous transmettons la foi avec ce que nous vivons. C'est en priant et en agissant dans la foi que nous nous préparons à célébrer Noël en vérité, avec notre cœur.

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