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Évangile de Jn 6, 60-69
« Comme cette eau se mêle au vin, pour le sacrement de l’alliance, puisions-nous être unis à la divinité de Jésus qui a pris notre humanité. »
Les textes de la Parole de Dieu de ce dimanche me font penser à cette phrase que le prêtre prononce en versant de l’eau dans le vin au moment de l’offertoire.
« Comme cette eau se mêle au vin, pour le sacrement de l’alliance, puisions-nous être unis à la divinité de Jésus qui a pris notre humanité. »
C’est une grande révélation que Dieu nous fait en ce dimanche :
- L’humanité de Jésus, son Corps et son Sang, nous sont donnés pour que nous ayons part à sa divinité : “ à sa vie divine pour toujours”.
- Dis encore plus simplement : Dieu s’est fait Corps et Sang, pour que notre corps et notre sang soient plus proches de Dieu, soient dans l’intimité de Dieu.
C’est un échange qui nous est proposé par le Seigneur : Dieu vient prendre notre humanité, et nous, nous recevons Dieu en nous, en notre coeur.
Cette révélation est à expérimenter, que dis-je, elle est à manger pour nous laisser pénétrer par l’Amour de Dieu.
Et c’est la communion ! Le Seigneur par son Corps et son Sang, par tout ce qui fait notre humanité, vient en nous pour être Vie, Force, Espérance, Amour, Joie et Paix.
Par la communion, nous pouvons suivre Jésus sur le chemin de la Vie qui n’a pas de fin.
Quand on a compris cette révélation, cette venue de Dieu dans notre humanité, pour nous donner sa Vie pour toujours.
Vers qui pourrions-nous aller ? Sinon, vers Jésus, Dieu fait Homme pour nous.
Oui, le Seigneur est réellement présent dans le pain et le vin offert à la messe comme il nous a demandé de le faire : “Faîtes cela en mémoire de moi.”
Ce n’est peut-être pas toujours très facile d’y croire. Nous pouvons essayer d’expliquer cette présence par des mots comme le mot de la “transsubstanciation” (Au delà de la substance du pain et du vin il y a le Corps et le Sang du Christ).
Mais, au delà des mots, le mieux serait, je pense, de laisser parler notre coeur. Comme un écrivain l’a déjà dit : “L’essentiel est invisible aux yeux, il n’est visible que par le coeur.”
Ce qui nous fait croire au Corps et au Sang du Christ, c’est d’abord le Christ lui-même, le Seigneur qui nous a dit que c’est son Corps et son Sang.
Ensuite, ce qui nous fait croire, c’est l’attitude de toutes ces personnes qui avec la communion ont fait des choses extraordinaires : l’abbé Pierre, soeur Thérésa, soeur Emmanuelle et bien d’autres encore… personnes connues et inconnues.
Ce qui est formidable, c’est que Jésus n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous rejoindre. Il vient en premier vers nous car Il sait bien que nous avons besoin de Lui.
C’est Dieu, en Jésus, qui vient nous rencontrer et qui nous parle le premier.
D’ailleurs, nous sommes faits comme Jésus : Pour être heureux nous avons besoin d’être avec des amis, et nous avons besoin d’écouter et de parler.
Nous avons donc un ami pour toujours qui nous aime : C’est Jésus, le Seigneur.
Et quand on a un ami, quand on est heureux : ça se voit, et on peut rendre les autres heureux aussi.
“ Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé “
Se laisser aimer par le Seigneur Jésus, le rencontrer et Lui parler : cela s’appelle la Communion (recevoir le Corps du Christ).
Quand la Communion devient pour nous une rencontre intime avec le Seigneur Jésus, alors la communion est source de joie et de paix.
"Comme cette eau se mêle au vin, pour le sacrement de l’alliance, puisions-nous être unis à la divinité de Jésus qui a pris notre humanité. »
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Introductions aux lectures :
Lecture 1 : « Venez manger le pain de la sagesse. »
Lecture 2 : « Vivons comme des sages. »
Homélie à partir de l'évangile Jn 6, 51-58 :
Quelle est la mission de l’Eglise ? Je parle de l’Eglise avec un grand “E” ? Donc, je ne parle pas seulement du bâtiment église, mais bien de tous les baptisés ? Quelle est la mission de tous les baptisés, la mission de l’Eglise ?
La mission de l’Eglise, c’est de continuer la mission de Jésus-Christ, au milieu des hommes !
Durant sa vie terrestre, Jésus, Dieu fait homme, nous a montré qu’il vient nous sauver. Oui, nous sauver en nous montrant un chemin de vie, et de sagesse.
Ce chemin et cette sagesse se résume dans cette phrase bien connue : “Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés”.
Aujourd’hui, Jésus est retourné auprès du Père dans le ciel. Donc, c’est à l’Eglise de continuer la mission de Jésus. C’est à l’Eglise que Jésus a confié la mission de montrer ce chemin d’Amour.
Désormais, Jésus, Dieu fait homme est présent au milieu de nous par l’Eglise.
Et dans l’Eglise, Jésus est présent par les sacrements qui sont au nombre de sept.
Il y a : le Baptême, l’Eucharistie (la messe), la Confirmation, la Confession (la Réconciliation), le mariage, l’Ordination (Diacre, Prêtre et évêque) et le Sacrement des Malades,
Jésus nous a bien dit : “Je suis venu vous apporter la vie, et la vie en surabondance.”
Ainsi, les sept sacrements nous sont donnés pour que naisse et grandisse en nous la vie et la vie qui n’a pas de fin avec Dieu.
Parmi les sept sacrements, il y en a un qui rassemble tous les autres: c’est la messe.
Et, remarquez que tous les autres sacrements peuvent se vivre à l’intérieur d’une messe : le Baptême, la Confirmation, la Confession, le Mariage, l’Ordination, et aussi le Sacrement des Malades.
A la messe, il y a la présence réelle de Jésus, Dieu fait homme dans le pain et le vin qui deviennent son Corps et son Sang : Corps du Christ, Sang du Christ.
Pourquoi parler en termes de Corps et de Sang qui sont des termes pas faciles à entendre ?
Ces deux termes font penser tout de suite à la vie. Et c’est bien la vie que Dieu nous apporte, et la vie même au delà de la mort.
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, il est beaucoup question de la vie : “pain vivant, il vivra éternellement, pour que le monde ait la vie, la vie en vous, vous aurez alors la vie éternelle, celui qui mange ce pain vivra par moi... . etc.
Dieu se fait Corps et Sang du Christ dans l’Eucharistie tous les dimanche pour nous rejoindre.
L’Eglise n’est pas autre chose que le Oui à Dieu : Oui, nous croyons que tu es présent au milieu de nous.
L’Eglise, avec un grand « E » c’est nous tous qui à l’exemple de Marie, osons dire OUI au Seigneur : Oui, nous désirons que tu viennes dans notre vie pour nous donner ta Vie.
Ceci est la découverte de la foi : Jésus, Dieu fait homme n’a jamais dit : “Débrouillez-vous pour me rencontrer”.
Jésus nous a toujours dit : “Je suis déjà là avec vous. »
C’est bien au cours d’une Eucharistie que nous pouvons faire cette expérience de la proximité de Dieu.
L’amour dans une famille, ne s’expriment pas qu’avec des mots, mais également avec des gestes.
L’Amour de Dieu pour l’Homme cherche aussi à s’exprimer de façon charnelle.
Ceux qui s’aiment se surprennent parfois à dire dans un élan d’amour : "Je t’aime tellement que je te mangerais !"
Hé bien, le Seigneur réalise ce désir d’amour à chaque messe : « Tous ceux qui acceptent de recevoir mon Amour, je leur donne la possibilité de me manger. »
Dieu, à l’Eucharistie, est le pain vivant. Dieu ne se donne pas seulement par sa Parole, par les lectures, mais il se donne également en personne, sous l’apparence du pain qui devient son Corps (« Corps du Christ »).
« Dis-moi comment tu communies, et je te dirai quelle est ta foi en l’Amour de Dieu. »
La communion est-elle, pour nous, une habitude, une routine ?
La communion est-elle, pour nous, un moment d’intimité avec le Seigneur ?
La communion est-elle, pour nous, une ouverture à la vie du Christ qui m’envoie ensuite porter sa Vie aux autres ?
La communion est-elle, pour nous, un besoin vital ?
Oui ou non, est-ce que je vais recevoir le Corps du Christ pour goûter la présence de Dieu en moi et en les autres ?
Oui ou non, est-ce que je vais recevoir le Corps du Christ pour répondre par l’amour à son Amour-fait-pain ?
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Homélie à partir de l'Évangile de Lc 1, 39-56 :
“Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur, conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie.”
Vous avez reconnu la profession de foi, le credo que nous disons à la messe.
Jésus Christ est Dieu fait Homme grâce à Marie. Depuis beaucoup de personnes portent le prénom de Marie.
Et, à chaque baptême, nous confions toujours le nouveau baptisé à la Vierge Marie.
Qui est donc cette première Marie, celle que Dieu a choisie pour venir au monde, pour se faire Homme, pour venir partager notre condition humaine ?
Qui est celle que nous appelons sainte Marie et qui “prie pour nous maintenant et à l’heure de notre mort” ? C’est ce que nous disons à la fin du “Je vous salue Marie”.
1- Elle est Immaculée Conception.
2- Elle est la première des ressuscités avec son corps et son âme.
3- Elle est notre mère dans le ciel pour chacun de nous.
1- Elle est Immaculée Conception.
Nous parlons bien de Marie quand nous disons Immaculée Conception. Marie, la mère de Jésus, en vertu d’une grâce exceptionnelle, n’a jamais connu le Mal, le péché. Elle n’est pas touchée par le péché originel. Elle est celle qui ne s’est jamais éloignée de Dieu. Marie n’a jamais refusée à Dieu la plus petite preuve d’amour.
L’expression « Immaculée Conception » (Conçue en dehors du Mal, du péché), trouve son fondement dans la salutation de l’ange Gabriel à Marie : « Je te salue Marie pleine de grâce. »
Marie n’a pas la prétention d’être la meilleure, la plus méritante. La Vierge Marie a été choisie par Dieu, bénie par Dieu.
« Dieu s’est penchée sur son humble servante. » « Dieu tout puissant fit pour moi des merveilles. »
Pour tous, Marie est notre modèle dans la foi. Et par la foi très sainte de Marie, Dieu a pu venir au monde en Jésus.
En 1854, le pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception.
Et en 1858, 4 ans plus tard, une dame blanche apparaissait à Bernadette et lui a dit son nom : elle est l’Immaculée Conception, c’est-à-dire la Vierge Marie.
2- Elle est la première des ressuscités avec son corps et son âme :
À la suite de la résurrection de Jésus, Marie est la première des ressuscités.
Et c’est ce départ de Marie vers Dieu que nous fêtons le 15 août : c’est la fête de l’Assomption. Le mot assomption veut dire “Prendre avec soi” : Dieu prend avec lui Marie qui lui a permis de venir au monde en Jésus. Marie est passée par la mort quand son heure est arrivée, et elle est partie auprès du Seigneur avec son corps.
De tout temps, en effet, les chrétiens ont toujours cru en le départ du corps de Marie vers le ciel. Dieu ne pouvait quand même pas laisser se dégrader le corps virginal de Marie, celle qui a dit oui à sa venue sur terre, à son incarnation.
En Marie, Dieu et l’humanité se sont unis. L’Assomption est la suite logique de l’Incarnation.
En Marie, Dieu s’est fait chair et il a habité parmi nous : c’est l’Incarnation.
Et en Marie, l’humanité devient capable de rejoindre Dieu et d’habiter avec Dieu : c’est l’Assomption.
Le départ de Marie vers Dieu avec son corps, conforte notre foi en la résurrection finale de nos propres corps. Notre corps, c’est chacun de nous. et il n’y en a pas deux pareils.
Alors, je ne peux pas parler de réincarnation, mais bien de résurrection de la chair.
Si chacun de nous est unique au monde, si après la mort je vis avec Dieu, alors je reste ce que je suis, je ne peux changer de corps. Sinon chacun de nous ne serait pas unique au monde. La résurrection, la vie éternelle auprès de Dieu, est la suite logique de ma naissance unique au monde.
3- Marie est notre mère dans le ciel pour chacun de nous.
Gràce à Dieu, Marie est devenue une véritable mère pour chacun de nous. C’est à elle qu’on s’adresse quand on a mal, quand on a péché, quand on se sent seul.
Oui, Marie, priez, priez pour nous pauvres pécheurs !
Avec Marie, nous redevenons vraiment comme des enfants. N’est-ce pas elle qui a enfanté Jésus! Alors, laissons Marie nous enfanter aussi, elle qui a accepté d’être notre mère.
1-Marie est Immaculée Conception.
2-Marie est la première des ressuscités avec son corps.
3-Marie est notre mère, à tous, dans le ciel.
Oui, prions ensemble Marie en faisant attention à ce que nous disons :
“Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.” Amen.
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Homélie après la lecture de l'Évangile de Jn 6,41-51 :
Sur le thème de la nourriture et du pain, la sagesse populaire a inventé des dictons qui sont des évidences :
- Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger.
- Mange bien pour grandir.
- Un sac vide ne tient pas debout (un estomac vide ne permet pas de travailler).
- Le pain (qui est symbole de nourriture), c’est sacré ! Dans beaucoup de famille, nous avons connu ou connaissons encore cette coutume de faire le signe de croix sur le pain avant de l’entamer.
Le pain est une réalité humaine qui représente à la fois les fruits de la terre et le travail des hommes. La nourriture symbolisée par le pain est signe de vie. Ainsi, dans la Bible et dans l’Evangile, le pain est omniprésent jusqu’à devenir avec Jésus, son Corps, sa propre Vie qui nous est donnée pour toujours, éternellement.
En ce mois d’août, alors que la moisson est terminée l’Eglise nous invite à retrouver le sens du pain comme moyen utilisé par le Seigneur pour nous donner sa Vie éternelle.
Et le Seigneur nous donne sa Vie au cours de la messe, de l’Eucharistie.
Et si, un jour, quelqu’un vous demandait de lui expliquer la messe : Quelle serait votre réponse ?
Et si, un jour, quelqu’un venait vous voir pour vous dire : “Moi, je ne comprend rien à la messe, expliquez-moi. “
Comment répondre à cette question ?
Ou encore, peut-être que personne ne vous a posé cette question.
Alors, si vous voulez bien, demandons-nous ce qu’est la messe pour nous ?
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous avons justement la réponse à la question.
La messe, c’est : le pain, la nourriture descendue du ciel.
La messe, c’est : l’enseignement de Dieu.
Le pain du ciel et l’enseignement de Dieu porte un nom : Jésus-Christ.
1- La messe, c’est : le pain, la nourriture descendu du ciel.
Vous vous rendez compte la surprise des Juifs quand Jésus leur a dit : “Je suis le pain descendu du ciel”. Ils se sont moqués de lui.
Jésus, cet habitant de Nazareth, fils de charpentier, serait aussi en relation directe avec Dieu.
Comment comprendre que Dieu puisse être aussi proche des hommes ?
Apparemment, ce n’est pas possible, Dieu est beaucoup trop grand, beaucoup trop dans le ciel. Entre le ciel et la terre, il y a un fossé que l’on ne peut pas franchir.
Et pourtant, et pourtant, le Seigneur a comblé ce fossé entre le ciel et la terre, car il s’est fait Homme en Jésus. “Jésus est le pain descendu du ciel”.
Jésus est plus qu’un Homme, il est le Fils de Dieu. Il est vrai Homme et vrai Dieu comme nous le disons dans le grand Credo.
Rappelons-nous, le Seigneur est passé par le “Oui” de Marie.
Et ainsi il est passé par la crèche. Puis, il est passé par la mort et la mort sur une croix.
Il est passé sur terre pour mieux rejoindre les hommes.
Désormais, depuis plus de 2000 ans, depuis la venue de Jésus, il y a un pont entre Dieu et nous.
Et ce pont c’est le Seigneur lui-même qui l’a voulu et qui l’a construit pour nous.
Alors, la messe est ce moment formidable où Jésus rempli son rôle de pontife, celui qui fait le pont entre le ciel et la terre pour nous donner "le pain du ciel".
2- La messe, c’est : l’enseignement de Dieu.
À la messe, sur ce pont entre le ciel et la terre, Dieu a des choses à nous dire, et il nous parle. C’est la première partie de la messe où nous écoutons la Parole de Dieu sous forme de lectures.
Il y a d’abord un texte de l’Ancien Testament qui nous explique ce qui s’est passé avant la venue de Jésus. Ce premier texte se prolonge par un psaume qui est comme un poème pour nous aider à méditer.
Il y a ensuite souvent une lettre de saint Paul qui nous explique ce qui s’est passé après la mort et la résurrection de Jésus.
Et il y a le texte de l’Évangile qui nous dit ce qui s’est passé pendant la venue de Jésus.
Ce qui est formidable, c’est que ces textes qui ont plus de 2000 ans sont toujours plein de nouveautés, plein d’actualité.
En effet, Dieu ne parle jamais pour ne rien dire. La Parole de Dieu est faite pour nous réveiller, pour nous faire réagir et pour nous nourrir : "le pain du ciel".
Pourquoi ? Parce que ce que le Seigneur a fait il y a plus de 2000 ans, il continue à le faire aujourd’hui dans l’Église, et notamment au moment de la messe.
Voici l’exemple d’une Parole du Seigneur que nous avons entendue : “Amen, amen je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de la vie”. “ Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.”
3- "Le pain du ciel" et l’enseignement de Dieu porte un nom : Jésus-Christ.
Au cours d’une messe, sur le pont entre le ciel et la terre, après avoir écouté la Parole de Dieu, nous recevons ensuite dans une deuxième partie : le pain de la vie, le Corps du Christ. Le Seigneur, en plus de son enseignement qui est déjà une nourriture pour nous, se donne lui-même en nourriture.
Jésus est la Parole de Dieu, le pain du ciel.
Regardons le pain de la messe, l'hostie. C’est Jésus Christ lui-même qui se donne tout entier.
Le pain est un aliment essentiel, fabriqué depuis toujours et dans le monde entier.
Dans le pain de la messe, il y a la rencontre possible entre Dieu et tous les hommes, entre tous les hommes et Dieu.
Dans le pain de la messe, il y a le travail, l’intelligence des hommes.
Dans le pain de la messe, il y a tout ce que le Seigneur nous donne par l’intermédiaire de la nature, de la terre.
La messe a lieu dans le bâtiment église que beaucoup aiment visiter quand cela est possible.
Et l’église a été construite pour célébrer la messe, pour recevoir Jésus Christ !!!
Alors pourquoi, pour la majorité des personnes, ressentir le besoin de visiter une église et ne pas, forcément, ressentir le besoin de vivre régulièrement une messe ?
Beaucoup ne savent plus ce qu’est une messe. Beaucoup disent croire en Dieu mais ne ressentent pas le besoin de pratiquer en venant à une messe.
La semaine dernière, le mardi 4 août nous avons célébrer en pensant à saint Jean-Marie VIANNEY (connu sous le nom du saint curé d’Ars qui est devenu le saint patron de tous les prêtres).
Voilà ce que le curé d’Ars disait : « Il n’y a rien de plus grand que l’Eucharistie, que la messe ! » Et en montrant le tabernacle, le coffre dorée dans le chœur de l’église où sont déposer les hosties devenues Corps du Christ, il disait : « Le Seigneur est là, il nous attend. »
C’est ce qui le touche le plus, saint Jean-Marie Vianney : Le Seigneur Jésus-Christ est là dans le tabernacle pour nous.
Le Seigneur est réellement présent dans l’hostie consacrée à la messe. Ainsi le prêtre a la grande grâce et la grande joie de donner Dieu aux hommes et de donner les hommes à Dieu par Jésus (présent réellement dans le pain devenu "Corps du Christ", "pain du ciel").
La messe est ce pont entre le ciel et la terre que Dieu a voulu en Jésus Christ. Sur ce pont nous recevons l’enseignement de Dieu et "le pain du ciel", « Corps du Christ ».
Pour cette semaine, demandons-nous quelle est la place de la messe dans notre vie ? Et comment sommes-nous témoins, dans la vie de tous les jours, de tout ce que nous reçevons au cours d’une messe ?
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Message pour l'homélie : Le pain de blé, le pain de l'amitié et le pain de Dieu : ces 3 pains ont un point commun : LA VIE. Ils sont pour nous « pain de vie ».
Tout au long du mois d’août qui commence, nous entendrons à la messe du dimanche, le chapitre 6 de l’Evangile de saint Jean dans lequel Jésus nous dit qu’il est "le pain de vie".
Dimanche dernier, c’était la multiplication des pains : Jésus a nourrit une grande foule avec 5 pains et 2 poissons.
En ce premier dimanche du mois d’août, Jésus nous dit que l’homme a besoin de plusieurs pains pour vivre : le pain de blé, oui certes, mais également le pain de l’amitié et le pain de Dieu. Ces 3 pains indispensables à l’homme sont la nourriture de la Vie. Le pain de blé, le pain de l’amitié et le pain de Dieu sont « pain de Vie ».
Et quand nous disons la prière du Notre Père, nous demandons justement ces trois pains : « Donne-nous aujourd’hui, notre pain de ce jour. »
Il y a dans le cœur de chaque homme, un besoin plus profond encore que celui de la nourriture matérielle. Toute personne a faim d’amitié. Nous avons besoin de rencontrer un regard, une main fraternelle. Nous avons besoin de rencontres amicales.
Nous avons besoin d’être écoutés, d’être compris, d’être appréciés.
Et plus profondément encore, chacun de nous, même si nous n’en avons pas toujours conscience ; chacun de nous a faim de Dieu.
Dans les psaumes, nous chantons parfois : « Mon âme a soif de Dieu, comme une terre desséchée, aride, sans eau. Mon cœur languit vers toi Seigneur. »
Et ces trois faims : la faim du pain de blé, la faim du pain de l’amitié, la faim du pain de Dieu sont une seule et même faim.
Car ces 3 faims expriment le besoin de l’homme de recevoir la Vie. Il y a en quelque sorte une continuité entre la faim de notre corps et la faim de notre âme.
Jésus nous dit cette continuité. Mais la foule que Jésus a nourrit en multipliant les pains ne comprend pas. La foule s’enthousiasme pour le bienfait apporté à leur estomac. Mais, Jésus, après la multiplication des pains cherche à élever les cœurs et à faire entrer la foule dans une intimité avec Dieu.
Le Seigneur vient combler toutes nos faims en Jésus.
On peut penser à la Samaritaine à qui Jésus avait demander à boire au bord d’un puits car il n’avait rien pour puiser de l’eau. Quand la Samaritaine lui a donné l’eau du puits Jésus lui a dit : « Cette eau ne comblera pas complètement ta soif. Mais si tu me demandes l’eau que je peux te donner, tu n’auras plus jamais soif. Alors la femme s’écria donne la moi de cette eau pour que je ne sois plus obligée de venir chercher de l’eau au puits. » Mais, Jésus parlait de l’eau de sa Vie, l’eau de la Vie éternelle.
La Samaritaine comme la foule qui a été rassasiée, ne comprend pas Jésus.
Jésus déclare : "Le pain que je veux vous donner, c’est moi. Je suis le pain de vie."
Beaucoup ont été scandalisés par ses paroles. Comment peut-il dire « Je suis le pain de Vie ».
Mais, nous, qui sommes en été 2018, et qui prenons le temps de venir à la messe, nous savons et même nous croyons que Jésus ne ment pas. Il nous dit bien la Vérité car Jésus est Le Chemin, la Vérité et la Vie de Dieu le Père. Il est notre Sauveur en nous révélant nos besoins et en nous révélant que Dieu peut combler nos faims.
Lorsque nous disons dans la prière : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » Nous croyons que Dieu nous donne par Jésus, le pain de la terre, le pain de l’amitié et le pain de Dieu (sa présence en nous et dans nos vies).
Jésus nous dit : « Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim. »
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