• Homélie de la messe de la Sainte Famille

                Pourquoi donc Syméon a-t-il fait attention à ce bébé de quelques semaines porté dans les bras de sa mère Marie ? Syméon est un homme de prière ; il médite sans cesse la Bible. Dieu lui a fait connaître qu'il verrait de ses yeux le salut promis depuis des siècles pour son peuple et pour tous les hommes. Syméon est poussé par l'Esprit. Il va au-devant de Marie, Joseph et de l'enfant Jésus.

                En découvrant l'Enfant dans cette foule où rien ne le distingue, il sait que le moment est venu. Il voit de ses yeux ce qui échappe au regard de l'homme. Il voit que Dieu tient parole car il nous aime ; Dieu vient nous sauver. Le signe du petit Enfant suffit à Syméon.

                Comme pour Syméon, pour nous, aujourd'hui Jésus est le signe qui nous suffit.

                Le signe qui met en nous la joie et l'espérance.

                Car la foi nous donne des yeux pour voir non pas un petit enfant comme tous les autres petits enfants dans les bras de leur Mère, mais Jésus le Christ, Jésus le Christ petit enfant dans les bras de Marie.

                Jésus le Messie, le Christ qui vient de naître et qui est :  le Verbe incarné, la Parole de Dieu incarnée, la présence de Dieu au milieu du monde : l’espérance de la Paix, de l’Amour.

                Oui, Jésus, petit enfant présenté par Marie et Joseph, est pour nous le signe qui suffit. Parce que dans le signe de l’enfant Jésus qui nous est ainsi donné par Dieu le Père, nous voyons d'avance, avec les yeux de la foi, ce que la présence de Jésus va accomplir. Nous voyons d'avance que sa présence d’Amour est plus forte que le mal, plus forte que la mort ; sa présence d’Amour est la vie et la source de l’espérance.

                Jésus est pour nous le signe qui suffit.

                Oui, Syméon est rempli de joie et crie sa joie vers Dieu. Mais écoutez ce qu'il dit à Marie, la Mère de l'Enfant : «Cet Enfant ... sera un signe de division ; et toi-même ton coeur sera transpercé par un glaive. Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d'un grand nombre ».

                Trente-trois ans plus tard, Marie se souviendra des paroles de Syméon en regardant Jésus, sur la croix.

                En regardant Jésus sur la croix, nous découvrons quel est le prix de l'Amour de Dieu et nous comprenons jusqu'où va le don de Dieu. Car «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé» (Jn 3, 16-17).

                En regardant le signe de la croix de Jésus, l'Amour nous est révélé. Nous découvrons que le chemin de Jésus (deviné par Syméon) est beau et dur aussi.     Jésus le Christ, en se présentant enfant dans les bras de Marie et de Joseph, vient nous donner la liberté d'aimer et d’aimer en vérité.

                Jésus vient partager toutes les étapes de la vie pour nous libérer de l'égoïsme, de la haine, de la vengeance, de la violence, du mépris de l'autre...     Tout cela, Jésus, dès sa naissance, le porte sur ses épaules, dans sa chair, pour que notre chair soit vivifiée par son Esprit.

                Oui Syméon dit à l'avance le secret de l'Amour et de la Vie de Dieu présent en l’enfant Jésus.

                Ecoutons maintenant ce que dit aussi Anne. Elle est veuve, elle a quatre-vingt-quatre ans. Elle est inspirée par Dieu, comme Syméon. Elle prie jour et nuit dans le Temple. Et quand elle voit l'Enfant Jésus, quand elle entend tout ce que Syméon dit, elle s'approche à son tour et elle loue, remercie Dieu de toutes ses forces, de toute la jeunesse de sa foi. A tous ceux qui veulent l'entendre elle dit son témoignage de joie : Enfin Dieu vient délivrer son peuple ; le Messie, le consolateur est là.

                A notre tour, si avec Syméon nous avons reconnu en l’enfant Jésus le signe de l'Amour et de la Vie que Dieu nous donne, si avec Marie et Joseph, nous avons appris à découvrir la présence aimante de Jésus dans nos vies ; alors, aujourd'hui, avec Anne, femme veuve de 84 ans, exultons de joie.

                Car en cette fin d’année 2017 et en ce monde où les ténèbres semblent dominer, nous portons l'Espérance de la foi et nous sommes responsables de l'Espérance, non seulement pour nous-mêmes, pour nos familles et ceux que nous connaissons, mais aussi pour le monde entier ; comme déjà l'Enfant Jésus dans les bras de Marie et de Joseph, est l'Espérance pour le monde.

     

    La Prière à la Sainte Famille pour les Familles :

                Sainte Famille de Nazareth, nous nous confions à vous, parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille pour sauver le monde et lui montrer son Amour.
                Joseph, tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur. Marie, lumière et joie dans la maison, tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent. Enfant-Jésus, tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.
                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. Gardez-nous dans la paix et la prière. Gardez-nous dans l'harmonie, dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
                Sainte Famille de Nazareth, Petite Trinité sur la terre, Jésus Dieu sur la terre, Marie épouse de l'Esprit, Joseph ombre du Père, rendez-nous semblables à vous.

                Petite Trinité sur la terre, Joseph mourant d'amour pour Marie, Marie mourant d'amour pour Jésus, Jésus mourant d'amour pour le monde.

                Faites que nos familles vous ressemblent de plus en plus. 

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  •             Accueil : Reconnaissons les merveilles que Dieu fait pour chacun de  nous. Avec comme première merveille, comme premier cadeau : LA PAIX, LA PAIX intérieure qui permet de faire grandir LA PAIX entre les personnes.

     Homélie de Noël

     

                Lecture 1 : “Oui, un enfant nous est né. Cet enfant est Dieu-Fort, Prince-de-la-Paix.”

                Lecture 2 : Avec la Grâce de Dieu, nous rejetons le péché et nous formons un peuple ardent à faire le bien.”

     

                Homélie : ( Noël c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour ! )

                “Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David,” Béthléem ! Ce Sauveur “est le Messie, le Seigneur.

                Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire”. “Un nouveau-né dans une mangeoire”, et puis, c’est tout ! Dieu est né chez les hommes. C’est aussi simple, aussi humble que ça.

                Que cela nous plaise ou non : Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu. Noël, pose question. Noël trouve sa réponse dans l’Amour.

      1- Noël, c’est la simplicité, l’humilité de Dieu :

                Oui, au coeur de la simplicité, de la pauvreté, dans une grotte, en pleine campagne, Dieu s’est fait homme !

                Et nous, avons-nous le droit de briser la simplicité, la pauvreté de cette naissance divine ?

                Restons simples et écoutons le calme, la respiration de cet enfant qui est Dieu au milieu de nous... .

                Je vous invite à regarder la crêche, à la contempler, à la  méditer comme Marie, avec votre coeur.

                La logique de Dieu est une logique de simplicité, d’humilité.

                Le message de Noël ne peut se comprendre qu’avec le coeur.

      2- Noël pose question :

            - Pourquoi le Seigneur, qui existe depuis toujours, accepte-il d’être un enfant fragile dans les bras de Marie ?

            - Pourquoi le Messie, Dieu fait homme, est-il “sur la paille”, dans tout les sens du mot ?

            - Pourquoi Dieu se dérange-t’il dans la misère d’une grotte qui sert de refuge pour les animaux ?

            - Comment comprendre cette folie du Seigneur qui se fait bébé ?

            - Mais, qui sommes-nous donc pour lui, pour qu’il se soit fait homme simplement et pauvrement ?

      3- Noël trouve sa réponse dans l’Amour :

                Depuis toujours les hommes se demandent ce qui fait bouger le monde.

                Qu’est-ce qui fait que le monde change, que le monde bouge ?

                Les êtres humains ont la chance d’avoir un cerveau qui leur permet de réfléchir sur la vie et sur le monde.

                A cette question ( Qu’est-ce qui fait bouger le monde ?), certains répondent : C’est la pensée qui fait avancer le monde, c’est la pensée qui est le moteur de l’histoire. Voilà une réponse de philosophe.

                Pas du tout, peut répondre le révolté, le révolutionnaire. Ce qui fait avancer le monde, c’est le rapport de force, la violence.

                Alors, qu’est-ce qui fait avancer le monde ? La pensée ? la violence ?

                La fête de Noël, nous donne “un nouveau-né” comme réponse. Un enfant : avec cet enfant, une Bonne Nouvelle est annoncée : ce qui fait avancer le monde, c’est l’Amour.

                En cet enfant Jésus, le coeur de Dieu est proche de tous ceux qui regardent la crèche.

                Devant cet enfant Jésus, la violence ne sert à rien et la pensée s’unit à l’Amour.

                Alors, oui, le monde avance quand l’Amour devient possible, quand la Paix devient possible : Quand c’est Noël !

                Dans la simplicité de la Crèche, Noêl, c’est l’Amour de Dieu qui nous est donné.

                On peut dire que c’est Noël à chaque fois qu’il y a un peu plus de paix, un peu plus de justice pour tous : alors le monde avance.

                Noël, c’est à chaque fois que nous prenons conscience que l’enfant de la crêche est celui qui peut faire avancer le monde car il nous donne sa vie, son amour, sa paix pour toujours.

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  • Avec Marie et Joseph, laissons-nous émerveiller par Dieu.

     

                Marie est une jeune fille accordée en mariage à Joseph. Marie et Joseph ont de l'amour l'un pour l'autre et ils aiment Dieu.

                Leur amour pour l’un et l’autre est aussi grand que leur amour pour Dieu. Leur OUI à l’un et l’autre est aussi grand que leur OUI à Dieu.

                Par conséquent, ils donnent au Seigneur, la possibilité d’agir dans leur vie. Et, c’est une merveilleuse ANNONCE que Dieu fait d'abord à Marie, puis aussi à Joseph.

                Dieu, par l’ange, annonce à Marie, la naissance d’un fils qui sera grand car il s’appellera « Jésus » (ce qui veut dire : « Dieu sauve »). Il s’agit du messie : Celui que tout le monde attend et qui a été promis au roi David (1000 ans auparavant).

                Ce fils Jésus est lumière, la présence de Dieu au milieu du monde.

                A cet instant de l’annonce à Marie, à cet instant du OUI de Marie à cette annonce de la naissance de Jésus, l’humanité accueille Dieu.

                Par le OUI de Marie, le Seigneur entre lui-même dans le monde : le Ciel rejoint la terre.

                Par le OUI de Marie, Dieu et l'humanité ne feront plus qu’un et ce sera la naissance de Jésus.

                Je viens de partager avec vous cette méditation car avec Marie et Joseph, nous pouvons recevoir 3 enseignements importants.

    1) 1er enseignement : Développons notre faculté d’admiration envers le Seigneur Dieu.

                Un grand risque nous guette tous : celui du « déjà entendu, déjà vu ». Nous avons, certes, déjà entendu plusieurs fois l’Annonce à Marie. Mais, cette Annonce et ce OUI de Marie est encore actuel, valable pour aujourd’hui. C’est encore aujourd’hui le cas, Marie continue à dire OUI à Dieu pour nous car n’est-elle pas aussi notre mère !?

                Ne soyons pas trop facilement habitués à l’Annonciation. Laissons-nous émerveiller. Les enfants, les jeunes et les adultes qui se préparent au baptême : les catéchumènes nous provoquent dans notre foi qui peut s’endormir. Hé oui ! dans la foi chrétienne, il y a l’Annonce à Marie et il y a le OUI de Marie : c’est merveilleux !!!

    2) 2è enseignement : Regardons notre existence : tous ces moments que nous avons vécus, n’y a-t’il pas également des moments où on a dit OUI à Dieu et alors le Seigneur a agit dans notre vie.

                La fête de Noël qui approche n’est certes pas facile à vivre pour tous, mais à l'approche de Noël revivons intérieurement une certaine proximité avec Dieu, à l’exemple de Marie, puisque Dieu se rend proche de nous, en l’enfant Jésus.

                Oui, si le Seigneur n’empêche pas les épreuves de la vie, il agit sans cesse pour nous et il agira d’autant plus si nous lui disons OUI.

    3) 3è enseignement : Purifions notre regard pour mieux voir non seulement l’action de Dieu dans nos vies, mais aussi dans le monde.

                Regardons les efforts de paix, les réconciliations, les efforts d’entraide, les efforts de dialogue entre les pays.

                Ainsi marchaient Marie et Joseph vers Bethléem, dans l’émerveillement de Dieu et de sa venue en Jésus.

             Comme dans la vie de Marie et Joseph, Dieu par Jésus agit dans nos vies et dans le monde.

               OUI viens Seigneur Jésus nous sauver. OUI viens Seigneur Jésus nous donner l'Espérance dont nous avons besoin.

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  •             Nous voici arrivés à 9 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent : on commence donc la troisième semaine de l’Avent.

                La première semaine : nous avons été invités à veiller, à être des veilleurs, à prier.

                La deuxième semaine : nous avons été invités à changer, à devenir meilleur, à préparer notre cœur.

                Et la troisième semaine qui commence maintenant : nous sommes invités à être heureux de croire, à découvrir qu’il y a beaucoup de joie quand on croit, quand on a la foi en Celui qui vient dans nos vies. Croire en Jésus Christ c’est être dans la joie.

                Dans les lectures de ce dimanche, 4 personnes importantes nous parlent de la joie : Isaïe, Paul, Marie et Jean Baptiste.

                Tous, à leur manière, nous parlent de la joie qui traverse leur vie.

                Isaïe exprime sa joie en ces mots : « le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé…».

                Paul, lui, encourage les chrétiens : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance… N'éteignez pas l'Esprit ».

                Marie dit que le Seigneur se penche sur elle qui est une humble servante et qu’il a fait pour elle des merveilles.

                Pour Jean-Baptiste, le texte de l’évangile de ce jour ne dit pas le mot « joie ». Mais pourtant, la joie de Jean-Baptiste se devine.

                Elle est bien là. C’est la joie de l’attente.

                Qui d’entre nous n’a pas éprouvé ce sentiment de joie en attendant quelqu’un, par exemple sur un quai de gare.

                Quand le train s’arrête au bord du quai, et quand les voyageurs descendent du train, nous cherchons, parmi les visages des voyageurs, le visage de celui ou de celle qu’on attend… . Et on est dans la joie quand on aperçoit son visage, soudain, au milieu de la foule... .

                Jean le Baptiste est dans la joie en annonçant la venue de Jésus qui vient.

                Mais quelle est donc cette joie du 3è dimanche de l’Avent, cette joie qui nous prépare à Noël ?

                Elle est une joie intérieure.

                Elle est la joie de l’espérance et la joie de l’attente.

                On est dans la joie de l’espérance : quand on se relève, quand on a envie d’avancer malgré tout, quand on est prêt à être courageux, à ne pas baisser les bras, quand on est prêt à donner le meilleur de soi-même, quand est prêt à voir en premier ce qui est positif.

                On est dans la joie de l’attente quand on est prêt à accueillir, quand on a creusé en nous une faim ou une soif  d’une parole qu’on attend (par exemple nous pouvons avoir faim ou soif d’un « bonjour », d’un « merci », d’un « pardon », ou d’une « demande »… . La joie de l’attente rejoint la joie de l’espérance quand on croit que quelque chose est possible, ou que quelque chose va arriver malgré tout.

                C’est ce que Marie a compris dans son cantique que nous avons entendu : «Le Seigneur comble de bien les affamés ! »

                A la suite d’Isaïe, de Paul de Marie, et de Jean Baptiste, soyons nous aussi des témoins en montrant qu’il y a de la joie quand on croit, quand on a la foi en Jésus le Christ, Celui qui vient dans nos vies.

                Voici, une image qui peut tout résumer : l’image d’un instrument de musique, l’image d’une flûte.

                Grâce à la messe, grâce à la Parole du Seigneur, devenons comme une flûte, qui laisse passer l’air à l’intérieur, laissons-nous traverser par le souffle de l’Esprit Saint, le Souffle de l’espérance, de l’amour, de la foi.

                En devenant comme une flûte, nous ferons résonner en nous et autour de nous la musique de Dieu, la musique de Noël, la musique de l’attente de la naissance de Jésus dans nos vies, la musique de la joie de Dieu offerte à tous.

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  • Introduction aux lectures :

    Lecture d’Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur. » Préparons notre pour la venue du Seigneur. »

    Lecture de la 2ème lettre de Saint Pierre : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse. … Faîtes donc tout pour que le Christ vous trouve … dans la paix.

     

    Homélie à partir de l'Evangile Marc 1,1-8

    A l’approche de Noël, les lectures de ce 2è dimanche de l’avent nous parlent de « préparation ».

    Nous allons retenir ce mot : "Préparer". - Le temps de l'Avent n'est fait que pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie. (Enlever les pierres, les ronces qui empêchent la graine de son Amour de grandir en nous.)

    Ce qu’il nous faut préparer c'est d'abord notre cœur. Dans l’Evangile de ce 2è dimanche de l’Avent, Jean Baptiste invite chacun de nous à se convertir, à redonner toute sa place à Jésus qui vient.

    Se préparer à Noël, c'est redonner à notre relation avec le Seigneur plus de force et plus de chaleur.

    Dans la préparation à la fête de Noël, Jésus attend de nous une réponse d’amour, de confiance, à la mesure de son amour pour nous

             Vous comprenez alors que la préparation à Noël ne se situe pas d’abord au niveau extérieur mais au niveau intérieur.

             Je me demande souvent quelle image nous pouvons avoir de Dieu lorsque nous nous préparons à Noël qu’au niveau des apparences, qu’au niveau des décorations.

             Bien sûr, tout ce qui est fait à l’extérieur est beau, plein de lumières et peut apporter un peu de chaleur quand il fait froid dehors.

             Mais, notre cœur, lui, comment le préparons-nous à Noël, à la venue du Seigneur Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur ?

             Comment nous préparer à Noël, avec notre cœur, de l’intérieur ?

             Hé bien, en se rappelant que le Seigneur vient dans un enfant, nouveau-né, couché dans une crèche.

             Voici notre Seigneur, tout petit, couché dans une mangeoire.

             Lorsque Dieu décide de nous rejoindre, il vient vers nous dans un enfant plein d’avenir.

             Il y a alors pour nous une conversion, un changement à réaliser dans notre manière d’être en relation avec Dieu.

             Si nous acceptons la présence de Dieu dans un petit enfant (Jésus) sur la paille, alors cela peut tout changer à l’intérieur de nous, dans notre cœur.

             Serions-nous si grand pour Dieu, pour que nous puissions ainsi porter dans nos bras, sa présence, comme Marie et Joseph l’ont fait en portant dans leur bras Jésus.

             Quelle Bonne Nouvelle !!!

             Dieu répond à toutes nos demandes par sa volonté de nous faire confiance. A toutes nos demandes, le Seigneur nous répond : « Je crois en toi et je vais t’aider à découvrir ce que tu as de meilleur en toi, je vais t’aider à découvrir toute la vie, tout l’amour qui est en toi. »

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Notre relation avec Dieu devient une relation de vie, de confiance au-delà des difficultés rencontrées, au-delà de nos faiblesses.

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Nos relations avec les autres ne sont plus des relations de jalousies, de comparaisons, mais des relations de vérité en reconnaissant que chacun peut apporter quelque chose à l’autre avec ce qu’il est.

             En attendant la venue de notre sauveur, l’enfant Jésus, nous comprenons que Dieu souhaite réveiller toutes les capacités, toutes les forces qu’il a mis en nous depuis notre naissance, depuis notre baptême : la capacité, la force de prier dans la confiance et non dans l’inquiétude, la capacité, la force d’aimer l’autre tel qu’il est, la capacité, la force de se donner l’un à l’autre le meilleur de soi-même.

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  • Nous célébrons le 1er dimanche de l’Avent.

                L’Avent : A V E N T (Préparation à l’Avénement de Jésus) est un temps d’attente : 4 semaines et 4 dimanche, nous préparons notre cœur à la venue de Jésus dans notre vie et dans le monde.

    Nous pensons, en effet, trop souvent que c’est nous qui allons vers Dieu en premier. En fait, ce n’est pas vrai : c’est Dieu qui vient vers nous en premier et il le fait par l’enfant Jésus.

                Il faut bien le reconnaître, en Jésus, c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous.

                Pour vous, qui est Jésus ?

                - Jésus n’est qu’un personnage historique.

               - Ou bien, Jésus est vraiment le Fils de Dieu venu nous rencontrer.

                Si, pour vous, Jésus est bien la présence de Dieu au milieu de nous, alors cela change tout.

                Oui, veillons, soyons attentifs à ce premier pas de Dieu vers nous au moment de la naissance de Jésus, au moment de Noël. On a 4 semaines, 4 dimanche pour se préparer à revivre cette venue de Dieu en l’enfant Jésus.

                Alors avant Noël, ouvrons nos yeux, ouvrons nos oreilles, ouvrons notre cœur, soyons dans l’attente pour ne pas manquer ce grand rendez-vous de Noël.

                Au fait, vous savez ce qui se passe en nous quand on est vraiment dans une attitude d’attente.

                Attendre un ami, c’est compter les heures qui passent. Plus le temps passe et plus on est dans la joie de le rencontrer. En l’attendant on l’imagine entrain de venir. Attendre, c’est avoir son cœur qui bat de plus en plus fort au fur et à mesure que le rendez-vous s’approche. Et puis, attendre un ami, c’est regarder par la fenêtre pour essayer de le voir au loin s’approcher.

                Toute l’Eglise va vivre ce temps de l’attente maintenant dans la joie jusqu’à Noël.

                Pourquoi ? Parce que celui que l’on attend est vraiment un ami.

                La naissance de Jésus vient combler nos manques : manque de courage, manque de confiance, manque d’amour, manque d’espérance… .

                En avons-nous conscience ?

                Jésus que nous attendons est « l’Emmanuel », Dieu avec nous. Alors est-ce que nous l’attendons vraiment pour l’inviter chez nous ? Est-ce que nous l’attendons pour l’inviter dans notre cœur ?

            A chaque Eucharistie nous revivons cette attente de Jésus dans notre cœur ! C’est la Communion.

                Oui, nous avons raison d’attendre Dieu en Jésus car nous avons besoin de Lui.

    Jésus veut être pour nous, nourriture : Il est Parole et Pain.

                Il est une présence qui transforme.

         Invité dans nos vies, Jésus ne vient pas pour ne rien faire. Il agit toujours. Il vient nous apprendre à regarder la vie, les autres avec plus d’espérance, avec plus de paix dans le cœur. La paix et l'espérance on n’en a bien besoin.

    Il viendra réchauffer notre cœur en nous disant : « Je suis là pour t’apprendre que Dieu t’aime et pour te dire que toi aussi tu es capable d’aimer. ».

                Oui, pendant le temps de l’Avent, ces 4 semaines, ces 4 dimanche avant Noël, nous attendons Jésus qui vient combler nos manques de confiance, d’amour, de paix. et d’espérance.

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