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                 Les 3 paraboles, les 3 images du trésor, de la perle et du filet nous révèlent la présence du Royaume des Cieux, du Royaume de Dieu.

                J’aime bien poser cette question : Est-ce que dans le monde, il existe un pays qui s’appelle « Royaume de Dieu » ou encore « Royaume des Cieux » ?             Assez souvent on me répond OUI en pensant au pays « Le Royaume-Uni ». Mais en fait, la réponse est NON, car le Royaume de Dieu n’est pas réservé à un seul pays : Il existe pour tous les pays, pour toute la terre. Le Royaume de Dieu ou encore Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre, une manière de croire !
                Pour comprendre la réalité du comportement du Royaume de Dieu, Jésus nous donne trois courtes paraboles sur le trésor, la perle et le filet.


                La première parabole : C’est celle du trésor caché dans un champ. D’emblée, nous pourrions être surpris, étonnés. Comment le Royaume des Cieux peut-il être caché dans un champ ?
                Le Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre. Le Royaume de Dieu est Sagesse, Intelligence, Connaissance, Force, Conseil, Piété, Crainte. Par la Piété et la Crainte, nous reconnaissons que nous sommes les Enfants bien-aimés de Dieu et que nous Lui devons tout ce que nous sommes. Ce sont les 7 dons de son Amour, de son Esprit Saint.

                Retrouver les 7 dons du Saint Esprit c’est découvrir la réalité du Royaume des Cieux !

                Et où se fait cette découverte ? Cette découverte se fait au milieu même de notre champ, car nous sommes le champ de Dieu ! Et nous n’avons plus à redire : Le Royaume de Dieu est ici, ou encore : il est là ! Car, le Royaume de Dieu est en nous. Oui, le trésor est dans le champ comme l’âme est dans le corps.


                La seconde parabole est celle de la perle de grand prix.
    Celui qui la découvre n’est plus un laboureur cantonné dans son champ, mais un négociant qui parcourt les routes.

                Cette perle de la parabole a quelque chose d’unique. Elle vaut plus que tout au monde. Pourquoi cela ? Parce qu’à partir de cette perle tout le reste nous est donné par surcroît. Elle est ce joyau qui brille en chacun de nous quand la grâce de Dieu vient nous illuminer.
                Cette perle de grand prix, c’est Jésus le Christ en personne, pierre précieuse, auprès de qui chacun devient alors une pierre vivante qui a du prix aux yeux du Seigneur. Oui, à chaque messe, à chaque Eucharistie, nous accueillons Jésus Christ en nous, au moment de la Communion. Et avec la présence lumineuse de Jésus Christ en nous, nous accueillons l’Amour de Dieu.

                Le Royaume des Cieux comparé à une perle de grand prix est alors ce cœur à cœur avec Dieu que nous vivons au moment où nous recevons le Corps du Christ pendant la Communion.


                La troisième parabole enfin est celle du filet. Il ne s’agit plus ici de trésor dans un champ ou de perle de grand prix, mais d’un filet de pêcheur.
                Après la recherche d’un trésor dans le champ, la recherche d’une perle, voici la pêche en pleine mer. Le Seigneur nous invite à avancer nous aussi
    en eaux profondes (Lc 5,4). Le Royaume de Dieu se recherche partout, sur terre et dans la mer.
                Justement, quel est le premier et le dernier geste des disciples de Jésus dans l’Evangile : Leur premier geste est de jeter le filet (Mt 4,18) et leur dernier geste est aussi de jeter le filet (Jn 21,1-14). Les disciples de Jésus sont invités à devenir non plus des pêcheurs de poissons mais des « pêcheurs d’hommes ».     Nous sommes aussi appelés à devenir en quelque sorte des pêcheurs d’hommes, c’est-à-dire des témoins de Jésus Christ.
                Avec cette parabole, on passe de l’unique à l’universel. Du secret du cœur à la pêche au grand large. Et le Royaume des Cieux qui est dans le champ de notre cœur, qui est la présence de Jésus-Christ en nous, est également le témoignage de la présence de Jésus en chaque homme, en chaque femme, en chaque enfant du monde entier.

                La 3è parabole du filet rappelle la vocation catholique de l’Eglise, de la famille des baptisés que nous sommes. Catholique veut dire « universelle, pour le monde entier ».

                Oh non pas pour conquérir le monde, mais pour le servir. Car Jésus qui nous envoie ainsi jusqu’aux extrémités de la terre, est Celui qui a étendu sur la croix ces deux bras, les deux bras de la Miséricorde et de l’Amour de Dieu.

                Le Royaume de Dieu n’est pas réservé à un seul pays : Il existe pour tous les pays, pour toute la terre. Le Royaume de Dieu ou encore le Royaume des Cieux est un comportement, une manière de vivre, une manière de croire !

                - Le Royaume de Dieu est en nous, dans le champ de notre cœur.

                - Le Royaume de Dieu c’est la présence lumineuse de Jésus Christ que nous redécouvrons au moment de la Communion au Corps du Christ.

                - Le Royaume de Dieu c’est la présence universelle, catholique  de Jésus Christ, de l’Amour de Dieu en tous, sans exceptions dans le monde entier.

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    " Vous risquez, en ramassant l'ivraie, d'arracher en même temps le bon blé."

                Jésus le Christ a une vision réaliste de notre monde. Il n’est ni un optimiste qui ne voit pas le mal, ni un pessimiste qui ne trouve rien de bon autour de nous.

                Notre humanité est un mélange de bien et de mal, de « grâce et de péchés ».

                Dans notre propre coeur, les deux existent côte à côte.

    St Paul disait (Romains 7, 19) : «Vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir : puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas ».

                Le message de la patience est celui que le Seigneur Jésus a proclamé toute sa vie, lui qui est allé vers ceux et celles qui sont blessés, brisés, désorientés.

                Pour Jésus, il n’y a rien de fixé d’avance et tout peut changer. Il ne désespère jamais de transformer l’ivraie de nos coeurs en bon grain ! Nous avons de nombreux exemples dans le Nouveau Testament : Zachée, Marie Madeleine, la Samaritaine, Pierre, Paul ; et aussi dans l’histoire de l’Eglise : Augustin, François d’Assise, Ignace de Loyola…        L’histoire est remplie de grands pécheurs qui sont devenus des saints.

                Et nous connaissons tous, des personnes qui, avec l’aide d’un parent, d’un ami, et avec la grâce de la foi, ont réussi à retrouver le chemin du Bien dans leur vie.

                La foi est une force extraordinaire qui peut nous transformer de fond en comble. Le Seigneur ne condamne pas les pécheurs, ne les juge pas mais les accueille et mange avec eux.

    (Jean 3, 17) : « Dieu n’a pas envoyé son Fils Jésus dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui ».

                L’évangile de ce matin veut nous délivrer de nos préjugés, de nos jugements trop sévères et trop hâtifs envers les autres. Dieu n’a jamais voulu une Église de «purs», mais une assemblée de gens fragiles qui acceptent de tomber et de se relever, qui acceptent de demander le pardon.

                Oui, c’est vrai, nous dit Jésus, l’ivraie dans le champ du monde et dans le cœur des hommes est scandaleuse et cela, soyez-en sûrs, Il ne veut absolument pas cette ivraie, ce Mal.

                Mais Jésus nous dit : Vous qui êtes mes disciples, ne vous laissez pas aller à la facilité des jugements hâtifs ou définitifs. Au contraire, soyez patients avec le monde mélangé dans lequel vous vivez ! Soyez patients avec tous les cœurs mélangés que vous rencontrez, et avec le vôtre en priorité, car vous valez tous bien plus que vous ne l’imaginez !

                Nous le comprenons : la parabole du bon grain et de l’ivraie nous livre une belle leçon de respect pour les personnes et pour le monde. La plus belle espérance pour le monde, n’est-elle pas d’ailleurs d’essayer de triompher du Mal par le Bien.

                Laissons donc toutes leurs chances aux jeunes pousses ! Et apprenons à lire au fond des cœurs les promesses des moissons à venir : il y a tant de générosité en nous et autour de nous qui ne demande qu’à être libérée, tant de possibilités qui ne demandent qu’à être dévoilées !

                Ainsi, respecter les étapes de la croissance et accepter l’imbrication du Bien et du Mal, c’est s’exercer à la patience et à la modération ; et c’est aussi découvrir, peu à peu, avec Jésus, qui est Dieu en vérité : « S» … « Après la faute tu accordes la conversion. » (1ère lecture de la Sagesse) ; « Dieu de tendresse, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (le Psaume 85).

                La justice de Dieu n’a rien à voir avec la nôtre. Pour Dieu, rien n’est jamais fini pour personne, parce qu’il croit en chacun au-delà de ses incertitudes ou de ses égarements.

                À nous donc, qui sommes si souvent taraudés par le souci de la perfection et de la rentabilité, Jésus offre en modèle la patience de Dieu qui s’accommode des lenteurs de l’histoire et de son caractère inachevé.

                À nous, maintenant, d’accueillir avec la même patience, les contrastes de la vie du monde et ceux de notre propre vie, et surtout de les déchiffrer à la lumière des promesses qu’ils contiennent. À nous aussi de laisser la patience de Dieu visiter nos champs intérieurs, afin que la grâce de son passage nous rassure sur son désir de nous sauver. Amen

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    Lecture du prophète Isaïe. 55. 10 et 11 :"Ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat."

    Psaume 64 : "Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses."

    Lettre de saint Paul aux Romains. 8. 18 à 23 : "La gloire que Dieu va bientôt révéler en nous."

    Evangile selon saint Matthieu. 13. 1 à 23 :"L’homme qui entend la Parole et la comprend, il porte du fruit à raison de cent, de soixante ou de trente pour un."


    Homélie : Il existe plusieurs façons de lire et de méditer la parabole du Semeur. Nous pouvons la lire et la méditer en regardant d'abord la terre que nous sommes ou bien en regardant, en premier, la patience et l'espérance du Semeur. Je vous propose de regarder en premier l'attitude du Semeur.

    Nouvelle du salut annoncée aux hommes par Jésus.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    Personne inspirée par Dieu pour être son porte parole.

    L’ESPERANCE DU SEMEUR

                Contemplons avant tout le Semeur, lui le Verbe de Dieu, la Parole même de Dieu qui parle de lui autant que de nous, qui parle de lui (le semeur) autant que de nous (la terre ensemencée).
                C’est l’histoire d’une générosité sans limite, même à l’égard de ceux qui ne sont pas disposés à l’accueillir. Jésus, le semeur, sème où il veut. Il sait qu’il y a les pierres du chemin et les ronces étouffantes de la vie, mais Il sème quand même sans jamais se lasser.
                Car il y a une terre à ensemencer, nous-mêmes ; créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, enfants bien-aimés de Dieu et par Amour pour nous, Jésus le Christ donne sa Vie.

                Il sait, lui le semeur, qu’au milieu de l’ivraie peut aussi pousser le bon grain et qu’il faut du temps et de la patience pour voir venir la moisson dans cette terre qui est naturellement bonne, mais où tout se mêle : le Bien et le Mal. (Matthieu 13. 36…)
                Jésus sait qu’un jour, sa Parole, donnera son fruit, comme il le dit par la bouche du prophète Isaïe. "Ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat ». Jésus, quand il nous donne la parabole du Semeur, n’est pas un rêveur. Il est rempli d’espérance.

                Cependant, Jésus fait aussi le constat que beaucoup de ses auditeurs entendent la Parole sans la comprendre.
                Ainsi, après le miracle de la multiplication des pains pour 5.000 hommes, Jésus redit à ses disciples : « Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, (vous avez entendu) et pourtant vous ne croyez pas. » (Jean 6. 36)

                Les ronces et les pierres de leurs doutes empêchent la Parole semée de porter du fruit.

    Celles et ceux qui ont suivi et qui suivent Jésus Christ.

    Service confié à un membre de l'Eglise.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    Personne inspirée par Dieu pour être son porte parole.

    UNE ESPERANCE DE CERTITUDE

                Et pourtant, infatigable, le semeur continue à semer la Parole de Dieu "espérant contre toute espérance". (Romains 4. 18) Il ira jusqu’au rejet total de sa Parole, sur la Croix. Sa mort ne fructifiera que dans sa résurrection : " Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes " Jean 12.32).
                La conclusion de la parabole du Semeur est, malgré tout, la réussite exceptionnelle de la moisson finale. " Ils ont donné du fruit à raison de cent, de soixante, de trente pour un. "

                Relisons ainsi le psaume de ce dimanche : " Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses... tu prépares les moissons ... sur ton passage ruisselle l’abondance ... les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante."
                L’Espérance de Jésus repose sur cette certitude exprimée dans la première lecture de ce dimanche : Jésus sait que le coeur de l’homme est fondamentalement "une bonne terre" : Ainsi, la Parole de Dieu semée en chacun de nous, ne reviendra pas à Dieu sans avoir accompli sa mission de Vie et de Vie éternelle.
                La Vie de Dieu a été ensemencé dans l’Homme. Et c’est une semence puissante. Comment pourrions-nous oublier ce regard plein d’Espérance de Jésus, dans la nuit de la Passion, quand Pierre l’a renié, 3 fois de suite ?

                Ainsi, après la Résurrection, Jésus a ( semé ), prononcé la Parole : "M’aimes-tu ?, 3 fois de suite. Et Pierre a répondu, 3 fois de suite : « Tu sais bien que je t’aime, Seigneur ! »

                Le Semeur ne s’arrête jamais car il ne désespère jamais ni de la semence ni de la terre.

     

    Celles et ceux qui ont suivi et qui suivent Jésus Christ.

    Louange, action de grâce rendue à Dieu.

    Récit allégorique servant à présenter un enseignement et à en faciliter la compréhension.

    UNE ESPERANCE POSITIVE
                C’est pourquoi Jésus, le Semeur ose insister pour que notre regard demeure positif, envers et contre tout. Savons-nous découvrir et regarder tout ce qui naît, vit et grandit de beau, en nous comme autour de nous ?
                La grâce de Dieu et de son Esprit-Saint "qui donne la Vie, qui sanctifie toute chose" (prière eucharistique), fait germer dans la bonne terre de sa Création, des milliards et des milliards de pensées et de gestes remplis de bonté et d’amour.

                Chaque jour, Il y a des milliards de "Notre Père" et de « Je vous salue Marie » prononcés avec le cœur sur tous les continents et dans toutes les situations, par des religieux, des religieuses, des prêtres, des baptisés, et mêmes des futurs baptisés.
                Chaque jour dans le monde, il y a toutes ces mamans qui donnent la vie et qui se dévouent de manière infatigable pour leurs enfants.

                Chaque jour dans le monde, il y a toutes ces personnes qui, avec les années qui passent, redécouvrent la prière quotidienne.             Chaque jour dans le monde, il y a, aussi, tous ces jeunes qui demeurent fidèles à la Parole de Jésus.

                Chaque jour dans le monde, il y a tous ceux qui, dans leurs activités scientifiques, techniques, professionnelles ou caritatives répondent à l’espérance de la Création " La création a gardé l’espérance d’être libérée de la dégradation, pour connaître la gloire donnée aux enfants de Dieu " dans la 2ème lecture de ce dimanche (St Paul aux Romains 8. 20-21).
                Et l’on pourrait multiplier les exemples quotidiens où les hommes ne se dégradent pas, mais éveillent un monde digne du Créateur. Plutôt que de ne voir sans cesse que le négatif, le mal et le péché, laissons-nous emporter par une symphonie de joie et d’action de grâce, une "Eucharistie", qui monte du coeur du Semeur divin quand il voit « la bonne terre donnée cent, soixante ou trente grains pour un seul grain semé. »
                Jésus n’a pas offert pour rien sa Vie, sa Douceur patiente, sa Paix.

                Il n’a pas offert pour rien la semence de son Corps et de son Sang sur la croix. Il sait la fécondité de son Sacrifice qui est renouvelé à chaque messe, à chaque Eucharistie : "Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jean 12. 24)
                L’Espérance de Jésus, le Semeur infatigable, attend de nous la réponse de la Foi. " Nourris de cette Eucharistie, nous te prions Seigneur, fais grandir en nous ton oeuvre de Salut. » (prière de ce dimanche que nous entendrons après la Communion).

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  • Les textes de ce dimanche et en particulier l'Evangile nous invite à découvrir ou à redécouvrir les merveilles que Jésus Christ nous apporte.

    Dieu dont l’amour est tout puissant se rend présent en Jésus Christ. Dieu le très haut a accepté de partager notre condition humaine, à l’exception du péché, en Jésus.

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles.

    Avec l’Evangile que nous venons d’entendre, je vous en propose 4.

    1ère merveille : Jésus n’a pas toujours été bien accueilli dans les villes et villages qu’il visitait. Jésus a grandi dans un village : Nazareth. Et les gens n’hésitaient pas à mettre en doute la véritable identité de Jésus quand ils entendaient parler de lui : « Qu’est-ce qui peut bien sortir de bon de Nazareth. »

    Mais, Jésus ne se décourageait pas devant ceux qui ne croyaient pas en lui. Au contraire, il a toujours essayé de les comprendre et il s’est toujours efforcé de les respecter. Quand nous sommes dans une situation difficile, voir même d’échec : à l’exemple du Seigneur Jésus, reconnaissons que les évènements peuvent nous dépasser et cherchons à discerner ce qui est positif en premier. Jésus dit dans sa prière à Dieu le Père (son Père et Notre Père du ciel) : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Les « tout-petits » ont une simplicité de cœur qui les rend capables d’accueillir la nouveauté de Jésus-Christ en toutes circonstances. Il n’y a pas d’âge pour être un « tout-petit » dans la foi.

    2ème merveille entendu dans l’Evangile de ce dimanche : « Vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, venez à moi et je vous procurerai le repos. » Cela voudrait-il dire que les chrétiens sont protégés, épargnés des épreuves inévitables de la condition humaine ? Nous nous apercevons bien que non. La foi ne supprime pas les souffrances. Mais, nous pouvons tous faire cette expérience : si les fardeaux ne sont pas retirés, avec la foi en Jésus, ils deviennent plus légers, plus supportables.

    3ème merveille : Jésus nous dit qu’il est « doux et humble de cœur ». « Doux » : cela voudrait-il dire qu’il est mou, et qu’il nous invite à être amorphe nous aussi. En réfléchissant, être doux ne signifie pas être mou. Être doux signifie, à l’exemple de Jésus, être capable de dominer ses réflexes de violence, être capable de se maitriser face à un conflit. Être doux c’est au contraire avoir suffisamment de force pour ne pas tomber dans le piège de l’engrenage de la violence.

    4ème merveille : Jésus nous montre Dieu comme un Père (son Père et Notre Père du ciel). Et, dans l’Evangile de ce dimanche, le mot « Père » revient plusieurs fois pour qualifier la nature de Dieu. Le Seigneur est un Père, un parent pour nous. C’est une merveille à découvrir et à redécouvrir dans la foi en Dieu. Car il y a une conséquence à cette merveille : nous sommes par conséquents ses enfants, enfants de Dieu. C’est ce qui nous est révélé le jour de notre baptême. Dieu le Très Haut, le Tout-puissant, nous est présenté par Jésus comme le Père (son Père et Notre Père) : source de la vie, qui nous aime et nous rend capable d’aimer à notre tour.

    De cette vérité de foi : « Jésus est à la fois Dieu et Homme » découle de nombreuses merveilles.

    - Il n’y a pas d’âge pour être un « tout-petit » dans la foi.

    - Si les fardeaux ne sont pas retirés, avec la foi en Jésus, ils deviennent plus légers, plus supportables.

    - Être doux, à l’exemple de Jésus, c’est être fort.

    - Dieu est le Père de Jésus et Notre Père du ciel : source de la Vie et de l’Amour.

    En cette période de l’été, certaines messes ne sont pas maintenues : mais cela ne doit pas nous empêcher de lire et de méditer les lectures de la Parole de Dieu (et en particulier l’Evangile).

    La Parole de Dieu est une nourriture qui nous est indispensable, car elle nous fait découvrir des merveilles pour notre vie de tous les jours.

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  • La messe expliquéeUne lecture estivale ! : « La messe, un enchantement déserté » du père Guy GilbertLa messe expliquée

     

    Dans son livre, le père Gilbert nous invite à réfléchir sur la messe qui devrait être « le plus grand moment de notre vie. »                       

    Quelques extraits :

    - Quel plus beau rite que l’eucharistie lorsqu’elle réunit du plus ancien au plus jeune, les pécheurs, les riches, les pauvres à l’intérieur de l’église.

    - A la messe, vous vous éparpillez au lieu de vous serrer près de l’autel ; rapprochez-vous.  

    - Aimez la messe. Arrivez un peu avant pour vous y préparer. Prenez le temps après ; ne serait-ce que pour dire dans votre voiture « Seigneur merci ; je vais vers Toi, Tu es ma force. »

    - Le signe de la croix tracé lentement nous permet de vénérer le Père qui a tout créé, qui nous a envoyé son Fils par Amour et de vénérer l’Esprit Saint qui nous le fait comprendre.

    - La paix du Christ. Que ce geste ne soit pas mécanique.

    - Le Notre Père. Cette prière que trop souvent nous expédions à la messe. Le Seigneur n’a pas dit « Mon Père qui es aux Cieux mais « Notre Père ». Nous sommes ensemble filles et fils de Dieu. Au Notre Père donnez-vous la main.

    - Le Credo. J’aime le Symbole des Apôtres, résumé de notre foi. Mais à force de le réciter par coeur on ne met plus le sens des mots dans ce que l’on dit.

    - Si nous croyons que le temps est offert par Dieu, alors rendons-le Lui. L’acte essentiel du croyant est de prier. Dieu est gourmand du temps que nous Lui consacrons.  

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  •             C’est bientôt, la fin de l’année scolaire. Les grandes vacances vont commencer. C’est le temps des déplacements, le temps des rencontres avec ceux qu’on ne voit pas souvent pendant l’année. C’est le temps où beaucoup vont changer leurs habitudes pour découvrir d’autres lieux.

                Et c’est dans ce contexte, que nous recevons les paroles de Jésus, dans l’Evangile de ce dimanche.

                Reconnaissons que les paroles de ce dimanche sont en apparence des formules choc, à première vue à contre-courant de ce que nous aimerions vivre pendant les grandes vacances.

                En effet, en ce dimanche nous entendons dans l’Evangile : « Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

                Mais, au-delà de notre première impression, essayons de découvrir le véritable message qui nous est donné par notre Seigneur Jésus-Christ.

                Il est bien évident que Jésus ne contredit pas l’un des 10 commandements très important : « Honore ton père et ta mère. »

    C’est le commandement de la famille.

    Pour le Christ la famille est sacrée, l’amour en famille est sacré.

    Alors, que veut-il dire en nous parlant ainsi ? : « Qui aime son père ou sa mère…, son fils ou sa fille…, plus que moi n’est pas digne de moi. » « Qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

    Ces paroles de Jésus ne sont compréhensibles que parce qu’il est le Fils de Dieu, le Verbe fait chair, la Parole de Dieu personnifiée source de joie, de paix et d’Amour. Puisons à la source de l'Amour, l'Amour de Dieu en Jésus pour mieux aimer notre famille, ceux que nous portons dans notre coeur et aussi pour essayer d'aimer ceux que nous avons du mal à aimer.

    C’est en aimant Dieu, par Jésus, qu’on donne une base solide à tous nos amours.

    En effet, Dieu, en Jésus, se montre tel qu’il est en vérité. Dieu n’est pas tout-puissant à la manière des hommes. La toute-puissance de Dieu est une toute puissance d’Amour. Dieu est Tout Amour.

                Oui, seul Jésus qui se livre volontairement sur la croix, peut donner une idée exacte de la véritable nature de Dieu.

                Dieu se montre comme le Tout Amour en Jésus : il se révèle comme celui qui se veut humble devant les hommes, c’est-à-dire, désarmé, vulnérable.

                La croix de Jésus-Christ est la preuve éclatante de l’immensité de la générosité de Dieu en notre faveur. 

                Jamais Dieu ne s‘est présenté aussi clairement, je pourrais dire aussi Dieu, que dans le formidable dépouillement de la croix.

                Saint Paul dira d’ailleurs cette phrase : “Alors que les Juifs demandent des signes et que les grecs sont en quête de sagesse, nous proclamons, nous, un Dieu crucifié. »

                Alors, si Dieu est ainsi, qui sommes-nous, nous qui croyons en Dieu qui se révèle Tout-Amour en Jésus ?

                Hé bien, nous, nous sommes ceux qui acceptons de croire en Dieu qui se veut tout donné. Et Dieu qui se donne entièrement, gratuitement, sans arrière pensée, nous permet de l’aimer à notre tour, gratuitement, sans arrière pensée.

                Croire en Dieu est une manière de se comporter, une manière de vivre.

                Croire en Dieu, c’est comme Jésus, accepter de prendre sa croix. C’est-à-dire accepter de se donner sans rien attendre en retour.

    C’est faire cette découverte qui change la vie :

    Donner c’est recevoir. Plus nous donnons, et plus nous recevons. 

                Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie.

                C’est dans la mesure où nous donnons que nous découvrons qui nous sommes en vérité : En effet, nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu qui se donne sans compter.

                Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. Il n'y a pas de plus grand bonheur, de plus grande joie que de donner sa vie, le plus possible, à l'exemple de Jésus.

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