• Les cendres c’est ce qui reste quand tout a été brûlé. Alors,

    -                      nous pouvons regarder les cendres en pensant à notre condition humaine.

    -                      et nous pouvons aussi regarder les cendres en pensant au feu qui les a produites. 

    En ce mercredi des Cendres, 1er jour de Carême, l’Eglise nous invite à réchauffer nos cendres au feu de l’Amour de Dieu.

    Et le Carême est alors le temps de la recherche du feu qui couve sous la cendre : l’Amour de Dieu toujours présent malgré tout.
                Une des préfaces de Carême du mercredi des Cendres nous dit ceci pour bien commencer le Carême :
    « Chaque année, tu accordes aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié ; de sorte qu’en se donnant davantage à la prière, en témoignant plus d’amour pour le prochain, fidèles aux sacrements qui les ont fait renaître, ils soient comblés de la grâce que tu réserves à tes enfants bien-aimés. » (première préface pour le Carême)

     

    1) En ce mercredi des Cendres, commençons donc par le but, par l’objectif du Carême qui nous emmène jusqu’à la grande fête de Pâques : l’objectif du Carême est double

    - se laisser toucher par le feu de l’Amour de Dieu,

    - et retrouver la force de notre baptême

    Nous retrouvons l’Amour de Dieu et la force de notre baptême dans le sacrement de la Confession en recevant le Pardon de Dieu et dans le sacrement de la messe, en recevant la Parole de Dieu et le Corps du Christ.

                Ainsi le pape François dit : «Jésus-Christ s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté : c’est l’Amour de Dieu qui s’exprime en Jésus. L’Amour de Dieu présent en Jésus est grâce, générosité, et désir d’être proche.»

                Le but du Carême : Se laisser toucher par l’Amour de Dieu et retrouver la force de notre baptême avec les sacrements.

                Pour atteindre le but du Carême, trois attitudes, que nous connaissons bien, nous sont proposées.

     

    Le jeûne, la prière et le partage :

    2) Le jeûne :
                Reprendre conscience de nos dépendances : la nourriture, l’argent, internet…etc. Essayons de nous libérer d’une habitude qui nous enferme sur nous-mêmes et qui peut blesser notre prochain. On peut jeûner aussi de toutes ces paroles mauvaises que nous disons ou que nous pouvons penser ! A chacun de nous de chercher le jeûne dont nous avons besoin. 

    Confions au Seigneur une chose qui nous enchaîne actuellement. Pendant quelques instants, demandons-lui de nous libérer, de nous guérir pendant le Carême. Je le fais avec vous.

     

    3) La prière :  

         Le premier moyen de la proximité avec Dieu et aussi avec les autres, c’est la prière. Avec la prière, accueillons la présence de Dieu tous les jours de ce temps de Carême jusqu’à Pâques.

    Ecoutons le pape François : « Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui

    nous tend la main à travers Jésus le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec.  »
                Oui la prière élargit notre cœur, purifie nos attentes et nos désirs, nous rend plus attentifs. La prière est une respiration indispensable chaque jour.

    Alors, soyons généreux, en ce Carême qui commence : 10 minutes, le matin ou le soir ou bien davantage. Dix minutes, au moins, pour inviter Dieu dans notre cœur, dans notre vie, dans notre Carême. Pendant quelques instants, demandons au Seigneur de nous aider à la prière quotidienne pendant le Carême. Je le fais avec vous.

     

    4) Le partage : Le Carême est un moment favorable pour se rapprocher des autres, pour manifester de l’attention aux autres, pour donner sa présence et du temps. 

    Le pape François nous encourage : « Il est beau d’expérimenter la joie de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner de l’espérance à tant de personnes éprouvées. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs avec tout son Amour. »

    Pendant quelques instants, demandons au Seigneur de nous désigner lui-même une personne dont nous allons prendre soin, au moins pendant le Carême.

    Cette personne n’en saura rien, mais Dieu le sait et nous aussi. Je le fais avec vous.

     

    Nous allons maintenant vivre l’imposition des Cendres, pour réchauffer avec l’Amour de Dieu et la force de notre baptême ce qui est devenu froid dans notre vie : pendant le Carême réchauffer le sens du jeûne, la prière, le partage.

    Pour cela, ne comptons pas que sur nos seules forces mais comptons sur les sacrements et en particulier sur la confession et la messe.

     

    Pendant quelques instants demandons au Seigneur qu’il nous aide, pendant le Carême jusqu’à Pâques, à retrouver la joie d’un cœur purifié !

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  • Homélie :

             Une lecture rapide de l'évangile d'aujourd'hui nous induirait en erreur. Jésus aurait-il condamné l'argent ? Aurait-il invité à la paresse ? Aurait-il conseillé de ne pas prévoir et gérer les dépenses de son budget ? Non, bien évidemment. 

             « Aucun homme ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'Argent...» Voilà la clé qui ouvre le sens de cet évangile.

             Jésus ne condamne pas le fait d’avoir de l'argent mais bien de         " servir l'argent " : Lui qui, à Nazareth, avait travaillé comme charpentier, lui qui a reproché au mauvais serviteur de ne pas avoir fait fructifier son argent à la banque dans la parabole des talents, ne condamne pas l’usage de l’argent mais condamne le risque de ne penser qu’à l’argent.

              « Le Seigneur est mon appui : il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime ». L’Evangile, la Parole de Jésus veut nous libérer de nos esclavages.
             Jésus choisit aujourd’hui, pour exemple d’esclavage : notre relation à l’argent.

             L’argent est nécessaire comme moyen d’échange de biens et de services, mais il est dangereux quand il devient un but, un objectif de chaque jour, on peut alors le comparer à une idole.

             Dans cette quête unique de l’argent pour l’argent, Jésus nous dit que nous pouvons nous enfermés dans nos peurs : peur de l’avenir, peur de l’autre, peur des imprévus, peur des revers de fortune ; aussi nous sommes alors dans la recherche de sécurité, d’assurances en tous genres, en pensant que l’argent nous protège de tous les aléas de la vie.

             Souvenons-nous de cet autre passage d’Evangile qui nous parle d’un propriétaire dont les terres avaient beaucoup rapporté et qui se disait : « Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Hé bien maintenant, repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?” ». Et Jésus de conclure : « Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu » (Lc 12, 16-21).

             Heureux celui qui peut dire avec le Psalmiste : « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, mon salut vient de lui : lui seul est mon salut, la citadelle qui me rend inébranlable » (Ps 61) ; il ne sera pas déçu, car il a mis dans le Très-Haut son espérance. Cela ne signifie pas qu’il sera à l’abri des épreuves, mais celles-ci vérifieront la qualité de sa foi, de sa confiance en Dieu.

             Saint Jacques dans sa lettre nous dit aussi : « Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que l'épreuve vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien » (Jc 1, 2-4).
             Le Seigneur ne nous demande pas de nous retirer du monde pour bannir tout usage de « l’argent trompeur » (Lc 16, 9). Ce que Jésus récuse, c’est de servir l’argent et de lui être asservi, au lieu de nous servir de l’argent pour faire le bien.    Notre relation à l’argent - comme toutes nos relations d’ailleurs - doit être ajustée à la Révélation du vrai visage de Dieu : « Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin ». Notre-Seigneur veut nous conduire de l’état d’esclave de l’argent trompeur, à celui de fils dans la maison de son Père.

             C’est donc une double idolâtrie que Jésus dénonce, l’une entraînant probablement l’autre : l’idolâtrie d’un Dieu lointain, exigeant, indifférent aux besoins de l’homme ; et l’idolâtrie de l’Argent.

             Telle est l’attitude de ceux qui ignorent le vrai visage de Dieu.

             Ceux qui se savent enfants du Père, travaillent certes pour subvenir aux besoins des siens, et participent au bien commun de la société ; mais ils le font dans la liberté filiale, c’est-à-dire dans la certitude que Dieu est avec eux dans leur effort comme dans leur repos, dans leurs succès comme dans leurs échecs.

             De maître, l’argent, devient alors serviteur pour le croyant. Son souci n’est plus de sauvegarder sa vie à n’importe quel prix, car il croit qu’il reçoit la vie à chaque instant de Dieu le Père comme un don d’amour.

             Ainsi le croyant travaille en ne pensant pas qu’à lui-même mais en pensant à chacun.
             « Tu es vraiment saint, Dieu de l’univers, et toute la création - les oiseaux du ciel et les lys de la terre - proclament ta louange car c’est toi qui donnes la vie, c’est toi qui sanctifies toutes choses, par ton Fils, Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec la puissance de l’Esprit Saint” (Prière Eucharistique n° 3).

             Donne-moi Seigneur, assez de confiance pour te confier chaque jour de ma vie, et ne chercher jour après jour que la joie de vivre dans la foi et la confiance.

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  •  Homélie du 7e dimanche du temps ordinaire

     « Vous donc, soyez parfait, comme votre Père céleste est parfait »  

       

             Notre Évangile d’aujourd’hui est très exigeant, étant donné qu’il nous invite à aimer notre prochain comme Dieu l’aime.

             Jésus nous rappelle qu’il n’y a pas d’autre moyen que l’amour authentique pour transformer une personne. Il nous invite donc à aimer nos ennemis, en nous rappelant que l’Amour est plus puissant que la haine et que l’Amour est donc capable de transformer le loup en agneau, alors que la haine et la vengeance ont comme seul pouvoir de détruire et d’abîmer une personne.

             On le sait, on a souvent tendance à penser que la violence permet de se soulager.

             C’est pour cette raison que, lorsqu’on est agressé, on agresse, lorsqu’on est insulté, on insulte, lorsqu’on nous déteste, on déteste, etc. Eh bien !

             Le Seigneur Jésus, nous dit de faire exactement le contraire.

             En effet, comment Jésus a-t-il transformé Zachée, qui était un voleur, ou le bon Larron, qui était probablement un criminel?

             Comment Jésus a t’il réussit à bouleverser leurs cœurs en difficulté et agressifs ?

             Eh bien, il les a sauvés, guéris en les aimant le premier. Jésus fait le choix de l’amour divin pour détruire le mal qui se trouve dans notre cœur, dans le cœur de l’être humain.

             En d’autres termes, Dieu n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous aimer, mais il nous aime chacun individuellement pour que nous puissions aimer comme Lui nous aime sans faire de différences entre nous.

             Alors, lorsque Jésus nous demande de faire de même, c'est-à-dire d’aimer à notre tour nos ennemis, on pourrait se poser la question suivante :

             Jésus ne nous demande-t-il pas quelque chose d’impossible ?

             Oui, comment faire ? C’est vrai que nous nous sentons pauvres, démunis devant l’Amour de Dieu.

             Aujourd’hui, Jésus nous invite à nous tourner vers Dieu le Père : « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. » Son Amour est pour tous, pour les méchants et pour les bons. Saint Paul qui persécutait les premiers chrétiens a été transformé par l’Amour de Dieu rendu visible en Jésus Christ.

     

             Aimer comme Jésus nous aime :

    - c’est pardonner comme il a pardonné à ceux qui l’ont fait mourir ;

    - c’est s’arrêter pour écouter le cri de celui qui souffre comme il l’a fait pour le mendiant que tout le monde voulait faire taire ;

    - c’est regarder sans juger comme il l’a fait pour les pêcheurs qu’il a rencontrés ;

    - c’est prendre le temps de la prière pour se ressourcer à la source de l’Amour.

     

             Pour cela, regardons la vie des saints comme par exemple sainte Thérèse de Lisieux, saint Vincent de Paul, pour se rendre compte qu’ils faisaient grandir en eux l’amour de Dieu pour eux et pour ceux qu’ils rencontraient, en étant d’abord de grands priants.

             Mère Térésa dit à ce sujet : « Si vous voulez vraiment grandir en amour, revenez à la prière, et revenez à la messe. »

             La prière est le moyen qui nous est offert par Dieu, pour puiser en son cœur, des forces nouvelles. 

             Pour terminer, on peut encore dire que l’Évangile d’aujourd’hui nous enseigne que plus on aime Dieu et plus on sera capable d’aimer, et d’aimer jusqu’à nos ennemis : « Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens, c'est-à-dire ceux qui vivent sans Dieu, n’en font-ils pas autant ? Vous donc, chrétiens, soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » 

     

             Il nous arrive de chanter : « Qu’il est formidable d’aimer… . » Mais par expérience nous savons que nous pourrions plutôt chanter : « Qu’il est difficile d’aimer… ; » surtout aimer à la manière de l’Evangile et de Jésus Christ.

             Cette messe que nous sommes en train de célébrer vient nous redire tout l’Amour de Dieu en Jésus Christ pour nous.

             Que cette Eucharistie nous aide à demeurer dans cet amour et à en vivre chaque jour. Oui, Seigneur notre Dieu, « fais de nous des artisans de paix et des bâtisseurs d’Amour. »

     

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  • 6ème dimanche ordinaire – année A

    Le texte d’Evangile de ce dimanche est bien difficile à entendre. Car nous ne sommes pas tout à fait à l’aise, avec cet enseignement très dur de Jésus, avec ces comparaisons et ces propos qui nous dérangent… car est-ce bien raisonnable de s’amputer d’un bras ou d’un œil ?... Et d’aller ensuite aux Urgences pour se faire soigner ?

    Lors de ce dimanche, l’Eglise nous demande de porter et de soutenir dans notre prière tous ceux qui sont concernés par la Santé… Malades, médecins & infirmiers, aides-soignants, aumôniers d’hôpitaux, et tous ceux qui prennent de leur temps pour visiter les personnes malades ou âgées… Tous comptent beaucoup sur notre prière…

    Et ce dimanche, nous pensons plus particulièrement à tous ceux qui vivent une grave épreuve de santé : on pourrait tous citer de nombreux noms de personnes de notre famille, de nos amis, de personnes que nous connaissons bien.

             Il faut beaucoup de volonté pour combattre une maladie et traverser une grave épreuve de santé.

             Il faut rendre hommage au personnel soignant (aide-soignants, infirmières, médecins) à l’écoute, attentifs pour adapter les traitements et les examens médicaux.

             Alors, en allant très régulièrement à l’hôpital depuis le début de la nouvel année, je me fais souvent cette réflexion : quel contraste, quand on sort de l’hôpital, quand on se retrouve dans la rue, avec toute l’agitation de notre monde…

             Hé ! bien, est-ce qu’il peut exister d’un côté le monde des bien-portants, et d’un autre côté, le monde des malades. Non, les malades ont besoin de nous, comme nous, bien-portants, nous avons besoin d’eux, de leur volonté, de leur patience, de leur attente en espérant … .

             Nous le savons, nous nous faisons du mal quand nous mettons dans nos relations nos mauvais penchants et de mauvaises actions.

             Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus dénonce ces penchants mauvais : la colère, l’insulte, la division, les fausses promesses… .

             Vraiment l’Evangile d’aujourd’hui ouvre une porte qui laisse entrevoir beaucoup de misère et de mal.

             Mais Jésus ajoute aussitôt : Nous ne pouvons pas laisser courir tout ce mal. Et à cause de cela, nous ne pouvons pas limiter notre engagement à la seule observation des commandements et de la loi… il nous faut aller jusqu’à dire et à vivre en vérité l’attention à nos prochains. Un vrai Oui à l’écoute, à la présence, à l’effort d’être là à côté et un vrai Non à l’indifférence et à l’absence.

             On comprend alors les autres textes de ce jour :

    - Ben Sirac dans la 1ère lecture nous dit : « Choisis  la Vie ».

    - Paul dans la 2ème lecture nous rappelle que la vraie sagesse n’est pas celle du monde, mais celle de Jésus Christ cloué sur la croix ; Jésus le Christ sur la croix prend place à côté de ceux qui souffrent et lutte avec eux contre le mal… .

             Nous le savons les personnes meurtries, blessées, malades, sont nombreuses et personne n’est à l’abri d’une épreuve de santé… .
             Alors, oui, choisissons la Vie malgré tout dans la foi et dans l’espérance : choisissons la Vie pour nous-mêmes et pour tous ceux qui peinent à faire le choix de la Vie malgré tout :

    • Ceux que la société rend malade : les sans-voix, les sans-toit, les sans-travail, les sans-famille, les sans-amour… .
    • Ceux qui souffrent sur leur lit d’hôpital ou isolés chez eux.
    • Ceux qui ont choisis le beau métier de soignants et qui cherchent à soigner jusqu’au bout.

             C’est une véritable conversion à laquelle nous sommes invités en ce dimanche de la santé qui est le dimanche de prière pour les malades et donc pour la recherche de la santé.

             Jésus Christ nous invite à choisir la Vie avec Lui en choisissant la grande Loi de l’Amour avec un grand «A».

             Chacun, chacune d’entre nous, nous sommes invités, avec ceux qui souffrent, et avec le Christ, à vivre l’accomplissement de l’Amour. Il ne s’agit pas de suppléer à la médecine mais d’apporter le réconfort de notre présence aimante à tous ceux qui ont mal. 

             Quand 2 personnes au moins se rencontrent dans la Foi, l'Espérance et l'Amour, Jésus nous le dit et Il le fait : "Je suis là présent avec ces personnes."

    "Tu es là au coeur de nos vies et c'est Toi qui nous fait vivre."

    "Tu es là au coeur de nos vies, bien Vivant, ô Jésus-Christ." 

    "Dans le secret de nos tendresses, Tu es là !"

    "Dans les matins de nos promesses, Tu es là !"

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  • Introductions aux lectures :

             Lecture 1 : Partage, donne de bon cœur et ta lumière sera comme la lumière de midi.

             Lecture 2 : « Je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus-Christ. »

    Evangile : Mt 5, 13-16

             Nous avons tous des goûts et des tempéraments différents. L’un est joyeux, l’autre est organisateur, un autre est inventif… .

             Un groupe humain ne fonctionne bien que lorsque chacun a un rôle précis.

             Jésus, dans l’Evangile, d’aujourd’hui, nous invite à prendre notre place comme chrétiens dans le monde.

             Il va même jusqu’à dire, puisque vous êtes mes disciples, « vous êtes le sel de la terre », « vous êtes la lumière du monde. »

             Quels compliments ? Est-ce que nous en sommes dignes ?

             Le sel n’est pas fait pour rester dans la salière ! La lumière n’est pas faîte pour rester dans l’ampoule !

             Pour jouer son rôle le sel doit être mêlé aux aliments. Les grains de sel fondent dans l’aliment pour révéler son goût. Un pain tout entier est ainsi salé.

             Ainsi pour que les chrétiens jouent le rôle que Jésus leur demande, il est important qu’ils soient présents dans le monde et non pas à côté.

             Mais nous sentons-nous vraiment responsable de porter l’Evangile en plein cœur du monde ?

             « Si le sel se dénature, il n’est plus bon à rien… . » Jésus demande à ses disciples d’être anthentiques, de ne pas s’affadir. Un chrétien qui a perdu son goût, se dénature.

             Pour avoir un rôle dans le monde, nous devons apporter une différence.

             Ne nous nous mettons pas à adopter toutes les modes du moment : notamment les modes d’une consommation matérialiste. Allons-nous aussi rester inactifs devant les injustices ?

             Allons-nous glisser dans la non-pratique religieuse, ou dans l’indifférence, puisque beaucoup le font autour de nous ?

             Apportons, au contraire, avec joie, la différence de la Foi, au cœur du monde.

             « Que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faîtes de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux Cieux. »

             Nous le savons, nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous n’avons pas plus de qualités que les autres. Et ce n’est pas parce que nous essayons de vivre de l’Evangile que nous sommes supérieurs aux autres.

             D’autres qui ne croient pas peuvent également faire beaucoup de bien.

             Mais, alors, quels sont notre sel et notre lumière de chrétiens ?

             Nous avons reçus un trésor qui ne vient pas de nous, que d'autres nous ont transmis, et que nous avons la joie de partager : ce trésor, c'est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu vient habiter dans notre cœur et dans notre cœur elle est sel et lumière.

             C’est la mission de tout baptisé : apporter le sel et la lumière de la foi en Jésus Christ. Ainsi tout baptisé, là où il est, devrait donner du goût à la vie et de la lumière au monde.

             Dimanche dernier la Parole de Dieu nous apportait déjà du sel et de la lumière : « Heureux les doux, heureux les affamés de justice, heureux les artisans de paix.…»

             Et aujourd’hui, l'Evangile du sel et de la lumière peut nous aider à découvrir : « Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde inquiet, nous osons semer l'espérance. Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde qui souffre de la violence, nous savons faire entendre des mots de paix. Heureux sommes-nous, lorsque dans un monde de critiques, nous choisissons la bienveillance et la compréhension.

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