• Huit jours après Noël, nous prions avec Marie, mère de Dieu, nous prions pour la nouvelle année 2017 et nous prions pour la paix.

     

             Marie, mère de Dieu fait Homme en Jésus, dans une crêche à Bethléem, il y a 2000 ans. Un bien petit événement en apparence, mais en apparence seulement. Car nous savons ce que sera cet enfant Jésus et ce qu’il est encore aujourd’hui.

             « Marie elle-même retenait tous ces instants qu’elle vivait  et les méditait dans son cœur. »

             Des événements nous allons en vivre beaucoup pendant cette nouvelle année 2017 des événements personnels mais aussi des événements au niveau du monde.

             Quel regard allons-nous porter sur notre vie et sur la vie du monde. Nous pouvons avoir une attitude fataliste voir même pessimiste ou alors une attitude de méditation voir même confiante.

             A l’exemple de Marie qui dans la crêche ne pouvait pas deviner dans le détail ce qu’elle allait vivre avec Jésus, nous sommes invités en ce début d’année à méditer et à avoir confiance.

             Voici un grand message pour ce jour de l’an qui est cette année un dimanche : c’est dans la mesure où notre cœur sera proche de celui de Marie et de Joseph, que nous pourrons découvrir des lumières d’espérance dans notre monde.

             En ce premier jour de l’an, j’ai envie de prendre avec vous l’exemple des moines, ou des religieuses dans leur monastère.

             Ils sont dans leur monastère, comme une petite famille, appelés à suivre l’exemple de la Vierge Marie pour méditer comme elle, la présence active de Dieu en Jésus, dans le monde.

             Les moines, les religieuses sont pour nous tous, un signe nécessaire de ce que sont les valeurs de la paix, de l’humilité et de la simplicité du cœur.

             Ils apportent un beau témoignage de foi et d’espérance dont notre monde a tant besoin.

             Chez nous là où nous vivons, là où nous travaillons, la paix n’est pas forcément facile à construire. Mais est-ce que nous la désirons ?

             Le 1er janvier, c’est le monent de se demander quels sont les moyens que je me donne pour construire une vraie paix : non pas une paix de dominants à dominés mais une paix dans le dialogue.

             Avec l’aide de Marie et de Joseph devant Jésus (la sainte famille), puisons abondamment dans la crêche la paix dont nous avons besoin.

    En regardant la crêche maintenant ou à la fin de la messe, nous pourrions chacun de nous, méditer et prendre une résolution de début d’année pour une paix qu’on arrive pas à vivre.

     

    PRIERE

    Une nouvelle année commence,

    une année de l’histoire du monde

    et une année de petits et de grands événements

    qui nous concernent chacun personnellement.

                                                  Un an, c’est peu ; mais Dieu nous le donne

    pour que nous en fassions quelque chose qui Lui soit agréable.

    Faisons de cette année

    quelque chose qui plaise à Dieu,

    alors elle aura de la valeur.

    Le Christ Jésus revient encore et toujours

    avec l’étincelle de l’Amour de Dieu.

    Il la dépose dans notre cœur.

    Avec ce feu nous devons éclairer

    et réchauffer l’année que Dieu nous confie.

     

    Que Jésus Christ nous aide, chaque jour de l’année, à porter ce feu de l’Amour et de la Paix de Dieu                                                                      chaque jour.

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  • Homélie de Noël (pour la nuit et pour le jour)

     

             Nous fêtons Noël parce qu’il y a un peu plus de 2000 ans un enfant est né qui s’appelle Jésus (et Jésus veut dire « Dieu sauveur », « Dieu qui sauve en venant dans notre humanité ».)

             Depuis le début de l’humanité, on a eu l'intuition de quelque chose, ou de quelqu'un qui dépasse infiniment tout ce que nous sommes et tout ce que nous pouvons être, et on l'a appelé « Dieu ».

             Au début de l’histoire de l’humanité, quand on pensait à Dieu, on pensait à une force, à une entité insaisissable, inaccessible, dans le ciel, très loin des Hommes.

             Au début de l’humanité, quand on pensait à Dieu, on pensait à tout ce qu’il n’est pas : On pensait qu’il n’est pas ce que nous sommes (Dieu n’est pas dans le temps, Dieu existe depuis toujours, Dieu est à l’origine de tout, Dieu est partout sur terre et dans l’univers.)

     

    Et voilà que les historiens reconnaissent qu’il s’est passé quelque chose il y a maintenant 2016 ans : Il s'est passé un événement si important qu’on a commencé à compter les années à partir de cet événement.

    La première année de notre ère a commencé avec l’événement de Noël. La naissance de Jésus Christ (présence de Dieu dans notre humanité !!!)

    L’humanité a commencé à croire en l’Amour de Dieu qui prend le visage d’un petit enfant dans une crèche !

     

             Tout en admettant qu'il existe des forces supérieures à l'humanité, à partir de Noël une idée nouvelle commence à grandir : l’idée que chaque être humain peut être aimé personnellement par Dieu… .

             Dieu avec nous et en nous : C’est Noël, c’est se découvrir aimé de Dieu. Noël c’est accueillir Dieu qui a voulu être semblable à nous, qui a voulu être notre frère, notre ami.

             L’enfant Jésus (le Christ, le Messie, Dieu fait Homme) est emmailloté et couché dans une crèche (dans une mangeoire pour animaux).

             La naissance de l’enfant Jésus (Dieu fait Homme) nous dit que notre vie vaut la sienne.

             La vie de l’homme vaut la vie de Dieu. La vie terrestre de Jésus (Dieu fait Homme) commencée dans la paille d’une mangeoire, a fini sur une croix plantée au sommet d’une petite colline pour nous dire tout le prix que nous valons à ses yeux.

    « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Isaïe 43, 4).

             Dieu m’aime, et c’est quelque chose de neuf et bouleversant.

        « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu », disait saint Athanase. Il y a un secret d’amour entre lui (Dieu) et moi, (l’Homme, l’être humain).

             Je peux connaître une relation d’intimité avec Dieu. Dieu est avec nous (Emmanuel).

             Le chemin de Dieu vient croiser le chemin de l’humanité, nos chemins de vie. (C’est la belle signification de la croix et du signe de croix).

             Dieu est en nous. Saint Augustin disait en parlant de sa foi : « Je te cherchais loin de moi et j’ai découvert que tu es en moi. »

             En (cette nuit), (ce jour) de Noël, redécouvrons nous aussi que l’enfant Jésus de la crèche est l’entrée de Dieu dans notre humanité : l’Emmanuel, Dieu – avec ­ nous, Dieu – en – nous comme il est depuis toujours et pour toujours.

             Dieu est en nous. Il nous attend au plus profond de notre cœur.

    « Arrête, où cours tu donc, le ciel est en toi », disait un poète.

             Oui, en cette fête de Noël, plongeons en nous-mêmes, descendons dans le silence de notre cœur pour retrouver Dieu.

             Il nous y attend les bras ouverts pour nous combler de son amour et de sa paix. 

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  • Homélie pour le 4ème dimanche
    de l'Avent - Année A - 2016

    Mt 1, 18-24 

    Ouverture 

    Ces trois semaines de l’AVENT, que nous venons de vivre, nous ont mis en ATTENTE, l’attente d’un évènement, d’un heureux évènement… et aujourd’hui, l’Evangile de ce 4ème dimanche nous invite à faire ATTENTION, une douce attention… parce que l’évènement est tout proche…, parce que l’enfant Jésus va naître bientôt… et que nous allons pouvoir l’ADMIRER... admirer ce don de l’Amour,… l’AMOUR de Dieu LUI-MEME !
    Préparons-nous humblement à l’accueillir…

    Homélie 

             Depuis trois semaines, nous attendons,…
    Et voici que notre attente se précise… L’enfant Jésus est attendu
    Et il me semble que l’Evangile d’aujourd’hui nous invite à transformer notre attente en attention,…

             Oui, une très douce attention,… cette attention même que Joseph a pour Marie… qui porte l’enfant Jésus…
             Pour lui comme pour elle, quelle émotion !... 
             Émotion devant l’événement, tellement bouleversant, qui est annoncé : cet enfant qui vient de Dieu !...

             En vérité, à cause de cette émotion, il fallait bien que l’ange du Seigneur dise à Joseph : « Joseph, ne crains pas… ! » comme il avait dit à Marie : « Ne crains pas, Marie… ! »
            
             Et ce qu’il a dit à Marie, il le dit à Joseph… La même chose, le même message…

             Ces deux récits d’annonciation, l’un chez saint Matthieu pour Joseph, et l’autre chez saint Luc pour Marie, sont à lire ensemble

             Comme Marie et Joseph sont appelés à vivre ensemble, et à accomplir ensemble leur mission, c’est ensemble qu’il faut lire ces deux récits…

    Dans les deux textes, il est dit que Marie « avait été accordée en mariage à Joseph » et, c’est clair, ils n’ont pas encore vécu ensemble… « Avant qu’ils aient habité ensemble » écrit saint Matthieu, et en saint Luc, Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »Et puis, c’est la grande révélation, dans les deux annonciations, de l’œuvre de l’Esprit Saint : « L’Esprit Saint viendra sur toi… » dit l’ange à Marie… Et il dit à Joseph : « L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint. »… Et cet enfant, il faut lui donner le nom de Jésus : « Tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (qui veut dire « Dieu sauveur ») »… Et dans l’Evangile d’aujourd’hui :« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. »… Joseph est choisi parce qu’il est « fils de David » afin que Jésus soit aussi fils de David : « Dieu lui donnera le trône de David, son père,… et son règne sera sans fin », précise l’ange à Marie… Et il ajoute : « Il sera saint, il sera appelé Fils de Dieu »… tandis qu’il annonce à Joseph : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés »… C’est la révélation que cet enfant, cet Enfant Sauveur, est Dieu avec nous, Dieu lui-même parmi nous !...

             Maintenant, nous pouvons penser à Marie et Joseph se retrouvant et partageant leur annonciation

             L’un et l’autre, ils ont donné leur réponse de foi, ils ont dit OUI au Seigneur : « Qu’il me soit fait selon ta parole » dit Marie, et Joseph « fait ce que l’ange du Seigneur lui a demandé ». 

             Ils peuvent se confirmer mutuellement dans leur vocation, et ils peuvent attendre la naissance, ils peuvent attendre Noël avec une douce attention, toujours plus grande,… une douce attention à l’Enfant qui va naître… Et les voilà qui vont grandir en admiration

             En effet, ils ne peuvent que grandir en admiration en découvrant -et nous avec eux- que Dieu prend la route de notre humanité…

             Si nous avions peur de Dieu… Hé bien, nous ne pouvons plus avoir peur de Dieu !... car c’est un petit enfant dans le ventre d’une maman,…

             Pour le 4ème dimanche et donc pour la 4ème semaine de l’Avent nous avons une très belle image de la future sainte famille :

             Joseph et Marie dans l’attente de la naissance Jésus, et dans une très douce attention mutuelle, et dans l’admiration de l’œuvre de Dieu.

             Dieu est là !... prêt à naître dans notre humanité !... Le Ciel s’approche de la Terre !... L’AMOUR de Dieu vient dans notre humanité !... Silence d’AMOUR… et d’adoration !...

             4 mots pour notre dernière semaine de préparation à Noël : « attente, attention, admiration, adoration ! »

             Attendre la naissance de l’enfant Jésus c’est le laisser aimer en nous et prier en nous.
             Et cela demande une attention… à Dieu qui est en chacun de nous,… et qui est en tous les hommes et femmes sans exceptions…

             Et cela nous met en admiration : Reconnaître avec admiration la présence de Dieu en nous, et la présence de Dieu en nos prochains…

             Dieu lui-même se donne à nous…et nous visite les uns les autres à travers chacun de nous, à travers chaque personne que nous rencontrons.

             Chacun de nous, et chaque personne est cadeau de Dieu par la présence de Dieu en chacun.

             A quelques jours de Noël, que notre cœur, que nos familles, que nos communautés paroissiales, soient de plus en plus, des lieux d’attente, d’attention, d’admiration et d’adoration… et qui nous envoient porter au monde le Don de Dieu…         

                     PRIONS :

    Marie et Joseph, avec vous, nous voulons accueillir l’Enfant Jésus, douce et humble présence de Dieu dans notre humanité.
    Merci d’avoir dit OUI à sa naissance.

    Marie et Joseph apprenez-nous à reconnaître la présence de Dieu dans nos vies et dans la vie du monde ; apprenez nous à choisir le chemin de la foi, et de l’espérance alors que nous nous préparons à fêter Noël !!!
    Amen !

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  • " Es-tu celui qui doit venir ou
    devons-nous en attendre un autre?"
     

        Dans le texte de l’évangile, Jean Baptiste est en prison à cause du roi Hérode qui a peur de ce qu’il dit (Jean Baptiste parle de la venue du Messie, du Sauveur qui vient pour juger tous ceux qui font le mal).

                Mais Jean Baptiste réfléchit en prison et se demande s’il ne s’est pas trompé au sujet de Jésus : Jésus est-il un juge qui vient punir ceux qui font le mal et récompenser ceux qui font le bien ?

     

                Se serait-il trompé ? Jean Baptiste demande à ses disciples d’aller voir Jésus pour lui demander : « Es-tu vraiment celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » 

                Jésus répond qu’il ne vient pas juger mais sauver. Jésus dit aux envoyés de Jean baptiste ; « …  les pauvres reçoivent la Bonne nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » « Allez annoncer à Jean (Baptiste) ce que je dis et ce que je fais.»

                Jésus dit et montre quel genre de Messie il est. Jésus est l’Envoyé de Dieu, le Fils de Dieu qui montre l’amour de Dieu en faisant des gestes de bonté envers les défavorisés et les souffrants, les aveugles, les boiteux, les lépreux, les sourds...  

                Mais beaucoup de gens à l’époque de Jésus attendaient autre chose : ils attendaient que le Messie les libère de la domination et du pouvoir des Romains, du pouvoir du roi Hérode.  

                Jésus au contraire vient comme le prophète Isaïe l’avait annoncé (1ère lecture de ce dimanche) : «Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s'affolent: «Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu… Il vient lui-même pour vous sauver.» Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie.» (Is 35, 3-4)  

                Jésus affirme que le salut du monde avance chaque fois que le mal recule.

                Dieu est à l'oeuvre dans notre monde chaque fois que des gestes de bonté sont faits envers les souffrants, les défavorisés, les pauvres, les rejetés.   

                Dieu en Jésus-Christ, ne se manifeste pas par des gestes de triomphe et de vengeance, mais par des gestes de compassion, des gestes d’amour. Dieu vient en Jésus Christ pour être « doux et humble de cœur ».  

                Lorsque nous témoignons de notre foi en Jésus Christ, ne nous laissons pas enfermer par les fausses représentations de Dieu.    Dieu est proche de nous (Il est l’Emmanuel (Dieu avec nous en Jésus). Dieu connaît nos joies, nos problèmes, nos peines, nos souffrances et aussi nos espoirs. 

                C’est ce que veut dire la naissance de Jésus Christ dans la crèche de Bethléem ! : petit enfant fragile, dans la paille, complètement dépendant de Marie, de Joseph, et des personnes qui viennent à la crèche.

                Les gens attendaient un Messie fort, puissant, victorieux… L’envoyé de Dieu vient naître dans le monde comme un petit enfant et un petit enfant qui n’a pas de place pour lui dans le petit village de Bethléem : il vient naître dans une étable pour animaux, dans une crèche.

                Les premiers visiteurs du Messie, de Jésus, sont de pauvres bergers, ceux qui étaient parmi les plus bas dans l’échelle sociale de son temps.

                C’est là le genre de Messie, de Sauveur que Dieu a choisi d'être en Jésus. C’est pourquoi Jean Baptiste a eu des doutes : «Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?»  

                Pendant ce temps de préparation à la fête de Noël, le Christ nous demande de le «reconnaître» dans l’humble crèche de Bethléem et de nous rapprocher de ceux et celles qui souffrent : les aveugles, les boiteux, les malades, les personnes seules et abandonnées. 

                Nous sommes invités à ouvrir nos horizons et nos cœurs.

                Pendant cette période de joie, de partage et d’échange, il faut éduquer les enfants et les petits enfants à faire une liste non seulement de cadeaux à recevoir, mais aussi une liste de cadeaux à donner ! Il y a tellement de besoins, de souffrances et de solitudes ! Si chacun de nous fait un effort supplémentaire pour rejoindre certaines personnes qui ont besoin d’un peu d’amour et d’attention, nous serons une «bonne nouvelle» dans notre monde d’aujourd’hui ? 

                L’enfant Jésus de la crèche est bien celui qui vient pour nous sauver et non pas pour nous juger.

                Nous n’avons pas à en attendre un autre.

                «Maranatha», viens Seigneur Jésus.

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  • Les animaux de la crèche

             L’histoire de Noël, c’est l’histoire de Marie et de Joseph qui disent OUI à la naissance de l’enfant Jésus le Christ, l’Envoyé de Dieu.

             Et Jésus est né dans une crèche, une étable pour animaux car il n’y avait plus de places dans l’auberge de Bethléem.

             Des animaux sont témoins de Noël, de la naissance de Jésus.

             Il y avait des animaux déjà présents dans la crèche.

             Et, il y avait aussi d’autres animaux qui sont venus voir l’enfant Jésus.

     

    Les animaux déjà présents dans la crèche :

    1er son : un bœuf dans la crèche     

             Dans la crèche, le boeuf ruminait tranquillement. Il a tout vu et il a ruminé les chants des anges, la lumière de l’étoile, le grand cadeau de Noël : la naissance de l’enfant Jésus.

     

    2ème son : d’autres animaux dans la crèche     

             Des chants de grillons et d’insectes. Pourquoi ? Parce que la naissance de Jésus a eu lieu la nuit : la nuit de Noël.

     

    D’autres animaux sont venus voir l'enfant Jésus :

    3ème son : un âne      

             L’âne, lui est arrivé avec Marie et Joseph.

    Voici ce que l’âne nous a raconté :

    « J’ai porté Marie, de Nazareth à Bethléem. Elle portait l’enfant Jésus en elle et Joseph me guidait devant. Et, arrivés à Bethléem, personne n’a voulu accueillir Marie et Joseph. Heureusement, l’aubergiste a quand même proposé son étable pour animaux. Et c’est là que j’ai été témoin de la naissance de l’enfant Jésus. J’ai tout entendu avec mes grandes oreilles d’âne. »

     

    4ème son : des moutons     

             Quand les anges ont chanté leur chant de Noël « Glooooo oooo oooo ria in excelsis Deo… ». Les moutons ont chanté avec les anges sous le ciel de la nuit éclairé par l’étoile de Noël. Ils ont chanté toute la joie qu’ils avaient dans leur coeur.

    Et avec les bergers, les moutons sont venus à la crèche pour voir l’enfant Jésus.

     

    5ème son : des chiens      

             Avec les moutons et les bergers il y avaient aussi des chiens qui aboyaient pour dire aussi leur joie.

     

             Plus tard, d’autres animaux sont venus de très loin avec 3 hommes très savants et très riches en suivant l’étoile de Noël.

    6ème son : des chameaux     

             Les chameaux des 3 rois mages (Melchior, Balthazar et Gaspard) sont venus à Bethléem pour voir l’enfant Jésus. La naissance de Jésus est un événement pour toute l’humanité. La crèche était trop petite pour que les chameaux puissent entrer. Mais ils ont tout vu par la porte.

             Les chameaux parlaient entre eux devant la porte de la crèche. Ils disaient :

    « D’abord, il y a eu l’étoile, on la voyait bien et on la suivait jour et nuit. Et les rois mages discutaient sur la promesse de Dieu qui devenait réalité : Dieu vient chez nous dans un petit enfant Jésus !!!

    Les rois mages se sont mis à genoux devant l’enfant et lui ont donné leurs cadeaux.

    L’or : car Jésus est Amour.

    L’encens : car est Jésus est Prière.

    La Myrrhe : car Jésus est Vie éternelle.

    …..

    Tous les animaux ont chanté : Glory  Glory Alleluia      

     

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  •              Au début de chaque période de l’Avent, nous tournons notre regard vers les trois venues du Christ :

    il est venu il y a plus de 2000 ans, il vient chaque jour et il viendra à nouveau. 

                Les trois venues du Christ ont toutes le même but : restaurer et approfondir notre amour Dieu.  

         Les lectures bibliques de ce 2ème dimanche de l'Avent nous annoncent que le grand projet de Dieu c'est de nous ramener tous à lui. Pour lui, c'est une priorité absolue. Il ne se contente pas de nous appeler de loin. Il vient à nous en nous envoyant des messagers. Dans la liturgie de ce jour, nous avons Isaïe, Paul et Jean Baptiste.
         Le prophète Isaïe (1ère lecture) se présente comme un messager de l'espérance. Il annonce un monde de paix et de justice : "Le loup habitera avec l'agneau… le veau et le lionceau seront nourris ensemble… Un rameau sortira de la racine de Jessé". Ce rameau sera porteur de paix. L'Esprit du Seigneur lui sera donné par l'onction. Ainsi rempli de l'Esprit de Dieu, ce roi fera germer la justice. Il aura souci du faible et du pauvre dont il sauve la vie. Pour nous chrétiens, c'est un formidable message d'espérance. Avec la naissance de Jésus, c'est le commencement de sa réalisation.
         Dans la seconde lecture, saint Paul s'adresse lui aussi aux chrétiens en tant que messager de Dieu. Il présente le Christ comme le sauveur de tous les hommes. Sa venue était annoncée dans les livres saints de l'Ancien Testament. Ce qui nous est demandé, c'est d'être accueillants, de nous faire tout à tous. Paul s'adresse aux chrétiens de Rome. Comme dans toutes les grandes villes, il s'y trouve des gens très différents, des chrétiens fervents, des tièdes, des juifs et des chrétiens convertis : Accueillez-vous les uns les autres comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu". Être accueillant envers tous nos frères c'est se préparer à recevoir le Christ.
         Dans l'Évangile de saint Matthieu, nous trouvons un prophète "pur et dur" : il s'agit de Jean Baptiste, le dernier prophète de l'Ancien Testament. Ce qui intéresse l'évangéliste Matthieu, c'est d'abord le message qu'il proclame : "Convertissez-vous… préparez le chemin du Seigneur". Il rappelle avec insistance la nécessité de "produire du fruit". La conversion qu'il réclame à tous doit se traduire en actes. Il annonce le jugement de celui qui vient. Aucun privilège ne peut nous en extraire. Il ne suffit pas de faire partie de l'Église pour être sauvés. 

         Les juifs ont été nombreux à répondre à l'appel de Jean et à se faire baptiser par lui. Mais les pharisiens et les sadducéens se sont montrés méfiants car ce mode de pardon des péchés n'était pas prévu dans la loi de Moïse. C'est sans doute leur méfiance qui a provoqué les violentes invectives de Jean Baptiste : "Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient. Le fait d'être de la descendance d'Abraham n'est pas une garantie de salut. La vraie conversion doit produire un fruit visible. Elle doit nous amener à des gestes d'accueil, de partage et de solidarité.

         Cet appel est aussi pour chacun de nous. Mais se convertir, ce n'est pas d'abord faire des efforts pour essayer de devenir meilleurs. Le plus important c'est de donner notre foi au Christ. Avec lui, on devient autre. "Comme le laboureur retourne la terre pour l'ensemencer, la grâce du Christ retourne le cœur pour y déposer la semence divine". 

         Voilà une bonne nouvelle pour nous et pour le monde entier. Le Christ est là, au cœur de nos vies. Cette bonne nouvelle doit être annoncée à temps et à contretemps. Le monde se prépare à fêter Noël mais beaucoup ignorent Celui qui en est l'origine. Noël, c'est Jésus qui est venu, qui vient chaque jour et qui reviendra. Vivre Noël, c'est accueillir Jésus qui vient ; c'est lui donner la première place dans notre vie.

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