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  • Homélie du 4ème dimanche de l'avent année A 22 décembre

     

          A certaines heures, devant les drames de nos vies et du monde, notre foi est mise à l'épreuve par l'apparent silence de Dieu. C'est pourquoi, à 72 heures de Noël, il nous est bon de rencontrer un homme éprouvé qui a su être ouvert à l'imprévu de Dieu.

          Dans l'évangile de ce jour, Joseph est, en effet, un homme tellement atteint par ce qui arrive à Marie, qu'il s'apprête à la répudier. Or, contre toute attente, voilà qu'il la prend chez lui.      

          D'abord dérouté, Joseph en vient à accueillir non seulement Marie, mais aussi avec elle, l'enfant. Que s'est-il passé ?

          Si Joseph est sorti de son trouble, c'est d'abord parce qu'il a été un homme d'écoute !

          Dans l'épreuve et la nuit, Joseph est de ces hommes qui ne discutent pas indéfiniment, mais consentent à se laisser instruire. Il prête l'oreille comme quelqu'un qui ne sait pas tout, à qui il reste beaucoup à apprendre.

           Si on dit de Joseph qu'il est un homme juste, c'est qu'il est plus profondément un « homme ajusté ». À travers les aléas de sa vie, il a cherché à s'ajuster à la volonté de Dieu. N'avons-nous pas comme lui à nous laisser instruire, à nous ajuster nous-mêmes au projet parfois déconcertant mais toujours bienveillant de notre Dieu, pour l'accueillir et lui donner une confiance renouvelée.

           Dans notre monde où l'on veut tout programmer et tout maîtriser, nous avons à redécouvrir qu'on ne s'empare pas de Dieu. On le reçoit comme un cadeau inespéré dans le creux de nos « mains vides ».

            Avec l'enfant attendu par Marie, Dieu lui-même entre dans notre histoire.

            À Joseph, éprouvé, l'ange du Seigneur a révélé les deux noms de l'Enfant Dieu attendu par Marie.

            « Il s'appellera Jésus, c'est-à-dire « le Seigneur sauve ».

            Et puis, on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit « Dieu avec nous ».

            En quoi ces deux noms de notre Dieu peuvent-ils réconforter Joseph et nous réconforter nous aussi aujourd'hui ?

            Accueillir Jésus, comme « Sauveur », n'est-ce pas d'abord reconnaître qu'il est le Christ, l'Envoyé de Dieu qui vient en cette nuit de Noël, comme tout au long de l'histoire, là où il y a des hommes et des femmes à sauver. Jésus dira lui-même, au cœur de sa vie publique, qu'il n'est pas venu pour les bien-portants et pour les justes, mais pour les malades et les pécheurs. Aussi, voici pour nous une source inouïe d'espérance. En dépit des apparences, des situations qui nous semblent sans issue, il nous faut oser croire qu'avec Jésus, il n'y a plus d'impasses définitives et insurmontables dans nos vies ; on ne peut plus désespérer de soi ni de personne, car devant Dieu, il n'y a plus rien qui soit à jamais perdu. C'est pourquoi, la nuit de Noël, une joie secrète habite le cœur de tout homme, de tout âge et en toute situation de péché ou de grâce.

             On connaît le sermon de saint Léon, pape, au ve siècle : « Il n'est plus permis d'être triste lorsqu'on célèbre l'anniversaire de la Vie. Que le saint exulte, car il approche du triomphe ; que le pécheur se réjouisse car il est invité au pardon ; que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie ! »

              À Joseph, inquiet, l'ange du Seigneur donne à l'Enfant Dieu un autre titre qui va apaiser son cœur : « On lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit “Dieu avec nous”. » Accueillir Jésus comme l'Emmanuel, « Dieu avec nous, c'est reconnaître que, malgré l'impression de silence voire d'abandon, nous ne sommes plus jamais seuls, abandonnés : même aux heures d'épreuve et de nuit, une présence secrète nous accompagne. Dieu lui-même habite notre nuit et fait route pour toujours avec nous.

     

              L'Emmanuel, Dieu avec nous : c'est, en définitive, le premier et le dernier mot de notre Dieu, l'unique bonne nouvelle de tout l'Évangile. La lumière de la nuit de Noël est et sera encore, nous le savons, nous le croyons, comme la lumière de la nuit de Pâques, capable de s'infiltrer dans les ténèbres les plus épaisses pour nous rendre joie et espérance.

              En cette avant-veille de la nuit de Noël, au moment où partout des hommes et des femmes cherchent à tâtons l'espérance et la joie, où tant d'êtres seuls appellent le réconfort d'une présence, puissions-nous croire et aider à croire que, depuis Noël et Pâques, toutes les heures de notre vie, jusqu'à l'heure de notre mort, sont des heures bénies où Dieu nous est indéfectiblement présent. 

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  • 3ème Dimanche de l’Avent de l'année A :15 décembre 2013

                Accueil : Ce dimanche, c’est le dimanche de la joie : le 3ème dimanche de l’Avent. Il y a 4 dimanche de préparation à Noël et donc aussi 4 semaines. L’Avent ne veut pas dire « avant » Noël. Avent, a.v.e.n.t. veut dire avènement, l’attente de la venue de Jésus, le Messie, le Fils de Dieu.

                L’Avent c’est une période d’attente d’une grande fête : Noël fête de la naissance de Jésus il y a plus de 2000 ans mais aussi et surtout Noël fête de la venue de Jésus dans notre vie de tous les jours.

                Quand on attend, ce n’est pas toujours facile à vivre surtout quand on ne sait pas combien de temps l’attente va durer et ce qui va se passer après l’attente. Mais pour le temps de l’Avent nous connaissons la durée d’attente (4 semaines) et nous savons ce qui va se passer après l’attente de l’Avent (Noël). Alors l’Avent est bien une attente qui nous donne de la joie.

                Attendre Noël, c’est avoir envie que Dieu vive dans le cœur de chacun. Attendre Noël c’est avoir envie que Dieu apporte à chacun la paix, la lumière, l’amour, la force grâce à la venue de Jésus : le Fils de Dieu et notre plus grand ami.

     

            Homélie :

                Nous voici arrivés à 10 jours de Noël. Nous sommes le 3è dimanche de l’Avent (15 décembre) qui est traditionnellement le dimanche de la joie.

                Avec Marie et avec Joseph, nous attendons dans la joie la venue de l’enfant Sauveur, Jésus.

                Avant la naissance de Jésus, Dieu a parlé, il y a déjà bien longtemps à Abraham,

                puis à Moîse,

                puis à David,

                et avant sa venue en Jésus à Jean-Baptiste.

                Dieu nous a toujours dit la même chose depuis qu’il a commencé a parlé avec les hommes. Il nous a toujours dit “ Je suis avec vous tous les jours de votre vie sur terre et même après je serai toujours avec vous. »

                C’est ce que nous dit Jean-Baptiste avant la naissance de Jésus : “ Voici que Dieu vient !”

                Oui, quelle chance nous avons de pouvoir croire en Jésus qui est Dieu fait homme. Jésus est Dieu qui veut partager notre vie de la naissance jusqu’à la mort et jusqu’à la résurrection après la mort.

                Avec Jésus, nous avons un chemin qui nous montre la vérité, et qui nous donne la vie.

                J’aime bien dire que l’allée centrale d’une église représente le chemin de notre vie avec Dieu.

                L’allée centrale d’une église est un point de repère. Nous marchons dans cette allée à des moments précis de notre vie : le baptême, la première communion, la profession de foi, le mariage, pour venir à la confession, pour recevoir le sacrement des malades, pour la messe, pour la prière ... .

                Dieu nous a donné une église pour nous donner des repères dans la vie. Et l’allée centrale d’une église est un repère important dans la vie quand on croit en Jésus, Dieu fait Homme.

                En ce troisième dimanche de l’Avent, grâce à la foi qui nous prépare à Noël, soyons dans la joie.       

                Une dizaine de jours avant Noël, refaisons cet acte de foi que Dieu ne prend pas un an de plus à chaque fois que nous fêtons Noël. Noël est bien plus qu’un simple anniversaire car Dieu n’a pas d’âge, il est de tout temps.

    En attendant Noël, à l’exemple de sainte Marie et de saint Joseph, dans la foi, nous redécouvrons que si nous attendons, Dieu, lui-aussi est en attente : Dieu est en attente de venir chez nous, dans notre vie de tous les jours.

    Voici une illustration courte pour réfléchir : voici une petite image que j’aime bien dire et redire: 

    C’est formidable que l’homme ait pu marché sur la lune. C'est formidable qu'une troisième nation ait pu réécemment envoyée un robot sur la lune. Mais, ce qui est encore plus bouleversant c’est de penser et de croire que Dieu a marché sur la terre et de penser et de croire que Dieu continue à marcher sur la terre aujourd’hui, avec nous et en chacun de nous.

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  •                                    Crèche en Asie

    Crèches du monde entier à colorier

     

     

      Les crèches peuvent être copiées

    pour être imprimées puis coloriées.

     

     

     

     

     

     

    Crèches du monde entier à colorier

     

     

       Crèche en 

       Amérique

     

     

     

     

     

     

    Crèches du monde entier à colorier

     

     

      Crèche en

      Europe

     

     

     

     

     

     

    Crèches du monde entier à colorier

     

     

        Crèche en

        Afrique

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  •     Voici un cadeau pour le temps de l'Avent :

    Une vidéo qui peut être un beau moment de prière avant Noël.

                                                                                                                                               






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  • 2ème dimanche de l'Avent 8 décembre 2013

     

    Homélie :

    " Préparez ! "

            A l’approche de Noël, les lectures de ce 2è dimanche de l’avent nous parlent de « préparation ».

    Nous allons retenir ce mot : "Préparer". - Le temps de l'Avent est fait pour préparer la venue du Seigneur, aplanir les routes, enlever tous les obstacles qui l'empêchent d'entrer dans notre vie.

    Ce qu’il nous faut préparer c'est d'abord notre cœur. Jean Baptiste invite chacun de nous à se convertir, à redonner toute sa place à Jésus qui vient.

    Se préparer à Noël, c'est redonner à notre relation avec le Seigneur plus de force et plus de chaleur.

    A l’approche de la fête de Noël, Jésus attend de nous une réponse d’amour, de confiance,  car il vient par amour pour nous.

             Vous comprenez alors que la préparation à Noël ne se situe pas d’abord au niveau extérieur mais au niveau intérieur.

             Je me demande souvent quelle image nous pouvons avoir de Dieu lorsque nous nous préparons à Noël qu’au niveau des apparences, qu’au niveau des décorations.

             Bien sûr, tout ce qui est fait à l’extérieur est beau, plein de lumières.

             Mais, notre cœur, lui, comment le préparons-nous à Noël, à la venue du Seigneur Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur ?

             Comment nous préparer à Noël, avec notre cœur, de l’intérieur ?

             Hé bien, en se rappelant que le Seigneur vient dans un enfant, nouveau-né, couché dans une crèche.

             Voici notre Seigneur, tout petit, couché dans une mangeoire.

             Lorsque Dieu décide de nous rejoindre, il vient vers nous dans un enfant plein d’avenir.

             Il y a alors pour nous une conversion, un changement à réaliser dans notre manière d’être en relation avec Dieu.

             Très souvent, nous cherchons à rejoindre le Seigneur au niveau de nos peurs, de nos angoisses, de nos questions, de nos demandes.

     

             Que se passe-t’il donc comme changement quand on se prépare à Noël dans la foi en l’enfant Jésus qui est le Christ, l’Envoyé de Dieu ?

             Si nous acceptons la présence de Dieu dans un petit enfant (Jésus) sur la paille, alors cela peut tout changer à l’intérieur de nous, dans notre cœur.

             Serions-nous si grand pour Dieu, pour que nous puissions ainsi porter dans nos bras, sa présence, comme Marie et Joseph l’ont fait en portant dans leur bras Jésus.

             Quelle Bonne Nouvelle !!!

             Dieu répond à toutes nos demandes par sa volonté de nous faire confiance. A toutes nos demandes, le Seigneur nous répond : « Je crois en toi et je vais t’aider à découvrir ce que tu as de meilleur en toi, je vais t’aider à découvrir toute la vie, tout l’amour qui est en toi. »

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Notre relation avec Dieu devient une relation de vie, de confiance au-delà des difficultés rencontrées, au-delà de nos faiblesses.

             Cela change tout de se préparer à Noël avec notre cœur, de l’intérieur. Nos relations avec les autres ne sont plus des relations de jalousies, de comparaisons, mais des relations de vérité en reconnaissant que chacun peut apporter quelque chose à l’autre avec ce qu’il est.

             En se préparant à Noël, dans la foi en Dieu qui vient partager notre humanité, nous comprenons que le Seigneur souhaite réveiller toutes les capacités, toutes les forces qu’il a mises en nous depuis notre naissance, depuis notre baptême : la prière dans la confiance et non dans l’inquiétude, la force d’aimer l’autre tel qu’il est, la joie de savoir donner et recevoir.

     

             Alors, bon temps de l’Avent, bonne préparation à Noël avec notre cœur, avec le meilleur de nous-mêmes.

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  • Méditation pour Noël

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  •                                           CONTE DE NOEL 

                                                                            Regarder les diapositives         et      Ecouter le conte de Noël 
     

    Conte pour se préparer à Noël

    Conte pour se préparer à Noël

     

     

                 

                                                                                                                                                             

     

     

     

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  • 1er dimanche de l'Avent 1er décembre 2013

    Homélie :

    "Veillez !"

     

    Dans quatre dimanche, nous serons à Noël.

    Malgré tout, tous les ans, on veut que ce soit une belle fête, pleine de joie et de lumières.

    Dans les églises, nous préparons la fête de Noël en commençant par la couronne de l’Avent et également par un début de crèche de Noël.

    Nous commençons une nouvelle année liturgique en entrant  dans le temps de l’Avent qui représente une période de 4 semaines, 4 dimanche pour nous préparer à la fête de Noël, la Nativité, l’Incarnation, la venue de Dieu en notre humanité par la naissance de Jésus : Jésus signifie « Dieu sauve », « Dieu sauveur ».

    Les Evangiles de ces quatre dimanche vont nous rappeler des personnes importantes pour la naissance de Jésus.

     D’abord Jean Baptiste, le fils d’Elizabeth (cousine de Marie) : Jean Baptiste annonce la naissance de l’Envoyé de Dieu, la naissance du Messie : Jésus.

             Jean-Baptiste prépare la venue de Jésus et même commence à faire découvrir le baptême.

     Une deuxième personne c’est Marie, la mère de Jésus. Elle a préparé, la venue de Jésus qui est aussi son Fils selon la volonté de Dieu. Marie peut ainsi nous accompagner en nous aidant à dire, comme elle, OUI à la venue de Dieu dans nos vies, OUI à la venue de Jésus vrai Dieu et vrai Homme (Nous le proclamons dans  « le Credo » de l’Eglise).

             Avec Jean-Baptiste et avec Marie, apprenons à VEILLER.

    Chaque nuit, pendant que les autres dorment, il y a des gens qui veillent, qui sont éveillés : la maman près de son bébé, l’infirmière à l’hôpital, le pilote de train ou d’avion, l’ouvrier qui fait « les 3 fois 8 heures de travail »… etc.

    Jésus voit son Eglise comme une maison où l’on veille, « Prenez garde, veillez ».   

             Mais, c’est quoi VEILLER ?

    « Ce que tu veux que les autres fassent pour toi, fais-le aussi pour eux. »

    « Si tu veux que quelqu’un soit ton ami, alors toi aussi soit un ami pour lui. »

    « Si tu veux que quelqu’un t’aide, alors toi-aussi viens à son aide. »

    C’est cela VEILLER.

    A la manière de Jésus, apprenons à aimer et nous serons aimés.

             Soyons comme des personnes qui attendent, qui veillent.

     

    Pourquoi ?

             Nous avons tous fait l’expérience de l’attente ?

    Le temps passe, on attend, et en attendant on a le cœur qui bat. Mais, quand est-ce qu’il va venir ? Bientôt, ou faut-il que j’attende encore ? Est-ce que je serais prêt à l’accueillir ?

    Et je me demande où il est, ce qu’il fait. Est-ce qu’il est encore loin ?

             C’est cette expérience là que l’Eglise souhaite nous faire vivre pendant le temps de l’Avent, pendant ces 4 semaines qui viennent avant Noël ?

    VEILLER.

    Quels sont les efforts que je vais faire d’ici Noël ? 

    Je vous propose un poème qui nous aide à méditer sur l’attitude de l’attente.

     

    Quand tu attends,

    Quand tu attends,

    tu es comme le silence

    qui se fait

    juste avant la chanson.  

     

    Quand tu attends,

    tu es comme la nuit,

    qui se termine

    juste avant la venue du soleil.

     

    Quand tu attends, tu as déjà dans tes yeux

    le sourire de celui qui va venir.

     

    Tu as déjà dans tes oreilles

    le rire de celui qui va venir.

     

    Tu as déjà dans la tête

    les gestes et les paroles de celui qui va venir.

     

    Quand tu attends,

    celui qui est absent

    est déjà présent dans ton cœur.

    Benoît Marchon (poèmes pour prier). 

             4 semaines pour se préparer à Noël : du dimanche 1er décembre au mercredi 25 décembre. Entrer dans cette période de l’Avent, c’est se tenir prêt, être veilleur.

     

             Nous préparer à la venue de Jésus, c’est redécouvrir que Dieu vient sonner à la porte de notre cœur. Serons-nous prêt à l’accueillir ?

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