• Prière sur la Foi

    Seigneur Jésus, je veux te dire ma joie de croire en toi,

    car tu es la résurrection et la vie (Jn 11, 25)
    et tu as les paroles de la vie éternelle (Jn 6, 68).

    Tu me fais connaître le visage de bonté de Dieu notre Père
    et sa tendresse toute maternelle.
    Tu me communiques l’Esprit Saint qui me guide à ta suite,
    sur un chemin d’offrande et de liberté.                                          

    Seigneur Jésus, tu me donnes des frères et des sœurs

    avec qui partager ma foi et la célébrer en Église,
    tout en respectant ceux et celles qui s’en sont éloignés,
    de même que ceux et celles qui ne la partagent pas.

    Croire en toi ne m’attribue aucune supériorité sur les autres :
    c’est un appel au service fraternel de tous, dans l’amour,
    et une invitation à la solidarité avec tous, dans la justice et la prière.

    Seigneur Jésus, ma joie de croire en toi vient nourrir ma joie de vivre
    et ma joie de vivre se prolonge et s’épanouit en joie de croire en toi.

    Elle ouvre mon cœur à l’espérance de vivre éternellement
    avec toi et le Père, en communion dans l’Esprit (Ph 2, 1),
    lui qui ne cesse de répandre sur toute l’Église et en moi
    ses fruits de paix, patience, bonté, bienveillance,
    foi, humilité et maîtrise de soi (Ga 5, 22-23).

    Oui, Seigneur Jésus, elle est grande ma joie de croire en toi,
    car tu es le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 6). Amen !

     
     
    + Yvon Joseph Moreau, évêque de Sainte-Anne de la Pocatière, Canada

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  • Homélie du dimanche du Christ Roi 24 novembre

     

                La fête du Christ-Roi est récente. Elle a été instituée par le pape Pie XI en 1925. Cette fête et cette célébration est particulièrement bien venue à la fin d’une année liturgique avant de recommencer une nouvelle année avec la période de l’Avent qui prépare à la fête de Noël.

                Cette fête, nous pouvons dire avec un jeu de mots, couronne l’année liturgique.

                Mais, voilà, les avis peuvent être partagé : pour les uns Jésus est effectivement un roi et pour les autres Jésus n’est pas un roi.

                En fait, Jésus est les deux à la fois : roi et pas roi. Je m’explique : Jésus n’est pas un roi comme les rois de la terre.

                Non, il ne ressemble pas aux rois avec leur grand château, et avec leur luxe. Quand Jésus est né, il est né sur la paille dans un abri pour animaux (dans une crèche). Il a appris à travailler le bois dans le petit atelier de Joseph à Nazareth. Jésus a partagé la vie des plus pauvres. Et quand il était un peu plus connu : il est entré dans la grande ville de Jérusalem (la capitale) sur un petit âne.

                Il a accepté de se laisser clouer sur une croix comme un brigand qu’il n’est pas. Et on lui a mis une couronne d’épine sur la tête. Non Jésus n’est pas roi à la manière des hommes. Il est roi à sa manière jusqu’au don de lui-même sur la croix par amour pour nous.

     

                Introduction à la 1ère lecture : Dans ce passage du 2nd livre de Samuel, on nous parle de David qui devient roi et David a été un bon roi pour son peuple. Dieu a fait dire à David que le Christ sera de sa descendance.

     

                Introduction à la 2ème lecture : Dieu a voulu tout réconcilier dans le Christ et apporter la paix par sa croix.

     

    HOMELIE :

    La royauté de Jésus n’est pas une royauté à la manière des hommes.

    Jésus est roi, oui, mais il n’a pas un bel habit.

                Jésus est roi, mais il n’a pas une grande armée puissante; il a douze pauvres hommes qu’il a choisi comme apôtres.

                Jésus est roi, mais il dit : “Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir!

                Jésus est roi, mais il n’est pas né dans un château, il est né dans une crêche avec les animaux. C’est étonnant.

    Jésus est roi en acceptant de mourir sur la croix. C’est aussi très étonnant.

                Et on pourrait continuer longtemps cette liste qui nous montre que Jésus est un roi pas comme les autres, c’est un roi par amour pour nous.

                Mais alors, c’est cet effacement, cette royauté qui s’abaisse qui nous fait dire qu’il y a une bonne nouvelle en Jésus?

                Oui. Car Jésus est un roi qui prend la dernière place au milieu de nous. En choisissant d’être persécuté avec ceux qui sont persécutés; en choisissant d’être malheureux avec ceux qui sont malheureux; notre Seigneur choisi de ne pas s’imposer.

                Tout est là : ne pas s’imposer.

    En ne donnant pas un amour obligatoire, il nous provoque : est-ce que nous aimons ? Toi qui me vois dans la crêche, toi qui me vois mal habillé, toi qui me vois dépouillé sur la croix, m’aimes-tu ?

                Est-ce que je comptes pour toi ? En prenant cette dernière place, Jésus, nous force à faire sortir de nous-mêmes ce que nous avons de meilleur en nous ! Il nous force à chercher en nous l’amour que nous sommes capables de donner.

                Le Seigneur a voulu cette bonne nouvelle : “Ce que vous faîtes au plus petits, c’est à moi que vous le faîtes !”

                Ne cherchons pas Jésus dans les richesses, dans le pouvoir, mais dans la pauvreté et la faiblesse.

                Quelle grande nouvelle, quel grand espoir, car tous, à un moment ou à un autre nous sommes pauvres, ou encore faibles.   Alors, devant les difficultés de la vie, ce n’est pas le moment de se lamenter, car Dieu est là, encore plus présent au milieu de l’épreuve que lorsque tout va bien.

    Jésus, en étant un roi qui se donne, a déclenché un mouvement d’amour, un mouvement de vie qui ne peut pas s’arrêter.

                Imaginez ce que pourrait devenir notre société, notre monde, si chacun exigeait de l’autre de l’accepter tel qu’il est avec sa pauvreté.

                Nos pauvretés n’étant pas les mêmes on se provoquerait mutuellement à s’aimer les uns les autres tels que nous sommes. Et ce seraient notre reconnaissance des différences de chacun qui deviendrait notre richesse, notre bonheur.

                En somme, il ne s’agit pas de faire un monde où tout le monde se ressemblerait, où tout le monde aurait les mêmes richesses.

                Non, il s’agit de faire un monde avec nos pauvretés, car alors on n’a pas le choix,

                - soit on rejette la pauvreté en cherchant à devenir riche aux dépens des autres (c’est ce que notre monde fait), 

                - soit, on cherche à vivre avec nos pauvretés différentes pour découvrir que l’on est capable d’aimer et d’être heureux en reconnaissant que nous avons besoin des différences de chacun.

    Je vais vous étonner, mais, c’est aussi ce que la musique fait : il faut plusieurs instruments qui ne peuvent pas faire chacun la même chose, pour obtenir une belle harmonie.

                C’est la définition d’un orchestre, les pauvretés de chaque instrument font qu’ils ont besoin des uns et autres et qu’ensemble c’est plus beau que tout seul.

                Jésus est un roi serviteur, un roi volontairement pauvre pour que nous n’ayons pas peur de nos pauvretés.

                C’est en acceptant les pauvretés différentes des uns et des autres que nous pourrons enfin réaliser une belle harmonie.

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  • Voici des extraits de YOUCAT qui est un catéchisme Questions Réponses
    édité en mai 2011 et voulu par le pape Benoit XVI
    en particulier pour les jeunes d'aujourd'hui.

    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre

    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre     YOUCAT rejoint le slogan de ce blog FOIPROMESSE (Dieu se fait connaître à tous ceux qui le cherchent : voilà sa promesse.)                        

     

             Chapitre 1 : Nous les Hommes, nous sommes ouverts à Dieu.

    Question 1 : 
    Pourquoi sommes-nous en recherche de Dieu ?

    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre 

     

     

     

     

     

     

     

     
    Question 2 : 
    Pouvons-nous découvrir l'existence de Dieu avec notre raison ?

    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre

    Question 3 : 
    Pourquoi certaines personnes nient-elles l'existence de Dieu alors qu'elles peuvent le connaître par la raison ?

    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre

     

     

     

     

     

      

    Question 4 : 
    Est-il vraiment possible de connaître Dieu ?
    Peut-on parler de lui de manière juste ?
    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre
                                                                                 
     
           Chapitre 2 : Dieu vient à notre rencontre.
     
    Question 5 : 
    Dieu devait-il se révéler afin que nous sachions qui il est ?
    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre
     
     
     
     
      
     
    Question 6 : 
    Quand Dieu nous envoie son Fils, que révèle-t-il de lui-même ?
    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre
     
     
     
     
     
    Question 7 : 
    Croire - Qu'est-ce que cela veut dire ?
    Extraits de YOUCAT pour la troisième semaine de novembre 
     
     
     
     
     
     
     
     
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  •  ENTENDRE LA MELODIE DU CHANT

     

    Je crois en Toi
    Père, Fils  et Esprit.
    J'ai confiance en Toi
    Tu es mon ami !
     
    Père Créateur de vie,
    Nous sommes tes enfants.
    Tu nous donnes la vie,
    Toi qui nous aimes tant.
     
    Jésus, né de Marie,
    Tu es le Fils de Dieu.
    Tu nous donnes Ta vie
    Comme un cadeau précieux.
     
    Et Toi Esprit de Dieu,
    Tu nous donnes Ta force.
    Un souffle silencieux
    amour qui nous renforce.
     
    Je crois que je grandis
    En te confiant ma vie,
    Ma famille, mes amis,
    Au nom du Père, du Fils
    Et de l'Esprit. Amen.
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  • Homélie du 33ème dimanche du Temps Ordinaire

     

    Introduction à la 1ère lecture : « Voici que vient le jour du Seigneur... .» Le Seigneur nous sauve par la foi, que nous mettons en Lui.

     

    Introduction à la 2ème lecture : Saint Paul nous rappelle, avec sagesse, que la foi en le Seigneur ne veut pas dire ne rien faire, ne pas travailler. La foi et le travail sont complémentaires.

     

                HOMELIE : ( Luc 21, 5-19)

                Oui, il est possible de vivre dans l’espérance encore aujourd’hui.

                L’actualité que nous diffuse les médias est souvent une suite de mauvaises nouvelles. Ce qui se passe aux Philippines, en Syrie, au Cameroun, au Mali, en Israël-Palestine, …etc.

                Et n’oublions pas la violence également en France.

                Dans nos vies, il y a aussi des soucis, des épreuves, plus ou moins lourdes à porter.

                La foi a t’elle quelque chose à nous dire sur ces questions ? Comment réagissait Jésus face aux catastrophes, aux violences, aux angoisses ?

     

                1- Jésus sait la fragilité et la fin de toutes choses.

                Aujourd’hui, dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus n’a pas peur d’aborder la question des guerres, des catstrophes naturelles. Il vient aussi nous prévenir des persécutions que nous pourrons vivre à cause de notre foi.

                Jésus fait preuve de lucidité et il sait la fragilité de la vie humaine. Lui-même, il se prépare à prendre le chemin de sa Passion.

     

                2- Mais, face aux épreuves, aux drames, dans le monde, dans notre vie Jésus nous invite à l’espérance.

                Oui, l’Evangile de ce dimanche, reprend les paroles de Jésus quelques jours avant son chemin de croix et sa mort sur la croix.

                Et pourtant, devant le constat de son proche avenir tragique et devant le constat des difficultés que sa mort va entraîner pour ses disciples, Jésus reste confiant et plein d’espérance.

                Il dit : « Ne vous effrayez pas » ; « Si l’on porte la main sur vous à cause de mon Nom, ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage et à ce moment là je vous inspirerai un langage et une sagesse plus forte que vos adversaires. »

                Quand tout semble s’écrouler autour de Jésus, il ne baisse pas les bras. Non, Jésus annonce que « pas un cheveu de notre tête ne sera perdu. »

                A l’approche de sa Passion, nous ne pouvons pas réduire Jésus à notre pauvre dimension humaine. Non, Jésus ne se laisse pas envahir par les fragilités de notre humanité, il voit loin, il voit grand, il est Dieu fait Homme pour nous sauver.

     

                3- Quand Jésus nous invite à vivre dans l’espérance, il nous invite à vivre dans l’essentiel.

                Nous voulons bien croire en Jésus, en ses paroles pleine d’espérance pour nous. Et sa résurrection après la Passion vient conforter notre foi en l’Espérance qu’il veut nous donner.

                Mais, on peut se poser la question : qu’est-ce que cela change de croire, si le monde, lui, est toujours perturbé, malade de l'égoïsme et de la violence des hommes.

                Est-ce que, au nom de notre foi en Jésus, nous serions alors réduits à être passifs, à attendre patiemment une transformation éventuelle du monde ?

                Ce n’est pas ce que Jésus veut dire quand il nous invite à l’espérance et à la persévérance !

                Il insiste surtout sur l’urgence des situations à prendre en compte au quotidien.

                Il nous invite à l’action.

                « Redressons-nous, levons la tête », n’attendons pas pour mettre en pratique l’espérance qui nous est donnée, par la foi en Jésus plus fort que le mal, plus fort que la mort.

     

                C’est aujourd’hui et chaque jour que nous avons rendez-vous avec la lucidité de Jésus. En fait, posons-nous la question :

    Qu’est-ce qui est essentiel dans ma vie ?

    A quoi, je tiens le plus dans ma relation avec Dieu et dans ma relation avec les autres.

    Qu’est-ce qui me fait vivre et qu’est-ce que les autres attendent vraiment de moi ?

    En effet, à la question : est-ce que j’ai besoin des autres ? Nous risquons de répondre NON.

    Pour la semaine qui vient demandons-nous, plutôt, est-ce que les autres ont besoin de moi ?

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  • Homélie pour le 32è Dimanche du Temps Ordinaire

     

    Accueil : Dieu est le Seigneur de la Vie et de la Vie pour toujours.

    Et pourtant, en cette veille du 11 novembre, nous avons une pensée pour toutes les victimes des guerres. Nous pensons à tous ceux qui sont morts à cause des conflits et en particulier à cause de la guerre 14-18.

    Dieu est le Seigneur de la Vie et de la Vie pour toujours, au delà de la mort : c’est la foi des croyants, des chrétiens que nous allons célébrée dans cette messe, cette Eucharistie.

     

    Introduction à la 1ère lecture ( Martyrs d'Israël (7, 1-2.9-14) ) : Voici une lecture qui nous parle de martyrs et de la foi en la résurrection.

    Introduction à la 2ème lecture ( Thessaloniciens (2, 16-3, 5) ) : « Dieu, par Jésus-Christ, nous donne du réconfort et une joyeuse espérance. »

     


    HOMELIE ( Saint Luc (20, 27-38) ) :

    Pour tous, croyants ou non, la mort est le scandale de l’existence, le scandale de la vie.

    Face à sa propre mort ou à celle de l’autre, nous sommes saisi d’angoisse, de souffrance. Car la mort signifie qu’il y a un jour, une fin.

    C’est un sujet qu’on n’aime pas aborder. Et pourtant, pour aimer la vie, et toute la vie dans tous ses aspects, il faut accepter la mort.

    Le Christ, Jésus, notre Seigneur, incarne en lui-même que la vie peut vaincre la mort. 

    La foi des chrétiens ne nous cache rien sur la dureté de la mort. Etre chrétiens, ce n’est pas vouloir anesthésier la mort.

    Etre chrétien, c’est croire en la résurrection, en la Vie éternelle qui nous est promise auprès de Dieu.

    Dans la foi, il y a cette espérance qui combat le désespoir et la révolte légitimes.

    Toute notre personne est promise à l’avenir, un avenir de plénitude, de communion éternelle avec le Seigneur.

             Dans la foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, la mort est un passage qui marque la fin de la vie sur terre et le commencement de la vie éternelle avec le Seigneur.

             Dans l’Evangile de ce dimanche, la controverse entre Jésus et les sadducéens, concerne la résurrection, puisque les sadducéens ne croient pas en la résurrection. Cela ne ressemble-t-il pas à l'opinion de beaucoup de personnes aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, il y a toujours des personnes pour penser que notre vie actuelle est tout ce qui existe, qu'il n'y a rien d'autre après.

    Mais, si nous ne pouvons plus voir nos proches avec nos yeux après leur mort, cela ne veut pas dire qu’ils ont cessé d'exister.

    Croire en la résurrection, c'est croire que notre Dieu est le Dieu de Vie, et de la Vie pour toujours avec Lui, au delà de la mort.

    La résurrection n'est pas un à-côté de notre foi en Dieu et au Christ. Elle est au centre même de la foi chrétienne et donc de notre espérance.

    Il n'est pas rare dans les évangiles, de voir Jésus nous parler de la réalité de la Vie auprès de Dieu, dans son Royaume comme étant un grand banquet, un festin, un repas de noce où tout le monde mange à sa faim.

    Il utilise des images parce que les mots nous manquent pour décrire cette réalité éternelle, après la mort.

             N'est-ce pas frustrant de ne pas pouvoir comprendre cette réalité qui nous dépasse? N'en est-il pas ainsi pour toutes les étapes de notre vie? Il y a bien des choses qui nous dépassent dans notre vie d'homme et de femme...

    Pour nous aider à nous réconcilier avec cette réalité du Royaume de Dieu qui nous attend tous, et qui nous dépasse, je vous invite à regarder chacun notre cheminement de vie personnelle.

    On a beau parler de la résurrection, cela ne va pas de soi.

    Si je ne la fais pas atterrir dans ma vie de tous les jours, cela ne veut rien dire!

    En effet, dans le quotidien, il est possible de vivre des petites résurrections.

    Pensons à tous ces gestes de solidarité que l’on peut faire, à toutes ces attentions qui redonnent le goût de vivre : ce sont des petites résurrections.

    Le ciel, en fait, nous pouvons commencer à le vivre sur terre quand on cherche à reconnaître tous les petits bonheurs de la vie, quand on cherche à être en communion avec Dieu et avec les autres.

    Chaque messe nous donne cette chance de goûter au ciel.

    Au cours d’une messe, nous associons la fraction du pain à la Passion du Christ, son corps déchiré sur la croix est son corps rompu à chaque Eucharistie.

    Mais la fraction du pain, nous pouvons l'associer aussi à la Résurrection. Souvenez-vous, c'est à la fraction du pain que le Ressuscité se fait reconnaître aux disciples d'Emmaüs.

    «Qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle. » : nous dit Jésus.

    Le pain eucharistique est pour nous une semence de la résurrection. Le pain eucharistique opère en nous partiellement la résurrection, nous procure les forces nécessaires afin de poursuivre notre route. Jésus nous donne ce passage de la mort à la vie éternelle. Passage qui peut s'incarner dans notre vie de tous les jours.

    Pour conclure, j’aimerai partager avec vous cette conviction de foi : Le Royaume de Dieu, la promesse de la Vie éternelle auprès de Dieu, est en nous.

    C'est à nous de rendre visible et accessible aux autres cette espérance qui fait vivre.

    - Est-ce que ma vie d'aujourd'hui a le goût du ciel ? Est-ce que je suis porteur d'espérance?

    - Est-ce que je donne la vie autour de moi par mes paroles et mes attitudes?

    - Suis-je un être de résurrection?

    Durant cette Eucharistie, demandons au Seigneur d'ouvrir notre cœur à sa présence. Ainsi, nous serons des êtres de résurrection, c'est la grâce que je souhaite à chacun de nous.

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  • SITE présent dans le blog foipromesse

    «Faire redécouvrir, grâce aux moyens de communication sociale, la beauté de tout ce qui est à la base de notre marche et de notre vie, la beauté de la foi, la beauté de la rencontre avec Jésus-Christ» (Pape François, assemblée plénière du Conseil pontifical pour les Communications sociales, septembre 2013)… c'est le site proposé par l’Église catholique en France.

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le mois de novembre 2013 est le dernier mois de l'année de la foi voulue par le pape précédent Benoit XVI et commencée en octobre 2012
    LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE MOTU PROPRIO
    PORTA FIDEI (Porte de la foi)
    DU SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XVI PAR LAQUELLE EST PROMULGUÉE L'ANNÉE DE LA FOI 
    Extrait : " Chapitre 9. … Redécouvrir les contenus de la foi professée, célébrée,
    vécue et priée, et réfléchir sur l’acte lui-même par lequel on croit, est un engagement que
    chaque croyant doit faire sien, surtout en cette Année. "
     
                              Vidéo sur des personnes qui témoignent que la foi donne du sens à leur vie.

    Définition de la Foi (site de la Conférence des évêques de France) : " Pour un chrétien la foi est relation à Dieu dont il reçoit la Parole. Elle est adhésion à un ensemble de vérités et suppose une connaissance ; elle est d'abord lien à Jésus-Christ qui nous révèle Dieu... Croire en Dieu pour le chrétien c'est croire qu'il est le fondement même de son existence. "

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