• Homélie pour le 31è Dimanche du Temps Ordinaire après la Toussaint

      

    Introduction à la 1ère lecture : « Seigneur, tu as pitié de tous les hommes,… . » « Ceux qui tombent » dans le péché, « tu les reprends peu à peu… pour qu’ils se détournent du mal, et puissent croire en Toi. »

     

    Introduction à la 2ème lecture : Saint Paul nous rappelle la prière les uns pour les autres. Que notre prière en Jésus nous donne d’accomplir tout le bien que nous désirons.

     

                HOMELIE :

     

                Pour entendre l’Evangile de ce dimanche dans sa profondeur bouleversante, il nous faut tout d’abord méditer sur la personne de Zachée. 

    Qui est Zachée ? :

                Un publicain : ce qui veut dire un homme exerçant un métier public.

                Il est riche.

    Il a tout ce qu’il faut en apparence.

    Et pourtant, il lui manque quelque chose : il veut voir qui est Jésus.

    Tous les mots ont leur importance : voir qui est Jésus. Ce n’est pas seulement voir Jésus (le regarder comme un curieux et puis c’est tout). Il veut voir qui est Jésus ? C’est autre chose que la simple vision. C’est vouloir découvrir et comprendre la personnalité de Jésus.

    La manière de parler et la manière d’agir de Jésus interpellent Zachée !!!

    Zachée ressent le besoin de s’approcher de Jésus. Lui, Zachée, qui a tout ce qu’il faut sur le plan matériel, est encore en recherche de quelque chose.

    Ce qui lui manque, il pense le trouver en apprenant à connaître Jésus. 

    Zachée est grand par ses richesses matérielles, mais il est de petite taille, et certainement aussi petit dans son cœur et dans son âme par rapport aux questions sur la vie, sur la mort, sur la sainteté, sur Dieu, sur l’homme en général. Et Jésus, dans ses discours, et dans son comportement apporte des réponses à ses questions.

    - Avons-nous, nous aussi, le désir de voir qui est Jésus ? Nous sommes nous aussi, petits, car il y a beaucoup de choses qui nous dépassent comme par exemple la très ancienne fête de la Toussaint. « Tous…saint », tous appelés à la sainteté, qu’est-ce que cela veut dire ?         

    Et Jésus nous répond qu’il met sa confiance en chacun de nous, sans jamais désespéré de nous.

    « Que notre prière en Jésus nous donne d’accomplir tout le bien que nous désirons. » nous disait tout à l’heure la 2è lecture de saint Paul.

      

    Zachée monte sur un arbre pour voir qui est Jésus. Aujourd’hui, quel est l’arbre qui peut nous aider à connaître Dieu en Jésus. Il y a l’arbre de la Bible et notamment l’arbre des lectures de chaque Dimanche avec en particulier l’Evangile. Ne négligeons pas ce temps des lectures à la messe, car même si on ne comprend pas tout : un mot, une phrase peuvent nous apporter beaucoup et répondre à nos difficultés du moment.

                Nous n’avons pas seulement besoin de nourritures matérielles mais aussi de toutes paroles qui réconfortent comme la Parole de Dieu.

                Et du réconfort, Zachée en cherche car il n’est pas bien vu par la population.

    A la solitude de Zachée, Jésus apporte la plus belle des réponses : Il lève les yeux, il regarde Zachée et il désire entrer dans sa maison. « Zachée, descend vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer chez toi. »

    « N’ai pas peur, laisse-toi regarder par le Christ, car il t’aime. »

    Comme Zachée, efforçons-nous d’aller à la rencontre de Dieu qui cherche à entrer en relation avec nous par Jésus. Et nous ne serons pas déçus.

    Que se passe t’il quand Jésus est accueilli dans la maison de Zachée ? Zachée est transformé. « Seigneur, dit Zachée, si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre 4 fois plus. "

     

    Voici, en ce dimanche après la Toussaint, un très bel exemple de rencontre avec Dieu par Jésus-Christ.

     

    Si un jour, vous pensez en vous-mêmes : « Je ne sais plus où j’en suis. Je n’ai plus personnes à qui me confier. Et il y a bien le prêtre où des chrétiens qui me disent que je peux prier Dieu. Mais voilà, je me sens bien incapable de prier. Je me sens bien petit devant Dieu qui me dépasse. » Au moment où on pense cela, on ressemble à Zachée. 

    Alors, je pourrais peut-être avoir le réflexe de grimper sur l’arbre de l’Evangile qui me parle de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. Et découvrir que Jésus lève les yeux vers moi, me regarde et attend patiemment que je l’accueille dans ma maison.

    Oui, Nous pensons trop souvent que c’est nous qui allons vers le Seigneur.

    Or, ce n’est pas vrai, c’est le Seigneur Jésus qui vient vers nous en premier.

    C’est ce que nous apprennent tous les saints : Jésus est Dieu qui désire nous rencontrer.

    Et comme pour Zachée, lorsque grandit en nous le désir de voir qui est Jésus, nous donnons la possibilité à Dieu de nous rencontrer, et c’est là que le Seigneur agit pour nous.

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  • LA TOUSSAINT  (Tous...saint)

    Mot d'accueil :

                Si on regarde la définition du mot « saint » dans le dictionnaire, on peut se dire que la sainteté est un chemin beaucoup trop étroit et que peu de personnes peuvent la vivre. Voici la définition du mot « saint » dans le dictionnaire : « qui mène une vie irréprochable, en tous points conforme aux lois de la morale et de la religion. »

                Mais, si on regarde ensuite l’attitude de Jésus, on s’aperçoit qu’il n’hésite pas à rencontrer des personnes qui ne correspondent pas à la définition du dictionnaire : Il rencontre des malades, des marginaux, des gens riches, des gens pauvres, et même des incroyants.

                Si Dieu avait attendu que les Hommes soient saints, soient parfaits pour venir les rencontrer en Jésus, il attendrait toujours.

                Le seul qui est saint c’est Dieu qui se fait connaître en Jésus-Christ. Alors, la sainteté, nous sommes invités à la rechercher en Dieu, par Jésus-Christ.

                C’est dans la mesure où nous nous laissons toucher par Jésus que nous pouvons avancer sur le chemin de la sainteté.

     

    Homélie :

    La Toussaint c’est la fête de tous les saints. La Tous…. saint c’est la fête des vivants pour toujours : Nous-mêmes et ceux qui sont entrés dans la Vie éternelle auprès de Dieu.

                A la Toussaint nous célébrons la vie qui peut devenir si nous le voulons un chemin de sainteté.

                Chaque année, à la fête de la Toussaint nous entendons l’Evangile des Béatitudes : Heureux…, heureux…, … .

    Les Béatitudes ont été transmises de génération en génération jusqu’à aujourd’hui. C’est un texte très ancien et très beau quand on sait le comprendre !!!

    Explication : Jésus ne se réjouit pas de ceux qui sont pauvres. Jésus nous dit : Heureux ceux qui savent avoir un cœur de pauvres. Heureux ceux qui savent avoir besoin des autres, donc heureux ceux qui reconnaissent leurs pauvretés que les autres peuvent combler.

    Jésus ne se réjouit pas non plus de ceux qui pleurent. Jésus nous dit : Heureux ceux qui savent pleurer avec ceux qui pleurent.

    Les Béatitudes sont un chemin de sainteté proposé à nous tous qui cherchons à être heureux.

    Oui, nous sommes fait à l’image de Dieu. Nous sommes fait pour grandir en sainteté, en amour donc fait pour chercher et trouver le bonheur vrai.

    Oui la sainteté n’est pas pour quelques-uns. La sainteté est pour tous.

    Voici des attitudes qui mènent à la sainteté : la pauvreté du cœur, la douceur, la miséricorde, la quête de la justice, la paix.

    Ce chemin nous ne le faisons pas tout seul heureusement. Des hommes et des femmes ont pris ce chemin avant nous : c’est la foule inombrables des saints connus et inconnus, dont les noms sont dans le cœur de Dieu.

    Lorsque nous sommes en communauté comme en ce moment, nous pouvons chacun représenté une Béatitude. Quelle est ma Béatitude. Quelle est la Béatitude que je vis aujourd’hui ?

    La sainteté n’est pas quelque chose de compliquée ou d’inaccessible.

    Bienheureux celui qui laisse grandir en lui la force du besoin de l’autre, la force du pardon, la force du courage, la force de la justice, la force de la paix.

    Tout-de-suite nous allons proclamer la foi de l’Eglise. Sur notre chemin de sainteté avec des hauts et des bas nous ne sommes pas seuls il y a la communion des saints.

    Et ensemble nous sommes déjà une communion de saints en devenir.

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  •     Cette litanie est d'origine congolaise. En plus de son rythme qui la rend originale par rapport aux litanies habituelles, elle possède la particularité d'être accompagnée exclusivement par des percussions, (djembés, claves)


    Paroles de la Litanie des Saints congolaise :
    (Texte: Communauté du Chemin Neuf)

    I O, tous les Saints priez pour nous ! O, tous les Saints priez pour nous ! O, O, O !
    O Seigneur prends pitié
    O Christ prends pitié

    Sainte Marie, Mère de Dieu
    Et Joseph, son époux
    Joachim et Anne
    Jean-Baptiste le précurseur

    Abraham et Moïse
    Élie et tous les prophètes Et tous nos pères 
    Témoins de Dieu

    Pierre, Paul et André,
    Jacques et Jean,
    Thomas et Philippe,
    Apôtres du Seigneur

    Marc, Luc et Matthieu,
    Marie-Madeleine,
    Étienne et Barnabé
    Témoins de la Résurrection,

    Ignace d'Antioche et Laurent
    Perpétue et Félicité,
    Agnès et Blandine,
    Martyrs de tous les temps

    Irénée et Athanase
    Ambroise et Augustin
    Léon et Grégoire,
    Gardiens de l'unité

    Basile de Césarée,
    Jean Chrysostome,
    Cyrille et Méthode,
    Séraphin de Sarov,

    Benoît et Martin,
    Antoine et Bruno,
    Bernard de Clairvaux,
    Et tous les moines chercheurs de Dieu,

    François et Dominique,
    Antoine de Padoue,
    Bonaventure,
    Thomas d'Aquin

    Claire d'Assise
    Catherine de Sienne
    Brigitte de Suède,
    Toutes les consacrées au Seigneur

    Ignace de Loyola
    François Xavier, apôtre de l'Asie
    François de Sales,
    et Jeanne de Chantal

    Thérèse d'Avila,
    et Saint Jean de la Croix.
    Thérèse-de Lisieux,
    Thérèse-Bénédicte de la Croix,

    Vincent de Paul,
    Bernadette de Lourdes,
    François-Régis
    Thérèse Couderc

    Jean-Marie Vianney
    Maximilien Kolbe
    Jean Bosco 
    Et Antoine Chevrier

    Michel et tous les archanges
    Devant la face du Seigneur
    Et tous les saints du Royaume
    Dans la lumière éternelle


    II O Seigneur délivre–nous
    (O Seigneur délivre nous!)
    Seigneur délivre–nous
    De tout mal, de tout péché
    De la mort éternelle
    Nous qui sommes pécheurs

    Par Ton incarnation
    Par Ta mort et Ta résurrection
    Par le don de l'Esprit Saint
    Par le don de Ton corps


    III O Seigneur, écoute-nous
    (O Seigneur écoute nous!)
    Seigneur, écoute-nous
    Daigne garder Ton Église
    Dans la sainteté
    A Ton Service

    Mets entre les peuples
    Une paix sincère
    Daigne nous affermir
    Comme serviteurs de l'unité

    Et ceux que Tu appelles
    Daigne les bénir
    Daigne les sanctifier
    Et les consacrer

    O Fils du Dieu vivant !
    O Jésus Fils de l'Homme !
    O Christ écoute nous !
    O Christ exauce- nous ! 
     

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  •  Homélie du 30ème Dimanche du Temps Ordinaire de l'Année C

    Introduction à la la lecture 1 : « Le Seigneur ne fait pas de différence entre les hommes. » Soyons ajustés à Dieu.

     

    Introduction à la lecture 2 : « Le Seigneur m’a assisté. » « Il m’a rempli de force. » « A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »

     

                HOMÉLIE :

     

    Dieu est avec chacun de nous proche ou lointain, croyant ou non croyant : Dieu est avec tous. C’est nous qui ne sommes pas toujours ajustés à Lui, à sa présence.

               Nous pensons, en effet, trop souvent que c’est nous qui allons vers Dieu en premier. En fait, ce n’est pas vrai : c’est Dieu qui vient vers nous en premier.

                Rappelons-nous la première et la deuxième lecture de ce dimanche : « Le Seigneur ne fait pas de différence entre les hommes. » « Il m’a rempli de force. »

                En ce dimanche, retrouvons cette grande vérité de la foi : avoir la foi, ce n’est pas imposer Dieu aux autres, c’est avec les autres découvrir la présence de Dieu dans le monde.

                Dans l’Evangile, deux exemples nous sont donnés : le pharisien et le publicain. Le pharisien compte sur ses mérites pour s’ajuster à Dieu. Tandis que le publicain pense qu’il ne mérite pas que Dieu s’intéresse à lui.

                Or, ce n’est pas une question de mérites : seule compte la foi, la confiance en la volonté du Seigneur d’être présent à tous sans exception.

    Avoir la foi, c’est aimer le mouvement de Dieu vers nous par Jésus Christ, et en être ensuite témoin.

    Le Seigneur Jésus se fait Corps et Sang dans l’Eucharistie tous les dimanche pour nous rejoindre.

    L’Eglise n’est pas autre chose que le Oui à Dieu : Oui, nous croyons que tu es présent au milieu de nous. L’Eglise, avec un grand « E » c’est nous tous qui à  l’exemple de Marie, osons dire OUI au Seigneur : Oui, nous désirons que tu viennes dans notre vie pour nous aider à  être dans la paix et à ne jamais perdre espoir.

    Ceci est la découverte de la foi. Jésus, Dieu fait homme n’a jamais dit : “Débrouillez-vous pour mériter de me rencontrer”.

                Jésus nous a toujours dit : “Je suis déjà là avec vous. Et je vous donne mon Esprit Saint qui est un esprit de paix, de pardon, d’union, de vérité, d’espérance, de lumière, de joie. »

                Saint François d’Assise a su résumer en quelques mots, ce que la foi peut faire grandir en nous 

     

                Là où est la haine que je mette l’amour.

                Là où est l’offense que je mette le pardon.

                Là où est la discorde que je mette l’union.

                Là où est l’erreur que je mette la vérité.

                Là où est le doute que je mette la foi.

                Là où est le désespoir que je mette l’espérance.

                Là où sont les ténèbres que je mette la lumière.

                Là où est la tristesse que je mette la joie.

     

                Si c’est  Dieu qui fait le premier pas vers nous : qu’est-ce que j’attends pour prendre plus souvent le temps de prier avant d’agir ?

                Qu’est-ce que j’attends pour le laisser agir en moi ?

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  •  

    "L’homme existe : Je l’ai rencontré !”                                                                      Possibilité de stopper la publicité 

        J’ai lu quelque part : « Dieu existe, je l’ai rencontré ! »                                                                     en cliquant en haut à droite

        Ça alors ! Ça m’étonne !                                                                                                                            sur la croix après 5 secondes !!! 
    Que Dieu existe, la question ne se pose pas !

        Mais que quelqu’un l’ai rencontré
    avant moi, voilà qui me surprend !
        Parce que j’ai eu le privilège
    de rencontrer Dieu juste à un moment
    où je doutais de Lui !
        Dans un petit village de Lozère
    abandonné des hommes, il n’y avait plus personne.
        Et en passant devant la vieille église,
    poussé par je ne sais quel instinct, 
    je suis entré...

        Et là, j’ai été ébloui, par une lumière
    intense... insoutenable !
        C’était Dieu... 
    Dieu en personne, 
    Dieu qui priait !
        Je me suis dit : Qui prie-t-il ?
    Il ne se prie pas lui-même ?
        Pas lui ? Pas Dieu ?
    Non ! Il priait l’homme !
        Il me priait, moi !
    Il doutait de moi
    Comme j’avais douté de lui !

        Il disait : -O homme !
    si tu existes, un signe de toi !
        J’ai dit : Mon Dieu je suis là !

        Il a dit : Miracle !

     Une apparition humaine !
        Je lui ai dit : Mais, mon Dieu...
    Comment pouvez-vous douter
    de l’existence de l’homme,
    puisque c’est vous qui l’avez créé ?

        Il m’a dit : Oui... Mais il y a si longtemps
    que je n’en ai pas vu à l’église...
    que je me demandais si ce n’étais pas
    une vue de l’esprit !

        Je lui ai dit : Vous voilà rassuré, mon Dieu !
    Il m’a dit : Oui !
        Je vais pouvoir leur dire là-haut :
    « L’homme existe, je l’ai rencontré ! »
    Raymond Devos
                                                                                                                                                                                                                                                                                           

     

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  •  Homélie du 29ème dimanche du temps ordinaire année C

    Dimanche 20 octobre

      

             Aujourd’hui, c’est le dernier jour de la semaine missionnaire dans le monde entier. Nous venons de vivre une grande semaine de prière pour tous les missionnaires dans le monde et en particulier dans les pays en voie de développement. Si au niveau mondial cette semaine de prière s’achève, au niveau individuel ou paroissial, nous devons continuer de prier pour la mission.

             Que notre prière nous permettent d’être proches de ceux qui sont loin tout en n’oubliant pas que la mission de l’annonce de la foi commence là où nous vivons.

     

    Introduction à la première lecture :

             C’est la prière de Moïse qui attire la protection de Dieu sur son peuple. Et la prière de Moïse est soutenue par Aaron et Hour qui prient avec lui. C’est la force de la prière communautaire.

     

    Introduction à la deuxième lecture :

             Saint Paul parle à Thimothée et aussi à nous aujourd’hui : « Tous les passages de l’Ecriture (de la Bible) sont inspirés par Dieu et nous aide à dénoncer le mal et à garder courage. »

     

    Homélie :     L’Evangile de ce dimanche nous apprend à mieux prier. Surtout, quand on prie et quand on a l’impression de ne pas être entendu par le Seigneur, il ne faut jamais se décourager.

             Jésus, le Fils de Dieu, nous apprend que Dieu est pour nous un Père. Il n’est donc pas sourd à nos prières.

             Dieu le Père « sait ce qu’il nous faut avant même que nous le demandions ».

     

             Donc, en priant le Seigneur, nous sommes invités à une grande confiance et une grande espérance sans limites.

     

     

             Comment alors comprendre que certaines de nos prières ne sont pas en apparence exaucées ?

      

     

             L’explication n’est pas du côté de Dieu mais du nôtre.

     

             Parfois, il nous arrive d’attendre une seule et unique réponse à notre prière. En nous bloquant sur une seule façon de voir les choses, nous sommes parfois déçus du résultat de nos prières.

             Aussi dans la confiance, dans la foi en Dieu, que notre prière nous aide à devenir des chercheurs de la vérité.

             Que nos prières nous aident à ne pas voir la réalité telle que nous voulons qu’elle soit mais telle qu’elle est en vérité.

             Alors, la prière que Dieu exauce est la prière persévérante et confiante. Dans une prière persévérante et confiante, nous pouvons par exemple prier ainsi : « Seigneur, mon Dieu je crois que tu réponds à ma prière car tu me connais mieux que je me connais moi-même. Aide-moi à comprendre la réponse que tu apportes à ma prière. Aide-moi à découvrir tous les signes de ta réponse dans ma vie et dans les évènements. »

             Nous pouvons alors peut-être penser, à tort, qu’on ne pas prier Dieu spontanément sans une certaine formation.

             Mais ce n’est pas vrai, la prière c’est tout simplement parler au Seigneur avec nos mots et avec ce que nous sommes. Prier, c’est ouvrir son cœur au Seigneur qui nous aime.

     

             La prière est à la fois un cri et une écoute.

     

            Toute prière persévérante et confiante en Dieu est un appel à être réaliste et plein d’espérance.

             Le Seigneur ne prend pas notre place mais nous aide à suivre le meilleur chemin pour nous-mêmes et pour les autres.

     

             Ainsi prier nous ouvre les yeux sur notre vie, sur la vie, sur le monde.

     

             Voici un plan de prière que chacun peut faire par exemple à la fin d’une journée.

     

    La rencontre avec Jésus, dans la prière :

     

    1) OUI :

             J’arrête mes activités. Je décide de prendre un temps calme pour prier. Le début de ma prière : c’est prendre conscience que le Seigneur Jésus, désire entrer en relation avec moi et qu’il m’attend. Je fais un geste : par exemple, le signe de la croix.

     

    2) MERCI :

             Dire merci à Jésus pour cette journée, pour ce temps calme de prière que je suis entrain de vivre. Merci pour tout ce que j’ai vécu au cours de cette journée. Merci pour les personnes rencontrées. Merci de m’écouter et merci de m’aider à devenir meilleur !!!

     

    3) PARDON :

             Demander à Jésus d’éclairer mes pensées, d’éclairer ce que j’ai vécu au cours de la journée. Je peux dire par exemple : « Viens m’éclairer de ta lumière. » ; ou bien : « Sois ma lumière. » Après cette demande, je laisse les événements, les personnes rencontrées, les paroles entendues ou prononcées venir à ma pensée et je les raconte à Jésus. Je pourrai alors lui demander PARDON si j’ai blessé quelqu’un.

     

    4) S’IL TE PLAÎT :

             Jésus sait ce qui est bon pour moi et pour les autres.

    Je lui demande :      - de m’aider à être plus à l’écoute, d’essayer de mieux comprendre.

    Je lui demande :      - d’avoir moins peur, de trouver la force d’aller au bout du travail que je dois faire… .

    Je lui demande :      - de l’aide pour quelqu’un, ma famille, … un pays en difficulté, …etc.

     

    Et je peux terminer par la prière du NOTRE PERE

    qui est la prière de Jésus.

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  • Méditation et image de la 3ème semaine d'octobre

    écoute

             Dans une église, quelqu’un vide son cœur en priant Dieu.

             Au bout d’un moment, il dit dans sa prière : «Pourquoi, quand on est là tous les deux, je suis toujours le seul à parler ?»

             Et Dieu lui fait comprendre, dans son cœur: «Peut-être, parce que de nous deux, je suis le seul qui écoute… .»

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  • Diapos Prière Merci pour ce monde

    Diapos Prière Merci pour ce monde

     

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  • Méditation et image de la 2ème semaine d'octobre

    Une histoire authentique

        Le numéro de téléphone de Dieu

        Un soir, Christophe (9 ans) fait sa prière dans sa chambre quand sa maman passe dans le couloir.

        Il l'appelle et lui dit : "Tu sais, maman, c'est très facile de téléphoner à Dieu !"

         Sa maman lui répond : "Ah bon, tu connais son numéro ?"

        "Oui, dit Christophe, c'est "Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen

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  •                                                       HOMELIE
    DU 28è Dimanche Ordinaire de l'année C
    Dimanche 13 Octobre 2013
     
                    Introduction à la lecture 1 : « Pas d’autre Dieu. » Pas d’autre Dieu que le Seigneur qui se fait connaître par les prophètes et notamment par le prophète Elisée.
     
                Introduction à la lecture 2 : « Souviens-toi de Jésus Christ » Saint Paul le dit à Timothée dans cette deuxième lecture. En tout cas Jésus, lui, ne nous oublie pas et, à tous ceux qui croient en Lui, il reste fidèle.
     
     
    Evangile : Luc 17, 11-19
     
                Homélie :
     
    De tout temps, l’humanité s’est posée des questions sur Dieu. De tout temps, des hommes et des femmes cherchent Dieu.
    Ou encore, de tout temps des hommes et des femmes cherchent des réponses à leurs questions sur la vie, l’existence : et si c’était vrai que Dieu existe.
     
                Tout au long de l’histoire, des prophètes, comme Elisée dans la première lecture, ont parlé au nom de Dieu.
     
                Les prophètes ont préparé, peu à peu, la grande venue de Dieu en Jésus.
     
                Et depuis, si nous voulons trouver Dieu, il nous suffit de regarder, d’écouter Jésus.
     
                Jésus, le nom « Jésus » signifie « Dieu sauve ». En Jésus, Dieu se révèle pleinement tel qu’Il est.
    Jésus est Dieu fait Homme. C’est ce que nous disons depuis toujours dans le Credo (Le « Je crois en un seul Dieu… »).
     
                Et l’un des dix lépreux a bien reconnu la présence de Dieu en Jésus.
     
     
                Reprenons, si vous voulez bien, l’Evangile que nous venons d’entendre.
     
                Au début de l’Evangile, on nous a dit que Jésus est entrain de marcher vers Jérusalem. Jérusalem où Jésus va vivre la Passion et où il va montré l’image de Dieu qui se donne jusqu’au bout.
     
                Sur sa route, il croise dix lépreux. Dix personnes prisonnières de leur maladie. Mais, nous aussi il nous arrive parfois d’être prisonniers de nos inquiétudes, de nos angoisses.
     
                Et ces dix personnes, qui connaissent déjà la réputation de Jésus s’approche de lui et lui disent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
                Et nous au début de chaque Eucharistie, nous nous tournons aussi vers Jésus pour lui demander « prends pitié de nous ». Le faisons-nous par habitude ou avec foi ?
     
                Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En fait, Jésus les renvoie à des représentants de Dieu.
                Et pour nous, lorsqu’une personne reçoit une responsabilité dans l’Eglise : est-ce que nous considérons cette personne comme un témoin de Dieu?
     
                Et voilà que les dix personnes atteintes de la lèpre font confiance en Jésus. Ils ne mettent pas en doute sa parole et partent tout de suite.
    En effet, ils se disent peut-être si Jésus nous demandent d’aller voir les prêtres, c’est qu’il va se passer quelque chose pour nous.
     
    Et c’est ce qui se passe. En cours de route, ils sont purifiés. Purifiés, ils vont glorifié Dieu, lui rendre grâce auprès des prêtres dans le temple de l’époque.
     
    Et voilà, que l’un d’entre eux fait demi tour, pour glorifier Dieu, rendre grâce « en se jetant la face contre terre aux pieds de Jésus ».
     
    Qu’est-ce qu’il y a d’extraordinaire, me direz vous, dans ce retour de ce lépreux guéri, vers Jésus. Après tout il vient remercier Jésus qui les a aidés à guérir.
     
    En fait, ce qui est extraordinaire, c’est que ce lépreux guérit ne revient pas seulement dire merci à Jésus. Il se prosterne aux pieds de Jésus et il rend grâce à Dieu en s’adressant à Jésus.
     
    Ce lépreux guéri accomplit, à l’égard de Jésus, les gestes qu’il devrait faire au temple devant Dieu.
     
    Par le comportement de cet homme, et par l’approbation entière que Jésus lui donne, il nous est révélé que Jésus est vraiment Dieu fait homme.
     
    Tout est dit. Si nous voulons vraiment rencontrer Dieu, allons à Jésus.
     
     
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